Métaphysique des tubes de Amélie Nothomb
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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Les trois premières années de la vie selon Amélie Nothomb.
Cette année encore, Amélie nous a réservé une surprise de son cru.
Faisant suite à Stupeur et Tremblement qui racontait son expérience de travail au Japon, ce livre parle de la toute petite enfance d’Amélie au pays du soleil levant lorsque son père y était consul. Enfant étrange à souhait, elle fut, pendant deux années, surnommée " le légume " par ses parents tant elle était inerte et peu réceptive à de quelconques stimulations. Elle se prenait tout simplement pour Dieu, aidé en cela par sa nounou Nipponne, car au Japon, tout enfant de moins de trois ans est réellement considéré comme un petit dieu. Cette petite fille avait sans doute déjà tous les atouts pour devenir cet écrivain que l’on connaît aujourd'hui.
Qu’il soit réellement autobiographique ou que ce soit une interprétation de l'esprit très imaginatif d’Amélie, ce livre est amusant et se lit d'une traite, sans reprendre son souffle .
Les éditions
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Métaphysique des tubes [Texte imprimé], roman Amélie Nothomb
de Nothomb, Amélie
Albin Michel
ISBN : 9782226116680 ; 8,39 € ; 23/08/2000 ; 180 p. ; Format Kindle -
Métaphysique des tubes [Texte imprimé], roman Amélie Nothomb
de Nothomb, Amélie
le Livre de poche / Le Livre de poche
ISBN : 9782253152842 ; 6,90 € ; 02/05/2002 ; 160 p. ; Poche
Les livres liés
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Les critiques éclairs (57)
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Un titre compliqué pour une histoire simple
Critique de Sundernono (Nice, Inscrit le 21 février 2011, 41 ans) - 13 janvier 2020
160 pages en gros caractères, cela vaut bien une nouvelle de 40/50 pages en times new roman 11.
Je ne me suis pas régalé sans pour autant ne pas l'avoir apprécié. Disons qu'Amélie Nothomb a fait bien mieux mais aussi bien pire… Le genre de lecture qu'il faut garder pour la plage ou les transports en commun.
Bof bof...
Un des tubes de Nothomb
Critique de Vinmont (, Inscrit le 12 août 2014, 50 ans) - 24 octobre 2019
La métaphysique des tubes : je l'ai aimé.
On trouve le style de Mme NOTHOMB avec une histoire - a priori pour grande partie autobiographique - dont on aime suivre le cours avec ces petites touches de culture japonaise.
Il me semble que ce roman est un bon cru de l'œuvre de l'écrivain belge.
Savoureux comme un carré de chocolat...
Critique de Callisthene (Cagnes/mer, Inscrit le 12 juin 2014, 37 ans) - 12 juin 2014
Mon préféré
Critique de Cecezi (Bourg-en-Bresse, Inscrit le 3 mars 2010, 44 ans) - 19 juillet 2013
Amélie Nothomb par cet opus nous prouve qu'elle a tout ce qu'il faut pour être un écrivain de première catégorie.
Délicieux
Critique de Catinus (Liège, Inscrit le 28 février 2003, 73 ans) - 6 septembre 2012
Le génie d’Amélie-San est de rafraîchir des évidences dont nous avons oublié le sens premier.
Tout le roman est à pointer mais plus particulièrement peut-être l’épisode des égouts qui est absolument désopilant (pp. 114-121) et les passages où elle nous explique comment lui est venu son goût – devenu vital- de l’écriture ( pp. 125-127 et pp. 139-140).
Un bijou dans le genre (qui est de toute façon unique). Une relecture sublime !
Extrait
- On rencontre dans les salons des gens qui se vantent haut et fort de s’être privés de tel ou tel délice pendant vingt-cinq ans. On rencontre aussi de superbes idiots qui se glorifient de ne jamais écouter de musique, de ne jamais ouvrir un livre ou de ne jamais aller au cinéma. Il y a aussi ceux qui espèrent susciter l’admiration par leur chasteté absolue. Il faut bien qu’ils en tirent vanité : c’est le seul contentement qu’ils auront dans leur vie.
- Je persiste à penser que la meilleure raison pour se suicider est la peur de la mort.
Un titre incroyable, un livre médiocre.
Critique de Opalescente (, Inscrite le 8 novembre 2005, 42 ans) - 28 juin 2012
Il a fait office de livre de plage et a parfaitement rempli son rôle : vite lu, vite oublié.
Décevant
Critique de Morphée (, Inscrite le 7 décembre 2005, 44 ans) - 3 juin 2012
J'espère que je suis tombée sur le mauvais livre et qu'Amélie Nothomb pourra me surprendre une prochaine fois.
Totale vacuité
Critique de Chrisland (, Inscrit le 27 septembre 2011, 64 ans) - 26 octobre 2011
Une heure pour le lire (le parcourir, le survoler ? les phrases ont tellement peu de poids que le regard "surfe" sur le texte sans que l'oeil n'accroche), une heure pour l'oublier... Ce n'est pas mauvais, ce n'est pas désagréable, c'est... vide.
Certains auteurs actuels à grand succès et grand tirage font l'objet (à juste titre selon moi) du rejet ou -à tout le moins- de l'absence d’intérêt des lecteurs intensifs (compulsifs) dont je fais partie, notamment pour la platitude de leur style. Mais au moins ont-ils quelque chose à raconter ! Chez Musso, Sardou, ou autre Werber, il y a une histoire, un scénario...
Selon Nothomb, elle écrit chaque année trois romans, pour n'en publier qu'un. Mais que doivent être les non retenus ?!
Dommage, car elle n'est pas dépourvue de talent, loin de là (voir "Hygiène de l'assassin"). Alors, s'il vous plait, Monsieur Cadbury, vous pouvez pas le faire un peu plus long, plus dense, et moins souvent ??
Quelques bons moments
Critique de Marvic (Normandie, Inscrite le 23 novembre 2008, 66 ans) - 1 octobre 2011
On retrouve dans celui-ci les trois premières années de sa vie. Si ce sont des passages autobiographiques, Amélie était effectivement une enfant extraordinaire,; qu'elle se prenne pour un simple tube ou pour Dieu, ne m'a pas semblé d'un grand intérêt. Le « légume » se réveille à deux ans, et sa vie d'enfant et ses souvenirs vont nous être contés ensuite à la première personne.
« Il hurlait de plus belle et de plus laide. »
Ses miracles entre ses deux et trois ans relèvent quelquefois du cocasse ou de l'exubérant.
Elle refuse de parler et prendra le temps de bien choisir les mots et l'ordre dans lequel elle les prononcera.
D'où une réflexion intéressante sur le rôle et l'importance du langage. Le fait de nommer les gens leur donne une existence; une maman n'est maman que si quelqu'un l'appelle « maman ».
« Parler était un acte aussi créateur que destructeur. »
Mais il existe un emploi inoffensif de la langue: « Beau temps, n'est ce pas?... »
C'est donc un roman que, mis à part ces réflexions intéressantes sur l'importance des mots, j'ai trouvé un peu léger.
Il n'en reste pas moins une écriture dont je suis toujours autant admirative, un titre à l'originalité impressionnante et un vocabulaire rare que j'ai toujours autant de plaisir à retrouver voire à découvrir.
Mon A.N. préféré
Critique de Gnome (Paris, Inscrit le 4 décembre 2010, 53 ans) - 7 décembre 2010
Nothomb nous plonge ici dans la drôle de vie d'une curieuse petite fille belge qui grandit au pays du soleil levant. J'ai souri, ri et je me suis émerveillé de la façon très originale qu'a l'auteur de nous faire partager ce qui peut se trouver dans la tête d'un tout petit enfant.
Je crois que je vais le relire !
Un bon livre de métro...
Critique de Yohann (, Inscrit le 16 juillet 2010, 41 ans) - 18 novembre 2010
Mauvaise pioche diront certain, bon choix diront d'autres...
3h et 150 pages plus loin, je termine le livre avec un sentiment partagé.
De sa naissance à ses deux ans, Amélie vit dans une sorte de coma végétatif limitant ses activités à ingérer de la nourriture, l'excréter (d'où la notion de « tube » du titre) et observer le monde qui l'entoure.
A deux ans, Amélie se réveille et nous fait vivre ses premières interactions avec le monde, entre découverte du langage et premiers traumatismes.
Ces premières expériences de la vie sont prétextes au développement de nombreuses idées assez divertissantes : par exemple comment le fait de prononcer le mot modifie la perception de l'objet, les règles implicites entre sauveur/sauvé, l'enfant roi, etc.
Le style, simple et dynamique rend la lecture agréable et rapide, malgré quelques passages difficiles.
Ce qui me dérange : c'est une autobiographie et de fait, le caractère exceptionnel de la petite fille qui parle japonais couramment avant d'avoir prononcé le moindre mot, qui ordonne ses premiers mots pour légitimer certains membres de sa famille, etc. prend une tournure prétentieuse assez désagréable.
Humour et décalage diront certain ? Pour ma part je n'accroche pas.
A lire ou pas ?
Métaphysique des tubes est un livre divertissant, facile et agréable à lire.
Personnellement, je n'y ai trouvé ni lucidité, ni drôlerie promises par la quatrième de couverture, juste quelques réflexions sympas sur un fond autobiographique.
Donc au final je ne le conseillerai pas bien qu'il ait parfaitement tenu son rôle de livre de métro.
Yohann
Le Nothomb annuel
Critique de Aria (Paris, Inscrite le 20 juin 2005, - ans) - 28 octobre 2010
Ca lui permettrait de travailler trois fois plus chacun de ses livres. Savoir s'il serait trois fois meilleur est un autre problème, car il y a du boulot !
Atypique, Nothombien, mais sans bouleversements.
Critique de Laenan (, Inscrit le 19 septembre 2010, 32 ans) - 23 octobre 2010
Cependant, le sujet abordé reste anecdotique, n'attendez pas de ce livre qu'il change en quoi que ce soit votre vision des choses. A peine révélateur de la civilisation japonaise, ce bouquin est divertissant, parsemé d'irrégulières vagues de mentions autobiographiques intéressantes, pas plus.
A lire sur un transat.
Un bon Nothomb
Critique de Kabuto (Craponne, Inscrit le 10 août 2010, 64 ans) - 19 septembre 2010
Finalement, avoir un a priori sur un Amélie Nothomb, c'est encore, à mon avis, la meilleure façon de la découvrir.
Critique de Kimmi (, Inscrite le 25 juillet 2010, 34 ans) - 26 juillet 2010
Dès les premières pages je sus. Amélie Nothomb concentrait dans ses romans le comique et le sérieux, précisément ici dans la bouche d'une enfant de zéro à trois ans. Cela me fascinait. Jamais je n'avais lu ce style de roman, de comique sérieux. C'était décidé, j'adorais, j'adhérais. Je relisais une énième fois Métaphysiques des Tubes, que l'on m'avait prêté et que par erreur d'emploi du temps je n'ai à ce jour toujours pas rendu à sa propriétaire. Fini en seulement quelques jours tellement les lignes m'emportaient, j'entamais hier soir Ni d'Ève ni d'Adam. Ce qui est bien chez Amélie Nothomb, en plus de son style d'écriture, c'est la facilité que l'on a de lire un de ses livres avant celui qui logiquement le précède. Je n'ai pas encore terminé celui-ci, mais je sais déjà qu'il n'y a rien que je ne comprenne pas du fait de ne pas avoir lu Stupeur et Tremblements en premier -deuxième devrais-je plutôt dire.
On attend avec impatience la page suivante, ne serait-ce que la ligne suivante. On connait l'histoire, pourtant chaque tournure nous étonne et nous comble comme un enfant devant une boîte de gâteaux qui découvre peu à peu boudoirs et spéculos, cachés derrière d'autres gourmandises alléchantes.
Amélie Nothomb met K.O. les rumeurs réfractaires comme le sol met K.O. les nuages pluvieux [Métaphysiques des Tubes].
du pur délire
Critique de MEISATSUKI (, Inscrite le 2 octobre 2009, 48 ans) - 5 mai 2010
Bof bof et rebof
Critique de Lalie2548 (, Inscrite le 7 avril 2010, 39 ans) - 4 mai 2010
Carpe Diem
Critique de Tommyvercetti (Clermont-Ferrand, Inscrit le 18 décembre 2006, 36 ans) - 25 mars 2010
Hum, bref, ce livre de Nothomb est somme toute très fidèle à ses autres que j'ai lu. L'écriture est très simple et avec peu de mot, elle arrive à dire beaucoup de choses. Elle manie les idées d'une façon merveilleuse, et elle sait trouver les images, les métaphores, les façons de nous amener à comprendre des choses, à voir les choses à sa façon; et c'est parfois - souvent - déroutant, et délicieux.
Son humour est toujours pareil, très ironique, très détaché, très léger. Dans ce livre encore plus que dans d'autres, elle accentue ce détachement avec le fait qu'elle est, dit-elle, Dieu.
D'un point de vue psychologique, c'est aussi très intéressant. Bien qu'on devine que majorité de ses réflexions est surtout réflexion sur elle-même et compréhension, je dirai, autodidactique, certains choses très pertinentes reviennent par rapport à l'enfance, comme l'idée de tube, d'absolu, de dieu qu'on est durant ces premiers temps. Je trouve que cet éveil à la vie est représenté de façon très atypique, et vraiment délectable. C'est un régal de lire ce livre, car sans nous torturer les méninges, nous parvenons quand même à percevoir le monde à la façon dont Amélie Nothomb nous y amène, à travers les yeux de cette petite fille qu'elle dit avoir été, et l'invention (?) de ces premières années qui nous font découvrir le monde.
Amélie et ses histoires abracadabrantes ?
Critique de MAGGUIL (, Inscrite le 22 février 2008, 44 ans) - 7 septembre 2009
Cette petite fille, je l'ai trouvée un peu narcissique, un peu nombriliste, un peu trop... Je ne lui ai pas accordé beaucoup de sympathie. Et paradoxalement je pense qu'Amélie Nothomb a peut-être voulu démontrer le fait qu'un enfant de cet âge est en général mis sur un piédestal ?
Je ne sais pas, c'est recherché mais en même temps c'est bizarre. Et puis autobiographique ? Non je ne pense pas.
Comme à son habitude, Amélie Nothomb nous prouve ses capacités étonnantes d'écriture mais c'est vrai, je rejoins d'autres critiques, on oublie rapidement. Le livre à peine refermé on sèche...
Trou de mémoire
Critique de Nance (, Inscrite le 4 octobre 2007, - ans) - 28 août 2008
Au milieu du chemin
Critique de Serguei (, Inscrit le 29 juin 2005, 50 ans) - 26 février 2007
La première lecture à peine digérée, je fis ce que je ne me serais pas cru capable hier encore : je le relus. À cause de cette petite musique qui me restait dans l’oreille, cette mélodie mélancolique que le flot de pitreries et de burlesque forcé qui inonde les pages de ce livre ne parvenait pas à étouffer. Je compris alors que ce timbre si émouvant, ce chant du cygne qui traverse ce roman, c’était la voix d’une petite fille, - pas celle du roman, totalement artificielle -, mais la voix tragique d’Amélie, notre sœur humaine, martyrisée par Amélie l’écrivaine.
Amélie, esclave de l’humour, joujou éditorial, pauvre petit clown narcissique, bientôt quarante ans : au milieu du chemin de sa vie, que peut-on lui souhaiter de mieux qu’à la faveur d’"un événement venu du destin", elle se perde à son tour en une obscure forêt et trouve la force de revenir de l’enfer de l’écriture facile et de la dépossession de soi. Alors, peut-être mettra-t-elle fin à sa fuite et, tout en gardant quelque temps le silence, laissera enfin le monde entrer en elle.
Je veux bien parier que la prochaine époque d’Amélie Nothomb (dans 2 ans, dans 5 ans ?) sera celle de sa Vita Nova.
on lit et on oublie
Critique de Janou (, Inscrite le 14 novembre 2005, 48 ans) - 12 février 2007
j'ai voulu récidiver par "métaphysique des tubes" et mon impression est très partagée.
le bouquin se lit en deux heures, et deux heures après on a tout oublié tellement le livre est vide...
je ne dis pas que la lecture soit désagréable au contraire, j'ai parfois souri à quelques réflexions amusantes de l'auteur mais ce genre de livres très médiatisés du genre Marc Levy, ça m'insupporte !!
effectivement c'est très narcissique, c'est le genre de bouquin qu'on aime ou qu'on déteste , je comprends qu'on puisse apprécier mais de là à l'encenser, je ne crois pas que ce soit nécessaire...
on ne loupe rien à ne pas le lire !!
La vie d'un tube
Critique de Oxymore (Nantes, Inscrit le 25 mars 2005, 52 ans) - 1 novembre 2006
La vision qu'elle révèle d'elle, a postériori, est celle d'un tube digestif comme véritable moteur de son corps à cet âge.
La métaphysique est donc très présente ici et Nothomb fait ce constat: l'enfance est une succession d'actions où le corps s'adonne à ses besoins de façon despotique alors que l'âme ne fait que constater cet état sans en avoir le moindre contrôle.
Nothomb nous amuse avec ce corps débile qui l'étonne et la vacuité de son "être" pendant l'enfance. Très drôle et rapide à lire même si je n'ai pu m'empêcher d'y trouver une pointe d'égocentrisme qui m'a agacé (mais ce n'est que mon avis).
L'état divin de l'enfant dure trois ans
Critique de Veneziano (Paris, Inscrit le 4 mai 2005, 46 ans) - 19 août 2006
C'est un livre amusant, rafraichissant sur l'univers de l'enfance, à conseiller.
Mon premier Nothomb... ravi !
Critique de BONNEAU Brice (Paris, Inscrit le 21 mars 2006, 40 ans) - 19 juillet 2006
Je ne voulais donc pas lire Nothomb, dont on m'avait assuré, à s'en faire décapiter, les antagonismes suivants : "écoute, vraiment, c'est formidable, ça se lit tout seul, s'est simple, rapide, clair, et assez sympa", puis des "bon, je te cache pas que Nothomb, c'est franchement particulier, on aime ou on aime pas, mais je doute que ça te plaise".
Après que mon meilleur ami l'ai lu lors de notre dernier périple en 4x4 dans le désert Marocain (lieu hautement adapté à une telle littérature, vous noterez... !), et que mon "nouveau petit ami" me l'ai conseillé, j'ai craqué, je suis allé dans la partie "Poches français" de la FNAC, vers les "N", en m'assurant qu'aucun regard ne me surprendrait entrain de prendre un de ses livres. J'ai opté pour Métaphysique des tubes par hasard, persuadé de tenir là son premier roman.
Globalement, je dois avouer que le livre est assez sympathique. Certes original, mais j'ai finalement bien aimé, ce qui me range par automatisme dans "ceux qui aiment", et m'éloigne du groupe de "ceux qui n'aiment pas". Je l'ai lu en une journée, toujours sponsorisé par les transports en commun parisiens.
Je ne m'étendrais pas sur le fond du roman, assez peu probable autobiographie (disons, assez romancée, fantasmagorisée), mais qui ferait une études très interessante sur la perception du monde par un nouveau-né, la conscience de soi post-natalité, etc. J'étais d'ailleurs persuadé que Nothomb était pédopsychiatre ou psychologue, pour décrire de manière aussi romancée ce que l'on "apprend" dans la psychologie du développement.
Pour synthétiser, parce que je suis beaucoup moins digeste que Nothomb : "ce livre se lit tout seul, est simple, rapide, clair, et assez sympa".
Maintenant que j'ai franchi le pas pour Nothomb, je me sens presque prêt à lire du Houellebecq...
Une merveille......
Critique de Becpie59 (, Inscrit le 26 décembre 2005, 36 ans) - 25 mars 2006
Malgré les premières pages qui sont un peu confuses, on est très vite absorbé par l'histoire, ne lâchant le livre que très rarement. Le style d'écriture que nous laisse Amélie Nothomb est vraiment unique, mêlant humour, ironie et mélancolie.
Cette petite fille que l'on voit dans ce livre est intéressante. L'éveil de connaissances et la compréhension de son environnement et des humains en général font que parfois, on a l'air bêtes. Car c'est vrai qu'à trois ans, faire preuve d'autant de capacité d'apprentissage et de réflexion tient du miracle. Invention? peut être.
L'autre gros bonheur, c'est les passages philosophiques qui nous font parfois réfléchir. Certes, ils ne sont pas très recherchés, mais tout de même, comparer un enfant à Dieu, ou plutôt faire que l'enfant se prenne pour une sorte de "messie" sans lequel le monde ne pourrait pas vivre.
La seule petite chose qui m'a interpellé, se trouve quand la grand mère donne le chocolat blanc à la petite fille. Le passage dans la narration du "elle" au "je" est un peu brusque, mais on s'y fait très vite.
Il n'empêche que je garde un très bon souvenir de ce livre et que je compte poursuivre avec les autres oeuvres d'A-N.
Mon premier Nothomb
Critique de Mme90 (, Inscrite le 14 janvier 2006, 34 ans) - 14 janvier 2006
the livre
Critique de Ptitecrevette (, Inscrite le 23 décembre 2005, 35 ans) - 23 décembre 2005
Amélie Nothomb ou le devenir de la littérature française
Critique de Lucretia (, Inscrite le 26 novembre 2005, 38 ans) - 16 décembre 2005
Livre que je ne conseille vraiment pas.
Un titre et puis rien
Critique de Clorebelle (, Inscrit le 31 octobre 2005, 58 ans) - 31 octobre 2005
Cru très moyen
Critique de Clo31 (, Inscrite le 9 septembre 2005, 66 ans) - 11 octobre 2005
Un tube long et creux
Critique de Guigomas (Valenciennes, Inscrit le 1 juillet 2005, 54 ans) - 16 août 2005
Le tube est vide, creux, et le restera jusqu'à ce qu'on en émerge avec la sensation d'avoir perdu son temps (pas trop, heureusement, Miss Nothomb sait faire bref)
Reste son style, sa griffe, la patte Nothomb... mais les pattes Nothomb, même si c'est bon, ça lasse...
Mon premier Amélie Nothomb
Critique de Neithan (, Inscrit le 19 juin 2005, 37 ans) - 20 juillet 2005
C'est un récit autobiographique que nous livre ici Amélie Nothomb, depuis sa naissance, où elle se compare à... Un tube... Elle ne parle pas, ne semble pas vivre, (ne pleure pas, ne bouge pas...) elle ingurgite et défèque, point.. D'où la comparaison avec un tube digestif, totalement inerte...
Au fil de la lecture, Amélie Nothomb se comparera avec Dieu, en se prenant pour créatrice de toute l'humanité à chaque fois que des personnes s'intéresseront un tant soit peu à elle... Mais je vous laisse le soin de le découvrir, car j'avoue que la lecture est réellement plaisante...
du vide
Critique de Marie.lina (, Inscrite le 11 juillet 2005, 68 ans) - 15 juillet 2005
"Au commencement il n'y avait rien"
Critique de Ice-like-eyes (nantes, Inscrite le 26 mars 2005, 40 ans) - 3 juin 2005
Très vivant comme roman , très agréable !
très bien
Critique de Mélodie (, Inscrite le 22 avril 2005, 36 ans) - 22 avril 2005
En tout cas, celle-ci est à mon avis, la meilleure.
Femme mystérieuse mais adorable
Critique de Tchoupinette (, Inscrite le 18 mars 2005, 39 ans) - 18 mars 2005
Le génie d'Amélie
Critique de Kreen78 (Limours, Inscrite le 11 septembre 2004, 46 ans) - 4 décembre 2004
C'est de loin un de mes préférés.
Ce fut un émerveillement pour moi que de lire cette histoire. L’auteur dépeint les réactions de bébé avec comique parfois, et belle lucidité. Le ton est vraiment enfantin et cela rend le livre très spécial et plutôt unique à mes yeux. A lire, pour ceux qui aiment les enfants ou le sont restés.
Extase et décadence
Critique de Ivan Illitch (, Inscrit le 2 décembre 2004, 39 ans) - 2 décembre 2004
Le début du roman est réellement un instant rare et fragile de bonheur, de fraicheur, d'humour... Car quelle écriture. C'est effarant d'écrire des choses aussi sensées avec une telle légèreté. C'est admirable en fait, et trop rare.
Avec ce livre j'ai découvert une auteure douée, drôle, oui vraiment, et pleine de réflexions très intéressantes sur toutes choses, et qui jamais ne s'appesantit telle une moraliste sur le message qu'elle voudrait faire passer. On réfléchit donc beaucoup avec Amélie, mais sans jamais s'en lasser. Ce qui n'est pas rien. On aurait alors envie de la voir traiter plein de sujets auxquels on est attaché....
Merci Amélie, je vais me faire un plaisir de découvrir le reste de votre oeuvre.
Le fabuleux destin d’Amélie-san
Critique de Ena (Le Gosier, Inscrit le 25 octobre 2004, 62 ans) - 7 novembre 2004
un bon début dans mon estime
Critique de Plum01 (Lyon, Inscrit le 30 août 2004, 36 ans) - 2 novembre 2004
Métaf', Mon deuxième préféré
Critique de Elseline (, Inscrite le 10 septembre 2004, 37 ans) - 18 octobre 2004
poétique sur la beauté de l'enfance
Critique de Le petit K.V.Q. (Paris, Inscrit le 8 juillet 2004, 31 ans) - 22 août 2004
De la plénitude au néant...
Critique de Banco (Cergy, Inscrit le 6 août 2004, 42 ans) - 6 août 2004
Au commencement des temps, Amélie n'était rien. Un rien végétatif, sans mouvement et sans regard, comblé par sa propre existence de tube. Un rien qui ne demandait rien sauf peut-être de continuer indéfiniment son existence de Dieu tubulaire. Jusqu'à ce qu'un jour ordinaire, l'enfant tube soit retrouvé hurlant dans son berceau, animé par une inexorable colère. Dès lors, la maison vécut sous le joug de ses hurlements. Ce ne fut que la découverte du plaisir, faite sous la forme d'un baton de chocolat blanc offert par sa grand-mère, qu'Amélie put donner à sa vie un sens qui lui convenait et devenir pour le coup une enfant comme les autres et la fille d'un diplomate belge en poste au Japon.
Fille de diplomate née au Japon, enfant-légume jusqu'à l'âge de deux ans, Amélie Nothomb se rappelle, au grand plaisir du lecteur, avoir eu une enfance extraordinaire. A travers une écriture simple percée d'une ironie mordante et émaillée d'oxymores aussi scintillants que "ce changement ne changea rien", Amélie revisite pour la deuxième fois avec une grande originalité les souvenirs d'enfance en se penchant cette fois sur la très petite enfance, celle dont on ne se rappelle habituellement rien et dont elle jure se rappeler tout. L'écrivain belge sait même recréer la sensation de distanciation, d'aliénation déroutante qui touche l'enfant sage qui tente d'embrasser un monde irrationnel avec sa raison et de comprendre pourquoi tout le monde ne l'adore pas au même point que sa gouvernante japonaise mais qui ne s'offusque pas encore que personne n'ait l'idée de la sauver quand elle se noie. Toutefois le passage le plus réussi du livre par son ironie désopilante est tout entier dans les premières pages : Amélie touchée par une apathie pathologique est réduite à la condition d'une plante ce qui finalement satisfait bien ses parents, très tolérants de nature et bien contents d'avoir un rejeton végétal après deux enfants agités. Et l'enfant tube démontre triomphalement le pouvoir occulte de l'immobile avant que l'idée en soit effacer par le mouvement des pages.
intéressant oui
Critique de Nelibelul (TOURS, Inscrite le 19 juillet 2004, 55 ans) - 3 août 2004
et ce moment où elle nous fait vivre son dégout pour les carpes, très imagé, je voyais les carpes devant moi à la lecture et ça me dégoutait tout autant qu'elle !!!
merci Amélie !
Agréable et frais
Critique de Niddle (Le Raincy, Inscrit le 13 janvier 2004, 45 ans) - 14 janvier 2004
"Ensuite, il ne s'est plus rien passé."
Critique de Lucien (, Inscrit le 13 mars 2001, 69 ans) - 4 juin 2003
Un bon test : vous feuilletez n'importe quel livre pendant une minute trente et vous cherchez un passage vraiment intéressant. Trois phrases que vous auriez aimé écrire vous-même. Si ça marche, c'est un bon livre. J'ai essayé avec celui-ci : ça marche.
La preuve : "Une hirondelle ne fait pas le printemps. A trois ans, on aimerait savoir à partir de quel nombre d'hirondelles on peut croire en quelque chose. Une fleur qui meurt ne fait pas l'automne. Deux cadavres de fleurs non plus, sans doute. Il n'empêche que l'inquiétude s'installe. A partir de combien d'agonies florales faudra-t-il, dans sa tête, tirer le signal d'alarme de la mort en marche?"
Un joli piège pour ses détracteurs...
Critique de Zenith_ (Bruxelles, Inscrite le 28 janvier 2001, 43 ans) - 15 mars 2003
Drôle de lecture
Critique de Leïa (Montréal, Inscrite le 15 février 2001, 47 ans) - 12 décembre 2001
Au Royaume de l'Enfant-Roi
Critique de Darius (Bruxelles, Inscrite le 16 mars 2001, - ans) - 6 septembre 2001
Tout à fait d'accord !
Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 19 juillet 2001
quelle déception
Critique de Zoom (Bruxelles, Inscrite le 18 juillet 2001, 70 ans) - 19 juillet 2001
je n’y ai pas cru un instant. Parfois il n’y a pas besoin d'y croire pour apprécier, mais ici, cela sonne faussement autobiographique. Pourtant, après " stupeur et tremblements " , je n'ai pas hésité une minute à acheter ce dernier Nothomb, mais c'est une vraie déception qui m'a même rendu l’auteur antipathique.
Un délice!
Critique de Elise (ll, Inscrit le 12 septembre 2000, 45 ans) - 19 avril 2001
Agréable à lire...
Critique de Bluewitch (Charleroi, Inscrite le 20 février 2001, 45 ans) - 11 mars 2001
Je ne remettrai pas en question les talents d'écrivain d'Amélie Nothomb, ils sont indiscutables. Mais il est vrai que le thème est assez creux.
Néanmoins, la lecture est agréable, amusante. Difficile pourtant de croire entièrement à un récit autobiographique. Amélie Nothomb manie habilement les mots mais de là à accepter qu'elle fut parfaitement bilingue avant de prononcer ses premiers mots (autrement dit que ces derniers étaient soigneusement choisis en fonction d'évènements particuliers), cela me paraît un peu naïf. L'idée est amusante, séduisante, certes, et elle s'intègre très bien au roman, si bien qu'il est difficile de répondre à cette question "est-elle sérieuse ou y a-t-il un part d'autodérision dans tout cela?".
Enfin, c'est de l'Amélie Nothomb, qu'ajouter de plus?!
pointe de déception
Critique de Néo-plume (Termes, Inscrite le 11 mars 2001, 41 ans) - 11 mars 2001
L'art de l'inintéressant
Critique de Prophet (mont-sur-marchienne, Inscrite le 10 février 2001, 46 ans) - 23 février 2001
Mais parlons plutôt des défauts : qui s'intéresse réellement aux souvenirs d’un tube sans réaction ? Amélie Nothomb a l'art de raconter là où il n’y a rien d'intéressant à dire, et je n'arrive pas à savoir si je l'admire ou si elle m'énerve. N'importe qui d'autre narrerait cette histoire, on en baillerait certainement d'ennui. Pourtant, avec ce talent mesuré qui est le sien, elle décrit le rien. Le défaut de ce livre est qu'il n’a pas d’histoire. Maintenant qu’elle nous a prouvé qu’elle savait écrire, il serait peut-être temps qu'elle nous prouve qu'elle a quelque chose à dire.
Un livre vif, attendrissant et intelligent
Critique de Tartuffe (Bruxelles, Inscrite le 16 novembre 2000, 50 ans) - 6 décembre 2000
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