L'oeuvre de Dieu, la part du diable de John Irving
( The Cider house rules)
Catégorie(s) : Littérature => Anglophone
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Un des meilleurs romans de John Irving
Au fond du Maine, nous faisons la connaissance du docteur Wilbur Larch, directeur excentrique de l'orphelinat de St Cloud’s, qui donne aux femmes ce qu’elles lui demandent : un enfant...
L'œuvre de Dieu, ou un avortement... la part du diable. Petit à petit se noueront entre le docteur Larch et Homer Wells, un des orphelins, des liens qui prendront la forme d'une relation père-fils, et qui nous mèneront de St Cloud’s aux vergers d’Ocean View, où Homer Wells commencera une nouvelle vie avec la famille que le hasard lui aura choisi. John Irving, l'écrivain du " Monde selon Garp " nous offre ici un très beau roman, attachant, qui nous plonge dans un monde rempli de règles tacites, d’amour et de tolérance. Une de ses meilleures œuvres.
Les éditions
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L'Oeuvre de Dieu, la part du diable [Texte imprimé] John Irving ...
de Irving, John Casaril, Françoise (Traducteur)
Seuil
ISBN : 9782020092241 ; 23,20 € ; 01/05/1986 ; 628 p. ; Relié -
L'oeuvre de Dieu, la part du diable [Texte imprimé], roman John Irving trad. de l'américain par Françoise et Guy Casaril
de Irving, John Casaril, Guy (Traducteur) Casaril, Françoise (Traducteur)
Seuil / Points (Paris).
ISBN : 9782020257800 ; 5,78 € ; 02/09/1995 ; 733 p. ; Poche
Les livres liés
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Les critiques éclairs (28)
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Mon premier Irving
Critique de Romur (Viroflay, Inscrit le 9 février 2008, 51 ans) - 3 novembre 2020
On démarre dans les années 30 aux États-Unis. Un gynécologue voit mourir une femme suite à un avortement sauvage. Devenu médecin dans un orphelinat il va accueillir des femmes qui ne peuvent ou veulent garder leur enfant. Accouchées elles laissent leur enfant à l'orphelinat jusqu'à ce qu'il soit adopté. Si elles viennent assez tôt, il assume la « part du diable » et les débarrasse du bébé... Parmi les orphelins il va s'attacher Homer et tenter de transmettre son savoir, dans une relation père-fils revisitée. Mais celui-ci veut aussi avoir son destin et découvrir la vie hors de l'institution.
C'est très beau, très sensible, plein d'ironie et de tendresse. John Irving explore sans parti pris et avec bienveillance les faiblesses et les contradictions de la société. Mais ce n’est pas vraiment un page turner et j’ai dû faire un effort pour atteindre au moins la moitié, avant d’avoir l’impression de décoller un peu puis de trouver un petit « twist » pour réveiller l’intérêt dans la dernière partie. Je réessaierai avec un autre Irving, mais là ça ne vaut pas un bon Steinbeck ou un Paul Auster.
Crescendo
Critique de Vinmont (, Inscrit le 12 août 2014, 50 ans) - 23 janvier 2020
Même si cette histoire d'un orphelin, attaché à vie à son orphelinat, peut sembler au début difficile à appréhender, elle devient un régal au fil des pages et de ses personnages attachants. A lire et à apprécier sans le lâcher.
Un roman que l'on n'oublie pas
Critique de Sundernono (Nice, Inscrit le 21 février 2011, 41 ans) - 3 mai 2016
Contenant des personnages forts et bien travaillés, ce roman conséquent possède tous les atouts des grands romans américains. J’y ai retrouvé le plaisir que m’ont procuré des auteurs tels que Richard Russo ou encore Jeffrey Eugenides. Le parallèle entre ces grands écrivains ? Tout simplement l’humanité qui se dégage de leurs personnages, la finesse d’écriture ou encore la capacité à nous happer dans un récit particulièrement prenant.
L’entrée dans ce roman ne fut néanmoins pas si aisée que cela et ce non pas par la difficulté de compréhension, non, mais plutôt par un début plutôt timide, à l’image de la découverte des deux personnages principaux. On entre doucement dans l’intimité du récit mais passé le cap des cinquante premières pages nous voilà embarqués et autant dire les choses comme elles sont : difficile de lâcher prise !
Un très bon moment de littérature.
Les règles de la cidrerie
Critique de ARL (Montréal, Inscrit le 6 septembre 2014, 39 ans) - 22 février 2015
À partir du moment où Homer découvre l'amour et déménage à la cidrerie, j'ai un peu décroché. Il y a encore certains moments de grande qualité mais ils sont entrecoupés de longueurs et les personnages me paraissaient moins intéressants. Le roman trouve un second souffle dans les 150 dernières pages et termine en beauté. En définitive je ne regrette pas de l'avoir lu pour sa superbe première moitié qui en vaut amplement la peine.
Une valeur plus que sûre
Critique de Araknyl (Fontenay sous Bois, Inscrit le 5 mai 2006, 54 ans) - 24 novembre 2014
L'histoire est magistrale dans la qualité de son écriture, dans la profonde humanité de ses personnages (et en premier lieu de Larch), dans l'humour si juste, si fin que l'auteur distille à travers le livre, enfin dans le traitement admirable des thèmes abordés - l'avortement, la ségrégation raciale, l'amour... Bref un incontournable !
L'oeuvre du médecin, la part de l'orphelin
Critique de GiLau (Annecy, Inscrite le 18 septembre 2010, 62 ans) - 17 août 2014
C'est une belle histoire, originale, à une époque pas si lointaine, qui se déroule aux Etats-Unis. Différents sujets de société sont abordés, de l'adoption à l'avortement, en passant par la guerre et le racisme.
C'est un beau roman qui fait aimer les romans, ce n'est pas trop mon style de littérature habituellement. J'ai hâte de découvrir le film...
Pas sans mal !
Critique de Monocle (tournai, Inscrit le 19 février 2010, 64 ans) - 5 avril 2014
Très tôt le héros (Homer) s'interroge : "Deviendrai-je le héros de ma propre vie ou bien ce rôle sera-t'il pour un autre ? ".
Mais l'orphelin aime ses habitudes, ce qui change le dérange et Homer restera toujours ce personnage en retrait !
Je rends donc un hommage tout appuyé au Docteur Larch, à Nurse Angela, Nurse Edna, Mellony, Candy, Homer et Wally.
Bonne nuit, princes du Maisne ! Rois de Nouvelle-Angleterre !
Réjouissons-nous... ils ont trouvé une famille : ce très bon livre.
De l'éther et des pommes
Critique de Poignant (Poitiers, Inscrit le 2 août 2010, 58 ans) - 19 mars 2014
L’enfant grandit entouré de l’amour des nurses Edna et Angela et du bon docteur Wilfred Larch, patriarche de l’institution qui se shoote à l’éther. L’établissement est en fait fréquenté par deux types de femmes :
- celles qui viennent y accoucher pour abandonner leur bébé
- celles qui viennent s’y faire avorter…
Après plusieurs tentatives d’adoption malheureuses, Homer va devenir l’apprenti du docteur Larch…
« L’œuvre de Dieu…» est mon 4ème roman de John Irving (après Garp, Owen et Hôtel New Hampshire). C’est à mon sens un roman à part, qui marque la maturité de l’auteur. La folie exubérante et débridée habituelle laisse place à plus de gravité, de sobriété, de sensibilité.
John Irving y maîtrise toujours son extraordinaire talent de conteur. Il a encore créé un univers où s’ébattent une multitude de personnages complexes et attachants (Melony la virile, Clara la glacée, la belle Candy et son ami Wally, Olive la bienveillante, Fuzzy Stone le médecin fantôme, Ken le langoustier, l’énigmatique M. Rose…) qui lui permettent de tenir les 700 pages sans longueur.
Mais même si tout cela déborde d’humour, les thèmes abordés (l’avortement, la condition de la femme, un douloureux triangle amoureux, l’inceste, la solitude de l’orphelin…) créent une ambiance plus sombre, plus lourde.
J’ai donc moins ri que d’habitude, tout en prenant cependant beaucoup de plaisir à lire ce roman, subtil, riche et profond.
Etrange de le découvrir alors que l’Espagne va à nouveau interdire l’avortement…
A dévorer
Critique de Livin on a prayer (, Inscrite le 31 mai 2012, 41 ans) - 31 mai 2012
Droit à la famille et à la maîtrise de son corps
Critique de Veneziano (Paris, Inscrit le 4 mai 2005, 47 ans) - 12 février 2012
Ce livre comporte, me semble-t-il, plus de sensibilité que les autres ; mais aussi suis-je attentif au sujet. Il est indubitablement une réussite.
Une longue épopée
Critique de Loic3544 (Liffré (35), Inscrit le 1 décembre 2007, 46 ans) - 13 janvier 2012
Je ne suis vraiment rentré dedans qu'au bout de 500 pages. Evidemment, les 500 premières pages ne sont pas chiantes à mourir, sinon, j'aurais abandonné ma lecture, mais il y a de vraies longueurs, un manque de "tension" à mon goût, malgré quelques bons moments, d'humour. Cependant, la vie du jeune Wells nous intrigue, et avec sa belle écriture, Irving nous donne envie de savoir où il veut nous emmener. De plus, les personnages ont une vraie épaisseur, ce qui nous donne envie de connaitre leur destin. Le roman prend une autre ampleur après l'installation à la cidrerie. La tension monte crescendo jusqu'au bout et les 250 dernières pages justifient, à mon avis, la lecture difficile du début.
Ceux qui aiment les histoires d'amour contrariés, qui aiment les grandes épopées et des personnages consistants seront sûrement conquis par ce roman malgré ces quelques défauts.
Rayon-de-Soleil
Critique de Florian1981 (, Inscrit le 22 octobre 2010, 43 ans) - 19 août 2011
Alors avec 700 et quelques pages John Irving a largement le temps de délayer son histoire et le roman n'est pas exempt de quelques longueurs ni de quelques invraisemblances (le docteur Larch qui continue à pratiquer des accouchements à 90 ans passés...).
Mais au final un très beau moment de lecture avec des personnages forts et un ton juste. Je regrette simplement la fin un peu expéditive, ainsi que le devenir de certains personnages, certes secondaires, qui n'est pas abordé.
un roman qui accroche...
Critique de Myrco (village de l'Orne, Inscrite le 11 juin 2011, 75 ans) - 11 juin 2011
On y retrouve un Irving talentueux conteur d'histoires, créateur de personnages singuliers, à l'imaginaire foisonnant, à la prose fluide, au ton souvent tendre, parfois drôle.
Ce roman s'avère curieusement à la fois décalé et réaliste.
Décalé, en ce sens que l'univers de St Cloud's (l'orphelinat) nous fait pénétrer totalement dans l'imaginaire d'Irving: un univers en marge de la réalité dans laquelle il s'insère, tout droit sorti de l'Angleterre du XIX è siècle et des romans de Dickens en particulier qui a visiblement baigné l'enfance de l'auteur et à qui il fait sans cesse référence, un monde isolé dans la neige et les brumes, coupé du reste de la société et régi par ses propres lois (une illustration: Larch se livrant de son propre chef à l'autopsie du chef de gare sans en avoir auparavant référé à qui que ce soit.)
Réaliste, le roman l'est pourtant par bien d'autres facettes: s'y côtoient le racisme de l'Amérique des années 50, le racisme social de la "haute société" quand elle fait appel aux services illégaux du jeune Dr Larch, la prostitution, l'inceste ou encore l'abondance de détails techniques médicaux ...
L'intérêt pour le livre doit beaucoup au caractère attachant de certains personnages centraux:
_le Dr Larch, homme de conviction totalement dévoué à la cause des femmes et des enfants en souffrance, qui ne connaîtra de l'amour que l'amour paternel pour Homer, amour profondément ressenti par lui, mais qui ne pourra vraiment s'épanouir dans le vécu;
_Homer l'orphelin, amoureux sacrifié de Candy qui lui, parviendra enfin , au terme de quinze années de non-dit à s'épanouir dans son amour paternel;
_mais aussi Mélony, l'éternelle blessée, révoltée, abandonnée qui quelque part restera fidèle à son 'héros'.
Mais ce n'est pas seulement une histoire qu'Irving nous raconte
"L'oeuvre de Dieu, la part du Diable" est avant tout une oeuvre de conviction qui donne chair à une réflexion autour d'un thème central: celui de l'enfant non désiré qu'une mère ne veut ou ne peut élever pour diverses raisons.
A partir de quand le foetus est-il un être humain vivant à part entière? Vaut-il mieux naître orphelin ou ne pas naître du tout? Quelle doit être l'attitude de la société vis à vis de l'avortement et celle du médecin dans un contexte d'interdiction?...
A cette dernière question la réponse d'Irving sans être sectaire est une réponse d'amour et de tolérance et un appel au respect du choix de la femme.
P.S: un détail qui ne remet pas en cause la qualité du roman mais qui m'a agacée tout au long des épisodes "pommes": il faut savoir que le cidre est issu de la fermentation du jus de pommes et qu'il ne saurait être embouteillé juste après la pressée comme on nous le décrit . Dommage que l'auteur ne se soit pas aussi bien renseigné sur la fabrication du cidre que sur la pratique obstétricale! Ceci est d'autant plus agaçant que le titre donné par l'auteur à l'édition originale est "The cider house rules".
Si je me plante quelque part à ce sujet j'aimerais bien une réaction dans la messagerie.Merci
Fascinante épopée, mais pas sans longueurs
Critique de Gabri (, Inscrite le 28 juillet 2006, 38 ans) - 9 avril 2011
Le commentaire de Patryck Froissart
Critique de FROISSART (St Paul, Inscrit le 20 février 2006, 77 ans) - 12 décembre 2010
Titre: L'oeuvre de Dieu, la part du Diable
Titre original: The cider house rules
Traduit de l'américain par Françoise et Guy Casaril
Editeur: Le Seuil (1986)
ISBN: 2-02-025780-7
733 pages
Le Dr Larch dirige un étrange établissement, dont la mission unique, la délivrance des femmes enceintes, recouvre deux réalités différentes.
En effet, le Dr Larch est à la fois un accoucheur et un avorteur.
Mais, dans les deux cas, les femmes qui arrivent dans son hôpital repartent sans progéniture. L'embryon retourne à la poussière, et le nouveau-né est immédiatement admis à l'orphelinat, qui fait partie des bâtiments, où il attend sa future famille adoptive.
L'oeuvre de Dieu, la part du diable: pour le Dr Larch, les deux vont de pair, et représentent, autant l'une que l'autre, des actes d'assistance à personnes en détresse.
Les avortements, étant illégaux, sont clandestins.
Le Dr Larch est aidé par deux fidèles infirmières qui lui sont totalement dévouées, à vie.
Toute cette activité s'installe vite dans une routine ponctuée de rites, jusqu'à ce qu'un des orphelins, Homer, se trouve tellement bien dans la compagnie du docteur et des deux nurses qu'il refuse, successivement, toutes les familles qui proposent de l'accueillir et de l'adopter.
Le roman nous conte, en alternance, la longue vie du Dr Larch à l'hôpital et celle, à l'orphelinat d'abord (où Homer finit par devenir l'assistant de celui qu'il considère comme son père) et dans une plantation de pommes ensuite (où Homer rejoint, vers ses vingt-cinq ans, un couple de son âge, Candy et Wally, dont il va partager la vie, le travail, et l'amour).
L'intrigue passionne, les personnages très marqués foisonnent, la liaison occulte de Candy et Homer d'une part, les sentiments qu'éprouvent l'un pour l'autre le Dr Larch et Homer d'autre part constituant le fil conducteur d'un roman à la fois décalé et réaliste.
Ce livre est de ceux dont on regrette toujours d'arriver à la dernière ligne...
Patryck Froissart, St Paul, le 12 décembre 2010
très décevant
Critique de Brunodu75 (, Inscrit le 12 août 2010, 59 ans) - 13 août 2010
quel que soit l'univers : c'est du irving
Critique de Julio (, Inscrit le 27 janvier 2010, 46 ans) - 27 janvier 2010
Les moments de tristesse succèdent aux situations loufoques et souvent hilarantes, le sérieux au plus léger bref comme dans une vraie vie et c'est bien là, la réussite et la particularité de cet auteur.
En fait, c'est cette maladresse qu'ont ces personnages à assumer leur vie, leur originalité et leur différence qui me touche.
En toile de fond, une fois de plus est prônée la tolérance à vivre différemment ses origines, sa sexualité ou ses choix.
Bref, encore une fois déçu de quitter l'univers de ce grand auteur.
Excellent
Critique de Arnaud (Andenne, Inscrit le 29 novembre 2004, 44 ans) - 17 juin 2008
Un superbe roman
Critique de Bookivore (MENUCOURT, Inscrit le 25 juin 2006, 42 ans) - 31 mars 2008
Orphelins ou avortement ?
Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 18 octobre 2007
Lu au premier degré, « L’oeuvre de Dieu, la part du Diable », n’est pas aussi didactique. Ce sont des séries d’anecdotes qui font avancer l’histoire globale, qui peut être triste (un orphelinat !), mais qui, traitée par Irving, passe merveilleusement.
John Irving a quand même un don pour traiter avec énormément d’humanité, humour et tendresse ses personnages.
Au-delà du premier degré, et il nous l’explique dans « Mon cinéma », c’est aussi un hommage rendu à son grand-père, le docteur Frederick C. Irving, médecin-chef de la Maternité de Boston et qui enseignait l’obstétrique. De « Mon cinéma », à propos de « L’oeuvre de Dieu, … » :
« Sur le problème de l’avortement, Grand-Père avait la sagesse de remarquer que, tant qu’il y aurait des grossesses indésirées, les femmes chercheraient à s’en débarasser. J’avais quatorze ans quand j’ai lu ces considérations, en 1956, et quarante-trois quand mon roman « L’oeuvre de Dieu, la part du Diable » est sorti, en 1985. J’aime à croire qu’il aurait plu à mon grand-père. Je doute que l’histoire du bon docteur Larch devenu avorteur l’aurait choqué, au contraire, elle m’aurait probablement valu son approbation. »
Je ne me sens pas le courage de détailler l’intrigue dans la mesure où ce thème de la légitimité ou non de l’avortement n’est pas le seul à être traité. Apparaîtront également ceux de l’émancipation du fils vis à vis du père, de la toxicomanie, des relations incestueuses, des amours interdites, … Foisonnant est le meilleur adjectif à accoler à ce roman !
Sous couvert de légèreté de plume, John Irving n’hésite pas à traiter les sujets les plus délicats, sans nous imposer ses vues ou des solutions. Il braque le projecteur sur LE problème et il tourne autour, le décortique, fait apparaître les différentes sensibilités, et tout ceci dans le cadre d’une histoire qui reste … ludique ?
« L’oeuvre de Dieu, … » est un de ses romans qui a été porté à l’écran après bien des tentatives infructueuses et des réécritures du scénario. Il y joue d’ailleurs le rôle du chef de gare réprobateur.
A noter que l’emphase du titre français ne reproduit pas le titre original (dont Irving dit qu’il est son titre préféré) : « The Cider House Rules » (Le règlement de la cidrerie). Pas pareil, non ?
Fantastique
Critique de Saperlipop (, Inscrite le 8 mars 2006, 42 ans) - 31 octobre 2006
Indice de satisfaction : je n'ai pas pu me détacher du bouquin par deux fois : la première, j'ai failli louper mon arrêt, la seconde, je n'ai pas pu le refermer avant d'arriver devant la porte de mon boulot, essayant tant bien que mal d'éviter crottes de chien et lampadaires.
Je le conseille donc très vivement à toutes les personnes qui aiment les vraies romans, les récits de vie qui pourraient avoir été vécues, sans marivaudages, sans eau de rose : ça aurait été tellement plus simple de faire mourir l'un des personnages, que de le voir revenir, imposer sa présence à ceux qui ont appris à vivre sans...
Bon, il ne reste plus qu'à s'attaquer aux autres oeuvres de cet écrivain génial!
Un peu long
Critique de Mademoiselle (, Inscrite le 29 mars 2004, 37 ans) - 11 mai 2006
Pour le reste, les personnages de John Irving sont toujours aussi fantasques et bien décrits.
Encore un merveilleux moment
Critique de Clop (, Inscrite le 15 juillet 2005, 40 ans) - 6 décembre 2005
Très bon livre
Critique de Hailie (, Inscrite le 11 juin 2005, 30 ans) - 11 juin 2005
Je conseille vraiment ce livre.
Frissons
Critique de Manu55 (João Pessoa, Inscrit le 21 janvier 2004, 51 ans) - 13 mai 2004
J'adore!
Critique de Féline (Binche, Inscrite le 27 juin 2002, 46 ans) - 12 mai 2004
Wilbur Larch, jeune docteur, se sent responsable du décès d'une jeune femme à laquelle il a refusé un avortement. Suite à ce refus, elle a été la victime d'un de ces médecins bouchers qui acceptaient à l'époque (début du XXème siècle) de pratiquer l'oeuvre du diable dans des conditions effroyables et pour des sommes astronomiques. Le jeune docteur Larch créera alors un orphelinat où les femmes peuvent accoucher en laissant leur enfant au soin de Nurse Edna et Nurse Angela, les deux assistantes du médecin mais aussi avorter.
C'est là qu'Homer Welles viendra au monde, orphelin assez atypique (il ne pleure jamais) et qui semble refuser toute famille d'accueil. Après 5 tentatives ratées, il faudra bien se rendre à l'évidence : Homer est chez lui à Saint Cloud's.
John Irving offre ici un nouveau roman foisonnant dans lequel on suivra la vie du jeune orphelin, irrémédiablement lié à Saint Cloud's et au docteur Larch. Tellement foisonnant qu'il semble impossible à résumer. Comme toujours, les personnages et les situations sont pittoresques mais aussi attendrissants et bien campés. C'est réellement la "marque" du romancier américain.
J'ai quand même eu un petit sentiment de déception tout au long de ma lecture : où sont passées la loufoquerie et la dérision qui caractérisaient les scènes plus dramatiques, tellement présentes dans mes deux (jusqu'à ce jour) récits préférés "Le monde selon Garp" et "L'hôtel New Hampshire"?
C'est un beau plaidoyer en faveur de la tolérance et du respect.
Coup de foudre !
Critique de Folfaerie (, Inscrite le 4 novembre 2002, 56 ans) - 4 avril 2003
Un de mes livres de chevet.
Critique de Chat pitre (Linkebeek, Inscrite le 23 février 2001, 53 ans) - 9 août 2001
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Cidre ou jus de pomme ? | 4 | Romur | 4 novembre 2020 @ 10:21 |
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