Le voleur de bonbons de Gilbert Bordes
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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Un peu édifiant
La production de Gilbert Bordes est à classer dans la catégorie, bien française, "des romans de la terre". Histoire généralement bien positionnée historiquement, plus couramment en milieu rural, en France, et assez souvent (encore que?) à happy end. Le voleur de bonbons rentre dans cette catégorie. L'histoire se déroule sur 20_30 ans, le temps pour un petit garçon mal parti dans la vie (voleur de bonbons!) de s'amender et pour une petite fille, tout aussi mal partie (leucémique) de se rétablir (grâce au garçon). Entre temps, on passe par toutes les gammes des sentiments. Allers-retours dans tous les sens, on frôle la "correctionnelle" alternativement pour l'un et l'autre, ...
Ca fait quand même un peu trop bons sentiments. On a connu des oeuvres de Bordes moins ... simplistes, La Nuit des Hulottes, par exemple. Ca se lit sans déplaisir. Heureusement beaucoup diront avec plaisir, mais quand on lit, par exemple Philip ROTH en parallèle, la comparaison est délicate.
A réserver aux amoureux du genre ; les romans de la terre.
Les éditions
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Le voleur de bonbons [Texte imprimé], roman Gilbert Bordes [publ. par] l'École de Brive
de Bordes, Gilbert
R. Laffont
ISBN : 9782221096260 ; 1,19 € ; 01/01/2002 ; 247 p. ; Broché
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Les critiques éclairs (2)
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Charmant
Critique de Catinus (Liège, Inscrit le 28 février 2003, 73 ans) - 7 novembre 2024
C’est leur parcours mouvementé que nous allons suivre.
Gilbert Bordes aime raconter des histoires simples mais bien élaborées, il donne priorité à la nature et aux bons sentiments - sans qu’ils soient mièvres - et également aux vacheries de la vie. J’apprécie de plus en plus cet auteur.
Extraits :
- Marion cacha son état à ses parents pendant un mois. Elle savait, par une amie, qu’un médecin en retraite dans le village voisin, pratiquait des avortements mais réclamait une somme d’argent que la jeune femme ne pouvait espérer trouver. Elle avait la possibilité de partir avorter dans un pays où cette intervention était autorisée, mais c’était trop cher.
- Un de ces soirs, je vais t’emmener à la Comédie-Française ou à l’Opéra. La leucémie n’aime pas les gens qui rient et sont heureux. Contre le bonheur, elle ne peut rien.
Un bon roman du terroir
Critique de Laurent63 (AMBERT, Inscrit le 15 avril 2005, 50 ans) - 11 septembre 2009
Je le conseille à tous ceux qui veulent lire quelque chose de simple et de beau, ils ne seront pas déçus.
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