Chant 1 de la Belgariade : Le pion blanc des présages de David Eddings

Chant 1 de la Belgariade : Le pion blanc des présages de David Eddings
( Pawn of prophecy)

Catégorie(s) : Littérature => Fantasy, Horreur, SF et Fantastique

Critiqué par Chouxfleur11, le 6 novembre 2004 (Inscrite le 31 octobre 2004, 36 ans)
La note : 10 étoiles
Moyenne des notes : 8 étoiles (basée sur 13 avis)
Cote pondérée : 7 étoiles (1 765ème position).
Visites : 10 650  (depuis Novembre 2007)

Magnifique

Cette série de roman est tout bonnement splendide. Eddings peut être considéré comme le nouveau Tolkien. Pour ma part, j'ai préféré La belgariade, les personnages sont très attachants, l'histoire est très bien écrite...

Cette série est constitué de 5 livres:
- Le pion blanc des présages
- La reine des sortilèges
- Le gambit du magicien
- La tour des maléfices
- La fin de partie de l'enchanteur
Elle se poursuit encore dans "La Malloré"

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Les éditions

  • Le Pion blanc des présages [Texte imprimé] David Eddings [trad. de l'anglais par Dominique Haas]
    de Eddings, David Haas, Dominique (Traducteur)
    Pocket / Presses pocket (Paris).
    ISBN : 9782266033756 ; 9,90 € ; 01/01/1990 ; 348 p. ; Poche
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Classique mais efficace

7 étoiles

Critique de Koolasuchus (Laon, Inscrit le 10 décembre 2011, 35 ans) - 11 novembre 2024

Certes, les personnages ne sont pas des plus originaux, l'univers créé par l'auteur n'a peut-être rien de bien extraordinaire non plus tandis que l'intrigue ne raconte pas tant de choses que ça et est même un peu plan-plan mais pourtant cela n'a eu aucun mal à me convaincre. En effet pour classique qu'ils soient les personnages n'en sont pas moins attachants (mention spéciale à Pol et Silk notamment), les quelques petites touches d'humour sont efficaces et même si le voyage ne réserve pas beaucoup de surprises il se dégage de ce roman un aspect réconfortant qui en fait la lecture idéale pour les soirées d'hiver, bien au chaud sous la couette.

Il faut toutefois reconnaître que ce premier tome ne contient pas de passages véritablement épiques auxquels on pourrait s'attendre dans un récit de fantasy tandis que la fin est un peu abrupte mais j'attends de voir ce que nous réserve la suite car l'intrigue prendra peut-être plus d'ampleur à ce moment-là.

Ce premier chant de la Belgariade fut donc une plaisante petite découverte et même si l'on sent bien que l'on a affaire à une formule assez classique, à partir du moment où cela est bien fait, cela ne me pose aucun problème. Un début relativement calme donc mais qui donne quand même bien envie de découvrir ce qu'il va advenir de Garion et ses compagnons.

L'Orbe ou l'Anneau

8 étoiles

Critique de CC.RIDER (, Inscrit le 31 octobre 2005, 66 ans) - 13 octobre 2021

Le monde était jeune alors, les Dieux vivaient en harmonie et les hommes ne formaient qu’un seul peuple. Aldur le Sage façonna un globe au pouvoir immense, l’Orbe. Mais Torak, le dieu jaloux, s’en empara au prix d’une main et d’un visage brûlé, et plongea l’univers dans le chaos. L’Orbe fut caché. Les dieux se retirèrent et les hommes se divisèrent. De nombreux siècles plus tard. L’Orbe a disparu à nouveau. L’immortel sorcier Belgarath sait que l’avenir de l’humanité repose sur un unique mais très vulnérable pion, le jeune Garion, âgé d’une quinzaine d’années, qu’il avait confié des années plus tôt à Dame Pol alors qu’il n’était qu’un nourrisson orphelin. Il n’est donc qu’un petit valet de ferme qui ignore tout de son ascendance et de sa destinée.
« Le pion blanc des présages » est le premier tome d’une trilogie titrée « La Belgariade » relevant des sagas de fantaisie à l'américaine. La quatrième de couverture proclame que cet ouvrage est un « cycle majeur qui trouve sa place aux côtés du « Seigneur des Anneaux ». Cette affirmation demande à être précisée. L’auteur (ou plutôt les auteurs car Eddings a écrit avec son épouse semble-t-il) s’est très largement inspiré du chef-d’œuvre absolu de Tolkien. L’ennui, c’est que l’élève n’arrive pas à la cheville du maître. Il fait du Tolkien sans le souffle, sans la mystique et sans l’esprit ! Par exemple, il a juste remplacé l’anneau magique par une boule magique et le hobbitt par un valet de ferme. Et on pourrait continuer longtemps dans les comparaisons sur les personnages. Le pire vient de la faiblesse de l’intrigue. Il ne se passe pas grand-chose dans ce premier tome. On présente les personnages et on commence une très longue quête de l'Orbe un brin ennuyeuse. Seul point positif : le style est très fluide, ce qui permet une lecture aisée et agréable.

Linéaire

7 étoiles

Critique de Isa795 (, Inscrite le 12 décembre 2013, 42 ans) - 20 décembre 2013

L'histoire semble au départ soignée, les personnages sont travaillés, le décor est bien posé. Les débuts sont prometteurs. Puis les pages passent.... et l'ennui apparait. Le récit s'avère très linéaire et peine un peu à prendre de l'ampleur. Le lecteur suit à la trace Garion, certes jeune mais pas dénué de capacités de réflexion. Or, tous les personnages, tout au long du livre, s'accordent à botter toutes ses questions en touche. Et Garion ne cesse de répéter qu'il ne comprend rien à ce qui arrive. Le seul problème, c'est que le lecteur, lui, a quand même un vague idée de ce qui se passe et se trouve même en capacité d'émettre des hypothèses plausibles (et qui s'avèrent justes!). Et donc devient agacé de se faire éconduire sans cesse par l'auteur. Du coup en résulte une réelle impression de lenteur... puisque le lecteur comprend finalement tout avant le personnage principal. Le sentiment n'est pas agréable. Mais bon, c'est un début de récit... il faut juste espérer que les réponses se fassent moins désirer dans le 2e chant.

HORS NORMES

10 étoiles

Critique de Heymymy (, Inscrit le 10 juin 2010, 55 ans) - 10 juin 2010

Bonjour à tous,
A vous lire, on décèle facilement plus de déceptions que d'enthousiasmes quant à ce double cycle de David (et Leigh) Eddings.
Pour rappel, cette saga débute en 1982, et de l'aveu même d'Eddings, il l'a d'abord rédigé pour... l'aspect commercial du genre "Fantasy". De fait, c'est d'une honnêteté absolu de la part de l'écrivain.
Ensuite, quasi tout le monde dénonce la gênante parenté avec le monument "Seigneur des Anneaux" (un p... de classique DEFINITIF, rien à dire là dessus, mais n'y a-t-il pas de place pour d'autres alors ?)
En fait, si ce n'est l'accroche même de ce cycle, les similitudes avec Tolkien sont en fin de compte très peu nombreuses, ici, le ton est donné, pas de la GRANDE littérature, seulement de la Fantasy commerciale, oui, mais de la Fantasy qui s'assume comme moderne et nous projette dans l'univers le plus cohérent (voir la Quête et ses repères géographiques, jamais vu plus précis et détaillés, on ressent chaque différence de "pays", d'autochtones...) qu'il m'ait été donné de lire. Ici, pas de dialectes créés pour la cohésion de l'ensemble (Lisez Tad Williams pour cela ou le "SDA", bien sur), mais une cohésion dans l'évolution de personnages très bien écrits : Belgarath et Polgara qui auront plus tard leur propre fabuleuse préquelle, Garion, qui, de naïf gamin, embrasse son destin (à reculons) au fil des pages, Silk, le gentil fourbe, pour beaucoup dans la réussite de l'humour, Mandorallen et son savoureux "parler", j'en passe...
David Eddings a, au fil des années, perdu presque entièrement cette fabuleuse recette qui a donné vie à "La Belgariade", "La Mallorée" et le double cycle d'Emouchet (autre monument fantasy INCONTESTABLE) en se contentant de souffler sur les braises de ces réussites initiales (sa femme est morte et ses grands écrits avec elle, semble-t-il) mais cessez de comparer à Tolkien ou à Robin Hobb (grande saga que "l'Assassin Royal" mais updaté de 30 ans par rapport à ces Eddings là et au souffle TOTALEMENT opposé à cette grande aventure "tout public" à laquelle nous convie Eddings).
Comparez plutôt avec le cycle de Shannara de Terry Brooks (plus ou moins même époque, copie TRES carbone du "SDA" où l'aspect commercial là aussi et l'opportunisme crasse méritent bien plus vos "méchants" papiers. Là, c'est de la daube !
Depuis, tellement de grands cycles de fantasy ont été écrits que l'impact et le souffle épique de David Eddings s'en trouvent malheureusement amoindris mais ce serait oublier que cette fabuleuse saga représente le summum d'une Fantasy monderne américaine née vers la fin des années 70.
Depuis, j'ai beaucoup lu d'autres cycles (Williams, Jordan, Hayden, Hobb...) qui m'ont pour la plupart enchanté, c'est vrai, mais vous savez quoi ? Voilà déjà 25 ans que je replonge dans les relectures des premiers Eddings (Garion et Emouchet, donc) chaque fois que la nostalgie de ces univers se réveille en moi. Et, cela, c'est quelque chose que même "Le Seigneur de Anneaux", dans son incontestable magnificence, n'a pas réussi à multi-susciter.

Correct mais pour l'instant sans plus.

6 étoiles

Critique de MEISATSUKI (, Inscrite le 2 octobre 2009, 48 ans) - 31 mars 2010

Grande amatrice de Fantasy, ce premier tome ne m'a pas convaincue plus que ça. Je comprends que les personnes n'ayant que Tolkien comme référence de la fantasy comparent cet ouvrage à celui de JRR, mais le seul point commun que je trouve dans ce premier volume est qu'il s'agit d'une quête. Chose courante quand il s'agit de Fantasy. Pour ma part, cela m'a plutôt fait penser à l'Assassin Royal en beaucoup moins bien. Le style littéraire est ... comment dire... particulier. Des phrases longues qui mélangent situation des personnages et description de scènes ou paysages qui m'ont souvent embrouillée et que j'ai du relire 2 ou 3 fois. On a l'impression que l'auteur s'est essayé aux longues tirades descriptives de Tolkien, sans parvenir à égaler le maitre. Mais, n'ayant lu que la version française, je ne peux pas dire si cela est du à la traduction ou au style réel de l'auteur. Ce premier tome n'étant qu'une mise en place de l'histoire, je vais tout de même essayer de lire au moins le second tome.
Mais si vous voulez tenter une quête médiévale pour une première lecture Fantasy, tournez vous plutôt vers l'Assassin Royal.

"La Belgariade" n'est pas le "Seigneurs des Anneaux" !

9 étoiles

Critique de PJKP (Bruxelles, Inscrit le 11 avril 2004, 66 ans) - 26 novembre 2007

Que l'on cesse de comparer ces deux oeuvres qui n'ont en commun que le fait qu'un groupe de compagnons issus de peuples différents se lancent ensemble dans une quête !
Je me suis beaucoup amusé à dévorer les 10 tomes (si on ajoute les 5 de "la Mallorée").

Bien sûr, l'histoire est convenue et prévisible !
Là, où les auteurs me séduisent (on oublie souvent que Madame Eddings a co-écrit avec son époux une partie des ouvrages) c'est dans leur manière de rendre vivants leurs personnages, de nous les rendre sympathiques ou antipathiques. L'humour de Silk est aussi à relever.

Bien sûr, l'histoire est manichéenne (elle est écrite par des Américains après tout) ! Bien sûr ! Bien sûr !
Il est évident que les Eddings ont privilégié l'action à une sorte de réflexion plus philosophique que l'on rencontre dans "Le Seigneur des Anneaux", ouvrage nettement plus barbant se traînant péniblement en longueur.

D'une certaine façon, La Belgariade, c'est un peu de l'Alexandre Dumas...

Merci à vous, Mr & Mrs Eddings pour ces dizaines d'heures de lecture-plaisir !

une autre collection

9 étoiles

Critique de Eragone (, Inscrite le 13 janvier 2006, 32 ans) - 14 janvier 2006

moi je l'ai lu dans une autre collection et il est magnifique donc essayez-le collection fantasy

Archi-classique

6 étoiles

Critique de Belial (Anvers, Inscrit le 25 août 2005, 45 ans) - 4 septembre 2005

La Belgariade est l’archétype d’un cycle de fantasy et présente toutes les caractéristiques du genre. On retrouve un univers imaginaire d’inspiration médiévale où le manichéisme règne en maître incontesté. Y figurent aussi prophéties, magiciens quasi-immortels jouant le rôle d’éminence grise, groupe de personnages voyageant ensemble et tentant de se prémunir du « Mal », un élu sur qui repose l’espoir de la survie du monde, etc. L’ombre de Tolkien et de son magistral Seigneur des Anneaux n’est jamais loin, à tel point que le qualificatif de clone paraît ici assez approprié.
La Belgariade est en quelque sorte une version simplifiée du Seigneur des Anneaux : les enjeux et la structure du récit y sont très similaires, à tel point qu’on a souvent l’impression de lire une deuxième fois le même livre. David Eddings a su rendre ses romans plus accessibles de par la simplicité de son écriture et de l’univers qu’il a créé. Le Seigneur des Anneaux pour les Nuls ? Pas seulement. Les personnages de la Belgariade sont épais, humains et crédibles, tout le contraire de ceux de Tolkien. En outre une bonne dose d’humour et des dialogues savoureux viennent relever l’intérêt d’un scénario déjà-vu. Au final, une lecture qui peut se révéler distrayante voire jouissive, mais que je ne recommanderais qu’aux adeptes.

Extrait : « - Des courtisans. Pas un seul homme digne de ce nom dans le tas.
- Un mal nécessaire, mon cher Barak, fit Silk par-dessus son épaule au grand bonhomme. Il faut de petites gens pour accomplir les tâches insignifiantes qui permettent à un royaume de tourner. »

Excellent

9 étoiles

Critique de Le Cid (Perpignan, Inscrit le 12 juillet 2005, 33 ans) - 26 août 2005

J'ai lu entièrement la Belgariade ainsi que sa suite, la Mallorée que j'ai trouvé plus abouti. Certes on ne peut s'empêcher de penser a Tolkien mais l'univers et les personnages de la Belgariade sont vraiment à part. Quand à l'irruption d'un langage quelque peu familier dans un monde médiéval, elle n'enlève rien aux charmes de ce livre, bien au contraire.
A lire: de bon moments garantis pour les soirées d'hiver au coin du feu.

Convenu et mal écrit

3 étoiles

Critique de TinyZou (, Inscrite le 1 mai 2005, 44 ans) - 29 juillet 2005

Ce livre m'a paru à la fois très prévisible et mal écrit. J'ai lu la collection entière, et "heureusement" que j'ai été longtemps clouée au lit, sinon, je ne suis pas sûre que je serais allée au bout.
Selon moi, les personnages sont convenus, à peine attachants, et l'histoire est plaquée sur Tolkien, à quelques variantes près. De plus, le style d'écriture m'a semblé indigeste _ bien que l'on puisse me répondre que cela vient de la traduction. Des expressions telles que "ce matin, il l'avait vraiment mauvaise" n'aident pas à instaurer une ambiance épique. L'auteur a sans doute voulu créer un climat plus contemporain dans son roman, pour le rendre plus accessible. Pour ma part, cela m'a plutôt semblé ridicule.
Je ne conseillerais ce livre qu'à ceux qui n'ont pas l'habitude de lire de la Fantasy : l'histoire leur semblera peut-être moins prévisible, les personnages moins caricaturaux et le style distrayant.

Attention

10 étoiles

Critique de NimReplica (Jumet, Inscrit le 24 février 2005, 44 ans) - 25 février 2005

Je suis d'accord sur le principe que cela fait penser à Tolkien , au début. Mais je trouve moi aussi les personnage plus attachants, la quête plus riche et les rebondissements beaucoup plus nombreux que dans Tolkien (qui reste merveilleux par la richesse du monde créé et par son aspect "précurseur".

Pour finir, en réaction au commentaire de Nelle, ce n'est pas de la Science-fiction mais une saga d'héroïc fantasy (très accessible je lui accorde :-) ).

Oui mais...

6 étoiles

Critique de Nelle (Bonne, Inscrite le 9 janvier 2001, 49 ans) - 29 novembre 2004

J'ai beaucoup aimé ce premier opus même si cela m'a fait beaucoup penser à Tolkien, en moins inspiré.
Les personnages sont sympathiques mais pas supers originaux et l'histoire me parait prévisible. Mais je n'en suis qu'au tome 2, j'espère être détrompée par la suite. En tout cas c'est de la S.F très accessible, pour ceux qui voudraient s'initier au genre, c'est un livre que je conseille.

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