La ville de vapeur de Carlos Ruiz Zafón
(La ciudad de vapor)
Catégorie(s) : Littérature => Européenne non-francophone , Littérature => Nouvelles
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Bois de rallonge
Ce recueil de nouvelles du fabuleux auteur catalan ressemble à un bonus de parties coupées au montage de sa saga « Le cimetière des livres oubliés ».
On y retrouve la plume et la poésie de l’auteur, mais cela n’ajoute que quelques plaisirs épars supplémentaires, permettant peut-être même de soulever encore quelques voiles qui couvraient des inconnues, voire encore inviter à se replonger dans une relecture de l’œuvre majeure.
Paix à l’âme de Carlos Ruiz Zafon.
Les éditions
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La ville de vapeur [Texte imprimé], nouvelles Carlos Ruiz Zafón traduites de l'espagnol par Marie Vila Casas
de Ruiz Zafón, Carlos Vila Casas, Marie (Traducteur)
Actes Sud / Lettres hispaniques (Arles)
ISBN : 9782330156114 ; 19,00 € ; 18/11/2021 ; 192 p. ; Broché
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11 nouvelles
Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 9 janvier 2024
Atmosphère connue donc, toujours brumeuse, éthérée, avec un zeste de fantastique et un amour immodéré pour la ville de Barcelone, des personnages tendance gothiques, des monstres (je veux dire personnages monstrueux) et des héros, inconscients la plupart du temps, bref du Zafon dans le texte …
Mais une nouvelle sort du lot et se distingue particulièrement puisque Carlos Ruiz Zafon fait carrément intervenir don Miguel de Cervantes, de passage dans la Barcelone du XVIIème siècle. Carlos Ruiz Zafon s’autorise beaucoup de choses mais, finalement, toujours dans un cadre cohérent même si complètement fictif. C’est le cas ici bien sûr mais on ne lui en voudra pas de mettre en scène un don Miguel de Cervantes « zafonisé » !
»…, le jeune Cervantes flânait dans la ville à la recherche d’inspiration quand un cortège accompagnant un grand carrosse doré se fraya un chemin au milieu de la foule. La procession s’arrêta un instant au croisement de la Via del Corso et ce fut alors qu’il la vit. Parée des plus délicates soies tissées par des artistes florentins, Francesca di Parma le regardait par la vitre du carrosse, les lèvres closes. Cervantes lut dans son regard une tristesse si profonde et chez cet esprit volé que l’on conduisait dans sa prison une telle force, qu’il sentit monter en lui la certitude froide qu’il avait trouvé pour la première fois de sa vie, dans le visage d’une inconnue, le sens de sa véritable destinée. »
Pas sûr que ce soit bien de commencer par La ville de vapeur pour aborder l’œuvre de Carlos Ruiz Zafon. Plutôt à recommander à celles et ceux qui l’ont lu avec passion.
Un plaisir evanescent
Critique de Sundernono (Nice, Inscrit le 21 février 2011, 41 ans) - 6 novembre 2023
Une lecture dont le plaisir fut bel et bien au rendez-vous mais trop brève malheureusement, surtout lorsque l'on sait que le regretté auteur catalan ne nous en offrira plus.
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