Après l'Or blanc

4eme de Couverture : Marseille, 1973. Le commissaire Daquin, vingt-sept ans à peine, prend son premier poste au commissariat de l’Évêché, et découvre une ville ensanglantée par les règlements de compte qui accompagnent la liquidation de la French Connection, des services de police en guerre larvée les uns contre les autres, et la prolifération de réseaux semi-clandestins comme le SAC ou la franc-maçonnerie. Il enquête sur l’assassinat d’un ancien caïd de la drogue et de son associé, un vétéran des services secrets, tous les deux reconvertis dans les affaires ; assiste à la naissance mouvementée d’un nouveau marché des produits pétroliers, à l’ascension fulgurante des traders assoiffés d'argent frais qui le mettent en œuvre ; et constate que les requins les plus dangereux ne sont pas ceux que l’on croit...


C'est mon deuxième D.Manotti, après "L'évasion" force est d'admettre que son travail de recherche et de vulgarisation est encore une fois impressionnant. Dans "Or Noir" l'auteur démontre les imbrications entre le milieu Marseillais, les politiques Nationales et Internationales et les Affairistes de tout poil à la fin des années 60, le début des années 1970 et le choc Pétrolier de 1973. Elle nous démontre aussi comment la fin de la French connection a été vécue de l'intérieur. Comme le dit Olivier Boura dans « Marseille ou la mauvaise réputation » on mesure le déclin de la ville au déclin de son banditisme, dans les années 60 et 70 le grand banditisme Marseillais était un ingénieux et surtout craint à travers le monde, la fin de la french connection par la volonté politique Américaine n’a laissé que des guerres de clans et de petits proxénètes, les Zampa et autres Francis le Belge n’ont pas relevé le gant et ont vécu sur les cendres des Frères Guerini. Et dans ce livre l’auteur nous amène à comprendre que le train du pétrole tout puissant aurait pu être un tremplin merveilleux pour la ville, il n’a été qu’un raté mémorable.
Après, je n’adhère pas à tout, notamment, mais c’est finalement peut-être voulu, je n’arrive pas à trouver le Commissaire Daquin sympathique, mais il se décrit lui-même comme un prédateur, c’est peut-être ça qui m’a gêné.

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  Or noir [Texte imprimé] Dominique Manotti

  de Manotti, Dominique
  Gallimard / Collection Série noire
  ISBN : 9782070148707 ; 17,50 € ; 05/03/2015 ; 336 p. ; Broché

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