Les Thibault , tome 1 : Le Cahier gris - Le Pénitencier - La Belle Saison - La Consultation - La Sorellina de Roger Martin du Gard

Les Thibault , tome 1 : Le Cahier gris - Le Pénitencier - La Belle Saison - La Consultation - La Sorellina de Roger Martin du Gard

Catégorie(s) : Littérature => Francophone

Critiqué par Jules, le 28 février 2001 (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans)
La note : 7 étoiles
Moyenne des notes : 9 étoiles (basée sur 9 avis)
Cote pondérée : 7 étoiles (967ème position).
Visites : 10 552  (depuis Novembre 2007)

Un très long mais bon roman

Même si Roger Martin du Gard est peut-être un peu passé de mode, il n'empêche que son livre « les Thibault » est un très grand roman et aussi son chef-d’oeuvre.
Il compte cinq volumes dans la collection « Folio & Gallimard », ce qui n’est pas rien !
L’histoire est assez simple. Monsieur Thibault est seul pour élever ses deux enfants. Son fils aîné, Antoine, est déjà médecin quand son plus jeune, Jacques, est encore au collège et vient de faire une fugue. Il faut dire que Jacques est aussi difficile qu'intelligent et ne subit pas passivement l'éducation paternelle ni celle du collège.
Jacques a un ami, Daniel, qui partage la plupart de ses folies. Vous imaginez bien que beaucoup d’autres personnages vont intervenir dans cette histoire, qu'ils auront beaucoup, ou moins, d’importance, mais que ce n’est pas ici que je dois vous faire un résumé du contenu de cinq volumes…
Il est par contre important que vous sachiez que ce livre vous donnera un portrait de la grande bourgeoisie au début du vingtième siècle en France. En effet, le père Thibault est président d'associations diverses touchant à la morale et à la défense du catholicisme. Il est Chevalier de la Légion d'Honneur et ancien député.
Cette grande bourgeoisie française est décrite comme très particulièrement préoccupée par les honneurs, les titres, les présidences diverses, les grandes écoles et est d’un moralisme étroit et des plus conventionnel. Pour preuve, Monsieur Thibault s’offusque profondément du fait que l’ami de son fils soit huguenot, qu’il lise Rousseau et « cette horreur » d’Emile Zola !. Zola !...Un homme qui décrit surtout le petit peuple et la fange, qui a été jusqu'à défendre un Juif et un espion au risque de souiller l'Armée et la Justice de son pays !...
Le père ira jusqu'à payer pour pouvoir modifier son nom en ajoutant « Oscar » à Thibault, trouvant que cela fait si bien pour son médecin de fils de s’appeler Oscar-Thibault plutôt que Thibault tout court !… Martin du Gard nous montrera aussi ce qu’est l’ouverture d’esprit du clergé français de cette époque.
Avec Jacques Thibault, le père sera secoué !… Son fils lui donnera la satisfaction d’être reçu troisième à Normale, mais pour le reste… Jacques est aussi intelligent qu’Antoine, mais beaucoup moins conventionnel. Lui, ce ne sont pas les honneurs qui le préoccupent, mais les inégalités sociales. Il fréquentera pendant des années, en Suisse, en Allemagne et en Italie les milieux socialistes, pacifistes, même communistes et anarchistes. C'est un révolté et il se battra jusqu’au bout pour tenter d’éviter le déclenchement de la guerre 14. Jaurès passe dans ce roman, comme le font Lénine et d'autres grands révolutionnaires.
Il y a également un monde féminin dans cette histoire, en la présence de la « huguenote » mère de Daniel, la soeur de Daniel et bien d’autres. Antoine rencontrera quelqu'un, comme Jacques, plus tard.
En bref, ce roman est certes très long, mais il passionne et est très intéressant.

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Les éditions

  • Les Thibault , tome 1 : Le Cahier gris - Le Pénitencier - La Belle Saison - La Consultation - La Sorellina [Texte imprimé] Roger Martin du Gard
    de Martin du Gard, Roger
    Gallimard / Collection Folio
    ISBN : 9782070304325 ; 11,50 € ; 09/10/2003 ; 875 p. ; Poche
  • Les Thibault, tome 1 : Le cahier gris - Le pénitencier - La belle saison [Texte imprimé] Roger Martin du Gard
    de Martin du Gard, Roger
    Gallimard / Collection Folio
    ISBN : 9782070367887 ; 2,41 € ; 12/07/1972 ; 544 p. ; Poche
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  Les Thibault

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Le miroir d’une société.

9 étoiles

Critique de Saint Jean-Baptiste (Ottignies, Inscrit le 23 juillet 2003, 89 ans) - 20 janvier 2025

La famille Thibault se compose du père, bon bourgeois, friand d’honneur et de reconnaissance, d’un fils aîné, Antoine, brillant médecin et puis d’un second fils, Jacques, jeune adolescent rebelle et romantique. Bien entendu, autour de ce trio évoluent beaucoup de personnages qui meublent parfaitement cette longue histoire.

Ouvrons pour commencer le premier des cinq volumes du tome 1 intitulé «Le cahier gris ».

« LE CAHIER GRIS » raconte l’histoire de deux adolescents – le jeune Thibault et son ami Daniel – qui s’écrivent des mots d’amour dans un cahier secret. On s’imagine qu’ils sont homos mais il n’en est rien, leur grand amour est platonique ; quand ils se retrouvent un soir dans la même chambre, ils n’osent pas se déshabiller l’un devant l’autre et ils se couchent tout habillés. C’est en réalité un amour tout romantique, on pleure en lisant les vers d’Alfred de Musset et on s’écrit des poésies enflammées… Ce sont des jeunes adolescents rêveurs comme il en existera toujours.

Ce volume raconte ensuite la folle escapade des deux ados, Jacques et Daniel, ce qui nous vaut des moments de lecture de toute beauté. Roger-Martin du Gard a l’art de décrire les caractères de ses personnages en les plongeant dans des circonstances incroyables et pourtant tout à fait vraisemblables. C’est un moment de lecture qui réconcilierait avec les belles lettres le plus endurci des opposants aux grands classiques de la littérature française.

Ce premier volume décrit aussi la famille de Daniel, l’ami du jeune Jacques, avec autant de détails que celle des Thibault. C’est une famille comme, hélas ! il y en aura toujours : le mari est un don Juan, volage impénitent, égoïste et dépensier ; sa femme par contre est un modèle de vertu. C’est avec beaucoup d’indulgence qu’elle pardonne à son fils ses pires erreurs de jeunesse. Sa confrontation avec le père Thibault est un régal de lecture tant les caractères de l’un et l’autre s’opposent et sont merveilleusement décrits.

L’attitude terriblement autoritaire du père Thibault vis à vis de son fils cadet annonce bien la suite de cette saga : elle s’intitule « Le Pénitencier ».

« LE PÉNITENCIER » raconte les malheurs du jeune fils Thibault que son paternel a envoyé dans un pénitencier pour lui apprendre à vivre. Son grand frère va lui rendre visite et est franchement affligé de voir comment son jeune frère est maltraité. C’est en fait l’occasion pour le grand frère de se rapprocher de son cadet, beaucoup plus jeune que lui. Les liens qui unissent les deux frères sont magistralement décrits mais la description de la vie dans le pénitencier m’a parue inutilement longue et un peu fastidieuse.
Suite à cette séparation forcée, les deux amis Jacques et Daniel ont pris leur distance, leur caractère s’est affirmé et ils sont devenus, en fait, très différents. Néanmoins il semble qu’ils resteront des amis pour la vie.

Bien que l’écriture de l’auteur soit toujours un modèle, j’ai modérément apprécié ce deuxième volume et c’est avec impatience que j’ai entamé le volume suivant « La belle Saison » qui me semblait s’annoncer plus joyeux.

«LA BELLE SAISON » voit la famille Thibault réunie, en vacances dans leur maison de campagne à une trentaine de kilomètres de Paris. Jacques a finalement réussi ses études et alors la vie est belle. On côtoie des jolies filles, on joue au tennis, on roule en vélo, on se promène le soir dans les jardins parfumés et le jeune Jacques connaît ses premiers émois amoureux mais sans très bien savoir ce qu’il veut. C’est un personnage tourmenté. Roger-Martin du Gard a l’art de nous montrer qu’au fond, comme beaucoup de jeunes ados, ce qu’aime Jacques c’est d’être amoureux.

Ce troisième volet des Thibault est très animé. Tous les personnages des premiers volumes se retrouvent dans des circonstances remarquablement bien racontées. Mais le style est particulier, il faut aimer ça ; les dialogues sont assez longs, les personnages sont très fouillés et les circonstances du récit sont racontées avec un luxe de détails qui pourrait décourager le lecteur trop pressé. On pourrait penser que l’auteur en fait trop. Mais incontestablement, c’est de toute beauté et les amateurs de « classique » seront comblés.

Pendant que les jeunes s’amusent et s’amourachent, le frère aîné, lui il sait ce qu’il veut ; il est moins regardant que son cadet et s’en donne à cœur joie lors de ses virées à Paris. Ce qui annonce le volume suivant : « La Consultation ».

« LA CONSULTATION » est le reportage des consultations médicales du frère aîné, le Docteur Antoine Thibault. C’est l’occasion d’approfondir la psychologie et le caractère de ce grand frère et de faire la connaissance de tout un échantillon de la société du début du XXème. Le Docteur Antoine Thibault est un jeune célibataire brillant ; c’est un médecin de famille très consciencieux et remarquablement généreux mais, chez Roger-Martin du Gard, rien n’est simple ; ce brillant médecin est volontiers volage et, à ses heures, invétéré coureur de jupons.

Mais on ne parle pas que de lui dans ce volume. Il y a des moments superbes, comme le retour après trois années de pensionnat, d’une ancienne amie d’enfance des Thibault à qui Jacques avait fait des avances. Cette gentille fille, un peu timide, les avait prises au sérieux, alors que lui avait tout oublié. Cette rencontre est racontée avec beaucoup de détails, c’est comme si on y était et c’est émouvant au possible. Un grand moment de littérature assurément.

«LA SORELLINA » est le titre d’un livre écrit par Jacques Thibault le fils rebelle. Il s’était sauvé, personne ne savait où il était, on le croyait perdu. Au bout de trois ans, son grand frère tombe sur son livre où il raconte sa vie, qui est en fait celle de sa famille racontée sous d’autres noms. Antoine découvre alors les raisons de sa fuite et va le rechercher en Suisse où il se cachait. On s’aperçoit alors que le caractère de ce garçon a changé ; il s’est révolté contre son père et son milieu bourgeois, il écrit des livres et rêve d’être un artiste.

Je pense qu’il ne faut pas en dire plus parce que, de toute façon, l’intérêt de ce premier tome n’est pas tant dans les intrigues ; les intrigues, certes, tiennent de la place mais le véritable intérêt est la psychologie des personnages et l’étude de leur caractère. Ils sont tellement bien décrits, avec tant de vérité, qu’on les entend, on les voit, on les accompagne et on s’attache à eux comme à des êtres qui nous seraient familiers et devenus très chers.

Ce premier tome des Thibault fait 675 pages. Les deux suivants sont encore aussi épais. Alors on pense qu’il faut du courage pour se lancer là-dedans. En réalité, il faut du temps et de la patience. Et alors, on pourra dire que, dans son genre, « Les Thibault » est une grande réussite qui donne un long plaisir de lecture. Les personnages sont emblématiques de leur temps ; ils évoluent à une période charnière – le début du XXème – où la vie sociale a basculé d’un extrême à l’autre ; la description de cette époque donne un attrait particulier à cette histoire.
Mais rien n’empêche d’interrompre de temps en temps cette longue lecture pour lire autre chose, ce je que je compte bien faire, tout en étant impatient de lire la suite des aventures des Thibault, jusqu’à leur destinée finale qui fera, je pense, l’objet des deux tomes suivants.

Saga romanesque

8 étoiles

Critique de Pacmann (Tamise, Inscrit le 2 février 2012, 60 ans) - 20 avril 2020

La période de confinement m’a poussé à aborder un des monuments de la littérature française, comme ici, les trois premiers tomes de la saga des Thibault, œuvre maîtresse de Romain Martin du Gard, prix Nobel de littérature en 1937.

Et c’est sans doute le style et la construction de cette histoire interminable qui fait largement songer à du Tolstoï ou du Dostoïevski, mais aussi c’est aussi le ton quelque peu provocateur pour l’époque. On y remet en cause cette société française de la fin du XIXème et du début du XXème, soit militariste, bourgeoise, antisémite et conservatrice.

Les personnages s’affrontent dans un récit mettant en scène le veuf et père Oscar Thibault, ses deux fils, Antoine et Jacques, mais aussi la famille protestante de Fontanin, soit Thérèse, la mère, Daniel, ami de Jacques et sa sœur Jenny, sans oublier le père volage, Jérôme de Fontanin.
On se situe au début du 20ème siècle, peu avant la première guerre mondiale, même si les références historiques sont pratiquement absentes.

Les trois premiers tomes de la saga des Thibault qui forment un tout, évoquent dans le premier livre « Le carnet gris » une fugue des adolescents Jacques et Daniel dans le sud de la France. On croit presque percevoir des propos homosexuels dans le chef des garçons, mais l’auteur n’en fait pas ouvertement état.
Le deuxième tome « Le pénitencier », un peu plus long, évoque la sanction infligée à Jacques, reclus dans un pensionnat prison et ensuite libéré grâce à son frère qui négocie cette sortie avec son père. On y développe le sens de l’autorité d’un père conservateur et l’esprit patriarcal de cette époque.

Finalement, plus abouti, plus prenant et largement le plus long des trois volumes « La belle saison » dans lequel l’auteur développe les relations entre ces personnages au cours d’un été. On y voit apparaître un nouveau personnage, en la personne de la flamboyante Rachel qui devient l’amante d’Antoine.

Une œuvre qui sera utile à enrichir votre culture générale et vous donner une idée d’une certaines société de l’époque. L’écriture reste assez lisible, et donc moins ardue que je ne l’appréhendais, même s’il faut de temps à autre s’accrocher pour garder le fil du récit.

Chef d'oeuvre

9 étoiles

Critique de Saule (Bruxelles, Inscrit le 13 avril 2001, 59 ans) - 10 janvier 2016

C'est une oeuvre romanesque de très grande ampleur, puisqu'elle fait trois volumes en Folio (épais volumes, écrits serrés). Une oeuvre consacrée à une famille, la famille Thibault : le père (veuf) et ses deux enfants. Nous sommes dans la haute bourgeoisie catholique, à Paris, au début du vingtième siècle. Ce premier volume est surtout consacré au frère aîné, Antoine, un jeune médecin brillant et ambitieux, fier d'être un Thibault et qui sait exactement ce qu'il veut. Il est beaucoup plus conventionnel que son frère Jacques, dix ans plus jeune, tout aussi intelligent, qui vit tout de manière très intense mais qui se sent enfermé dans un milieu trop conventionnel. Le père, trop hautain est incapable de communiquer avec ses fils. Il parait parfois un peu ridicule. Mais il sait aussi être attachant.

C'est vraiment remarquable comment l'auteur parvient à faire vivre ces Thibault dans notre esprit et à nous rendre leur destin passionnant, que ce soit leurs idées ou leurs amours. Et puis au-delà de ces deux frères c'est tout un monde qu'on découvre. Bref, je ne peux que répéter ce qui as été dit par les autres critiqueurs : cette histoire se lit d'une traite. Je n'ai lu que le premier tome mais je compte bien lire les deux autres.

Très bon livre

8 étoiles

Critique de PA57 (, Inscrite le 25 octobre 2006, 42 ans) - 7 juillet 2012

Je me suis pour l'instant arrêtée à "La belle saison" et ces trois premières parties m'ont beaucoup plu. On entre dans une famille bourgeoise du début du XXè siècle. A cette époque, la France est dans une espèce de transition entre deux époques et cela se ressent à travers les deux générations présentes dans le premier tome. En effet, d'une part, le clergé à l'esprit très fermé, ainsi le le père, également très peu ouvert d'esprit, et d'autre part les deux fils, beaucoup plus modernes. Certes, Antoine, l'aîné, est moins "rebelle" que son jeune frère, mais il est très ouvert d'esprit et finalement très moderne.
Ce premier tome m'a beaucoup plu, m'a permis de comprendre un peu mieux cette époque que je connais assez mal.

Une vue admirable de l'état d'esprit à la veille de la 1ère guerre mondiale

9 étoiles

Critique de Bobo (, Inscrit le 10 décembre 2009, 65 ans) - 17 février 2012

Je viens de terminer cet énorme pavé de 3 tomes de 800 pages chacun.

J'ai eu du mal à voir où l'auteur voulait en venir au début du 1er tome dans Le cahier gris et le Pénitencier et puis après on ne lâche plus le livre.

Ce qui m'a le plus intéressé c'est la chronique au jour le jour du déclenchement de la guerre de 14.
On se prend à croire que Jaurès ne va pas être assassiné, qu'il va pouvoir arrêter les appels à la tuerie, que les pays vont se rendre compte que la guerre ne peut mener qu'au chaos et à l'horreur, etc ...
Et puis non, Jaurès est bien tué, et cette horreur va se dérouler.

Martin du Gard est un maître dans l'art de mélanger les vies privées avec l'histoire sans jamais tomber dans la bouillie.
Quelle maestria dans l'écriture, simple, précis sans fioritures.
On comprend pourquoi l'auteur a eu le prix Nobel.

Un chef d'oeuvre du XXème

10 étoiles

Critique de Patsy80 (, Inscrite le 20 août 2009, 49 ans) - 21 août 2009

En effet, cette oeuvre peut être décourageante par sa taille mais c'est le seul reproche que l'on puisse lui faire.
C'est un classique remarquablement bien écrit avec des mots simples mais choisis avec un soin inégalable. Tous les aspects y sont abordés : l'amour homme-femme, frères, père-fils, l'amitié, l'honneur, le patriotisme, l'engagement politique, la jalousie, le travail, l'éducation et j'en oublie certainement. Pour moi, c'est un roman complet, absolument remarquable.

Trop long

8 étoiles

Critique de Chrisair (Yvelines, Inscrite le 13 septembre 2005, 47 ans) - 10 février 2007

L'histoire est intéressante et très belle mais un peu longue. Roger Martin du Gard nous fait vivre les moeurs d'une famille bourgeoise à travers une vaste chronique historique couvrant la période 1905-1918.
Les personnages n'osent pas se monter leurs sentiments. Jacques, le jeune fils, se rebelle, se fâche avec son père, s'oppose à son frère.... A travers le destin de cette famille nous assistons au début et au déroulement de la 1ère guerre mondiale.

très bon livre

10 étoiles

Critique de Belkis (, Inscrite le 28 décembre 2004, 39 ans) - 28 décembre 2004

Un très bon livre, belle histoire, simple, riche, palpitante.
Les personnages nous fascinent, nous énervent, bref ne nous laissent pas indifférent.
Notamment le personnage du plus jeune fils, Jacques, son destin, sa vie, ses idées.... parfaitement différent du milieu dans lequel il vit et si semblable à la fois.
Dommage que l'adaptation faite ne soit pas autant à la hauteur en omettant certaines scènes importantes du livre, certains aspects nécessaires à la compréhension des personnages.....

A lire d'une traite......

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