Sans feu ni lieu de Fred Vargas
Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers
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Mon premier Vargas
Ma première rencontre avec cette auteure de policiers, une bonne mise en appétit, du genre revenez-y, puisqu’il paraît que ses derniers sont parmi ses meilleurs. Ici, pas encore de commissaire Adamsberg pour mener l’enquête, mais des personnages récurrents aux 3 premiers romans : Louis Kehlweiler, dit l’Allemand, toujours accompagné de son crapaud Bufo, et les trois évangélistes, Lucien, Marc et Matthias, qui habitent 3 étages d’une même maison. L’histoire est assez brillamment menée, pleine d’humour, originale, peut-être même un peu trop (tirée par les cheveux ?) Le début est alléchant, ce pauvre idiot de Clément Vauquer qui semble accusé à tort de plusieurs meurtres de femmes, et qui vient trouver refuge auprès de Marthe, ex prostituée qui l’a élevé. Elle va le défendre bec et ongle, même si beaucoup de charges pèsent contre lui, et convaincre ses amis de mener l’enquête. Au fond, il semblerait que le plaisir ne soit pas tant dans l’intrigue (on a parfois une impression de répétition ou de lenteur) que dans les personnages savoureux que l’auteur met en scène, ils sont souvent attachants et hors du commun. C’est ce qui fait toute l’originalité de Vargas.
Les éditions
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Sans feu ni lieu [Texte imprimé] Fred Vargas
de Vargas, Fred
J'ai lu / J'ai lu.
ISBN : 9782290312582 ; 3,00 € ; 31/08/2001 ; 282 p. ; Poche
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Les critiques éclairs (14)
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Un bon Vargas
Critique de Ardeo (Flémalle, Inscrit le 29 juin 2012, 77 ans) - 28 septembre 2020
Ce qu’il y a de très personnel dans les livres de Fred Vargas, c’est qu’ils sont ancrés dans l’époque avec des références aux technologies et aux habitus mais qu’ils sont aussi très personnels et très « universels » dans leur manière de voir l’âme humaine, les êtres humains avec leurs défauts et leurs obsessions notamment. Celui-ci en est un bon exemple.
J’attends quelques six mois et je reprends un ouvrage de cette auteure.
Je suis le ténébreux, le veuf, l'inconsolé.
Critique de Monocle (tournai, Inscrit le 19 février 2010, 64 ans) - 1 mai 2015
C'est bien ficelé et j'admire la façon dont Fred Vargas manie la plume pour tenir le lecteur en haleine.
Les dialogues de Clément, la constructions des acteurs et leur évolution dans l'histoire... tout cela est vraiment séduisant.
"Je suis le Ténébreux, - le Veuf, - l'Inconsolé,
Le Prince d'Aquitaine à la Tour abolie :
Ma seule Etoile est morte, - et mon luth constellé
Porte le Soleil noir de la Mélancolie."
Gérard de Nerval.
Ce piano du pauvre sonne juste.
Critique de Pierrot (Villeurbanne, Inscrit le 14 décembre 2011, 72 ans) - 15 avril 2015
Quel talent que cette Fred Vargas.
sympathique
Critique de Jiminy (Lyon (ou presque), Inscrite le 14 octobre 2009, 30 ans) - 13 novembre 2010
Vargas, je l'aime.
Critique de Valadon (Paris, Inscrite le 6 août 2010, 43 ans) - 10 novembre 2010
Et tout le bouquin est à l'avenant. Poétique, truculent, captivant, tellement bien écrit !
Sauvons la poupée d'la Marthe
Critique de Zizoubazooka (NANTES, Inscrit le 25 juin 2010, 67 ans) - 15 juillet 2010
Ce livre m'a laissé un vieux relent de madeleine de Proust. Sans doute que les plus jeunes d'entre nous n'y entraveront rien, mais j'ai personnellement hurlé de rire (et par devers moi) en lisant ces dialogues mal-t-à propos, et surtout cette utilisation fine du « dont » qui m'a renvoyé illico à la communale.
Évidemment que Fred Vargas se lit pour autre chose que le polar, et je dis boouuuh ! à celui qui se vante d'avoir trouvé le coupable avant la dernière page. Car si le but d'un polar se résumait à trouver le coupable avant l'auteur, sans doute qu'on aurait intérêt à économiser des arbres... et même à faire quelques autodafés pour montrer l'exemple.
Il y a chez Fred Vargas plusieurs univers qui méritent d'être explorés avec le plus grand sérieux, c'est à dire en s'efforçant de ne pas rire en public, et surtout pas de le faire en se retranchant dans son coin, vu que des sujets encore plus sérieux, traitant d'économie, de politique ou de que-sais-je-encore dépassant notre entendement animent la foule qui nous entoure. Je suis d'ailleurs prêt à parier ma chemise que dans de tels moments, vous passeriez pour un importun en attirant l'attention sur une réplique de Clément... et même que vous n'auriez pas gain de cause en levant la main pour signifier que vous n'avez rien compris... mais ça c'est une autre histoire.
Donc voilà ! Un meurtrier, horrible, toujours... dégueulasse même, parfois ! Mais il a toujours une clique de bras cassés à ses basques. Alors, pour reprendre le fil de mon argumentaire, sans doute qu'il ferait mieux d'arrêter séance tenante, sinon j'aurais tendance à lui conseiller de lire le livre avant, vu qu'il est pris à la fin.
Mais bon, on aime bien que le méchant se fasse prendre à la fin et c'est en général comme ça que ça se passe chez Fred Vargas. Donc voilà de bonnes histoires que j'aurais aimé entendre de ma maman le soir avant de m'endormir, sauf qu'elles n'étaient malheureusement pas encore sorties. Moralité : au lieu de raconter des histoires à dormir debout à vos enfants le soir pour qu'ils vous foutent la paix une bonne fois pour toutes, lancez-vous dans un Fred Vargas, ça évitera de couper des arbres pour rien... Merci... Eh Fred !... si tu me lis, je voudrais que tu saches que je t'adore.
Vargas, oeuvre complète
Critique de Patsy80 (, Inscrite le 20 août 2009, 49 ans) - 14 mai 2010
Mais là, ce n'est plus le livre que je recommande, c'est toute l'oeuvre de l'auteur...
Moment agréable et sombre univers
Critique de Le café de... (Perpignan - Bordeaux, Inscrite le 17 août 2008, 40 ans) - 21 avril 2009
qui aime jouer aux osselets ?
Critique de Chrisair (Yvelines, Inscrite le 13 septembre 2005, 47 ans) - 7 avril 2007
On retrouve avec beaucoup de plaisirs la baraque pourrie et ses habitants.
Les personnages sont originaux et on se surprend à soupçonner tous les personnages avant de trouver le vrai coupable.
Bon moment de détente.
Pas emballée
Critique de Sahkti (Genève, Inscrite le 17 avril 2004, 50 ans) - 16 mars 2007
Je suis déçue parce qu'en lisant le résumé, j'était heureuse de retrouver cette "baraque pourrie" et ses habitants. En même temps, je craignais de relire un truc connu, une histoire composée de bribes issues d'autres histoires. C'est un peu le cas, ça sonne tout de suite moins original à mes yeux.
Vargas a fait mieux, bien mieux, je suis moyennement séduite.
Clément Vauquer, détraqué
Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 8 novembre 2006
Point de commissaire Adamsberg ici, mais Louis Kehlweiler (déja rencontré) et Lucien, Mathias et Marc, les Evangélistes comme les appelle Louis, les occupants de « la baraque pourrie », avec Vandoosler le Vieux … On les retrouve comme de vieux amis un peu bizarres qu’on aime rencontrer par hasard au détour d’une rue. Bizarres mais essentiels.
Fred Vargas se fait une spécialité du flic déchu, qui reprend du collier pour réparer une injustice, ou du flic atypique limite discrédité de sa hiérarchie. Ici on est dans le flic déchu : Louis Kehlweiler, qui va être sollicité par Marthe, ancienne prostituée de sa connaissance, pour innocenter Clément Vauquer, un ancien protégé de Marthe, salement impliqué deux assassinats de femmes.
C’est comme dans les contes : le gentil est vilain au début et …
Ce qui est intéressant dans Vargas, c’est autant le contexte, la marginalité dans laquelle évoluent les intervenants que l’intrigue elle-même.
Pas le meilleur, mais toujours agréable...
Critique de Catva (, Inscrite le 14 juin 2006, 53 ans) - 14 juin 2006
Et pourtant, le charme opère...grâce à ces personnages atypiques, décalés, bancals. J'adore les "quatre évangélistes" et le second plan de Buffo, crapeau de notre enquêteur.
Par devers moi ...
Critique de Ena (Le Gosier, Inscrit le 25 octobre 2004, 62 ans) - 19 août 2005
Un bon Vargas
Critique de Aaro-Benjamin G. (Montréal, Inscrit le 11 décembre 2003, 55 ans) - 10 février 2005
Un polar tranquille, intelligent avec une pointe de raffinement.
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