Maigret et l'homme du banc de Georges Simenon

Maigret et l'homme du banc de Georges Simenon

Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers , Littérature => Francophone

Critiqué par Catinus, le 16 août 2015 (Liège, Inscrit le 28 février 2003, 73 ans)
La note : 9 étoiles
Moyenne des notes : 9 étoiles (basée sur 2 avis)
Cote pondérée : 6 étoiles (13 272ème position).
Visites : 3 205 

Maigret à soif ...

Louis Thouet, marié, un enfant, magasinier, sans histoire, est retrouvé assassiné dans une impasse du boulevard Saint-Martin, un couteau planté dans le dos. Maigret ouvre l’enquête et découvre que notre homme ne travaille plus depuis plusieurs temps déjà, et pourtant, il quitte chaque matin le logis familial comme s’il se rendait à son boulot. Le lecteur est amené à soupçonner deux coupables plausibles : le petit ami et amant de Monique, la fille de Thouret et l’ « homme du banc « qui est plus que louche … Mais nous sommes dans un Maigret …

Le commissaire boit pas mal lors de cette enquête (ce n’est pas la première fois, notez) comme vous allez en avoir la preuve plus bas. Mais d’abord une sacré belle vision de la vie…


Extraits :

- Quand à vingt ans, il était arrivé dans la capitale, ce qui l’avait le plus troublé était la fermentation constante de la grande ville, cette agitation continue de centaines de milliers d’humains en quête de quelque chose. A certains points quasi stratégiques, cette fermentation était plus sensible qu’ailleurs, par exemple les Halles, la place Clichy, la Bastille et ce boulevard Saint-Martin où M. Louis était allé mourir. Ce qui le frappait autrefois, ce qui lui communiquait une fièvre romantique, c’étaient, dans cette foule en perpétuel mouvement, ceux qui avaient lâché la corde, les découragés, les battus, les résignés qui se laissaient aller à vau-l’eau. Depuis, il avait appris à les connaître, et ce n’étaient plus ceux-là qui l’impressionnaient, mais ceux de l’échelon au-dessus, décents et propres, sans pittoresque, qui luttaient jour après jour pour surnager, ou pour se faire illusion, pour croire qu’ils existaient et que la vie vaut la peine d’être vécue.

- Par la même occasion, puisqu’il avait commencé sa journée par un calvados, il en but un autre au comptoir.

- Il commanda donc une demi-bouteille de Bordeaux rouge. Par souci de contradiction. Si on lui avait proposé du vin, il aurait réclamé de la bière.

- Il prit encore un petit verre de calvados avec son café.

- En quittant la barre, il était allé boire un verre à la buvette du Palais.

- Ils attendirent encore un peu devant la grille, finirent par entrer dans un caboulot d’en face où Maigret commanda deux grogs.

- Il pénétrait dans la brasserie de la place de la République où Lapointe était assis près du poêle, devant une tasse de café. « - Un grog ! » commanda-t-il.

- Comme il n’avait rien à faire que boire son petit verre au comptoir, il étudia la photographie.

- Ce fut Maigret qui rougit comme un enfant, faillit donner une explication, dire que ce n’était pas lui qui buvait du cognac dans un grand verre, mais Jef Schrameck.

- Maigret, qui avait allumé sa pipe, finissait lentement son deuxième verre de bière.

- Il le rinça à nouveau, se versa un fond de cognac.

- Après quoi, seul dans son bureau, Maigret put enfin se verser un verre de fine.

- Quand il revint à table, il commanda deux apéritifs.


- Il prit encore un petit verre de calvados avec son café.

- En quittant la barre, il était allé boire un verre à la buvette du Palais.

- Ils attendirent encore un peu devant la grille, finirent par entrer dans un caboulot d’en face où Maigret commanda deux grogs.

- Il pénétrait dans la brasserie de la place de la République où Lapointe était assis près du poêle, devant une tasse de café. « - Un grog ! » commanda-t-il.

- Comme il n’avait rien à faire que boire son petit verre au comptoir, il étudia la photographie.

- Ce fut Maigret qui rougit comme un enfant, faillit donner une explication, dire que ce n’était pas lui qui buvait du cognac dans un grand verre, mais Jef Schrameck.

- Maigret, qui avait allumé sa pipe, finissait lentement son deuxième verre de bière.

- Il le rinça à nouveau, se versa un fond de cognac.

- Après quoi, seul dans son bureau, Maigret put enfin se verser un verre de fine.

- Quand il revint à table, il commanda deux apéritifs.

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Subtile.

9 étoiles

Critique de Obriansp2 (, Inscrit le 28 mars 2010, 54 ans) - 18 octobre 2017

C'est à nouveau une histoire subtile signée le grand Georges Simenon. Un livre publié pour la première fois en 1953. Là il y a très peu de substance un homme se fait poignarder dans une ruelle, au premier abord c'est un crime de rue mais Maigret va subtilement remonter la chaine et étape par étape il va dépoussiérer toute l'histoire. Un homme sur un banc, il y passe toutes ses journées et le soir il rentre chez lui, mais malheureusement au détour d'une rue il reçoit un coup de poignard. Quel manque de bol. Il faut le lire au moins une fois dans sa vie. Le livre a été diffusé à la télévision en 1993.

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