Usage communal du corps féminin de Julie Douard

Usage communal du corps féminin de Julie Douard

Catégorie(s) : Littérature => Francophone

Critiqué par Le petit furet, le 22 mai 2015 (Inscrit le 1 novembre 2012, 50 ans)
La note : 9 étoiles
Moyenne des notes : 9 étoiles (basée sur 2 avis)
Cote pondérée : 6 étoiles (22 864ème position).
Discussion(s) : 1 (Voir »)
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usage communal du corps féminin

2ème livre de Julie douard après "Après l'enfance".
Un livre sec et drôle qui nous emmène dans les méandres des relations humaines d'habitants d'une petite commune, de ceux qui gravitent autour, et des pensionnaires d'une communauté qui se transforme en secte, pour le meilleur et pour le pire. Beaucoup de personnages et de situations, c'est un peu comme une toile d'araignée, tout se rejoint et on en apprend quand même pas mal sur les motivations des uns et des autres. Pas de descriptions de lieu ou d'élans lyriques, on tranche à vif dans les petites folies de chacun.

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Les éditions

  • Usage communal du corps féminin [Texte imprimé], roman Julie Douard
    de Douard, Julie
    P.O.L.
    ISBN : 9782818019153 ; 16,50 € ; 02/01/2014 ; 240 p. ; Broché
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Qui a dit que les femmes ne savent pas faire de l’humour ?

8 étoiles

Critique de Pacmann (Tamise, Inscrit le 2 février 2012, 59 ans) - 24 février 2016

Un récit déjanté, plein de notes humoristiques et écrit dans un style à la fois remarquable et d’une grande lisibilité, notamment grâce à sa structure aérée, voilà en deux mots ce qu’est ce sympathique roman de Julie Douard.

Le personnage principal, une certaine Marie Marron, d’abord dépeinte comme une gourde sans relief, devient progressivement un être qui émerge et prend de l’ampleur au détriment des autres personnages, souvent négatifs, voire nuisibles. L’auteur plante des personnages tous fort typés (jusqu’au patronyme) et avance dans une histoire où le lecteur progresse sans à aucun moment se perdre.

Cependant, on peut avoir l’impression vers la fin de l'histoire que l’auteur se concentre trop sur ses personnages et navigue à vue sans savoir où et comment elle va atterrir.

Au bout du compte , la chute reste correctement négociée bien que l’auteur dévie vers un style plus burlesque que comique.

Dommage que Julie Douard n'est pas plus prolifique.

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  usage communal du corps féminin 8 Le petit furet 22 mai 2015 @ 15:54

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