Le bal des folles de Victoria Mas

Le bal des folles de Victoria Mas

Catégorie(s) : Littérature => Francophone , Littérature => Romans historiques

Critiqué par Nathavh, le 8 décembre 2019 (Inscrite le 22 novembre 2016, 60 ans)
La note : 9 étoiles
Moyenne des notes : 9 étoiles (basée sur 10 avis)
Cote pondérée : 7 étoiles (745ème position).
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Le bal des folles

Je le lorgnais depuis la rentrée ce premier roman de Victoria Mas, prix Stanislas, prix Renaudot des lycéens, un très beau roman qui remue et pousse à la réflexion sur la condition féminine au 19ème siècle.

Nous sommes à Paris en février 1885, à la Salpêtrière. C'est là qu'en mars aura lieu le bal de la mi-Carême, celui que l'on nomme "Le bal des folles", un moment qu'attendent avec impatience les pensionnaires.

Ce bal c'est l'occasion d'avoir l'impression de vivre normalement, d'être libre, d'être l'objet d'attentions. Ce bal c'est tout simplement l'occasion d'exister, d'être vues car le tout Paris se presse pour voir "Les Folles", les voir de près vivre une crise d'hystérie par exemple.

Ce bal n'est qu'un prétexte pour notre primo-romancière qui nous parle ici avant tout d'humanité et de la condition féminine de la femme au 19ème car c'est bien de cela qu'il s'agit du fait de ne pas pouvoir choisir son destin, sa place. C'est la société patriarcale qui décide et conduit femme, fille dans ce qui était anciennement et reste une prison pour femmes. Les choses ont un peu changé avec l'arrivée du professeur Charcot, un des premiers neurologues qui étudient et exhibent ses sujets en cours publics.

Ces femmes hystériques, épileptiques, maniaco-dépressives, schizophrènes ou tout simplement abandonnées et oubliées de leur famille car elles refusaient l'autorité. Ces femmes perdant leur identité, leur passé uniquement parce que des hommes l'ont décidé, que ce soit au niveau familial ou médical, la femme n'a pas sa place.

Qui sont-elles ? Elles ont victimes d'abus, de violences, elles contredisent l'autorité ou veulent simplement vivre pleinement leur vie. Si saines d'esprit, elles étaient en arrivant, la limite à franchir pour devenir "folles" est infime en vivant enfermées dans ces murs, humiliées, privées de toute liberté.

Victoria Mas nous dresse de jolis portraits féminins, celui de Louise, jeune fille de 16 ans, enfermée il y a trois ans suite au viol par son oncle, elle espère rencontrer l'amour et le mariage et sortir d'ici.

Celui d'Eugénie Cléry, fille de notaire, éprise de liberté, qui victime de son don - ce qu'elle comprend après la lecture de "Le livre des esprits" de Allan Kardec - celui de converser avec les morts, est enfermée par son père.

Enfin une femme importante, Geneviève, infirmière qui a passé sa vie à veiller sur "les folles" jouera un rôle important et retrouvera de l'humanité au contact d'Eugénie.

Un premier roman qui marque, qui fait réfléchir sur la conditions des femmes, et les débuts de la psychiatrie. Une belle plume, bien documentée, qui sait faire monter une tension au fur et à mesure de la préparation du bal. Une plume à suivre.

Ma note : 9.5/10

Les jolies phrases

La maladie déshumanise, elle fait de ces femmes des marionnettes à la merci des symptômes grotesques, des poupées molles entre les mains des médecins qui les manipulent et les examinent sous tous les plis de leur peau, des bêtes curieuses qui ne suscitent qu'un intérêt clinique. Elles ne sont plus des épouses, des mères ou des adolescentes, elles ne sont pas des femmes qu'on regarde ou qu'on considère, elles ne seront jamais des femmes qu'on désire ou qu'on aime : elles sont des malades. Des folles. Des ratées.

Les hommes sont trop sérieux, ils ne savent pas s'amuser. Les femmes savent être sérieuses, mais elles savent rire également.

Vous le décriez avec tant d'ardeur. Quelqu'un qui suscite autant de passions doit bien avoir vu juste quelque part.

Les hommes savent dire ce qu'il faut pour obtenir ce qu'ils veulent.

Les rêves sont dangereux, Louise. Surtout quand ils dépendent de quelqu'un.

La perspective de ce bal costumé tranquillise les corps et apaise les visages. Il y a enfin quelque chose à espérer.

Mais la folie des hommes n'est pas comparable à celle des femmes : les hommes l'exercent sur les autres; les femmes, sur elles-mêmes.

Il n'y a nul besoin d'y croire pour que les choses existent. Je ne croyais pas aux Esprits, pourtant ils existent. On peut se refuser aux croyances, s'y prêter ou s'en méfier; mais on ne peut pas nier ce qui se présente devant vous.

Des années à la Salpêtrière lui avaient fait comprendre que les rumeurs faisaient plus de ravages que les faits, qu'une aliénée même guérie demeurait une aliénée aux yeux des autres, et qu'aucune vérité ne pouvait réhabiliter un nom qu'un mensonge avait souillé.

Il existe peu de sentiments plus douloureux que de voir ses parents vieillir.

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Le livre des Esprits !

10 étoiles

Critique de Frunny (PARIS, Inscrit le 28 décembre 2009, 59 ans) - 13 août 2022

Paris, Hôpital de la Salpêtrière en 1885.
L'effervescence bat son plein, les "internées" préparent le Grand évènement annuel qui réunira le tout Paris mondain et leur permettra de se montrer: le Bal des folles.
Geneviève, infirmière en chef, veille sur ces femmes d'une main de fer appliquant aveuglément les consignes du Grand Charcot - neurologue à la réputation internationale -
L'arrivée d'Eugénie, menée de force par sa famille, va rebattre les cartes.
Eugénie, jeune bourgeoise révoltée qui ne se voit pas suivre les codes familiaux, dérange dans une société corsetée où la femme n'a pas son mot à dire.

Un roman historique construit autour de faits réels. L'Hôpital de la Salpêtrière était encore au XIX ième siècle un asile de femmes, recueillant les hystériques, les épileptiques, schizophrènes mais aussi... les femmes libres, révoltées, marginales sans aucune pathologie médicale.

J'ai adoré ce court roman (235 pages) qui met en lumière une page sombre de notre Histoire. La condition des femmes, le pouvoir des Hommes.
Un roman qui nous interroge sur la normalité, l'importance du doute dans la science , la liberté dans le choix de son destin .
Une oeuvre intelligente, documentée, portée par 2 personnages attachants et libres.
Chapeau bas Mme MAS !

Et si la folie...

9 étoiles

Critique de Pieronnelle (Dans le nord et le sud...Belgique/France, Inscrite le 7 mai 2010, 76 ans) - 3 mai 2022

Je ne reviendrai pas sur l'Histoire, les histoires , dans ce roman à l'originalité assez captivante , très bien relatés dans la critique principale.
Le monde de la folie, de la différence, de l'anormal a d'abord été un sujet tabou au sein d'une société dite évoluée avant de devenir une curiosité ...malsaine, surtout dans un certain milieu, exacerbée lorsqu'elle touchait principalement les femmes. Cet hôpital des "folles" au coeur même du Paris du XIX è siècle devient , dans le cadre de ce roman, comme un grand bateau ivre sidérant. Comment a-t-on pu traiter les femmes de cette façon ? Comment ne pas se poser la question : De quel côté se situe réellement la folie ? N'est-il pas de celui de ces monstres avides de sensation, de spectacle, incultes, se croyant privilégiés car soi-disant épargnés du fait de leur condition soit sociale, soit "normale".
Cet intelligent petit livre, plein d'humanité, nous plonge au coeur de ce grand bateau qui navigue entre le pathétique, la solidarité, la monstruosité, la bonté et la prise de conscience. Ce grand bal censé être un spectacle pour le Tout Paris de l'époque se révélera être celui d'une délivrance et d'un certain espoir.
Le grand Charcot se prend une grande baffe de honte, et le courage des femmes de grands applaudissements !

Moyen

6 étoiles

Critique de Ayor (, Inscrit le 31 janvier 2005, 52 ans) - 10 octobre 2021

Une lecture courte, peut-être trop, car les personnages manquent de profondeur, l'attachement reste minime, et l'histoire peine véritablement à passionner.

L'objectif de dénoncer les conditions d'internement de ces "folles" à cette époque est rempli, et c'est juste horrible et hallucinant de constater le regard méprisant que porte l'opinion générale envers ces personnes malades, ou non d'ailleurs.

Plus largement, c'est la condition féminine qui est mise en lumière, ce manque de considération, de respect et d'équité, l'oppression qu'elles subissent et le sacro-saint devoir d'obéissance qu'on leur inculque dès le plus jeune âge.

Et gare à celles qui veulent s'affirmer un peu trop...

L'enfer

9 étoiles

Critique de Marvic (Normandie, Inscrite le 23 novembre 2008, 66 ans) - 6 juillet 2021

En cette fin du XIX° siècle, La Salpêtrière est connue par tous les parisiens comme l’hôpital où l’on enferme les folles. Tous ont une image de ces femmes, ces ratées, ces folles."Un dépotoir pour toutes celles nuisant à l’ordre public. Un asile pour toutes celles dont la sensibilité ne répondait pas aux attentes. Une prison pour toutes celles coupables d’avoir une opinion".
Le meilleur endroit pour se débarrasser des gênantes et nombreux sont les maris et les pères à faire interner filles, sœurs ou épouses.
"Entre l’asile et la prison, on mettait à la Salpêtrière ce que Paris ne savait pas gérer : les malades et les femmes."

Eugénie Cléry vit dans un milieu bourgeois étouffant et se rebelle contre son notaire de père. Quand il apprend que sa fille parle avec les morts, communique avec les esprits, la solution est toute trouvée. En lui proposant une balade, aidé de Théophile son fils, il signe l’internement définitif de sa fille.
La jeune fille découvre un monde bien éloigné du sien mais aussi des personnages attachants. La jeune Louise persuadée qu’un médecin va l’épouser, Thérèse, la plus ancienne, 20 ans qu’elle vit là, tricotant à longueur de journée et qui ne veut pas sortir.
Et l’infirmière Geneviève Gleizes, professionnelle stricte sans empathie ni compassion... jusqu’à sa rencontre avec Eugénie.

On découvre les monstruosités que font vivre à ces femmes cobayes le professeur Charcot et son équipe, les considérant (presque) uniquement comme des souris de laboratoire
"Un médecin pense toujours savoir mieux que son patient, et un homme pense toujours savoir mieux qu’une femme."

J’ai souvent pensé à un autre roman excellent en lisant celui-ci. "La nuit des béguines" d’Aline Kiner dans lequel on retrouve des destins de femmes exceptionnels dans une configuration historique documentée et édifiante.

Bravo

9 étoiles

Critique de Monocle (tournai, Inscrit le 19 février 2010, 64 ans) - 2 avril 2020

1885, la Salpêtrière est dirigée par un certain professeur Jean-Marie Charcot, spécialiste de l'hypnose et de l'hystérie, il a le mérite d'avoir donné un confort matériel très relatif aux pensionnaires (que dis-je aux recluses). On est loin d'un cinq étoiles mais les conditions s'améliorent un peu comparées à celles des mouroirs des siècles précédents.
A l'aube du vingtième siècle, si un homme désirait se débarrasser d'une fille, épouse, ou mère encombrante, il suffisait sur une simple déclaration de la "déposer" à l'accueil d'un asile et hop... l'affaire était réglée.

Voici donc le thème de ce premier roman de Victoria Mas, encensé par la presse, salué par un prix Renaudot des lycéens, il mérite sa lecture pour le transport des émotions qu'il génère. L'auteur a parfaitement réussi dans un style sobre et sans ambages un pari risqué.
Techniquement le jeu des acteurs est réalisé avec une habilité remarquable. Tout en gardant un côté empathique, il faut le dire l'ensemble est cohérent et le message parfaitement présenté. Un thème délicat, souvent très dur mais une vérité qu'il faut pouvoir accepter.

Bravo.

Belle brochette de personnages

10 étoiles

Critique de Pascale Ew. (, Inscrite le 8 septembre 2006, 57 ans) - 24 mars 2020

Ce roman m’a fait penser à « La salle de bal » d’Anna Hope. En cette fin de XIXème siècle, Eugénie est internée à la Salpêtrière par sa famille parce qu’elle voit des morts. Quelle meilleure façon que d’évacuer des personnes gênantes que de les enfermer avec l’étiquette de « folle » ! Tout plutôt que de salir ses apparences. L’auteure dépeint une société corsetée dans ses préjugés, le qu’en-dira-t-on, régie par les hommes pour les hommes et où les femmes n’ont pas leur mot à dire, même quand elles sont plus compétentes que les hommes.
Pourtant une infirmière, enfermée dans ses certitudes, va se laisser ébranler lorsqu’Eugénie va lui révéler que sa sœur défunte la suit. La fin est prévisible...
Lire ce roman fait froid dans le dos… d’autant plus que cette époque n’est pas si lointaine dans le temps et que l’histoire est des plus crédibles.

LE VRAI CHARCOT

9 étoiles

Critique de TRIEB (BOULOGNE-BILLANCOURT, Inscrit le 18 avril 2012, 73 ans) - 24 février 2020

A l’hôpital de la Salpêtrière se tient chaque année à la mi-carême un bal. Cette manifestation voit se rencontrer le Tout-Paris, qui profite d’une occasion de s’encanailler à bon compte, et les « folles », ces femmes internées pour cause d’hystérie, épilepsie, crises convulsives. Dans ce roman sont mises en scène Geneviève Gleizes, infirmière, en admiration devant le professeur Charcot, neurologue célèbre de cette période. On y trouve aussi Louise, une jeune femme violée par son oncle, Thérèse, une prostituée à la conduite généreuse, cousant des vêtements pour ses codétenues. Eugénie Cléry est pour sa part issue de la bourgeoisie. Son père , qui n’admet guère la déviance et les contradictions décide de l’interner car elle prétend être en contact avec le monde des morts. Elle se réclame d’Alan Kardec et du courant spirite.

Dans ce roman, Victoria Mas va décrire avec un très grand talent la relation qui s’ébauche, rapidement, entre elle-même et Eugénie. Cette dernière l’aidera à rentrer en contact avec sa propre sœur Blandine, et comprend, peu à peu, le rôle répressif et nullement médical, qu’elle joue dans la répression contre ces femmes, coupables d’avoir tenté de prendre la parole, de lutter contre la domination des hommes, d’avoir tenté d’accéder à l’autonomie, à la liberté de parole.

Ce roman est bien construit, il frappe les esprits avec sobriété, sans emphase ni pathos ; c’est un hymne à l’émancipation, à toutes ces femmes contraintes au silence, pas encore en mesure de faire valoir leur droit à l’émancipation. L’humanité des personnages, tels que Geneviève et Eugénie, nous emporte, elle nous convainc brillamment. C’est aussi un réquisitoire contre une certaine conception de la psychiatrie : « Et pendant qu’elles espéraient, les yeux étrangers s’attardaient sur ces bêtes curieuses, ces femmes dysfonctionnelles, ces corps handicapés, et l’on parlait de ces folles des semaines après les avoir vues de près. Les femmes de la Salpêtrière n’étaient désormais plus des pestiférées dont on cherchait à cacher l’existence mais des sujets de divertissement que l’on exposait en pleine lumière et sans remords. »

Oui mais .. un peu trop superficiel, dommage

6 étoiles

Critique de Faby de Caparica (, Inscrite le 30 décembre 2017, 62 ans) - 7 février 2020

" Le bal des folles " de Victoria Mas (256p)
Ed. Albin Michel

Bonjour les fous de lectures….
Voici un livre qui fait le tour des groupe de lectures et qui a reçu sa moisson d'éloges au point d'avoir reçu le prix Renaudot des lycéens !!!
Mouais … mouais.
XIX° siècle, il n'est pas bon d'être femme à cette époque.
Tout comportement en dehors de clous, toute réflexion un peu trop osée pour ces " petits esprits", toute opposition au Mâle dominant et … hop, vous voilà internée à la Salpêtrière.
Dans cet asile pour femme, on trouve de tout, non seulement des folles, des rebuts de la société que la morale réprouve mais aussi des épouses ou filles de la bonne société qui sont devenues gênantes.
Ces pauvres filles y sont la cible d'analyse du célèbre Charcot et de ses disciples sous les yeux médusés de spectateurs nantis.
Seule distraction pour ces pauvres âmes errantes, le bal de la mi-mars.. le bal des folles, où se réunit le gratin parisien pour assister à la sarabande des malades.
C'est dans cet univers glauque que se retrouve Eugénie, fille de bonne famille qui a eu pour audace de révéler qu'elle était en contact avec les morts. Eugénie est passionnée de spiritisme.. cela ne se fait pas .. zou.. direction la Salpêtrière.
Elle y rencontre Geneviève, infirmière qui fait partie des murs, cartésienne à souhait qui se dévoue totalement à Charcot.
Geneviève vit dans le souvenir de sa sœur.
Eugénie et elle vont se rencontrer, s'affronter, se comprendre, s'aider.
voilà ..voilà.
Alors, certes la plume de cette jeune auteure est agréable mais j'ai trouvé l'approche un peu superficielle.
J'aurais aimé que le spiritisme, en vogue à l'époque, soit un peu plus développé ainsi que le fameux bal des folles qui est rapidement effleuré.
De même, les personnages, bien qu'attachants, retracent dans les grandes lignes les difficultés d'être femmes à cette époque. On aurait pu, sans en faire des tartines, développer un peu.
Il n'en reste pas moins que la lecture est agréable .. juste un petit manque de profondeur et un air de déjà.
Mais c'était peut-être le but de l'auteure, rester dans la légèreté .. dommage car la lecture étant agréable, 100 pages de plus auraient été les bienvenues.
Livre agréable, mais à nouveau .. quid de toute cette publicité et de là a attribuer le Renaudot des lycéens… bref passons .

Un peu d'Histoire !

10 étoiles

Critique de Clacla44 (, Inscrite le 4 mars 2011, 36 ans) - 13 janvier 2020

Ce roman nous emmène au 19e siècle à Paris, à la Pitié-Salpêtrière. Il nous raconte cet univers où des femmes y vivaient recluses sous prétexte de folie. L'auteur nous montre l'envers du décor, et la folie toute relative de ces habitantes. Ce lieu servait surtout de lieu d'isolement pour des femmes non conventionnelles ou tout simplement gênantes pour la société de leur époque, pour les familles et les maris.
A travers la fiction, ce récit nous amène à nous questionner sur ce qu'est la folie et qui sont les véritables fous. Comment une société violente peut abîmer des êtres humains, et les conduire à des actes violents en retour. Enfin, comment le corps médical utilisait ces cobayes pour la science et la notoriété.
Une belle plume et un rythme adapté m'ont captivée jusqu'au bout.

Bonne lecture !

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