Inconnu à cette adresse de Kathrine Kressmann Taylor
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Catégorie(s) : Littérature => Anglophone
Moyenne des notes : (basée sur 86 avis)
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Une amitié difficile à assumer ou quand la politique s'en mêle
D'extérieur, le livre est fin et peut paraître inintéressant : comment faire passer un message, comment se plonger dans une histoire en si peu de pages ?
Et puis, la lecture commence. De lettre en lettre échangées entre deux amis, on découvre leurs vies respectives. Ils se sont rencontrés aux états-Unis, l'un est Juif, l'autre Allemand. Les deux hommes se complètent bien et profitent de leur entente pour faire fructifier une affaire commerciale. Leur différence de nationalité leur sert à rencontrer les besoins d'une clientèle diverse. De retour au pays, l'Allemand vit l'arrivée d'Hitler au pouvoir. Ce dernier représente pour tous l'avenir de l'Allemagne : un avenir florissant et " pur ". Il installe peu à peu son régime et ses idées ne mettent pas longtemps à s'infiltrer aussi dans les foyers aisés allemands. Les lettres entre les deux amis se font de plus en plus rares, leur ton de plus en plus distant et accusateur. Les idées hitlériennes détruisent progressivement leur amitié. Cette amitié, qui n'a pu naître qu'après de longues années d'intérêts communs, est rendue inexistante, voire dangereuse.
Ce livre me fait penser à ces gourous qui, uniquement par la parole, sont capables d'enlever toute capacité de réflexion personnelle et rationnelle à leurs fidèles. Malheureusement, cette histoire est la réalité, celle qu'ont vécue bon nombre de Juifs durant la Deuxième Guerre mondiale. Aujourd'hui encore, les idées hitlériennes sont encore bien présentes et suivies par les membres de l'Extrême Droite. Ce livre est profond et ne peut vous laisser indifférent. L'expression " le poids des mots " prend ici tout son sens.
Les éditions
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Inconnu à cette adresse [Texte imprimé] Kressmann Taylor trad. de l'anglais... par Michèle Lévy-Bram... postf. par Whit Burnett
de Taylor, Kathrine Kressmann Lévy-Bram, Michèle (Traducteur)
Éd. Autrement / Littératures (Paris. 1993).
ISBN : 9782862609119 ; 15,90 € ; 09/06/2004 ; 59 p. ; Broché -
Inconnu à cette adresse [Texte imprimé] Kressmann Taylor trad. de l'anglais (américain) par Michèle Lévy-Bram postf. par Whit Burnett
de Taylor, Kathrine Kressmann Lévy-Bram, Michèle (Traducteur)
le Livre de poche / Le Livre de poche
ISBN : 9782253108269 ; 1,00 € ; 05/05/2004 ; 90 p. ; Poche -
Inconnu à cette adresse [Texte imprimé] Kressmann Taylor trad. de l'anglais... par Michèle Lévy-Bram
de Taylor, Kathrine Kressmann Lévy-Bram, Michèle (Traducteur)
le Livre de poche / Histoires de vies
ISBN : 9782013220170 ; 0,98 € ; 21/08/2002 ; 96 p. ; Broché -
Inconnu à cette adresse [Texte imprimé] Kressmann Taylor traduit de l'anglais (États-Unis) par Michèle Lévy-Bram introduction de Whit Burnett postface de Nancy Huston
de Taylor, Kathrine Kressmann Lévy-Bram, Michèle (Traducteur)
J'ai lu / J'ai lu
ISBN : 9782290042397 ; 4,50 € ; 03/03/2012 ; 96 p. ; Broché
Les livres liés
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Les critiques éclairs (85)
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Récit épistolaire sur la montée d'Hitler vers l'irréparable
Critique de Pacmann (Tamise, Inscrit le 2 février 2012, 59 ans) - 8 mai 2016
Les courriers échangés démontrent une dégradation de leur amitié entre l'un convaincu de la politique du Führer, l'autre dépité par le discours de son ami de toujours.
Finalement ces courriers condamneront Martin, soupçonné d'entretenir des liens avec son ami juif.
Un récit très court mais puissant.
Nouvelle épistolaire
Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 9 novembre 2015
Nous comprenons qu’ils furent tous deux associés dans une affaire de vente d’art, de tableaux, en Californie. Max y vit toujours et gère l’affaire aux deux noms, Martin est revenu en Allemagne, riche comme un … Américain, dans un pays complètement désespéré et paupérisé.
A travers leurs échanges, d’abord plutôt centrés sur l’aspect business, Kathrine Kressmann Taylor nous montre le retournement de Martin, comme subjugué par le charisme d’un dictateur au petit pied (au sens propre !!) qui redonne fierté et espoir à une nation. Et à quel prix ! Martin est donc retourné. Nous suivons son abandon progressif de l’amitié et la confiance qui les lient. Jusqu’à un évènement cataclysmique ; Griselle, la sœur de Max et fugace relation amoureuse de Martin, danseuse, est à Berlin pour un spectacle quand elle est reconnue comme juive et ne doit son salut qu’à sa fuite. Mais Max perd sa trace après l’esclandre et demande à Martin de l’aider à retrouver et sauver Griselle. Ceci va être le révélateur d’une évolution, largement celle du peuple allemand à l’époque et toute l’habileté de Kathrine Kressmann Taylor consiste à nous le faire toucher du doigt, l’air de ne pas y toucher, via un cas particulier.
Lecture très rapide d’une grosse nouvelle qui valut célébrité et succès à Kathrine Kressmann Taylor …
Un livre à partager
Critique de Bretzel33 (, Inscrit le 14 août 2012, 40 ans) - 15 avril 2015
J'ai quand même énormément apprécié le fait de lire cette histoire, elle nous montre une facette de cette période que l'on nous a racontée mais qu'il est difficile pour les gens d'appréhender réellement. Comment peut-on lobotomiser une nation...
Cette nouvelle sera encore très longtemps d'actualité....
Le livre à avoir et à offrir
Critique de Mamaz (nantes, Inscrite le 1 mars 2014, 68 ans) - 1 mars 2014
un livre avec si peu de pages, comment peut-il suer une telle violence? et laisser le lecteur dans un tel malaise?
il faut l'offrir.... qu'il soit lu et relu par la multitude.....
Un rappel de notre monde.
Critique de Marion1202 (, Inscrite le 29 décembre 2013, 27 ans) - 12 janvier 2014
Je trouve cela génial que tant de gens aient pu lire et apprécier ce livre si touchant.
Drôlement, ce texte de Kressman Taylor reflète parfaitement encore bien la réalité d'aujourd'hui. Une manipulation nous pend au nez de la part du front national; tout comme Hitler manipulait les allemands impuissants et ignorants tels que Martin. Un message nous est indirectement crié. "Attention à la manipulation. Voilà le résultat d'une manipulation. Instruisez-vous!"
Ce livre est une oeuvre d'art malgré son petit gabarit. Son histoire est fidèle à la réalité. Ainsi elle nous touche profondément à travers chacun des deux hommes que nous nous approprions tout au long de l'histoire.
Le livre a une écriture douce qui se reflète dans les personnages malgré le problème politique qui les empoisonne furieusement.
Pour ma part mon attachement à Max m'a beaucoup aidée au long du texte, mais ma compassion envers Martin m'a prouvé une certaine humanité qui persistait à rester en moi.
Un livre extrêmement humain, qui donne à réfléchir sur la politique d'aujourd'hui.
La vengeance en temps de guerre
Critique de MEloVi (, Inscrite le 6 juillet 2011, 40 ans) - 14 décembre 2013
Une oeuvre intéressante, bien que...
Critique de Nance (, Inscrite le 4 octobre 2007, - ans) - 26 avril 2013
Cette longue nouvelle est la correspondance fictive, de 1932 et 1934, entre un allemand et un américain juif, partenaires d’affaire et liés par une grande amitié, amitié qui sera remise en question avec la montée du nationalisme allemand nazi.
Ce que j’ai trouvé intéressant d’abord, c’est que cette nouvelle a été publiée en 1938, pendant le troisième Reich et avant la fin (et le « début ») de la deuxième guerre mondiale. Je crois que ça montre que bien assez tôt, les gens savaient à propos des camps de concentration et ce qui se préparait en Allemagne. Pour l’oeuvre, il faut dire que j’adore le style épistolaire, alors j’aime bien la forme et si j’ai quand même réussi à embarquer dans l’histoire, je n’ai pas été tout à fait convaincue des personnages. J’avais l’impression qu’ils représentaient plus des idées qu’ils sont des personnages. De la part du juif, j’ai trouvé l’ironie prophétique trop apparente de la part de l’auteure et pour l’allemand, j’ai trouvé qu’il acceptait tout trop vite (meurtres en masses, enlèvements...), il faut garder en tête que l’histoire ne se déroule que sur un an et demi.
Même si je ne l’ai pas trouvé parfaite, c’est une nouvelle que je recommanderais. Le style est intéressant, la finale vaut le détour et nous fait réfléchir sur un pan de notre Histoire.
Superbe
Critique de Oiseau Lyre (Clermont-Ferrand, Inscrite le 17 mars 2013, 26 ans) - 17 mars 2013
Je trouve que le style épistolaire permet de mieux s'identifier aux deux personnages, comme si on rentrait dans leur vie privée en lisant leur courrier. C'est un très beau livre, rapide à lire.
Magnifique
Critique de Jaafar Romanista (Rabat, Inscrit le 3 février 2013, 36 ans) - 23 février 2013
Très impressionné par ce livre, je le recommande vivement à tous.
Inconnu à cette adresse
Critique de Sarazohra (, Inscrite le 3 mars 2012, 36 ans) - 12 septembre 2012
L'auteur s'est inspiré de vraies lettres qu'elle a romancé. C'est un livre très prenant que l'on lit d'un coup.
Cela se déroule avant la seconde guerre mondiale. C'est une correspondance entre un Juif américain et un Allemand qu'Hitler et son idéologie vont séparer.
Restons vigilants !
Critique de Naoki70 (, Inscrit le 13 septembre 2011, 46 ans) - 5 septembre 2012
A lire !
Un condensé historique.
Critique de Jonath.Qc (, Inscrit le 6 juillet 2011, 46 ans) - 17 mai 2012
Est-ce que l'endoctrinement pouvait venir à bout d'une profonde amitié entre juif et allemand sous le régime Nazi? La réponse à l'intérieur d'Inconnu à cet adresse...
intéressant
Critique de La-lectrice-en-chef (, Inscrite le 4 janvier 2012, 27 ans) - 27 mars 2012
Bon livre, mais pas une oeuvre de génie
Critique de Frantz (, Inscrit le 18 mai 2011, 74 ans) - 11 décembre 2011
Cependant, ces lettres, ainsi que le format très court du texte ne permettent pas de camper les personnages avec suffisamment de précision et de crédibilité. Une amitié aussi forte transmutée aussi subitement sous l'effet de la propagande, c'est sans doute ce qui s'est passé dans bien des têtes à l'époque ; mais on a du mal à admettre le renversement de ton de Martin, car deux lettres et quelques pages ne suffisent pas à "entrer" dans les mécanismes qui le font basculer. C'est la faiblesse du livre à mon avis.
A l'attention de "Cléopâtre" (et très amicalement), une remarque: écrire "l'un est Juif, l'autre Allemand" est tout-à-fait inapproprié à mon avis, car être juif n'est pas une nationalité. Mettre les deux en opposition, c'est faire comme s'il n'y avait pas de juifs allemands, français, et de toute autre nationalité. Cela conforte, j'en ai peur, le préjugé qui persiste dans certains esprits, selon lequel un juif serait une caractéristique qui rendrait irréductiblement apatride, et tend à la ségrégation des êtres humains par leur naissance.
Les juifs et les Allemands
Critique de Lecriticoeur (, Inscrite le 25 novembre 2011, 29 ans) - 25 novembre 2011
A partir d'un certain temps, ils ne veulent plus se parler ni se rencontrer car l'un est juif et l'autre Allemand. Je n'ai pas apprécié car trop d'ouvrages racontent ce qui s'est passé entre les juifs et les Allemands, c'est exaspérant à la longue. Pourquoi toujours expliquer ce que Hitler leur a fait endurer ? Il faudrait nous enseigner d'autres choses.
Et la dernière raison est qu'ils s'embrouillent sur absolument tout et n'importe quoi. Max, l'américain juif, lui décrit sa solitude, depuis que son copain est parti. Et Martin, l'Allemand, lui raconte sa nouvelle vie, avec sa femme et ses enfants. Martin ne voudra plus recevoir de messages de sa part car il risquerait de se faire arrêter, de perdre tout ce qu'il a et aussi de mourir.
Une merveille !
Critique de Mithrowen (La Chaux-de-Fonds, Inscrite le 23 août 2011, 35 ans) - 22 septembre 2011
Une superbe histoire d'amitié et de vengeance, simple, courte et bien écrite !
En très peu de lignes, l'auteure montre le lavage de cerveaux nazi qui peut briser même les liens les plus forts.
Un mini-chef d'oeuvre !
Vengeance raffinée
Critique de Widjet (, Inscrit le 18 juillet 2011, 52 ans) - 21 juillet 2011
Cruel et jubilatoire, c'est un petit bijou d'émotion et de subtilité qui donne surtout à réfléchir sur le pouvoir de l'endoctrinement.
W
A lire
Critique de Herve2 (, Inscrit le 23 mars 2011, 54 ans) - 27 mai 2011
Epatant
Critique de Blakehole (, Inscrite le 27 mars 2011, 25 ans) - 27 mars 2011
Il nous captive en mettant en avant la correspondance entre un allemand et un américain juif pendant la Seconde Guerre mondiale.
J'ai adoré.
C'est une amie qui a présenté ce livre en cours de français et qui pensait exactement la même chose que moi.
A lire d'urgence
Puissant réalisme
Critique de Killing79 (Chamalieres, Inscrit le 28 octobre 2010, 45 ans) - 19 mars 2011
Le plus dur est de constater que cette fiction intemporelle peut malheureusement revenir rapidement d'actualité par l’égoïsme des gens.
Même en 2011 on reste sans voix
Critique de Cricroubroldo (, Inscrite le 27 janvier 2011, 64 ans) - 27 janvier 2011
Cet endoctrinement fait peur.
Serait-il encore possible aujourd'hui de manipuler à ce point un peuple?
A faire lire à tous
Une réalité bien tragique
Critique de Luluganmo (, Inscrite le 26 septembre 2010, 42 ans) - 9 janvier 2011
La dégradation inexorable d'une amitié sincère.
Critique de Thibaut-l (, Inscrit le 19 novembre 2010, 35 ans) - 16 décembre 2010
Efficace
Critique de Eoliah (, Inscrite le 27 septembre 2010, 73 ans) - 14 décembre 2010
Quel livre!
Critique de Lalie2548 (, Inscrite le 7 avril 2010, 39 ans) - 26 octobre 2010
A lire!
Le Mal
Critique de Lxlie (, Inscrite le 25 mai 2008, 46 ans) - 12 août 2010
Cette fiction épistolaire sert l'histoire à merveille. On n'en ressent qu'avec plus de force l'atrocité de l'histoire/Histoire.
Il a trouvé sa place dans ma bibliothèque
Critique de Kreen78 (Limours, Inscrite le 11 septembre 2004, 46 ans) - 1 juillet 2010
En tout cas ce tout petit roman a bel et bien trouvé sa place dans ma bibliothèque et je le prêterai volontiers autour de moi !
Court et percutant
Critique de Aquarelle (Paris, Inscrite le 29 mai 2006, 50 ans) - 15 avril 2010
très court mais très intense !
Critique de Alicia13 (martigues, Inscrite le 6 février 2010, 40 ans) - 27 mars 2010
Dans l'Allemagne nazie , il n'y a visiblement pas de place pour l'amitié, l'amour l'humanisme et toutes ces choses ne feront pas le poids... 5 étoiles ce livre est intemporel !
Mais pourquoi ce livre ne se trouve pas dans les écoles ?
Critique de Bobo (, Inscrit le 10 décembre 2009, 65 ans) - 26 mars 2010
L'intolérance, la délation, la vengeance, l'aveuglement devant l'horreur de ce régime, tout est dit en 90 pages.
A lire et surtout à mettre entre toutes les mains.
bien entendu 5 étoiles
Pas besoin de grandes choses pour faire quelque chose de grand !
Critique de Choyajator (, Inscrit le 20 décembre 2009, 54 ans) - 29 décembre 2009
Surprenant de réalisme
Critique de Jiminy (Lyon (ou presque), Inscrite le 14 octobre 2009, 30 ans) - 29 octobre 2009
Mais j'aimerai répondre à Piaf qui trouve dommage que le thème soit déjà trop abordé, il faut avant tout le remettre dans son contexte, en 1938 ! Et certes il y a pleins de récits sur le sujet mais on ne pourra jamais trop en parler, du moins, c'est mon avis.
A diffuser
Critique de Kylian31 (Toulouse, Inscrite le 24 août 2009, 37 ans) - 25 août 2009
Une très belle oeuvre qui peut également donner le goût de la lecture à la jeunesse!
Protégez moi de mes amis
Critique de Romur (Viroflay, Inscrit le 9 février 2008, 51 ans) - 19 août 2009
Cette nouvelle en forme d’échange épistolaire noue avec brio une intrigue et un drame en quelques pages sur les thèmes de l’amitié, de l’endoctrinement et de la vengeance. Ce drame abrupt et étincelant souffre d’une seule petite faiblesse dans l’évolution psychologique trop rapide de Martin. Le revirement dans sa lettre du12 février 1934 notamment me parait trop forcé et nuit un peu à la crédibilité de l’édifice. Mais le mal est nécessaire pour donner au récit son caractère percutant et dévastateur.
Au-delà de la dimension littéraire, c’est surtout le témoignage historique qui m’a bouleversé. D’abord une explication éclairante et simple de la montée et de la popularité d’Hitler en Allemagne. Ensuite et surtout, ce livre écrit en 1938 aux Etats-Unis par une germano-américaine montre que dès le début, on savait. Ceux qui étaient assez ouverts pour recueillir les informations venant d’Allemagne et en tirer les conclusions connaissaient la réalité du régime et ce qu’il portait en germe…
Bien mais...
Critique de Piaf (, Inscrite le 30 juin 2009, 53 ans) - 30 juin 2009
Mais comme l'a dit Samiato, le thème est déjà trop abordé.
Dommage
Court mais dense
Critique de Cyrus (Courbevoie, Inscrit le 3 novembre 2008, 47 ans) - 15 juin 2009
Réalisme stupéfiant
Critique de AntoineBXL (Bruxelles, Inscrit le 9 août 2008, 45 ans) - 21 janvier 2009
bof
Critique de Samiato (, Inscrite le 15 décembre 2008, 46 ans) - 15 décembre 2008
Vite Lu, Pas oublié!
Critique de Cruz (Punaauia, Inscrite le 16 novembre 2008, 33 ans) - 17 novembre 2008
La fin du bouquin nous laisse sans voix!
Excellent livre !
Critique de Ryas147 (, Inscrit le 9 juin 2008, 33 ans) - 9 juin 2008
Interloquant !!!
Critique de Philippec (, Inscrit le 22 août 2007, 62 ans) - 26 mai 2008
Magnifique!
Critique de Kara (, Inscrite le 19 juillet 2004, 38 ans) - 17 mai 2008
Pas grand chose, mais je tiens quand même à écrire mon admiration pour ce livre, que j'ai lu il y a quelque temps maintenant, mais qui reste marqué profondément dans mon esprit.
Une belle histoire sur l'amitié et la montée du nazisme dans les esprits allemands, un véritable bijou de la littérature du XXè siècle!
Petit chef d'oeuvre
Critique de Lenioda (Londres, Inscrite le 3 juillet 2005, 37 ans) - 21 avril 2008
Les lettres d'amitié sont touchantes, et bien sûr la fin très très émouvante.
Je conseille donc, à tous et à toutes, de tout âge, tout pays. Parce que parfois, un petit livre qui n'a l'air de rien comme ça en dit autant sur la nature humaine que tous les livres d'histoire.
5 étoiles, et j'en mettrais bien 6...
Un livre émouvant et surprenant
Critique de Francky (Lyon, Inscrit le 20 avril 2008, 32 ans) - 20 avril 2008
Amitié sur fond de trahison et de vengeance ; pouvait-on faire mieux et si simple d'un sujet si compliqué ?
Que dire après cela
Critique de Arval (Papeete, Inscrite le 8 mars 2008, 56 ans) - 14 mars 2008
A lire
Critique de Imani (Toulouse, Inscrite le 31 janvier 2008, 44 ans) - 10 février 2008
Je l’ai et il m’est reste en mémoire comme une chanson que l’on aimerait partager avec d’autre.
L’amitié hachée par l’Histoire.
Le pouvoir de l'écriture
Critique de Ketchupy (Bourges, Inscrit le 29 avril 2006, 44 ans) - 10 février 2008
Un livre obligatoire !
Critique de BMR & MAM (Paris, Inscrit le 27 avril 2007, 64 ans) - 4 décembre 2007
Enfin deux «amis» au début ... quand tout va bien.
Quand vers 1933 le juif resté aux US écrit à son ami rentré en Allemagne.
[...] Qui est cet Adolf Hitler qui semble en voie d'accéder au pouvoir en Allemagne ? Ce que je lis sur son compte m'inquiète beaucoup. Embrasse les gosses et notre abondante Elsa de la part de ton affectionné Max.
Peu à peu, l'échange tourne au vinaigre, au fur et à mesure que l'allemand se laisse embarquer par le nazisme triomphant.
[...] Je n'ai jamais haï les juifs en tant qu'individus - toi, par exemple, je t'ai toujours considéré comme mon ami -, mais sache que je parle en toute honnêteté quand j'ajoute que je t'ai sincèrement aimé non à cause de ta race, mais malgré elle.
L'histoire (l'Histoire aussi) vire franchement mal lorsque l'allemand refuse son aide à la soeur du juif, en proie aux persécutions à Berlin. Son frère recevra bientôt une lettre avec la mention : inconnue à cette adresse, qui indique que la soeur bien-aimée n'aura pas survécu.
Sa vengeance sera sans appel ... et on vous laisse découvrir ce que cache réellement le titre de ce petit livre terrible mais très astucieux (on aurait presque pu le classer dans les polars), avec une belle alliance de la forme et du fond.
Comme dans tous les livres sur cette époque (comme dans le Rapport de Brodeck pour n'en citer qu'un qui fait beaucoup parler de lui en ce moment) on y parle de pogroms, d'extermination, de camps de concentration, ...
Mais le plus terrifiant n'est pas dans le texte mais dans quatre petits chiffres hallucinants sur le copyright : 1938 !
L'américaine a écrit cette histoire 2 ou 3 ans avant la guerre !
Plusieurs années avant que le monde ouvre les yeux !
Indispensable
Critique de Olivier1180 (Bruxelles, Inscrit le 21 octobre 2007, 53 ans) - 29 octobre 2007
Extraordinaire, ce roman épistolaire démarre doucement pour finir en apothéose... déroutant tant le sujet abordé reste malgré tout extrêmement sensible.
Merci à mon pote Cédric de me l'avoir fait découvrir!
Ignorer le passé c'est...
Critique de Fripon (, Inscrit le 5 mars 2007, 79 ans) - 5 mars 2007
A lire absolument en cette période électorale en France par tout ceux qui pourraient un jour être inconnu à leur ancienne adresse.
Ne jamais se fier à ses amis
Critique de Dalania (Dijon, Inscrite le 25 octobre 2006, 38 ans) - 21 novembre 2006
Un livre qui mérite d'être connu
Critique de POOKIES (MONTPELLIER, Inscrit le 16 août 2006, 47 ans) - 31 août 2006
En effet, il est succinct mais comporte de nombreuses idées fortes, il est rempli de sentiments et de vérités, le style du récit par lettre interposée est très judicieux.
Bref une oeuvre admirablement efficace et qui ne laisse pas insensible du fait du lourd passé de l'Allemagne.
Et le pire est que ce livre a été écrit en 1938!
Je le conseille donc fortement même pour les non adeptes de littérature.
Une émouvante correspondance
Critique de Valeriane (Seraing, Inscrite le 16 novembre 2005, 45 ans) - 7 août 2006
Ce roman "historique" m'a beaucoup ému. Chapeau à l'auteur.
excellent
Critique de Odile93 (Epinay sur Seine, Inscrite le 20 décembre 2004, 70 ans) - 25 mai 2006
Une fois le livre refermé, il faut encore "digérer" cette histoire.
A lire absolument.
un livre à lire
Critique de Miss_juicy (Valentigney, Inscrite le 11 février 2006, 33 ans) - 14 février 2006
trop bien
Critique de CéCé_06 (, Inscrite le 8 janvier 2006, 32 ans) - 8 janvier 2006
tout cela pour vous dire de le lire .
Petite nouvelle pour gros sujet
Critique de Laudine (, Inscrite le 24 octobre 2005, 45 ans) - 4 janvier 2006
Derrière cette simple correspondance entre deux amis de religions et de nationalités différentes, se cache une histoire douloureuse qui a malheureusement marqué notre temps.
Le changement de ton et l’horreur de la nouvelle vont crescendo, pour finir sur un épisode vindicatif et surprenant.
Cette nouvelle est encore plus étonnante quand on sait que l’œuvre est parue pour la première fois dans un magazine américain, en 1938, soit un an avant le début de la seconde Guerre Mondiale. Belle clairvoyance, non ??
Amitié et Fanatisme ..
Critique de Ichampas (Saint-Gille, Inscrite le 4 mars 2005, 60 ans) - 6 octobre 2005
Qu'a voulu Kressmann Taylor?
Critique de Sahkti (Genève, Inscrite le 17 avril 2004, 50 ans) - 27 juillet 2005
Enormément de souffrance dans ces lettres mais comment pourrait-il en être autrement. Pas mal de perversité également et pas uniquement là où on l'imagine. Bien sûr, il y a cette cruelle vengeance de Eisenstein après la mort de sa soeur sous le regard de Schulse. Mais il y a pire encore à mes yeux car plus sournois, c'est cette complicité de dupes lorsqu'il s'agit de spolier les gens, Juifs de préférence, en leur vendant tout et n'importe quoi et en continuant, malgré les frontières et l'arrivée de Hitler à commercer envers et contre tout. L'argent est plus fort que la haine dans le cas présent et c'est assez effrayant. Tout n'est que question d'apparences, d'honneur à sauver, d'image à préserver, d'intérêts à protéger... aucune âme, aucune chaleur, deux êtres conventionnels que la vie sépare et qui, malgré tout, continuent à faire semblant.
Est-ce que c'est cela que Taylor a voulu dénoncer? Son désir était-il seulement de dénoncer la perversion d'un régime politique qui tue les Juifs et oblige les gens à renier leurs amitiés anciennes? Ou a-t-elle voulu aller plus loin? Dénoncer davantage encore la perversité humaine. Dans la seconde hypothèse, son travail n'en serait que meilleur.
très bon livre
Critique de Cami27 (, Inscrite le 13 février 2005, 34 ans) - 13 février 2005
Tragédie nazie
Critique de Léopoldine (Savenay, Inscrite le 22 mai 2004, 67 ans) - 1 février 2005
(En ce qui concerne "Jour sans retour", ce texte est aussi édité en édition "Le livre de poche")
A lire !
Critique de Norway (Entre le Rhin, la Méditerranée et les Alpes !, Inscrite le 7 septembre 2004, 49 ans) - 7 septembre 2004
je conseille également le livre suivant :
"L'ami retrouvé" de Fred Uhlman
c'est plus positif.
Une nouvelle réussie
Critique de Sallygap (, Inscrite le 18 mai 2004, 47 ans) - 25 août 2004
rien à redire ...mais je le dis quand même
Critique de Kim (Limay, Inscrite le 16 juin 2004, 39 ans) - 29 juillet 2004
Je n'ai pu me retenir d'éprouver de la haine puis un désir de vengeance tout comme Max ,de ne pas comprendre le revirement de son ami ,son inhumanité . Lecture courte mais passionnante. Ce livre ne peut se lire que d'une traite.
Je suis aussi impressionnée par le nombre de commentaires pour ce livre
Inconnu à cette adresse
Critique de Jorge (Villejuif, Inscrit le 7 mai 2004, 51 ans) - 13 mai 2004
une histoire très touchante!
Critique de Marikaro (, Inscrite le 29 février 2004, 36 ans) - 5 mai 2004
Un récit poignant! qui nous dit: "plus jamais ça!"
La conquête du courage
Critique de Heyrike (Eure, Inscrit le 19 septembre 2002, 57 ans) - 5 juin 2003
n. masc. (anc. fr. coraige, du lat. cor «cœur»).
1. Aptitude à affronter sans faiblir le danger, la souffrance, les difficultés. Courage physique, courage moral. Prendre son courage à deux mains: se décider à entreprendre une action périlleuse ou une démarche désagréable.
2. Zèle dans l'accomplissement d'une tâche. Travailler avec courage.
3. Par ext. Avoir le courage de., la dureté de cœur. Il a le courage de maltraiter ses enfants.
Bien entendu, Jules, tu as tout à fait raison de souligner que Taylor ne risquait rien en Amérique. Mais le courage je l'accordais au récit plus qu'a l'auteur, même si la différence peut paraître infime, quant à l'auteur, j'ai eu le sentiment qu'elle avait eu une démarche volontariste (pour ne pas dire militante), en écrivant ce texte propre à éclairer ses concitoyens. Alors qu'elle aurait très bien pu écrire des histoires pour enfants ou des recettes de cuisine dans un journal local. Faut-il absolument être en haut d'une barricade ou tenir tête un char d'assaut sur la place Tien An Men pour être perçu comme un individu courageux, au risque de fait passer tous ceux qui, pour des raisons multiples, n'ont pas su ou voulu résister, pour des lâches.
Peut être que j'aurais dû dire "….remarquable et volontaire.", en définitive n'a telle pas, comme le défini le dictionnaire à propos du mot courage, utilisé tout son coeur pour écrire cette nouvelle afin de dénoncer le pire.
J'ai toujours pensé qu'un ouvrier qui, chaque jour, se lève à 6 heures du matin pour accomplir un travail pénible en étant payé au SMIC sans aucune perspective pour améliorer, un tant soit peu, son quotidien, en étant toujours sur la brèche parce qu'il ne sait pas comment il pourra subvenir aux besoins de ses enfants et leur offrir des études qui leur permettront de s'arracher à une condition endémique, que cet ouvrier faisait preuve d'un courage extraordinaire et en tout point admirable.
Et pour conclure n'ai-je pas fait preuve de courage en croisant le fer avec Jules ? , (dans cette réponse qui se veut comme un échange de point de vue, en veillant à ce qu'aucune polémique puisse pointer le bout de son nez, sur la question de savoir ce qu'est vraiment le courage) qui, comme je le sais, pour avoir lu beaucoup de ces excellentes critiques, aime à débattre en s'efforçant d'ouvrir le débat le plus largement possible, aidé en cela par une culture bien pourvue et à une maîtrise de la réparti et du verbe que je ne tenterais même pas d'égaler, du moins pas ce soir. :)
"La conquête du courage" est un roman de Stephen Crane qui raconte l'histoire d'un jeune soldat durant la guerre de sécession, confronté aux horreurs de cette guerre. Une lecture un peu lointaine (1993), mais qui m'a laissé le souvenir d'un récit qui dépeint l'envers du décor d'un univers qui se veut peupler de héros et d'hommes courageux, qui n'ont de courage que la folie et l'arrogance de la jeunesse. Ce récit est un plaidoyer pour la paix, il a été écrit peu de temps après la guerre de sécession, Crane n'a pas fait cette guerre. Très bon roman, qui m'avait beaucoup marqué à l'époque.
Courage fuyons :)
Manque de courage ou d'amitié ?
Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 5 juin 2003
L'autre, l'Américain, n'est qu'un "homme d'affaire" et rien d'autre ! Bien sûr que certains hommes politiques savaient et très tôt. Mais... Comment entraîner des nations qui ne pensaient qu'à la paix et aux congés payés à attaquer un régime horrible, mais qu'ils ne voulaient pas appréhender comme dangereux même pour eux-mêmes? Ces mêmes peuples ont-ils bougés pour aider les républicains espagnols ? Pas d'un iota ! Plus difficile encore: comment les faire bouger pour défendre des juifs, plus qu'opprimés, alors que l'antisémitisme était toujours monnaie courante dans nos pays ? Enfin, il faut aussi savoir que l'Amérique, comme l'Angleterre, avait déjà accueilli énormément de réfugiés juifs chez eux avant le début de la guerre et que l'Amérique commençait déjà à trouver que ces réfugiés, par trop nombreux, pourraient entraîner des déséquilibres internes. Je voudrais conclure sur deux faits:
- Churchill aurait voulu abattre la bête bien avant le début de la guerre. Mais le peuple, qui ne voulait rien écouter, lui fit perdre son siège au parlement. Ils préféraient applaudir Chamberlain...
- Roosevelt aurait voulu entraîner l'Amérique bien plus tôt dans la guerre contre Hitler, mais son peuple y était farouchement opposé et défendait "l’isolationnisme". quand il aidait l'Angleterre il devait le faire dans le plus grand secret ! C'est Pearl Harbor qui lui a enfin donné l'occasion d'entrer dans la guerre. Son peuple ne pouvait plus accepter la neutralité et l’isolationnisme.
De toute façon, tous ces faits ne changent rien à une réalité horrible !
Le courage de Taylor ? J'ai beaucoup d'estime pour son livre et les idées qu'il défend, mais pourquoi du courage ? Elle ne risquait rien du tout en Amérique !
Peu de mots pour beaucoup de lucidité
Critique de Heyrike (Eure, Inscrit le 19 septembre 2002, 57 ans) - 4 juin 2003
Il est nécessaire de se rappeler que très tôt les services de renseignements Américains et Anglais eurent connaissances des exactions du régime totalitaire de Hitler (exaction est, je l'avoue, un euphémisme un peu léger pour évoquer toute l'horreur qu'elle suggère), confirmé par des témoignages de personnes ayant fui l'Allemagne. Mais pour des raisons obscures de politique couarde et de diplomatie non désintéressée, les dirigeants des grandes démocraties évacuèrent cet aspect de la politique Hitlérienne. Peut-être, pour faire preuve d'impartialité, qu'il y avait un peu d'incrédulité de la part de ceux qui avaient connaissance de ces rapports, mais être incrédule ne doit jamais conduire à l'ignorance et encore moins à l'aveuglement, du moins lorsque l'on prétend vouloir diriger une nation.
Et à ce titre, le récit de Taylor était tout à fait remarquable et courageux, à une époque où ceux qui étaient en mesure d'arrêter ce fou, n'ont rien fait pour empêcher la bête immonde de surgir de son antre maudit, à une époque où même le propre père de J.F.K. nourrissait des amitiés très assidues avec le régime de Hitler.
Tout comme Kinbote, j'ai eu le sentiment qu'une amitié qui résiste si peu, ne pouvait être qu'un concert provisoire d'intérêt commun, mais peut-être, de la part de l'auteur, était-ce un raccourci narratif facilitant la mise en évidence du changement potentiel et radical d'un individu, happer par des idéologies propres à nourrir ses propensions malsaines.
livre choquant !
Critique de Florangel (Maisons-Laffitte, Inscrite le 19 mars 2003, 38 ans) - 3 juin 2003
c'est horrible mais c'est tellement beau, bien écrit, c'est choquant, y a de la vengeance, de la haine
ooui c'est ça, quand on lit ce livre on a la haine, on a envie de le déchirer tellement on a la rage contre ces personnes ...je l'ai lu en 1h! je vous conseille vraiment de le lire, vous en serez bouche bée ! malgré son petit volume, ce livre nous étonne, on en reste vraiment choqué !
Réputation méritée
Critique de Féline (Binche, Inscrite le 27 juin 2002, 46 ans) - 2 mars 2003
Un livre qui démontre bien finalement qu'une bonne propagande, savamment orchestrée, peut parfois se révéler très efficace.
La bêtise de la guerre
Critique de Nothingman (Marche-en- Famenne, Inscrit le 21 août 2002, 44 ans) - 21 janvier 2003
Amitié déchirée
Critique de Gilou (Belgique, Inscrite le 1 juillet 2001, 76 ans) - 28 septembre 2002
À la lecture de cette correspondance fictive entre deux amis, l'un Juif américain, l’autre Allemand " mais associés " , je n’y ai pas vu une toute grande amitié. Au fil de la lecture, elle se casse véritablement au moment où l’un a besoin de l'autre ; dans la tourmente qui a précédé la deuxième guerre mondiale et la montée du nazisme en Allemagne.
Au fond, il n’y a que l’intérêt pour la marche de leur petite entreprise qui soude ces deux hommes. Cela m'a permis d’apprendre qu'au fond la véritable amitié ne tient qu'à un fil, cassé net , ici dans ce livre -fiction, par lâcheté ou peut-être par la peur tout simplement.
Sommes-nous vraiment capable d'héroïsme ?
Il n’y a que de très rares personnes qui ont risqué leur vie pendant la guerre pour sauver " les Juifs " ou " d'autres personnes " en danger. Oser afficher son amitié pour quelqu'un qui n’est pas " dans la norme ". Difficile déjà en temps de paix, très très difficile en temps de guerre.
L'actualité nous le montre tous les jours. Un ami devient très vite un ennemi. Ce livre est à lire pour s'en convaincre.
Un peu déçu...
Critique de Kinbote (Jumet, Inscrit le 18 mars 2001, 65 ans) - 30 juillet 2002
J'avais nettement préféré, dans un registre semblable, « L’ami retrouvé » de Fred Uhlman
à lire impérativement
Critique de Zoom (Bruxelles, Inscrite le 18 juillet 2001, 70 ans) - 27 mai 2002
Un petit complément
Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 24 mai 2002
A Darius.
Critique de Patman (Paris, Inscrit le 5 septembre 2001, 62 ans) - 23 mai 2002
merci Jules !
Critique de Darius (Bruxelles, Inscrite le 16 mars 2001, - ans) - 22 mai 2002
A Darius
Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 21 mai 2002
Tu demandes aussi comment tout cela a pu se passer dans un pays civilisé comme l'était l'Allemagne de l'époque. Il y a à cela plusieurs raisons. Tout d'abord, le traité de Versailles a été beaucoup trop loin dans l'humiliation du vaincu et cette erreur ne sera pas commise deux fois ! Ensuite, le même traité de Versailles a octroyé des dommages gigantesques aux vainqueurs. Ceux-ci ne se sont pas gênés pour se servir sur un peuple qui crevait déjà littéralement de faim (à commencer par Albert Ier). Il a donc été impossible à l'Allemagne de se relever et la crise de 29 n'a vraiment rien arrangé ! C'est un peuple luttant pour sa survie qui porta Hitler au pouvoir. Celui-ci lui avait promis de relever le pays, ce qu'il fit, mais en préparant la guerre. La montée du nazisme ne peut pas se comprendre en dehors de ce contexte!
En plus, il nous suffit de voir ce que les théories simplistes de l'extrême droite récoltent comme voix en Europe aujourd'hui, alors que l'économie tourne, pour se poser davantage de questions sur ce phénomène. En outre, nous savons, ou devrions savoir, tout ce que ces théories ont de faux et de dangereux ! Mais ne dit-on pas que l'Histoire est un perpétuel recommencement ? C'est parce que les peuples n'ont pas de mémoire et, malheureusement, bien souvent aussi trop peu de connaissances. Ajoutons encore à cela que très nombreux sont ceux qui ne se posent pas trop de questions et nous avons une ébauche d'explication. Bien sûr le dernier paragraphe de cette réponse n'est qu'une opinion toute personnelle.
Code inconnu
Critique de Darius (Bruxelles, Inscrite le 16 mars 2001, - ans) - 21 mai 2002
Ce petit livre de 60 pages ne contient que 19 lettres, résultat d'une correspondance fictive entre deux vieux amis et associés, tous deux Américains, Martin, d'origine allemande, Max, d'origine juive..
Martin, l’Allemand décide de quitter les Etats-Unis pour s'établir en Allemagne.
La première lettre de Martin date du 12 novembre 1932 et la dernière de Max qui lui sera retournée avec la mention "Inconnu à cette adresse" sera rédigée le 3 mars 1934...
Ces 19 lettres verront se déglinguer peu à peu la merveilleuse entente qui régnait entre les deux vieux amis, alors que ceux-ci n'auront même plus l’occasion de se voir..
Qu’est ce qui a pu ainsi détruire cette amitié ? Tout simplement l’état d'esprit de l'époque et la manipulation dont Martin sera la victime de la part de la nation allemande qui assiste à la montée du nazisme...
Que cela vous rassure, il ne s'agit nullement d’un pamphlet politique, mais simplement d'une correspondance entre amis, anodine à première vue.. Et pourtant, cette correspondance aboutira à la coupure nette des relations amicales et relations tout court entre deux êtres qui éprouvaient une très grande complicité l’un vis-à-vis de l’autre..
Le plus incroyable dans cette affaire, c'est que ces lettres ont été rédigées par une mère de famille américaine de 3 enfants... en 1938, donc bien avant l’arrivée du nazisme, bien avant la guerre, bien avant la prise de conscience de l'idéologie destructrice sous-jacente ..
Idée prémonitoire d'une simple mère de famille à cent lieues de l'endroit où cela se passait ? On peut en douter...
La publication de cette correspondance, fictive, je le répète, porte à croire que si, une américaine, en 1938 pouvait écrire ces lettres à cette époque, c'est que tout citoyen lambda allemand et même tout citoyen tout court, devait être parfaitement au courant de tout ce qui se tramait en Allemagne à cette époque et que chacun laissait faire... Le plus incroyable, c'est qu’une nation entière s'est laissée piéger, a complètement perdu l’esprit et s’est laissé mener par le bout du nez par quelqu'un qui était tout, sauf intelligent et qui n'était même pas charismatique...
S'il s’agissait d'un peuple de sous-doués, on pourrait encore comprendre, mais non, un pays de philosophes, le pays de Kant, de Hegel, de Marx, et de bien d’autres. Comment est-ce possible ?
Ce recueil de lettres devraient impérativement être lu par tout un chacun et devrait faire l’objet d’une étude par les historiens...
Parfait
Critique de Saule (Bruxelles, Inscrit le 13 avril 2001, 59 ans) - 20 mai 2002
"La race juive est une plaie ouverte pour toute nation qui lui a donné refuge. Je n'ai jamais haï les Juifs en tant qu'individu - toi, par exemple, je t'ai toujours considéré comme mon ami -, mais sache que je parle en toute honnêteté quand j'ajoute que je t'ai sincèrement aimé non à cause de ta race, mais malgré elle".
Ce livre est d'une intensité et d'une intelligence rare. A lire absolument.
A Patman
Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 22 septembre 2001
A mettre entre toutes les mains!
Critique de Patman (Paris, Inscrit le 5 septembre 2001, 62 ans) - 21 septembre 2001
Excellent critique de Joseph K, mais...
Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 31 juillet 2001
Beaucoup d'hommes sont ainsi faits et l'ignorer, ne pas vouloir l'admettre, ne peut qu'amener de graves désillusions !...
Le mal absolu, composante innée de l'Humain?
Critique de Josef K. (Saint-Quentin, Inscrit le 4 juillet 2001, 48 ans) - 30 juillet 2001
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