Samarcande de Amin Maalouf
Catégorie(s) : Littérature => Francophone , Littérature => Moyen Orient , Littérature => Romans historiques
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Chef d'oeuvre
De Omar Khayyam à Omar Lesage, de Nizam el Molk à Fazel, de Hassan Sabbah aux mollah d'Iran ... Maalouf nous prend par la main pour nous faire découvrir deux faces du même Orient, à huit siècles d'intervalle ... Un fil invisible nous conduit tout au long du roman : un manuscrit, recueil de poésie écrit par maître Omar Khayyam.
Je ne saurais dire exactement ce qui -pour moi- fait que ce livre soit un livre à part; l'habileté de l'auteur ? la force de l'histoire ? je ne sais. Mais ce que je crois, c'est que Amin Maalouf nous dévoile ici ses convictions (ou plutôt ses doutes) par la bouche de ses différents personnages d'une bien plus belle manière qu'il ne saurait le faire avec un essai. C'est enivrant, c'est puissant ... c'est Samarcande. A lire et à relire.
Les éditions
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Samarcande [Texte imprimé] Amin Maalouf
de Maalouf, Amin
le Livre de poche / Le Livre de poche.
ISBN : 9782253051206 ; 7,70 € ; 01/01/1989 ; 376 p. ; Poche
Les livres liés
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Les critiques éclairs (17)
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Histoire romancée de la Perse
Critique de Veneziano (Paris, Inscrit le 4 mai 2005, 47 ans) - 5 octobre 2023
Etonnant, déconcertant, parfois violent et poétique, ce roman emmène loin, géographiquement, historiquement, sur le plan narratif et philosophique au sujet de la condition humaine et de l'évolution des faits et pays.
Contente-toi de savoir que tout est mystère ...
Critique de Homo.Libris (Paris, Inscrit le 17 avril 2011, 58 ans) - 31 janvier 2016
La forme. Écrit comme un conte, très linéaire et sans aspérité (cela m'a fait penser à "L'alchimiste" de Coelho), le récit est gentillet et pas désagréable à lire, sans plus. On pourra reprocher à l'auteur de combattre avec ses ennemis (et non contre), ainsi que l'usage abusif de verbes en "re-" (rentrer au lieu d'entrer, rattacher au lieu d'attacher, etc.) et ses "bien évidemment", psittacisme à la mode en ces temps quand ce sont des chroniqueurs TV incultes qui font la langue (pourquoi pas "mal évidemment" ?). Ces erreurs sont impardonnables à un académicien !
Outre l'aspect "conte" qui est plutôt agréable, même si simpliste, l'intérêt de ce livre est d'apporter une certaine connaissance sur l'Histoire de l'Iran. Pour ma part, ce pays était indissociable de dictatures (Shah, Imam) sanglantes et obscurantistes ; j'ai été étonné d'apprendre qu'en fait ce fut le premier pays démocratique du Moyen-Orient… A suivre donc !
Quant au côté Histoire ancienne, j'ai largement préféré le "Avicenne ou la route d'Ispahan" de Gilbert Sinoué, moins lisse.
Un voyage envoûtant au cœur de la Perse des temps anciens
Critique de Moris Juldagen (, Inscrit le 26 décembre 2015, 24 ans) - 26 décembre 2015
Quoi qu'il en soit, ce livre est un joyau, et je vous conseille de lire sans plus attendre, si ce n'est pas déjà fait
Une lecture enrichissante.
Critique de Sundernono (Nice, Inscrit le 21 février 2011, 41 ans) - 1 décembre 2015
Samarcande est un livre intéressant, parfois exaltant, plus particulièrement la première partie. Le récit sur Omar Khayyâm, bien que romancé, n’en reste pas moins un moment très agréable de littérature, une partie d’une grande richesse historique. La suite du roman bien qu’intéressante perd en intérêt. Toutefois elle permet au lecteur d’en savoir plus sur l’histoire du manuscrit, chef d’œuvre de l’Orient tombé dans les profondeurs de l’océan Atlantique.
Etant mon premier roman d’Amin Maalouf, cette lecture fut agréable et enrichissante. Une expérience à renouveler.
Histoires persanes
Critique de Elko (Niort, Inscrit le 23 mars 2010, 48 ans) - 13 janvier 2015
Si la première est sous domination arabe, son influence politique et culturelle reste prépondérante. Alors que paradoxalement la seconde, indépendante, est soumise aux intérêts d'un Occident qui se sert.
Autour du fil conducteur qu'est le livre d'Omar Khayyam, Amin Maalouf nous ouvre une porte sur un pays et une civilisation souvent fantasmés. Sur des moments forts de son histoire. Et il nous donne envie de poursuivre sa découverte.
Un livre aux multiples trésors et facettes
Critique de Henrikoubbi (Saint Julien en Gènevois, Inscrit le 26 novembre 2013, 55 ans) - 5 décembre 2013
Un voyage dans le temps
Critique de Sagittarius (Rouen, Inscrite le 29 juin 2013, 36 ans) - 4 juillet 2013
Amin Maalouf nous emmène en voyage dans un univers envoûtant et empreint d'Histoire, à Samarcande, Alamût, Ispahan, Nichapour, à la rencontre de personnages historiques aux destins croisés : Nizâm al-Mulk, Hassan Sabbah et Omar Khayyam.
La deuxième partie du livre se situe dans une époque plus récente tout aussi passionnante et riche en aventures...
Un roman qui a trouvé sa place dans ma bibliothèque entre les récits de voyage.
Le meilleur Maalouf?
Critique de Bebmadrid (Palma de Mallorca, Inscrit le 29 novembre 2007, 45 ans) - 18 août 2010
Pour moi, l'histoire entière est une réussite, j'ai été sous le charme du début à la fin.
Cosi Cosa
Critique de Nina-39 (, Inscrite le 15 avril 2010, 45 ans) - 21 juillet 2010
Ceci dit, Samarcande est composée de 2 parties, j'ai vraiment apprécié la première partie quant à la 2ème partie, on dirait qu'il voulait terminer son bouquin, elle est absolument... vide!!!!! Je n'ai pas vraiment apprécié, c'était horrible mais le roman est petit, donc on ne regrette pas d'avoir perdu notre temps!
Douceur et cruauté de la Perse
Critique de Frankgth (, Inscrit le 18 juin 2010, 54 ans) - 18 juin 2010
Passionnant récit historique
Critique de Felicity11 (Bruxelles, Inscrite le 12 décembre 2007, 32 ans) - 15 mai 2010
Les deux premières se déroulent dans la Perse du XIème siècle et racontent l'histoire et les évènements politiques de cette époque où vivait justement Khayyâm, l'auteur du manuscrit. Quant aux autres, elles parlent de la Perse de la fin du XIXème siècle et début du XXème siècle. Ca nous conte les évènements ayant eu lieu en Iran, dont la Révolution Constitutionnelle où se retrouvera mêlé le personnage américain Benjamin qui voulait seulement retrouver le Manuscrit de Khayyâm. Tout le roman tourne donc autour de l'Orient.
L'Histoire de la Perse est contée avec habileté, sans devenir selon moi un récit lourd et ennuyant. L'auteur a su manier une plume à la fois romancée et historique. De plus, par les deux périodes qu'il a choisi de nous illustrer, Maalouf nous montre un Orient en éternel contraste : que ce soit au XIème ou au XXème siècle, cette partie du monde mène un combat entre ceux avides de liberté et d'érudition (comme Khayyâm ou les amoureux de la Constitution) et ceux pleins de fanatisme et habiles (comme Hassan Sabbah et les autorités religieuses du XXème).
Un Orient en pleine lutte continuelle, qui fonctionne avec ses règles et qui nous fascine de par sa culture.
Envoûtant !
Critique de Frunny (PARIS, Inscrit le 28 décembre 2009, 59 ans) - 1 mai 2010
A savourer d'urgence !
Vin et sang dans la mystérieuse Perse
Critique de Stavroguine (Paris, Inscrit le 4 avril 2008, 40 ans) - 30 janvier 2010
Le Samarcande de Maalouf, c’est finalement un peu de tout cela, une plongée dans un décor de Mille et une nuits où s’affrontent les passions sensuelles et la rigueur religieuse. L’immersion commence au onzième siècle par l’arrivée à Samarcande du fameux Omar Khayyam, astrologue et poète du vin, jouisseur philosophe et génie perse de cet âge. Dès le début, son esprit s’opposera au fanatisme religieux de la secte ismaélienne qui veut débarrasser la Perse de la domination turque et imposer la mouvance chiite de l’islam à la population. Dès lors, on suivra Omar partout et on rencontrera grâce à lui certaines des figures les plus importantes de l’époque : les empereurs seldjoukides et le grand vizir Nizam Al-Molk, l’ambitieux Hassan Sabbah qui fondera la secte des assassins et la belle Djahane dont Omar ignorera les intrigues pour se contenter de l’aimer. Tout au long de ces rencontres, de ces voyages à travers l’immense empire seldjoukide, de Samarcande à Ispahan et bientôt Alamout, forteresse naturelle et imprenable où Hassan établit sa secte, Maalouf nous berce de sa prose choisie et nous émerveille par l’indépendance d’esprit et la finesse de son héros autant que par sa propre érudition historique. Sa prose, parlons-en, est délicate et atteint même à la poésie quand il nous raconte la langueur des premiers temps de l’amour entre Djahane et Omar – quelques unes des plus belles pages du roman. Même lorsque, pendant quelques pages, il abandonne le roman pour enfiler la veste d’historien, il ne se fait que rarement didactique et la période est suffisamment trouble et les faits saisissants pour que jamais ne baisse l’intérêt du lecteur. N’y eut-il qu’une chose à regretter, ce serait le peu de temps finalement consacré à la secte de Hassan, on aurait bien redemandé quelques centaines de pages en plus. Mais Hassan n’est ici qu’un personnage secondaire et c’est Omar, d’ailleurs bien plus intéressant, qu’on suit et dont le manuscrit, par une grande ellipse, nous conduit droit au tournant du dix-neuvième et du vingtième siècle.
La Perse a alors perdu son charme et est une région trouble, plus proche de l’Orient actuel, où une poignée d’Occidentaux, dont le narrateur, typiques de ces aventuriers du siècle dernier, viennent défendre la cause de la démocratie et prennent, avec Fazel et Djamaleddine, la tête du mouvement révolutionnaire qui fera trembler le Shah. A travers la quête du manuscrit perdu de Khayyam, Maalouf nous parle de cette époque comme il l’a fait du onzième siècle, avec amour et érudition, ne cachant rien de la mainmise des Russes et des Anglais sur ce pays déchiré. On retrouve les mêmes thèmes que dans la première partie, l’amour, le pouvoir, l’obscurantisme religieux et surtout, l’esprit et la littérature qui prévaut sur tout, qui est la cause et le but de chaque chose, à commencer par ce roman dont le véritable héros est un livre perdu à jamais au fond d’un océan. Cette seconde partie ne manque pas de qualités, mais malheureusement, ni Benjamin, ni Baskerville, ni Shuster ne dégage le charisme et la force tranquille d’Omar Khayyam. Et, il faut bien le dire, la Perse médiévale possédait un charme romantique dont est moins pourvue sa transposition moderne. Néanmoins, on sera ravi d’apprendre encore et de vivre les événements tumultueux aux côtés de leurs protagonistes. On aurait peut-être seulement préféré passer plus de temps avec Omar et Hassan, éviter quelques ellipses, quitte à ce que la période moderne fasse l’objet d’un livre distinct. Oui, on aurait aimé qu'Omar vieillisse moins vite, que les Seldjoukides et les Assassins s'affrontent, que le vin et la chair, et l'obscurantisme fanatique plus longtemps se débattent à travers les figures mystérieuses et romantiques d'Omar et Hassan.
Voyage en Perse
Critique de Arval (Papeete, Inscrite le 8 mars 2008, 56 ans) - 14 mars 2008
lumineux
Critique de Yoshi (lunéville, Inscrite le 19 juillet 2005, 44 ans) - 9 octobre 2005
Un roman à lire pour le plaisir.
Une belle balade au XIème siècle en compagnie d’un poète étonnant
Critique de Ichampas (Saint-Gille, Inscrite le 4 mars 2005, 60 ans) - 20 septembre 2005
Passionnant
Critique de Jean Meurtrier (Tilff, Inscrit le 19 janvier 2005, 49 ans) - 19 janvier 2005
C'est une interprétation prenante de deux grandes périodes de l'histoire de la Perse à travers des grands personnages historiques. L'ambiance invite au rêve et au voyage. Petit bémol: la fin, pirouette un peu facile à mon sens, ne ressemble pas au reste du roman.
Bref, pour moi ce livre est vraiment excellent, surtout la première partie!
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