L'orangeraie de Larry Tremblay

L'orangeraie de Larry Tremblay

Catégorie(s) : Littérature => Francophone

Critiqué par Libris québécis, le 16 décembre 2013 (Montréal, Inscrit(e) le 22 novembre 2002, 82 ans)
La note : 7 étoiles
Moyenne des notes : 7 étoiles (basée sur 9 avis)
Cote pondérée : 6 étoiles (14 464ème position).
Discussion(s) : 1 (Voir »)
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La Ceinture d'explosifs du martyr

Lire les œuvres de Larry Tremblay représente un défi pour tout lecteur. Il n’est pas aisé de suivre le propos de l’auteur. Pour son dernier roman, il a choisi d’exprimer son point de vue sur la guerre avec simplicité. Le sujet était trop grave pour l’intellectualiser d’autant plus que le romancier s’est immiscé dans une famille pour observer les effets pervers sur chacun de ses membres.

Dans un pays non identifié, mais qui pourrait être situé au Moyen-Orient, les clans se combattent férocement. Zohal, propriétaire d’une petite orangeraie, mène une vie paisible avec sa femme Tamara et ses deux fils de neuf ans, des jumeaux qui se ressemblent comme deux gouttes d’eaux et qui s’aiment. « Quand Amed pleure, Aziz pleure aussi. Quand Aziz rit, Amed rit aussi. » Mais la sale guerre se plaît à mettre fin au bonheur familial. Une nuit, une bombe est lancée sur la maison des grands-parents qui meurent dans les décombres. " La Parque les a tué et cendres, ils reposent " dans l’orangeraie, aurait dit Ronsard,

Cette ignominie appelle vengeance. Soulayed, combattant fanatique, s’amène en jeep chez Zohal afin de le convaincre de désigner l’un de ses fils comme kamikaze. Sur l’autre versant de la montagne du village habitent « les chiens », les adversaires à abattre. Rien de mieux que d’y envoyer un enfant avec une ceinture d’explosifs. Mais qui d’Amed ou d’Aziz connaîtra la mort du martyr que le paradis accueille avec un cortège de vierges ? Le père et la mère ne s’entendent pas sur le choix de l’enfant à sacrifier. Amed est un garçon vigoureux tandis qu’Aziz souffre d’un cancer incurable. Une décision déchirante les attend. Le père préfère Amed tandis que la mère penche avec douleur en faveur d’Aziz. La raison du père prime en toute chose, mais Tamara n’a pas dit son dernier mot. Elle sait user de subterfuge pour que son fils malade parvienne à usurper l’identité de son frère jumeau.

Le dernier volet du roman conduit Amed au Canada, où il aspire à devenir comédien. Peut-il oublier son passé marqué par la trahison ? Il se sent coupable d’être vivant. C’est à son professeur de théâtre qu’il s’en ouvre. Destiné à jouer une pièce qui lui rappelle les enfants sacrifiées au nom des haines ancestrales, il refuse d’interpréter un rôle qui trahit la vérité. Les drames vécus dans les pays en guerre s’enracinent dans des haines ancestrales qui, depuis des siècles, engendre l’horreur que révèlent les médias sans aborder les effets psychologiques. C’est aussi atroce que chez les militaires, qui souffrent du syndrome de stress post-traumatique après avoir participé à différents combats à travers le monde.

Qu’en est-il du vrai monde ? Larry Tremblay pose cette question, mais il confie la réponse au lecteur en lui fournissant certaines pistes telles que la souffrance, la culpabilité et la mort. Un cocktail explosif quand l’humanité n’est pas étrangère aux malheurs d’autrui. C’est dans une langue claire qu’il aborde le sujet. Sous sa plume, le roman s’apparente au théâtre. L’espace est bien délimité et le discours ne se perd pas dans des méandres oiseux. Comme dans Le Christ obèse, l’auteur débusque le mal qui s’incarne dans la dualité opposant des personnages affectés par une dynamique fusionnelle. Cependant son analyse revêt un caractère clinique qui peut retenir l’enthousiasme du lecteur.

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Des enfants avec des problèmes d'adultes

7 étoiles

Critique de Pucksimberg (Toulon, Inscrit le 14 août 2011, 44 ans) - 23 août 2017

Le cadre spatial n'est pas clairement défini même si le Moyen-Orient s'impose assez vite dans notre esprit. Aziz et Amed sont jumeaux et son confrontés à des problèmes d'adultes alors qu'ils n'ont que neuf ans. Une bombe a détruit la maison de leurs grands-parents qui sont morts aussi dans cette attaque. Le pays est en guerre. Un homme barbu rend visite à leurs parents leur demandant par devoir d'envoyer combattre l'un des deux enfants en se faisant exploser. Il sera ainsi un héros, un être admirable qui ira directement au Paradis ... On connaît la rhétorique de ce genre d'individus ...

Ce roman se lit d'une traite tant il est prenant et touche un sujet grave. Quand on voit ces parents face à un tel dilemme, choisir quel fils sacrifier, on pense au roman "Le Choix de Sophie". Ce qui est le plus effrayant est cette mécanique rodée qui parvient à faire accepter à de simples hommes des choix monstrueux. Il y a tout un langage imagé, poétique et positif qui souhaite endormir la conscience et faire admettre l'inacceptable. Le roman est tragique. Comment des enfants de neuf ans peuvent-ils s'engager en pleine connaissance de cause ?

Le roman se révèle inconfortable et douloureux, mais d'une actualité brûlante.Ce qui est aussi très intéressant est que tout est une question de regard. Un même fait peut revêtir une fonction radicalement différente selon que l'on soit en Occident ou en Orient. Et même pour les habitants d'une même ville, d'un même pays, l'on peut donner un sens différent à un même acte, à une décision. Il est donc bien difficile de s'entendre tous ...

La fin m'a en partie déçu. Je ne veux pas l'évoquer pour ne pas gâcher la lecture de futurs lecteurs, mais elle a un côté hollywoodien qui m'a un peu gêné ...

Vive tension

6 étoiles

Critique de Psychééé (, Inscrite le 16 avril 2012, 36 ans) - 14 décembre 2016

Ce livre est fort, brutal et ne laisse pas indemne. Il raconte l’histoire de 2 frères jumeaux de 9 ans, Amed et Aziz, vivant au Moyen Orient avec leurs parents dans une magnifique orangeraie. L’un des deux est gravement malade. C’est la guerre. Un homme demande à leur père de désigner l’un de ses fils pour mourir en martyr et ainsi tuer l’ennemi de l’autre côté de la montagne. Comment peut-on demander à des parents de faire un tel choix ? Comment peut-on ressentir cette demande comme un honneur ? Comment croire que cette mort, celle d’un enfant, pourrait être justifiée pour venger les siens ? Des questions incompréhensibles pour nous, Occidentaux qui ne sommes pas du tout dans cet état d’esprit et en ignorons les fondements. Ce texte, par sa brièveté et sa narration poétique est d’une puissance implacable et d’une étonnante actualité.

La valeur du sacrifice

8 étoiles

Critique de Aaro-Benjamin G. (Montréal, Inscrit le 11 décembre 2003, 55 ans) - 25 septembre 2016

Bien qu’encré dans la réalité du moment, ce petit bouquin est un conte, un conte moderne avec son lot de symbolisme et sa morale. Ce qui donne lieu à certains décalages, par exemple les deux jumeaux au centre du roman sont des enfants, mais ils ont un comportement mature, plus près de l’adolescence. La forme du conte ne pouvait les rendre plus âgés car elle se devait de préserver le thème de l’innocence et de la pureté, et démontrer que les enfants sont utilisés comme chair à canon dans la guerre des adultes.

Si mon évaluation d’après coup a fait ressortir des points faibles, la lecture première d’un seul trait fut très agréable. L’histoire nous accroche. On veut connaître la suite à chaque page. Et au final en 2016, il s’agit tout de même d’une œuvre utile.

Dérangeant

6 étoiles

Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 21 juin 2016

Dérangeant, le ressort même du roman.
Puisqu’en effet, on nous présente comme tout à fait naturel et accepté par des parents, Zohal et Tamara, qu’un « combattant terroriste », Soulayed, vienne chez eux peu de temps après la destruction de la maison des grands-parents et la mort pendant la destruction des dits grands-parents, pour leur demander de choisir un de leurs fils jumeaux, Amed et Aziz, afin de devenir martyr de la cause ( ?) et aller se faire exploser dans le camp d’en face, de l’autre côté de la montagne.
C’est ce postulat et la manière dont Larry Tremblay le traite qui me dérange et affaiblit à mon sens le roman dans son entier.
Nous sommes … au Moyen-Orient, manifestement. Pas davantage situé mais on pense irrésistiblement à Israël et aux territoires occupés. Zohal, Tamara, Soulayed … sont arabes manifestement et subissent le joug d’une occupation, dont les combats conduisent à l’occasion à bombarder ou faire sauter des maisons. C’est ce qui s’est passé avec les grands-parents.
Le mode de combat des Soulayed et autres semble plus « rustique », artisanal, moins doté de moyens et de structures. D’où les ceintures d’explosifs et le concept de « martyr » (martyr, certainement, mais pas au sens où voudrait le faire passer les commanditaires !).
Alors, oui. Ceci existe. Et à mon sens Yasmina Khadra l’a traité de manière plus crédible dans « L’attentat ». Mais ces scènes qu’imagine Larry Tremblay au cours desquelles un chef terroriste viendrait voir des parents pour qu’ils choisissent un de leur (très) jeune fils (9 ans si je ne m’abuse ?) pour le désigner « volontaire » pour se faire sauter avec une ceinture d’explosifs … désolé, je ne marche pas. Pas ainsi. Je puis imaginer qu’un exalté puisse prendre ce type de décision, ou se la faire imposer, d’une certaine manière, mais traiter froidement cette problématique de la désignation d’un enfant par ses parents … ?
Il y a d’autres incidences dans ce roman mais le départ tellement improbable à mon sens a submergé tout mon ressenti.
La dernière partie, traitant les états d’âme du jumeau survivant, bien plus tard, dans le cadre d’une représentation théâtrale au Canada manifestement où il vit dorénavant …, m’a paru « intello », dans le mauvais sens du terme. Une sorte de « branlette intellectuelle », loin de la réalité terrible et désespérante des territoires occupés évoqués plus haut. Qui elle est bien réelle. Et fabrique effectivement des « martyrs » au quotidien.

Un conte sans fin...

10 étoiles

Critique de Pieronnelle (Dans le nord et le sud...Belgique/France, Inscrite le 7 mai 2010, 76 ans) - 11 juin 2016

Ce conte réaliste est écrit d'une façon très prenante ; avec poésie mais bien ancré dans un réel où la violence, aussi bien celle de la guerre que celle de la maladie de l'un des deux enfants, nous parvient sans dramaturgie mais avec une efficacité redoutable. Il y a comme une sorte de cocon dans lequel baignait ce village qui va se briser pour nous faire entrer dans une horreur liée à deux petits garçons de 9 ans qui doivent, au nom de la vengeance, se transformer un bombe humaine.
Le fait d'avoir choisi des jumeaux n'est pas incident ; ils représentent les deux faces de la question du choix, vrai dilemme dans ce genre de situation . Le fait aussi d'avoir choisi des enfants au lieu d'adultes n'est pas non plus un hasard ; comment entraîner l'innocence, la pureté, la beauté, dans un univers de violence pour des besoins de vengeance , éternelle destructrice, qui entretient un engrenage sans fin.
La façon dont les enfants jouent avec la ceinture d'explosifs est saisissante ; il y est question d'honneur, de courage , comme dans les contes, avec un héros qui devra sauver son pays et venger la mort injuste et cruelle des grands-parents. L'endoctrinement est là, tout en douceur, comme en évidence, au coeur d'une orangeraie paisible, sorte jardin d’Éden . Le père , pilier incontournable, et quelque part innocent, de ces guerres sans solution qui échappent à ceux qui les subissent, est d'une cruauté incroyable . Il est le jouet de manipulateurs fanatiques qui n'hésitent pas à attiser le désir de vengeance chez ceux qui souffrent pour mieux l'exploiter. Et il est vrai qu'il peut s'instaurer chez le lecteur comme une sensation inconfortable du fait que la préparation de l'horreur a lieu au coeur d'un jeu d'enfant où le plus "chanceux" doit être celui qui explosera...
Quelque part aussi la mère est cruelle, bien que toute en amour, avec le seul choix du pire de toutes façons. Tous, gens paisibles, qui ne demandent qu'à vivre une simple vie de famille se retrouvant au coeur même d'un processus de destruction puisqu'il leur semble évident que la construction ou re-construction ne sont pas possibles.
Alors j'ai été surprise de lire que certains n'avaient pas apprécié la fin de ce roman. Mais comment aurait-il pu finir puisque rien à l'heure actuelle n'est fini ? Ne reste que le processus lent de l'éclairage intérieur, débarrassé des oripeaux de la vengeance et du coup pour coup, tout cela, et bien autre chose encore qui échappent à ceux qui n'ont pas eu à subir ces circonstances monstrueuses où la raison n'est d'aucun secours face aux injustices et aux souffrances.
Oui, il n'y avait qu'une fin théâtralisée possible, où se mêlent témoignages réels et idées humanistes afin de s'adresser aux victimes qui ne doivent pas être oubliées et à tous ceux qui , jusqu'à ce qu'ils soient touchés eux-mêmes, regardaient ce spectacle de guerre aux accents perpétuels soit avec indifférence, soit avec lassitude, soit avec des idéaux déconnectés de toute réalité. Car même si nous sommes abreuvés d'images, d'infos de toutes sortes sur les pires choses qui se passent, c'est bien souvent le théâtre, la poésie, la littérature et d'autres arts de la représentation, qui permettent d’accéder à ce paradoxe incroyable que sont la découverte et le ressenti d'une réalité profonde par de l'imaginaire.
Pourquoi ce titre "L'orangeraie" ? Parce que tout pourrait ressembler au bonheur si la haine ne s'installait pas au jardin d’Éden...?

L'orange sans pépin

6 étoiles

Critique de Monocle (tournai, Inscrit le 19 février 2010, 64 ans) - 2 juin 2016

Je rejoins tout à fait la critique de Fanou03.
Il y a dans la première partie du texte beaucoup de poésie et de subtilité.
Mais ne nous voilons pas la face nous ne sommes pas dans "Alice au pays des merveilles" mais dans un conflit où des états se battent pour un bout de terre et des Dieux qui s'avèrent être le même leurre. L'un avec une armée colossale, l'autre avec le terrorisme.

La seconde partie a sans doute provoqué la poussée jubilatoire de Sorj Chalandon, trop heureux de voir que son quatrième mur avait fait un émule, il s'est sans doute empressé d'écrire le plat verso de l'édition 2015 "La Table Ronde". (désolé je suis méchant mais je garde une rancune tenace à propos de ce roman)

Je retiens une leçon de ce livre. On ne peut pas expliquer la guerre, c'est une absurdité. On peut encore moins l'expliquer qu'on y tue les enfants. Mais quand on manipule des enfants pour tuer, quand on formate des enfants qui deviendront eux-mêmes des tueurs d'enfants... alors on déshonore l'humanité, et ce dieu qui ne mérite même plus sa majuscule.

Un petit goût d’inachevé

6 étoiles

Critique de Fanou03 (*, Inscrit le 13 mars 2011, 49 ans) - 11 janvier 2016

La première partie du roman m’a vraiment beaucoup séduit. L’histoire y est une sorte de conte moderne, à la fois poétique et cruelle. Il parvient à un équilibre très juste entre le merveilleux (l'orangeraie, image du paradis; les jumeaux Aziz et Amed; la grand-mère qui entend des voix) et les éléments triviaux de la réalité contemporaine (les attentats, l’hôpital, les armes, les explosifs). La dramaturgie, qui se dessine à travers les choix familiaux auxquels sont confrontés les protagonistes, fait écho à des questions universelles.

Quel dommage que la fin du livre ne m’ait pas autant enchanté ! Le récit se déroule alors une dizaine d’années plus tard, dans une nation d’Amérique du Nord en lieu et place du Moyen-Orient. Je ne parviens pas bien à l’expliquer, mais j’ai trouvé un aspect artificiel à cet épilogue, un côté naïf, pas tout à fait vraisemblable, inutile, (excessif peut-être ?) qui affaiblit (pour moi) la qualité générale de L'Orangeraie, me laissant un sentiment mitigé et un petit goût d’inachevé.

une dure réalité

9 étoiles

Critique de CHALOT (Vaux le Pénil, Inscrit le 5 novembre 2009, 76 ans) - 17 août 2015

« L'orangeraie »
roman de Larry Tremblay
Editions de la Table Ronde
180 pages
février 2015

Les enfants et la guerre


Dans quel pays se situe l'action ?
C'est un pays imaginaire mais qui ressemble, à s'y méprendre à un, existant où la guerre est une réalité quotidienne.
Amed et Aziz, deux frères jumeaux âgés de 9 ans sont très attachés, l'un à l'autre.... Ils vivent heureux quand survient le drame : une bombe « venue du versant de la montagne où le soleil,chaque soir, disparaissait » tue leurs deux grands parents, déchiquetés.
Toute la famille est atterrée....
Elle vivait dans l'inquiétude et l'insécurité, elle connaît maintenant la grande tristesse, le deuil.
Des deux versants de la montagne vivent deux peuples différents, un dominateurs et l'autre dans la crainte.

La crainte et la peur ne sont-elles pas partagées par ces deux peuples ?

Les bombes venues du ciel tuent des hommes, des femmes et des enfants.
Hier, le désespoir et demain ce sera la revanche....
Qui des deux enfants, Aziz ou Amed portera la ceinture d'explosifs qui fera sauter le camp militaire du camp opposé ?
Seul l'un des deux semble capable de déjouer les mines et d'atteindre le but recherché qui consiste à faire sauter paraît-il des munitions »

La mère est désespérée, le père, lui, accepte à contrecœur et écoute les conseils de celui qui leur rend visite pour que la « mission » soit accomplie.

Tamara, la mère, éplorée, explique bien des choses dans sa prière :

« Les hommes dans notre pays vieillissent plus vite que leur femme. Ils se dessèchent comme des feuilles de tabac. C'est la haine qui tient leurs os en place. Sans la haine, ils s'écrouleraient dans la poussière pour ne plus se relever. Le vent les ferait disparaître dans une bourrasque. Il n'y aurait plus que le gémissement de leur femme dans la nuit. »

Ce roman, conte philosophique et reportage réaliste à la fois, ne peut laisser personne indifférent.
C'est un livre qui vous prendra au corps et que vous n'êtes pas prêt d'oublier.

Jean-François Chalot

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