C'est selon.

Il s'agit d'un roman policier qui tourne autour de la disparition d'un violon de grand prix lors des années noires de l'URSS. Il comporte deux parties étroitement mêlées. L'une décrit ce qui s'est passé lors de la disparition de l'instrument: la police soviétique, les mensonges d'état, le goulag, l'incroyable, etc. L'autre retrace les efforts du petit-fils du violoniste pour retrouver la vérité de l'histoire et le fameux instrument. Mon avis est ici un peu particulier. En effet, toute la partie consacrée à l'URSS des années 1920-30, etc. a tellement été décrite par des témoignages directs (Soljenitsyne, Chalamov, Margolin,etc.) que ce qui est dans ce roman est manifestement de deuxième main et complètement réchauffé. Elle ne présente donc pour moi aucun intérêt. Par contre elle peut en fournir un à un lecteur qui n'a lu aucun des auteurs précités et, dans cette optique, ce n'est pas si mal fait.
La partie 'moderne', par contre, est un récit policier de bonne facture, bien construit, bien mené avec son lot de modernité inclus dans les remugles d'un passé terrifiant.
Je donne donc 2,5 étoiles selon mon avis personnel. mais un autre lecteur pourrait bien en mettre 4 ou plus, s'il découvre dans ce livre la terreur régnant à l'époque dans ce pays.

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  Le violoniste (Grands Formats)

  de Borrmann, Mechtild
  Éd. du Masque
  ISBN : 9782702440278 ; 19,00 € ; 20/08/2014 ; 181 p. ; Format Kindle

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