L'affaire Jane Eyre de Jasper Fforde
( The Eyre affair)
Catégorie(s) : Littérature => Anglophone
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Retour au surréalisme
Alors là, si je m’y attendais ! Jane Eyre, Jane Eyre, bien sûr qu’avec un titre pareil, mon œil ne pouvait que s’y attarder… mais de là à en imaginer le contenu !
C’est un retour au surréalisme cher à Vian, peut-être, où l’on fait la part belle à la littérature. Imaginez un peu une époque « contemporaine » (années 80), où il n’y a plus de guerre de religions mais de pensées artistiques et littéraires (et dont les adeptes font du porte à porte !), où le plus grave terrorisme consiste en kidnappings de romans originaux, où l’animal domestique le plus répandu est le « dodo », espèce régénérée friande du Marsh mallow, où le trafic de drogue est remplacé par celui des emballages de Bubble Gum, où existe une brigade de ChronoGardes, voyageurs temporels spécialisés dans le contrôle de l’Histoire, et où l’on peut trouver, dans les endroits publics, des « Shakesparleurs », automates qui, pour une petite pièce, vous feront l’honneur de quelques versets de Shakespeare…
Dans tout ça, vous rencontrerez Thursday Next, vétéran d’une guerre de Crimée qui dure depuis plus d’un siècle, notre héroïne. Inspecteur chez les OpSpec (Opérations Spéciales), elle travaille à la brigade littéraire, les LittéraTecs… La voilà sur une nouvelle mission : le manuscrit de « Martin Chuzzlewit » de Dickens a été kidnappé et l’on soupçonne le grand criminel Achéron Hadès d’être l’auteur de ce vol innommable.
Après une tentative infructueuse de le capturer alors qu’il se rendait chez son frère Styx ( !), Thursday quitte Londres pour un travail dans sa ville natale, où elle suppose rencontrer le fameux Hadès.
Mais quand son Oncle Mycroft, inventeur du Portail de Prose (machine permettant, grâce à des « vers » correcteurs génétiquement modifiés, d’entrer dans une œuvre littéraire et d’en sortir qui bon nous semble) se fait enlever avec sa tante enfermée dans un poème de Wordsworth, et qu’un certain Mr Quaverley, personnage de « Martin Chuzzlewit » est retrouvé assassiné hors de son roman, elle ne peut qu’y voir un plan machiavélique d’Hadès…
Et bientôt c’est au tour du manuscrit de « Jane Eyre » d’être volé et celle-ci de disparaître de ses pages. Grande fan de ce roman, Thursday va devoir y jouer un rôle plus que déterminant pour remettre les choses à leur place. Enfin presque...
Un roman surprenant, parsemé de chasses au vampire, de sauts dans le temps, de rencontres entre « réel » et « imaginaire ». Le tout écrit avec pas mal d’humour et sans verser dans l’exagération. On ne manque pas d’y trouver quelques similarités avec notre quotidien mais malgré tout, sans perdre le sourire.
Beaucoup d’originalité, donc, et une intrigue dont on ne perd pas le fil de bout en bout. De la nouveauté, en tout cas. Le droit est donné à l’Imagination perspicace, à vous de découvrir…
Les éditions
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L'affaire Jane Eyre [Texte imprimé] Jasper Fforde trad. de l'anglais par Roxane Azimi
de Fforde, Jasper Azimi, Roxane (Traducteur)
Fleuve noir
ISBN : 9782265076532 ; 3,18 € ; 08/04/2004 ; 387 p. ; Broché -
L'affaire Jane Eyre [Texte imprimé] Jasper Fforde trad. de l'anglais par Roxane Azimi
de Fforde, Jasper Azimi, Roxane (Traducteur)
10-18 / 10-18. Série Domaine étranger
ISBN : 9782264042071 ; 9,60 € ; 04/05/2005 ; 410 p. ; Poche
Les livres liés
- L'affaire Jane Eyre
- Délivrez-moi !
- Le puits des histoires perdues
- Sauvez Hamlet !
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Les critiques éclairs (20)
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Le rêve de tous lecteurs
Critique de Kabuto (Craponne, Inscrit le 10 août 2010, 64 ans) - 17 avril 2015
On ne peut pas plaire à tout le monde
Critique de Lolita (Bormes les mimosas, Inscrite le 11 décembre 2001, 38 ans) - 7 novembre 2014
Pourtant, l'allusion au roman de Charlotte Brontë semblait de bon augure, mais j'ai été assez déçue par l'ensemble.
Le roman pleins de subtilités, de loufoqueries, associé à une intrigue "borderline" et un humour british décalé ne m'ont pas transportée dans ce pays imaginaire.
L'ouvrage comporte de très bonnes idées mais le développement est plutôt lapidaire et le dénouement saugrenu. Il n'empêche que je l'ai lu jusqu'au bout et que les derniers chapitres font heureusement preuve de plus d'action, de plus d'humour. Les personnages hilarants apportent également un plus à l'œuvre.
Absurde...et surprenant!
Critique de Psychééé (, Inscrite le 16 avril 2012, 36 ans) - 2 octobre 2012
Aux premiers abords, l’intrigue m’a attirée. Les Littératecs constituent une brigade littéraire (les OpSecs 27) qui s’occupe de protéger les romans contre vols, plagiats et autres crimes de ce genre. Le personnage de Thursday Next, auquel on s’attache facilement, est le personnage principal autour duquel gravite l’histoire. Mycroft (son oncle) invente des machines toutes plus insolites les unes que les autres, notamment le portail de la Prose dont il est question ici avec des Vers Correcteurs, machine qui permet d’entrer dans les œuvres littéraires et de s’y promener à sa guise. Aussi, lorsqu’Achéron Hadès s’empare de l’appareil et kidnappe son propriétaire, le danger est imminent car ses intentions ne sont pas innocentes. Il vole les originaux de Martin Chuttlewit puis de Jane Eyre et son chantage pour changer le cours de l’histoire déplaît beaucoup aux défenseurs de la littérature. Les personnages de ces deux œuvres se trouvent également menacés et complètement perturbés par ces intrus. Nous aussi, nous trouvons bousculés par tous ces personnages, ces nouveaux mots, machines, retours dans le temps, frontières entre roman et fantastique…bref, ce fouillis peut être parfois indigeste et on peut perdre le fil.
D’une manière générale, j’ai moins aimé la première partie du livre où l'histoire se met en place et où l’on reçoit toutes ces nouvelles informations d’un coup… alors que la suite m’a beaucoup plu, en particulier lorsque les individus pénètrent dans le roman Jane Eyre et qu’ils y croisent les personnages et lieux du roman.
Livre culte aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne, ce roman explore cette idée originale : quel lecteur ne rêverait pas de pénétrer dans une œuvre ? La possibilité évoquée ici laisse libre cours à notre imagination. Cette histoire m’a donné envie de lire Jane Eyre et pourquoi pas d’autres tomes de Thursday Next.
La loufoquerie ne fait pas tout
Critique de Thibaut (, Inscrit le 14 avril 2011, 51 ans) - 19 mai 2011
Ce roman m'a paru plus loufoque que drôle ; certes l'idée de départ est très intéressante : à savoir permettre aux personnages d'entrer dans les livres - des classiques de la littérature anglaise - et rencontrer leurs personnages et y mener des enquêtes, mais l'ensemble manque un peu de cohérence et surtout de direction.
Le roman fourmille d'idées mais qui a mon sens partent dans tous les sens, comme si l'auteur avait voulu à tout prix en faire des tonnes et ajouter plein de notes d'étrangeté, mais au final on perd un peu de vue le déroulement principal du roman ; or en ôtant tous ces ingrédients décalés, il ne reste au final qu'une intrigue relativement chétive et pauvre... un peu comme les journaux féminins auxquels on enlève les pages publicitaires pour ne laisser au final que quelques articles rachitiques.
En résumé tout ça m'a semblé un peu artificiel, et m'a grandement fait penser à un "Alice aux pays des merveilles" sous LSD / cocaïne, mais autant dans "Alice" on arrive à se prendre au jeu et à accepter les postulats autant là je suis resté un peu spectateur de ce délire, observateur de cette accumulation de loufoquerie, sans jamais réussir à entrer dans les élucubrations de l'auteur et le décalage du roman.
Finalement ce livre reste assez amusant - mais pas vraiment drôle ou hilarant - et divertissant pour une lecture durant un métro-boulot ou boulot-métro.
Abracadabrant mais très rigolo!
Critique de Carmen (, Inscrite le 15 mai 2011, 78 ans) - 18 mai 2011
Comme bien d'autres sans doute, je suis allée chercher mon exemplaire de Jane Eyre car les commentaires que faisait Thursday, à propos de la fin ne correspondaient pas à mes souvenirs. Et pour cause !
Du Fantastique, du suspense et beaucoup d’humour ! Surprenant au début, abracadantesque même, mais si on joue le jeu, on s’amuse !
Jasper Fforde ou la fiction littéraire
Critique de Peekaboo (, Inscrite le 26 août 2010, 37 ans) - 26 août 2010
L'univers fictionnel est certain; quant au genre littéraire, il l'est moins. Jasper Fforde manie et mélange habilement différents genres: un peu de science-fiction (une petite histoire de vampires), un peu de sentiments, mais une trame essentiellement policière avec des références et allusions au domaine des classiques littéraires; on en viendrait même à douter de l'authenticité des oeuvres de Shakespeare... Tout cela avec des touches de suspense et d'humour pour relever le tout…
Le lieu et le temps… Là est toute la complexité de l'histoire. Concernant le temps, l'histoire est intemporelle, cela pour deux raisons. La première, c'est parce que cela nous fait comprendre à quel point les livres sont intemporels et universels. La deuxième raison, c'est tout simplement l'intrigue en elle-même; elle nécessite plusieurs chamboulements dans le temps, avec un papa "chronogarde"; forcément… mais on ne s'y perd pas. Le lieu, quant à lui, est Swindon, une ville anglaise ou bien Thornfield (ville du roman de Jane Eyre) selon la convenance...
Quel plaisir ce livre! Il s'adresse à tout public et réconcilie avec les romans qui ne traitent que d'un seul genre. Il nous rappelle pourquoi la lecture est du domaine du rêve, de l'illusion et quel plaisir on prend à rentrer dans l'histoire. Nullement naïf, il est simple et nous offre un registre différent des intrigues universelles et commerciales qui nous assomment. Un divertissement vivement conseillé…
Voyages au bout des livres...
Critique de Paquerette01 (Chambly, Inscrite le 11 juillet 2008, 53 ans) - 16 décembre 2008
C'est l'histoire d'une société où la littérature est une composante politique tellement importante qu'elle a son ministère, ses terroristes et sa police. Ainsi commence l'histoire d'un détective, chargé de traquer un destructeur de la littérature aux pouvoirs surnaturels. Il vole des manuscrits sans laisser de trace et pénètre dans les romans pour les réécrire et les transgresser.
S'y mêlent magie, voyage dans le temps, rencontre entre personnage du réel et celui de l'imaginaire.
J'avais lu « Jane Eyre » avec beaucoup de plaisir il y a quelques années et je pense que, même si cela n'est pas indispensable pour comprendre l'ouvrage, c'est un plus pour en apprécier les références.
« L'affaire Jane Eyre » me fait beaucoup penser à « L'ombre du vent » que j'avais littéralement adoré. Ce dernier est moins fouillé mais est plus fluide et gagne grandement en poésie...
plongée dans l'univers romanesque
Critique de Vda (, Inscrite le 11 janvier 2006, 49 ans) - 9 juillet 2007
Ludique, intelligent, un livre séduisant.
Pas totalement conquis
Critique de Ena (Le Gosier, Inscrit le 25 octobre 2004, 62 ans) - 21 juillet 2006
Ce livre est vraiment étonnant d’originalité. On y voyage à l’intérieur d’autres romans dont le fameux Jane Eyre de Charlotte Brontë. Thursday va devoir lutter contre Acheron Hades ancien professeur de littérature aux nombreux pouvoirs occultes, ayant basculé du coté obscur de la force.
C’est rafraîchissant, souvent drôle et surréaliste mais je ne suis pas rentré avec passion dans cette histoire. Ma curiosité m’a quand même tenu jusqu’à son terme malgré la longueur de l’ouvrage mais j’ai mis le temps.
Les références à la littérature anglaise sont assez nombreuses et il me parait évident qu’en particulier la connaissance de Jane Eyre doit apporter un autre regard sur ce roman que je n’avais pas.
Loufoque, j'adore
Critique de Valeriane (Seraing, Inscrite le 16 novembre 2005, 45 ans) - 29 mai 2006
En débutant cette lecture, on se demande où on est tombé. L'héroïne porte un nom à coucher dehors, Thursday Next (Jeudi prochain). Son animal domestique est un Dodo (version 1.3, je ne sais plus exactement laquelle... mais il s'agit d'une version rare;-)) Elle est Literatech, OpSpec 27. Son père arrête le temps. D'ailleurs, il a disparu dans une autre époque pour échapper à ses e- supérieurs (il est ex-OpSpec). Thursday revient de la guerre de Crimée qui dure depuis des dizaines d'années, elle pourchasse les "méchants" à travers les bouquins. Un conflit oppose les partisans de Shakespeare et ceux qui pensent qu'il ne s'agissait qu'un pseudo-écrivain, qui cache en réalité le vrai auteur de Romée et Juliette, Richard III et du Songe d'une nuit d'été. Et pourtant nous sommes bien dans les années 80. Une fois familiarisé avec tout ce petit monde, il est difficile de s'en défaire. On est accroché à Thursday comme à une vieille copine, on entre et sort des livres avec elle... En tant qu'adorateur de livres, on a envie de bosser avec elle. L'auteur nous présente un monde à part, différent du nôtre, mais peut-être pas si éloigné. Une très bonne lecture où il n'est pas obligatoire d'avoir lu Jane Eyre pour apprécier. La version anglaise compte déjà 4 romans de cette série, pour la version française, seulement le second tome est déjà disponible sous le titre "Délivrez-moi" (un double sens....???)
Références en littérature anglaise
Critique de Tidragon (, Inscrite le 24 mai 2006, 48 ans) - 26 mai 2006
Le mélange des genres est surprenant mais c'est une lecture très distrayante.
Mon personnage préféré est également l'Oncle Mycroft.
encore!!!!!
Critique de Mongwen (, Inscrit le 3 avril 2006, 44 ans) - 3 avril 2006
un roman moderne qui donne envie de se plonger dans la littérature du 19ème siècle, que je connais peu.
rien ne laisse présager, à l'ouverture de ce livre, l'univers dans lequel on se plonge et dont on ne peut se détacher facilement.
Merci, Mr Fforde, pour ce moment de pur bonheur!
Attention, O.V.N.I. !
Critique de Mademoiselle (, Inscrite le 29 mars 2004, 37 ans) - 5 décembre 2005
J’ai adoré le fait que la fin de « Jane Eyre » imaginée par Charlotte Brontë soit différente de la vraie et que ce sont les aventures de Thursday qui vont donner celle que l’on connaît.
On sent l’humour partout. Déjà, rien que le nom de l’héroïne, Thursday Next, Jeudi Prochain.
Merci à CL de m’avoir fait découvrir ce livre.
Oser!
Critique de Sonia_P (Honfleur, Inscrite le 2 novembre 2004, 55 ans) - 3 décembre 2005
Mettre le chat dans les poules
Critique de Saint-Germain-des-Prés (Liernu, Inscrite le 1 avril 2001, 56 ans) - 30 novembre 2005
Par contre, cette histoire ouvre les vannes de l’imagination (même si l’idée qu’un livre est à lui seul un univers n’est pas neuve) et la mienne est partie dans tous les sens. Tout à coup, je me suis vue à l’intérieur des livres que j’avais particulièrement aimés et paradoxalement, ça ne m’a pas toujours plu. Forcément : j’aime les histoires noires, les ambiances lourdes, les esprits torturés… Je me suis par exemple transportée dans « Continents à la dérive » (Russel Banks) et franchement, ça ne m’a pas fait hurler de rire… Pourtant ce livre figure dans mon top 5…
Que dire aussi des romans policiers où les crimes sont détaillés ? Berk, pas envie non plus d’y mettre ne fût-ce que le bout d’un orteil…
Mais là où ça devient drôle, c’est quand on imagine la rencontre de protagonistes de livres qui n’ont rien à voir les uns avec les autres. Emma Bovary qui rencontre un héros de Houellebecq (porté sur le sexe cru, donc) ; Julien Sorel confronté à l’homme en noir de la Tour Sombre (King) ; Monsieur Linh (Philippe Claudel) tentant d’humaniser Hitler-version réelle (E-E Schmitt, « La part de l’autre »), … De quoi tout bouleverser, un chat n'y retrouverait pas ses petits !
absurdo-loufoquement drôle et inversement!
Critique de Numanuma (Tours, Inscrit le 21 mars 2005, 51 ans) - 8 septembre 2005
Le plus simple est encore de se jeter sans retenue dans ce bouquin totalement délirant.
L'auteur a passé 20 ans dans l'industrie du cinéma, du fait, on retrouve dans son roman à peu près tout ce qui a pu marquer plusieurs génération: Chapeau Melon et botte de cuir + James Bond + Buffy contre les vampires + Harry Potter + X Files + les Monthy Pyton + Bridget Jones + ... J'en oublie sûrement tant l'univers créé ici est impossible et pourtant famillier.
De plus, posé dans une uchronie (une version alternative de notre Histoire et donc de notre présent, ici l'Angleterre a été envahie pendant la guerre, la poursuite de la guerre de Crimée...), ce monde se révèle plein de possibilités romanesques: j' attend la suite avec impatience tant je suis déja proche de Thursday.
La série, puisque d'autres romans existent déja en anglais, peut se révéler aussi fructueuse que celle des Harry Potter pour un public un peu différent (quoique j'adore Harry Potter). En fait, on rentre au figuré dans le roman tout comme Thursday y rentre au sens propre.
Et en plus du fantastique, de l'univers cohérent et infini, j'ajoute l'humour. Impossible de ne pas rire devant l'assemblée John Milton dont tous les participants portent le nom ou l'explication du prénom de Thursday...
A lire absolument, juste pour découvrir autre chose, un objet livresque qui ouvre littéralement vers d'autres livres.
Je commence le roman suivant de suite!!!
J'en ferais bien autant...
Critique de Ritsuko (, Inscrite le 16 décembre 2004, 48 ans) - 29 décembre 2004
Et je me suis régalée.
J'aime ce "surréalisme à la Vian" ou ce "réalisme magique", peu importe l'appellation qu'on peut lui donner... Les "plongées" de Thursday dans le roman de C.Brontë ont fait mes délices.
Je voudrais bien de son boulot, à cette demoiselle, et (tant qu'à faire...) de son dodo domestique !!
Je m'y verrais pour un peu !
J'ai bien apprécié la "chute" de l'histoire... Et le caractère plus...débonnaire de Rochester par rapport à son "model"...
Qui sait ce que font les héros de nos romans quand nous fermons nos livres... On ne pourra plus regarder ses rayonnages de la même façon...
Trêve de plaisanterie... J'attends avec impatience la traduction et la parution des trois romans suivants... En espérant que ce ne soit pas un voeu pieux...
Bien, certainement
Critique de Sahkti (Genève, Inscrite le 17 avril 2004, 50 ans) - 16 juin 2004
Thursday Next est une jeune détective, une détective littéraire est-il précisé, à la brigade littéraire du service des Opérations Spéciales de Londres. Et oui, car il faut savoir que toute la société évoluant dans ce récit vit au rythme de la littérature, anglaise plus particulièrement, avec une adoration à la limite de la folie pour Shakespeare ou Bacon. Réjouissant de voir cela ! Mais ce n’est pas tout… un être malfaisant passe son temps à dérober les éditions originales des plus grands auteurs afin de les réécrire via une machine très spéciale (une machine à écrire de grandes œuvres de génie, certains en rêveraient !). Tout cela paraît invraisemblable et par moments, je me suis dit "ça ne tient pas la route". Mais c’est cela la force de la science-fiction. Je n’ai peut-être pas suffisamment gardé cela à l’esprit ou je suis encore trop novice dans le genre. Car je suis restée sur ma faim. J’aurais vraiment aimé que Jasper Fforde développe ses notions de fanatisme littéraire ou ses critères d’excellence littéraire. Cela n’empêche cependant pas ce roman d’être agréable à lire, mais je me rends compte que je ne suis pas vraiment faite pour ce genre littéraire.
Mais comment fait-elle?
Critique de Féline (Binche, Inscrite le 27 juin 2002, 46 ans) - 15 juin 2004
Je partage son enthousiasme ainsi que celui de Bastet, qui m'ont toutes deux donné l'envie de me plonger dans ce roman complètement déjanté. Déjanté mais brillant d'inventivité et de créativité. j'adhère totalement à l'univers burlesque et surréaliste de Fforde et j'attends déjà les suites (en espérant qu'elles soient traduites).
J'ai eu un petit coup de coeur pour le personne de Mycroft, oncle loufoque et le passage concernant ses inventions m'a enthousiasmée.
Ce livre a également le mérite de m'avoir donné l'envie de (re)lire Jane Eyre. J'avais tenté l'expérience lorsque j'avais 12 ou 13 ans mais j'avais abandonné. Je pense le ressortir bientôt de la bibliothèque.
Et cela continue ... en s'améliorant
Critique de Bastet (Uccle/Bruxelles, Inscrite le 28 avril 2004, 79 ans) - 1 mai 2004
Je partage totalement votre enthousiasme face à "The Eyre Affair", mais "Lost in a Good Book" n'est pas mal non plus. On y retrouve l'humour et le surréalisme "nonsense" à la Terry Pratchett et c'est excellent. On se perd vraiment dans le 2ème volume, tant il y a d'aller-retour dans l'imaginaire et les multiples références littéraires.
Le 3ème volet s'intitule "The Well of Lost Plots" et le numéro 4 vient de paraître (Something Rotten). J'espère que la qualité a suivi, car parfois au fil du temps, une série s'étiole un peu.
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