La perte et le fracas de Alistair MacLeod
(No Great Mischief)
Catégorie(s) : Littérature => Anglophone
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"S'ils meurent, leur perte ne causera qu'un bien petit fracas."
Ce sont les mots adressés par Wolfe le Britannique à son ami le Capitaine Rickson, au sujet des Higlanders et de la possiblité de des recruter dans son armée.
Alexander MACDONALD raconte l'histoire de sa famille, Ecossais arrivés dans le Nouveau Monde en 1779, au Cap Breton.
Alex est orthodontiste en Ontario. Il rend visite à son frère aîné, et à cette occasion nous livre bouts par bouts, la fresque terrible et incroyable de sa famille.
Le 4° de couverture parle d'un roman "granitique à la beauté austère qui assume pleinement sa celtitude", je ne peux pas dire mieux.
Si j'ajoute que ses nouvelles précédemment écrites lui ont valu l'admiration de Michael Ondaatje et Russel Banks, vous le situez encore un peu mieux.
J'ai beaucoup aimé, c'est rude et puissant.
Les éditions
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La perte et le fracas de Alistair MacLeod
de MacLeod, Alistair
Editions de l'Olivier / Olivier Littérature étrangère
ISBN : 9782879292595 ; 21,60 € ; 24/03/2001 ; 63 p. ; Broché -
No Great Mischief
de MacLeod, Alistair
Emblem Editions
ISBN : 9780771055706 ; 14,57 € ; 11/01/2012 ; 296 p. ; Kindle Edition
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Le clan de Calum MacDonald…
Critique de FranBlan (Montréal, Québec, Inscrite le 28 août 2004, 82 ans) - 10 septembre 2014
Outre le magnifique Cap-Breton en Nouvelle-Écosse, le passé est le personnage principal de ce récit passionnant, lui qui ne quitte pas les êtres, peu importe le chemin parcouru dans leur vie.
Alexander MacDonald, le petit garçon aux cheveux roux, le "gille beag ruadh", dans la gutturale et chantante langue de ses ancêtres, déroule le fil du récit familial: des histoires qui font partie de l’héritage de la lignée (comme les chansons gaéliques), aussi bien les batailles anciennes des combattants des Highland, que le dur labeur des fils MacDonald au fond d’une mine du Nord de l’Ontario, dans les années 60, là où les travailleurs avaient tendance à se regrouper suivant leurs origines, et à se méfier les uns des autres.
Baignant dans une douce nostalgie, mais se refusant à tout sentimentalisme, cet unique roman d’un grand nouvelliste canadien distille une émotion diffuse mais poignante. Tissant des échos entre plusieurs couches du passé, l’auteur coud de petites histoires sur une trame assez lâche, que relie un amour des gens et des paysages; des hommes et des femmes exilés pour toujours et à jamais soudés à leur clan.
Lu en version originale canadienne anglaise, j’ai adoré cette lecture, ai apprécié la noblesse de l’écriture, sa simplicité, sa chaleur et sa fluidité.
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