Les singes hurleurs sur l'autre rive de Christophe Mercier
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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Premier roman
Court premier roman de Christophe MERCIER, qui, manifestement a vécu en Guyane. L'argument est du style polar mais en réalité, on se retrouve très vite dans ce qui ressemble plutôt à une étude sociologique du petit monde expatrié dans un petit bled du bout du monde. Et dieu sait qu'on peut être porté à cela dans cette situation ! Il met donc ces expatriés sous le binoculaire du sociologue et les retourne dans tous les sens. Comme l'argumentaire de départ était, on l'a dit, de type polar, il y a un enrobage agréable et on se laisse porter par l'histoire. On visualise très bien la sensation d'étouffement de ce petit monde confiné, d'étouffement aussi de la nature environnante et l'inanité de vouloir fuir ses problèmes en partant au bout du monde. En fait les relations complexes décrites sont universelles et se déroulent aussi dans notre ville ou village, sauf que, noyés comme nous le sommes dans notre monde occidental et la foultitude de gens « comme nous », elles n'éclatent pas au grand jour. A Gaan Kandé, les quelques expat. et leurs relations sont mis sur scène, littéralement. Pour le scénario, lire Christophe MERCIER.
Les éditions
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Les singes hurleurs sur l'autre rive [Texte imprimé], roman Christophe Mercier
de Mercier, Christophe
Joëlle Losfeld / Litterature Fra
ISBN : 9782844120113 ; 11,72 € ; 15/11/2001 ; 157 p. ; Broché
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Les critiques éclairs (1)
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Microcosme dans l'enfer vert
Critique de Monique (, Inscrite le 29 mai 2004, 52 ans) - 1 octobre 2004
Quelques personnages très typés, auxquels on s'attache malgré tous leurs défauts. Il y en a peu, c'est facile. Des personnages, pas des défauts...
J'ai regretté quelques maladresses ou invraisemblances malgré le fait que, à l'évidence, l'auteur connaît parfaitement cette région : le fleuve n'est pas "jaune", mais bien brun et surtout, affirmer que "un repas assuré chaque jour est une aubaine imprévue pour un enfant du fleuve" relève d'un grossier manque d'observation ! Personne ne vous tend la main en Guyane si ce n'est pour vous saluer. Pas de vagabonds, pas de clochards, pas de sdf : une canne à pêche simplifiée et un fusil suffisent à assurer la subsistance quotidienne au delà des besoins !
Un livre à découvrir si on veut sentir cette pesanteur, cette moiteur du "climat" local, mais pas forcément le premier à lire si on veut se familiariser avant d'aller y passer quelques années !
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