Le pèlerin de Compostelle de Paulo Coelho

Le pèlerin de Compostelle de Paulo Coelho
(O diario de um mago)

Catégorie(s) : Littérature => Sud-américaine

Critiqué par Titi, le 21 février 2001 (Bruxelles, Inscrit le 20 février 2001, 50 ans)
La note : 9 étoiles
Moyenne des notes : 4 étoiles (basée sur 35 avis)
Cote pondérée : 4 étoiles (50 584ème position).
Discussion(s) : 1 (Voir »)
Visites : 15 252  (depuis Novembre 2007)

Voyage jusqu'au bout de l'Être...

Un homme entreprend de parcourir le célèbre chemin de Compostelle.
Cette longue route initiatique le confronte à toutes sortes d'épreuves plus extraordinaires les unes que les autres.
Ce livre truffé de symboles, d'ésotérisme et de spiritualité est d'une richesse incroyable.
En plus d'une description d'endroits bien réels de cette route connue d'Espagne, Coehlo nous conduit sur les sentiers les plus inaccessibles et profonds de l'âme humaine et de son combat.
Le jeu poétique entre la confrontation du personnage avec le monde qui l'entoure et la lutte contre son propre être, est époustouflant.
Souvent mal compris parce que mystérieux, ce livre laisse certains lecteurs indifférents, mais si vous l'entamez avec l'intention d'entrer dans la peau du héros et de mettre votre rationalité de côté pour quelques heures, vous en sortirez changés.

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Un chemin difficile qui donne un sens particulier.

7 étoiles

Critique de Pacmann (Tamise, Inscrit le 2 février 2012, 59 ans) - 19 juin 2021

L’auteur brésilien évoque son expérience du camino qu’il a fait en 1986.

Cependant, alors que je m’attendais à des anecdotes, un récit d’aventures et des impressions de voyage, c’est une prose complexe et ésotérique que Paulo Coelho nous propose.

Accompagné par Petrus, un guide sombre revêtant par moment l’habit d’un gourou, le pèlerin semble à plusieurs moments effrayé ou quasi égaré au fil de rencontres qui semblent plus intérieures que réelles.
Son pèlerinage ressemble à une quête, accompagné par des craintes, qui doit conduire à un adoubement dont la nature m’a échappé.

Personnellement mon intention est de prendre très bientôt aussi ce chemin, mais avec un tout autre enthousiasme, plein d’envie et sans ce mysticisme extrême qui est fort loin de mes espérances personnelles.

Les quelques références historiques sauvent ce récit qui ne laissera personne indifférent vu son angle d’approche atypique et qui invitera le futur marcheur en recherche de sens à se documenter sur cette entreprise et à faire d’autres lectures préparatoires plus encourageantes.

Esotérique

6 étoiles

Critique de CC.RIDER (, Inscrit le 31 octobre 2005, 66 ans) - 8 juillet 2020

Adepte d’une obscure confrérie appelée RAM (Regnum-Agnus-Mundi ou Rigueur, Amour, et Miséricorde), Paulo se voit contraint d’enterrer son ancienne épée et refuser une nouvelle par son Maître qui l’estime indigne de cet honneur. Pour la récupérer, il devra partir sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle. Elle sera cachée quelque part sur le parcours. Il devra se laisser guider par un certain Petrus, autre membre de la secte, qui, pour le faire progresser sur la voie de la Connaissance, lui imposera un certain nombre d’épreuves initiatiques. La première consistant à errer sept jours en tournant en rond sur la première étape du pèlerinage (Saint Jean Pied de Port – Roncevaux) qui ne demande en général qu’une seule journée de marche.
« Le pèlerin de Compostelle » se veut roman initiatique, conte philosophique ou guide ésotérique et en aucun cas récit de voyage. Pour le moins atypique, notre pseudo-pèlerin ne fait rien comme les autres. Il ne fréquente ni les gites ni les « albergues », mais uniquement les hôtels et les « Paradors », ne rencontre aucun autre pèlerin et termine en taxi les 150 derniers kilomètres, les seuls exigés pour l’obtention de la fameuse « Compostella », document officiel attestant que l’on a bien accompli le pèlerinage. L’auteur répète à de nombreuses reprises l’expression « l’étrange chemin », comme s’il n’avait pas réussi à vraiment découvrir, apprécier et partager l’esprit du chemin, polarisé qu’il était sur cette quête d’épée (l’espada des chevaliers éponymes), sur les exigences de ses « exercices » pseudo spirituels, vaguement yoguiques (l’exercice de la semence n’étant qu’une copie de l’asana du chat), parfois masochistes (l’exercice de la cruauté ou celui de l’enterré vivant). Avec Coelho, on nage dans un prêchi-prêcha new age qui n’a rien de bien original. On est très loin de la réalité du Camino. On se demande même comment pareille « soupe » pseudo théologique ait pu rencontrer un tel succès !

Ca plâne pour Coelho...

3 étoiles

Critique de Amaranteh (, Inscrite le 2 octobre 2012, 54 ans) - 2 octobre 2012

J’ai été déçue par ce livre, très ésotérique et fort éloigné du chemin si simple que j’ai parcouru. Membre à l’époque d’une espèce de secte, Paulo se fait initier par un guide à différentes pratiques et rituels, tous plus « plânants » les uns que les autres.

En lisant le livre au second degré, on y retrouve certes quelques notions ressenties sur le Chemin, comme l’Amour universel, la communion avec les éléments, la transmission de certains enseignements à d’autres. Mais je ne me suis pas du tout retrouvée dans le vécu personnel de Coelho, un peu « bouché » aux enseignements de son guide (il a le mérite d’être honnête) et qui a par ailleurs terminé le chemin en autobus !

Des commentaires très nombreux à cette critique sont à lire sur http://radiocamino.net/livres/…

Où est le vrai ? Où est l’imaginaire ?

2 étoiles

Critique de Gilou (Belgique, Inscrite le 1 juillet 2001, 76 ans) - 13 août 2011

Je me suis pourtant concentrée sur la lecture de ce récit… en vain.
Je n’ai pas retrouvé les éléments et autres péripéties racontés par des amis ayant fait le chemin de Compostelle.

J’imaginais tout autre chose, des descriptions « réelles » des endroits traversés ou visités. Des anecdotes de rencontres et des ébauches d’amitié sincère entre les pèlerins. La solidarité et l’humanité qui, paraît-il, grandissent au fur et à mesure de la marche. Rien de tout cela. A part l’accueil de l’habitant qui reste, je crois l’incontournable attrait de ce voyage.

Ayant suivi « virtuellement » , en son temps, le carnet de route de notre modérateur Saule qui fit ce pèlerinage, je n’ai pas senti ici, chez P.Coelho , la sérénité et le bonheur ressentis par Saule en faisant ce voyage.

En bref, il me semble que ce livre est « truffé » d’anecdotes imaginaires mais évidemment bien réelles dans sa tête d’écrivain. Je n’ai pas du tout adhéré à ce côté « extraordinaire » du récit.

Peut-être suis-je à côté de la plaque comme on dit… mais P.Coelho ne m’a pas du tout bouleversée par son pèlerinage.

Très spécial!!

9 étoiles

Critique de Nina-39 (, Inscrite le 15 avril 2010, 45 ans) - 8 mai 2010

Etant une amoureuse de l'Espagne et de Paulo Coelho, j'ai vraiment apprécié ce roman. Il est plein de rituels, assez profond et il nous parle franchement de choses que l'on sait mais dont on ne parle pas!
Grâce à ce livre, j'ai eu une autre vision des choses quant à "l'espèce humaine".
Et puisque je suis attachée à la religion, aux rites, ce roman me convient parfaitement.

Leitmotiv de l'ennui

4 étoiles

Critique de Elya (Savoie, Inscrite le 22 février 2009, 34 ans) - 21 mars 2010

Au début, on est un peu surpris ; ça existe vraiment des gens qui font ce genre de choses aujourd'hui, qui croient en ces récits abracadabrant?
On se dit que cela peut être un récit sympathique quand même. Mais lorsqu'on comprend (vite, trop vite) que toute l'histoire est en fait l'élucubration des petites aventures, dérisions et challenges de 2 hommes d'un bout à l'autre du chemin de Compostelle, on se lasse vite.
Il paraitrait que l'homme évolue tout au long de sa quête, qu'il franchit des étapes clés qui sont validées par son guide, ce qui révèlera en lui des Vérités. Il paraitrait, car nous lecteur ne percevons peu d'évolution dans ce récit, limpide certes, mais trop linéaire.
Peut-être faut-il être un minimum sensible à ces croyances mystique pour saisir l'intérêt de l'histoire.

Un peu de retenue !!

4 étoiles

Critique de Nanardstef (, Inscrit le 6 juin 2008, 47 ans) - 13 avril 2009

Que ce soit dans le positif ou le négatif, je trouve que les critiques de ce livre sont dépourvues de sérénité et d'objectivité.

Est-ce que Coelho est un philosophe ? Oui certainement ... disons qu'il s'agit du premier niveau de la philosophie. Ce que l'école primaire est à l'enseignement.

Est ce que le Pélerin est un mauvais bouquin ? Assurément non si on veut bien le prendre comme un roman et non tenter d'en tirer le sens profond que certains (et j'espère pas l'auteur) voulaient y trouver.

Est-ce qu'il faut acheter ce livre ? Oui pourquoi pas .. mais comme un roman "de plage" ou "de train" et non comme un livre de chevet emblématique.

Bref, à moins que Paolo Coelho se soit présenté comme un héritier de Socrate ou Kant, il n'existe aucune raison pour le vilipender de la sorte. Que ceux qui ne veulent pas toucher à ce genre de livre passent tout simplement leur chemin .. comme je l'ai moi-même fait après avoir vaillamment achevé (non sans une certaine déception, avouons le) l'Alchimiste, Véronika veut mourir et le Pélerin.

la quête de l'autre

8 étoiles

Critique de Yulie (, Inscrite le 13 octobre 2006, 50 ans) - 13 octobre 2006

En ouvrant ce livre je suis partie en me disant pourquoi pas, je me suis laissée aller à l'ésotérisme parfois poussé de cette histoire et j'y suis entrée. Suivre la quête d'un homme qui se transforme et qui en est heureux a été un plaisir.

Au milieu de l'ordinaire

4 étoiles

Critique de Tyty2410 (paris, Inscrite le 1 août 2005, 38 ans) - 31 octobre 2005

J'ai été emballée par la 4ème de couverture , je m'attendais à m'identifier au personnage , je m'attendais à une évolution de sa part à des rencontres , à de l'humanité . Je n'ai rien trouvé de tout ça . je n'ai pas compris comment on peut dire que le chemin des gens extraordinaires se trouve au milieu des gens ordinaires alors que tout le long du roman il ne rencontre personne .Il n'y a pas de dialogue profond ni de réflexion .Je n'ai pas compris ce que l'auteur a voulu nous expliquer: qu'il est arrivé à faire st Jacques de Compostelle et qu'il faut qu'on le félicite? Je le féliciterai quand il m'aura expliqué en quoi ce voyage a changé sa vie , car c'est la question que je me pose après avoir refermé le livre.

voyage initiatique

6 étoiles

Critique de TaMereEnShort (, Inscrit le 17 mai 2004, - ans) - 2 juin 2004

De Coelho, je n'ai lu que ce livre car j'ai moi-même trimballé mon sac à dos sur une partie des chemins menant à Saint Jacques de Compostelle. N'ayant rien à carrer de la dimension religieuse du parcours, j'ai apprécié lire une démarche fondamentalement opposée à la mienne. J'ai même tenté de faire quelques uns de ces exercices proposés pour le fun. Ce livre n'est là que pour partager une expérience vécue et une très belle expérience. Les lieux indiqués sont réels; par contre ces chemins sont rarement empruntés en solo et c'est une aventure humaine passionante.

1 très bon et le pire du pire

1 étoiles

Critique de Karl glogauer (, Inscrit le 17 mai 2004, 50 ans) - 18 mai 2004

très surpris par tant de critiques globales de l'oeuvre de PC
perso, l'alchimiste est un conte qui m'a ravi comme le petit prince ou jonathan livingstone,
MAIS le pélerin, le manuel du guerrier de la lumière, ou au bord de la rivière, ont été pour moi des potions vomitives

Qui êtes-vous pour critiquer qui que ce soi!

9 étoiles

Critique de Andreia (Mons, Inscrite le 10 mai 2004, 39 ans) - 10 mai 2004

Je n'arrive pas à croire ce que j'ai lu au fil des critiques!!
Malgré leur âge avancé, certains n'ont pas plus de maturité qu'un enfant!!
Comment pouvez-vous critiquer des écrivains?!
La littérature c'est de l'art, c'est comme de la peinture ou de la sculpture, si certains se sont fait une notoriété, cela ne veut pas dire que les autres sont nuls!
Personnellement j'ai lu ce livre (et je pense que beaucoup de gens qui ont mis un commentaire ne l'ont pas fait!!!) et je le trouve très bien!
C'est un style différent mais très intéressant!
Mais à mon avis, certains sont encore au stade "Harry Potter" (et je n'ai rien contre Harry Potter, j'ai tous les livres!) je veux juste dire par là que certains critiquent des auteurs juste parce que ceux-ci nous décrivent de manière originale le monde dans lequel on vit et d'autres (notamment J.K Rowling) ne font que développer un monde imaginaire!!
A bon entendeur.....Salut

J'ai lu pour vous

8 étoiles

Critique de Saule (Bruxelles, Inscrit le 13 avril 2001, 59 ans) - 14 avril 2003

J'ai lu ce livre principalement par curiosité, pour voir ce qui échauffait ainsi les esprits et donner mon avis. Résultat: je trouve que les critiques féroces contre Coelho sont largement exagérées, on a l'impression que son succès énorme le rend suspect ou dérange certains.

Rappelons quand même que la simplicité et la gentillesse sont des qualités, en littérature comme dans la vie.

Ceci dit je suis déçu par cette quête spirituelle qui tourne par moment au jeu de piste pour boy-scout. Et les épisodes surnaturels ont un coté un peu ridicule d'autant plus que l'expérience relatée est censée être un témoignage. Tout cela fait que, personnellement, je suis resté plutôt indifférent à la quête de Coelho.

Il n’en reste pas moins que ce livre est bien écrit, et qu’il est plein de bons sentiments, c'est déjà pas mal. Le talent de Coelho c'est de toucher un très large public et ce faisant il fait réfléchir les gens : tant mieux.

Je conçois très bien que le récit d'une quête spirituelle comme celui-ci puisse toucher certains, et, pourquoi pas, les rendre meilleurs. Cela vaut bien trois étoiles. D'ailleurs pour faire remonter la moyenne j'en donne 4.

Je nuance

1 étoiles

Critique de CptNemo (Paris, Inscrit le 18 juin 2001, 50 ans) - 14 avril 2003

Darius je confirme que je n'ai pas lu ce livre. En effet, après avoir lu l'alchimiste du même auteur j'ai décidé de ne plus perdre mon temps avec les "oeuvres" de Coelho. Profitant d'une critique éclair, j'ai voulu donner mon opinion sur une certaine forme de littérature. Je me suis emporté et j'ai peut-être été un peu trop sec avec certains auteurs. Je veillerai donc à l'avenir à être plus nuancé. Je précise quand même que si je regrette la forme, sur le fond je n'ai pas changé d'avis. Je suis toujours triste que les médias et le public fassent la part belle à de nombreux auteurs qui à mon avis n'en valent pas vraiment la peine au détriment d'écrivains disons plus intéressants.

Mais qui donc a lu ce livre ?

10 étoiles

Critique de Darius (Bruxelles, Inscrite le 16 mars 2001, - ans) - 12 avril 2003

J'ai déjà donné mon avis nuancé sur ce livre que j'ai lu.. Par contre, il y en a qui donnent aussi leur avis sur ce livre alors qu'ils ne l'ont même pas lu. Ils ont sans doute entendu braire un boeuf et le boeuf avait l'avantage d'être beau... Mais lorsque je survole les critiques au ras des pâquerettes, je vois qu'on met dans le même sac à merde, Coelho, Gavalda, Delerm et j'en passe... A ce moment, je suis ravie de ne pas me trouver dans le camp des détracteurs.

Analogie

1 étoiles

Critique de Lucien (, Inscrit le 13 mars 2001, 69 ans) - 12 avril 2003

Risquons une analogie : "Paulo Coelho est à la philosophie ce que Marc Lévy est au roman psychologique."

chez les Schroumpfs

2 étoiles

Critique de Persée (La Louvière, Inscrit le 29 juin 2001, 73 ans) - 12 avril 2003

Comme tu le dis si bien, Leura, même chez les Schtroumpfs on ne peut se passer de Gargamel. Que seraient les Schtroumpfs sans Gargamel ? Toujours à chanter lalilalilala. Ca m'ennuie comme tout le monde mais pourrait-on seulement concevoir le bien si le mal n'existait pas ? Et puis, il y a aussi le Schtroumpf grognon, le Schroumpf élitiste... et la Schroumpfette. Avec elle, le ver est déjà dans la pomme. De quoi ne pas mourir d'ennui, après tout. Certes il est des choses toutes simples qu'il est bon de redire. Et certains le font très bien (Delerm, sans doute). Mais tout est dans la manière. Van Gogh peint ses bottines. Elles s'imprègnent de son âme, de sa puissance évocatrice, de sa souffrance. Sont-ce encore des bottines ou un Van Gogh ?

Nombrilisme

1 étoiles

Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 11 avril 2003

Il me semble tout à fait vrai qu'il y a "une certaine tendance au nombrilisme narcissique" dans une partie de la littérature française actuelle. Elle me semble assez tourner en rond et finira à ce rythme par se mordre la queue. C'est pourquoi je préfère lire des auteurs un rien plus anciens, ils avaient vraiment des choses à dire... Ou alors, des auteurs américains, japonais, chinois, russes ou autres. Ils n'en sont pas encore arrivés là ! Mais un bon bouquin distrayant, passionnant, n'en est pas mauvais pour autant. Il appartient à chacun de chercher et de lire ce qu'il aime. Tout simplement je regrette parfois le classement d'un auteur dans un groupe qui ne lui convient pas. Coelho en philosophie par exemple... Pourquoi pas Dumas ?... Et Dieu sait que je l'adore dans son genre!

Moi, j'aime pas les concombres...

6 étoiles

Critique de Leura (--, Inscrit le 29 janvier 2001, 73 ans) - 11 avril 2003

Mais ça ne m'empêche pas de leur reconnaître des qualités nutritives, il parait qu'ils contiennent des vitamines et des oligo-éléments. Tu as parfaitement le droit, Jules de dire que tu n'aimes pas, et si nous venons sur ce site discuter de littérature, c'est que ça nous amuse un peu, non? Qui serais-je pour te nier ce droit?
Pour moi, je te l'avoue, l'élitisme va souvent de pair avec la pédanterie, et ça m'énerve. J'observe une certaine tendance dans la littérature contemporaine au nombrilisme narcissique, est-ce dû à la perte de quelques neurones avec l'âge? J'ai lu Camus, Sartre, et d'autres grands auteurs du XXe siècle, je les adore, ils ont marqué mon adolescence et je leur en suis reconnaissant. Cependant, la langue évolue, on n'écrit plus tout à fait comme eux aujourd'hui, est-ce à dire qu'il faille regarder ce qui se fait actuellement comme les deux vieux du Muppet show, en critiquant et en disant "de mon temps"? C'est vrai que tu aimes Delerm, et il te sera beaucoup pardonné. Non, là je te taquine un peu.
Pour en revenir à Coelho, c'est vrai que son "message" pour employer un mot pompeux, est très simple, mais cela signifie-t-il qu'il soit inutile? Je ne le pense pas. Il suffit de regarder autour de soi, le monde dans lequel nous vivons adopte-t-il ces principes tout simples, d'amour universel, d'ouverture spirituelle et de tolérance? Oui, oui, comme les schtroumpfs, je veux bien. Je l'avoue toute honte bue, je préférerais vivre au pays des schtroumpfs où tout le monde est gentil sauf Gargamel que dans ce monde où on trouve normal de dépenser un milliard de dollars par jour pour faire une guerre injuste à un pays du tiers monde, mais enfin, là aussi c'est un autre débat.

Non je n'aime pas Coelho !

1 étoiles

Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 10 avril 2003

Personnellement, je le trouve en effet un enfonceur de portes ouvertes ! Je ne raffole pas de Jardin, maius on ne parle pas non plus de philosophie quand on parle de ses livres. Il a pour but essentiel de distraire et s'il y réussit pour certains, c'est une véritable qualité. Par contre, j'aime Delerm qui écrit merveilleusement bien et nous fait voir et sentir plein de petits bonheurs autour de nous que nous en voyons même pas. Mais je ne parle pas de philosophie quand je parle de sse oeuvres. "Hermétique" la philosophie ? Kant, Hegel, Satre et "L'ître et le néant" je veux bien, mais ce n'est certainement pas toujours le cas. Alain était un philosophe et il n'a vraiment rien d'hermétique ! Et il y en a d'autres. Dostoïevski, Malraux, Yourcenar, Harrison, Auster et bien d'autres font aussi de la philosophie à leurs heures, ne fut ce que quelques lignes à plusieurs reprises dans leurs livres. Ils ne sont certainement pas hérmétiques pour autant... Quant à Cartland, je ne peux en juger because jamais lu. Je maintiens: je n'aime pas Coelho ! Il me fait penser à quelqu'un qui essaye d'en faire mais qui rase le gazon. Ce n'est que mon modeste avis !

Mais oui mais non!

1 étoiles

Critique de Saint-Germain-des-Prés (Liernu, Inscrite le 1 avril 2001, 56 ans) - 10 avril 2003

Ouh là, Leura, comme tu me fais rapidement dire ce que je n'ai pas dit !…
Ou comme tu n’écoutes pas ce que j'ai dit !…
1. Nonnonnonnon (ça y est, c'est compris, c’est assez clair ?), la philo ne doit pas être hermétique ! 2. Ouiouiouioui, je critique la philo-masturbation intellectuelle ! 3. Ouiouiouioui, les gens ont tout à fait le droit de lire et d'aimer Coelho ! 4. Nonnonnonnon, il ne suffit pas « d’exprimer gentiment ses certitudes » pour être un philosophe ! 5. Avec Barbara, j'ai voulu faire de l'humour (c'était pas clair ?) ! 6.Et pour ta gouverne, j'aime pas Comte-Sponville !

je confirme et signe

1 étoiles

Critique de CptNemo (Paris, Inscrit le 18 juin 2001, 50 ans) - 10 avril 2003

Désolé de te contredire Leura mais Coelho c'est n'est pas de la littérature et ce n'est pas non plus de la philosophie. C'est un doux enfonçage de porte ouverte et une accumulation de clichés divers et variés sur le bonheur et tout ça. Il devrait monter le club des gentils niais avec Alexandre Jardin et les schtroumpfs.
Tu as le droit d'aimer les gentils Leura mais les livres "gentils" sont souvent des livres ennuyeux et surtout creux. Delerm, Gavalda, Jardin, Coelho, Levy, font partie des gentils et on ne peut pas vraiment dire que leurs oeuvres soit palpitantes.
Ce que je regrette le plus avec ce genre d'auteur c'est que ce sont eux qui squattent les médias et même certaines émissions littéraires et que dans l'esprit du public, ils représentent la littérature moderne. Une escroquerie pure et simple à mon avis.

Etre ou ne pas être hermétique?

6 étoiles

Critique de Leura (--, Inscrit le 29 janvier 2001, 73 ans) - 10 avril 2003

La philosophie doit-elle être hermétique, accessible uniquement à une élite intellectuelle? J'avoue que je me sens un peu mal à l'aise dans ce débat, et que je reconnais bien volontiers à Coelho le droit d'exposer avec simplicité la sienne, qui est faite de découverte intérieure. Est-ce moins valable que la masturbation intellectuelle de certains philosophes reconnus par l'intelligentia? J'en doute.
Dans beaucoup de ses livres, qui sont régulièrement éreintés sur ce site, il nous expose gentiment ses certitudes, qu'on a bien sûr le droit de rejeter, mais à mon avis pas de façon méprisante. On peut dire qu'on n'aime pas, qu'on n'est pas d'accord, et personnellement parmi tous les livres de cet auteur, celui-ci est celui que j'ai le moins aimé.
Coelho n'est certes pas Comte-Sponville, mais faut-il vraiment le comparer à Barbara Cartland? On peut qualifier ses romans de diverses manières mais, et ce n'est que mon avis, pas de sous-littérature. Sa philosophie (pardonnez-moi ce terme s'il vous dérange) est souriante, aimable, et gentille. Et moi, j'aime bien les gentils. Evidemment, on me rétorquera que Barbara Cartland était peu être gentille elle aussi... Que répondre?

Et pourquoi pas Barbara tant qu'on y est?

1 étoiles

Critique de Saint-Germain-des-Prés (Liernu, Inscrite le 1 avril 2001, 56 ans) - 10 avril 2003

J'avoue (je revendique, je porte haut le fait de) n'avoir pas lu ce Coelho-ci mais j'ai lu ce Coelho-là : l'alchimiste.
Cocoline, je suis ravie que tu aies lu un livre qui t'ait plu.
Toutefois, pourrait-on arrêter d'attribuer le titre de philosophe à n'importe qui, au premier personnage qui a commis quelques pages, tout ça sous prétexte que ça nous a parlé ou qu'il y a un "message"???
Et pourquoi pas Barbara Cartland, tant qu'on y est?
Ca parle à beaucoup de gens et un message (tarte à la crème même pas allégée) est bien présent : l'amour toujours l'amour...
Non, la philo ne doit pas être compliquée, non, ça ne doit pas nécessairement être de la masturbation intellectuelle, oui, la philo pourrait faire un effort pour sortir de son langage hermético-abscons!
On est tous d'accord là-dessus.
Permettez-moi d'enfoncer une porte ouverte : Coelho!
Oui, je l'enfonce, cette porte ouverte sur rien, tellement ouverte qu'elle ne cache rien, expose tout au grand jour : y'a même plus l'ombre d'un semblant de place pour une spiritualité quelle qu'elle soit puisque tout est dit.
Si tout est dit, plus rien n'est à créer.
La philo devrait se situer entre la limpidité et l'opacité.
Juste assez de lumière pour ne rebuter personne et juste assez d'ombre pour permettre la découverte progressive, la lente mise à nu de la pensée.
Au lieu de quoi? Coelho...

philo=prise de tête ??????????

4 étoiles

Critique de Cocoline (Lyon, Inscrite le 20 avril 2003, 37 ans) - 9 avril 2003

philo et simplicité sont-ils des mots si incohérents ? je ne crois pas.... Vous voulez des livres compliqués, donc philosophiques croyez vous... Mais je ne puis m'empêcher de remarquer que Paulo ne laisse pas indifférent: certains adorent, les autres détestent.

Viva Brasil !

10 étoiles

Critique de Darius (Bruxelles, Inscrite le 16 mars 2001, - ans) - 1 août 2002

Viva Brasil ! Je suis en pleine lecture du ÒPèlerin de Compostelleî et je viens jeter un coup d'oeil sur les critiques éclairs… qui me désolent. Je n'attends pas la fin du roman pour donner mon avis.. Jules prétend qu'après avoir lu « l’Alchimiste » il avait compris que Coelho n'était pas sa tasse de thé.. Si je m'étais arrêtée à l'Alchimiste qu'un ami très cher m’avait conseillé, je serais du même avis que lui. Mais j’ai persisté, j'ai lu « Sur le bord de la rivière Piedra, je me suis assise et j’ai pleuré » et je n’ai toujours pas accroché.. En reparlant avec cet ami, grand adorateur de Coelho, je me suis procuré « Le pèlerin de Compostelle » pour deux raisons : 1° En tant que grande randonneuse, j'aime lire des comptes-rendus de voyages. Un randonneur, n'a-t'il pas toujours des choses à dire ? Il ne peut être tout simplement idiot, même si on n'épouse pas ses idées. 2¡ Ce livre allait peut-être me réconcilier avec l’auteur.. Je dois avouer humblement que je ne suis pas déçue, sauf si la sénilité est en train de me guetter, puisque parait-il, y a que les ados qui peuvent vénérer une philosophie de pacotille…lis-je dans une critique-éclair.. C’est tout le génie de Coelho de mettre à la portée de tous une recherche du bonheur qui peut s’appliquer à n’importe qui, n'importe où et n'importe quand.
Toutes ses idées peuvent être comprises par tous mais chacun les interprétera à sa manière pour en tirer le meilleur bénéfice pour lui-même. «
L'extraordinaire se trouve sur les chemin des gens ordinaires », rien n'est plus vrai, alors que nous tentons de le chercher ailleurs.
Je ne résiste pas à la tentation de vous citer un passage que j'ai souligné et qui, bien que simple ou « simpliste » affirmeront certains devrait être lu et relu lorsque votre vie commence à ressembler à « un dimanche après-midi » au sens péjoratif du terme. « L’homme ne pourra jamais cesser de rêver. Le rêve est la nourriture de l'âme comme les aliments sont la nourriture du corps. Très souvent au cours de notre existence, nous voyons nos rêves déçus et nos désirs frustrés, mais il faut continuer à rêver, sinon notre âme meurt.. » (..) « Le premier symptôme du fait que nous tuons nos rêves est le manque de temps » (..) Le deuxième symptôme de la mort de nos rêves, ce sont nos certitudes » (..) Enfin, le troisième symptôme de la mort de nos rêves, c'est la paix » (..) « Les rêves morts
commencent à pourrir en nous et à infester toute notre atmosphère. Nous devenons cruels envers ceux qui nous entourent, et finalement nous retournons cette cruauté envers nous-mêmes » (..) « Et un beau jour, les rêves morts et pourris rendent l’air irrespirable et nous désirons la mort, la mort qui nous délivre de nos certitudes, de nos occupations, et de cette terrible paix des dimanches après-midi »..
Pour la petite histoire que je tiens de mes amis randonneurs qui ont réalisé ou qui sont toujours en route vers Compostelle, c’est grâce à ce bouquin (ou à cause de… c'est selon) que des hordes de Brésiliens se pressent sur le chemin de Saint Jacques à la recherche du bonheur. J'ai la certitude que ces Brésiliens qui entreprennent ce voyage à pied ne seront pas déçus.. Même s’ils ne trouvent ni ne voient ce que Coelho y a trouvé et vu, ils découvrirons autre chose qui changera leur vie et leur vision du monde.. Et peu de bouquins ont l'insigne honneur de se flatter d'en faire autant.

Coelho, on aime ou on n'aime pas

9 étoiles

Critique de Tamia (Bruxelles, Inscrite le 23 août 2001, 48 ans) - 27 novembre 2001

Les avis sur les ouvrages de Paulo Coelho sont très divergents... Personnellement j'aime beaucoup ses romans, parce que j'y retrouve une voie vers la réflexion.
Ce n'est pas de la grande philosophie, c'est une manière de voir la vie et de la vivre accessible à tous!

Qui a dit que c'était un livre de philo??

8 étoiles

Critique de Titi (Bruxelles, Inscrit le 20 février 2001, 50 ans) - 23 novembre 2001

Tout à fait d'accord pour dire que ce livre n'est pas un essai philosophique. Je parlais de richesse au niveau des symboles et des métaphores. Un livre qui touche à la spiritualité et au symbolisme est-il forcément philosophique?? S'il est vrai que Coehlo emploie toujours les mêmes tuyaux. C'est la disposition de tuyaux que j'ai préférée parmi ses livres...


ca oui me laisse indifférent

1 étoiles

Critique de Pétoman (Tournai, Inscrit le 12 mars 2001, 49 ans) - 11 novembre 2001

Ah ca oui, c'est un livre qui me laisse complétement indifférent...il n'arrive pas à me toucher...la quête de l'épée, les techniques du RAM et tout ça...ça touche pas...qu'est ce que ce livre, semblant de psychologie, de spiritualité, non, je le déconseille franchement.

mon humble avis sur Coelho...

2 étoiles

Critique de Pendragon (Liernu, Inscrit le 26 janvier 2001, 54 ans) - 21 juin 2001

De Coelho, je n'ai lu que l'Alchimiste et, à l'instar de Jules, cela m'a suffit pour la prose "coelhesque". J'ai eu "la chance" de lire ce bouquin alors que j'avais déjà depuis longtemps atteint l'âge de raison (26 ans), si tant est qu'on l'atteint un jour, et je suis d'accord avec les diverses critiques éclairs : c'est de la psychologie de très bas étage, pour petit lecteur, pour gens de tous bords et de tous horizons, c'est facile, c'est simple, c'est vide et cela ne fait pas réfléchir en ce sens que les phrases n'ont pas la moindre profondeur ou interrogation. Cela dit, c'est très gentil de la part de Coelho de faire un livre lisible par tous... On ressort de ce roman comme on y est entré, sans plus. Le message : le seul vrai trésor est enfoui chez soi. Ok, super ! Et alors, qui ne le sait pas ?

Je n'ai pas lu ce livre mais...

2 étoiles

Critique de Bluewitch (Charleroi, Inscrite le 20 février 2001, 45 ans) - 20 juin 2001

je tiens quand même à donner un avis de plus sur Coelho. Je suis d'accord, il fait de la philosophie "bon marché". Mais je serai peut-être un peu moins catégorique vu que j'ai lu "L'alchimiste" quand j'étais ado et qu'à cette époque, je n'avais pas trouvé ça si mal. Avis que je n'ai pas réellement gardé. Tout dépend du lecteur, je pense. Autrement dit, Coelho a certainement quelques qualités, mais il ne mérite sans doute pas toutes les éloges qui lui sont faites...

Tout à fait d'accord !

2 étoiles

Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 20 juin 2001

je suis tout à fait du même avis que CptNemo quant à Le Coelho !... J'ai fini, avec beaucoup de peine, me disant qu'il ne faiiait pas mourir idiot, "L"Achimiste"... Cela m'a dégoûté pour tous les autres et comme CprNemo, à l'époque je disais à tout le monde: "Lisez plutôt le "Petit Prince", c'est cent fois meilleurs !"

Stop a Cohelo

1 étoiles

Critique de CptNemo (Paris, Inscrit le 18 juin 2001, 50 ans) - 18 juin 2001

Encore un livre de l'imbuvable Paolo. Encore un pseudo roman truffé de pseudo philosophie de bazar dans une ambiance pseudo fantastique le tout dans une ambiance plagié au vrai écrivain Sud Américain.
Je profite donc de cette critique pour lancer un message à tous les lecteurs avisés : ne lisez pas Paolo Cohelo, lisez Ernesto Sabato, Gabriel Garcia Marquez, Fuentes et tous les autres. Ou alors lisez le Petit Prince. Mais arrétez cette escroquerie !!!

Ma plus grande déception chez Coelho

0 étoiles

Critique de Leura (--, Inscrit le 29 janvier 2001, 73 ans) - 25 février 2001

Oserais-je avouer, après une critique aussi enthousiaste, que je n'ai pas du tout aimé ce livre? Paulo Coelho est un auteur merveilleux, mais capable du meilleur et du pire.
Evidemment, on ne peut pas écrire un livre aussi riche que "l'Alchimiste" ou "Veronika décide de mourir" tous les ans...
Pour en revenir au Pélerin de Compostelle, les expériences magiques et irrationnelles vécues par le personnage se révèlent très vite agaçantes. Il en devient impossible de s'identifier au héros, ni même d'éprouver la moindre empathie. Tout y parait artificiel. Je n'ai rien contre le New Age, à condition qu'il ne soit pas trop nuageux (je sais, le calembour est facile).
Pour moi, c'est peut-être le moins bon livre de Coelho, mais tous les goûts sont dans la nature, parait-il.

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  Forum Coelho... oh noooon ! pas encooore ! 28 Pendragon 11 décembre 2007 @ 10:14

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