Blacksad, tome 5: Amarillo de Juan Diaz Canales (Scénario), Juanjo Guarnido (Dessin)
Catégorie(s) : Bande dessinée => Aventures, policiers et thrillers
Moyenne des notes : (basée sur 5 avis)
Cote pondérée : (24 954ème position).
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Un polar au charme félin
La parution d'un album de Blacksad est toujours un évènement en soi. Même si j'avais trouvé quelques imperfections au précédent opus, je reste fidèle à cette série.
Avec "Amarillo", le récit est plus fluide que les précédents, plus léger aussi. Il s'agit d'un road movie dans lequel on se laisse emporter, à l'instar de la superbe couverture; une histoire beaucoup moins sombre que ses autres aventures, le tout ponctué de pas mal de traits d'humour.
On peut certes reprocher à John Blacksad de subir les évènements, de s'effacer parfois devant des personnages secondaires comme Chad, mais cela n'ôte rien au récit, ni au plaisir de la lecture.
Et que dire de la galerie de personnages : du Perroquet qui le prend en stop à Néal Beato, avocat véreux et compagnon de route de Blaksad, en passant par l'énigmatique Luanne, Diaz Canalès et Guarnido nous régalent littéralement.
J'ai lu ici ou là que le dessin de Guarnido était moins bon pour cet album. Je dois dire que je n'ai pas noté de baisse de régime à ce niveau et que les couleurs sont toujours aussi belles.
D'ailleurs je n'avais pas hésité, en marge des quatre premiers albums, à me procurer "Blacksad, l'histoire des aquarelles" sur les secrets de fabrication des albums à travers les "roughs" des planches, et si d'aventure une telle déclinaison de cet opus sortait, je me précipiterais dessus.
Une histoire au charme....félin
Les éditions
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Amarillo [Texte imprimé]
de Diaz Canales, Juan Guarnido, Juanjo
Dargaud / Blacksad
ISBN : 9782205071801 ; 14,50 € ; 15/11/2013 ; 54 p. ; Relié
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Les critiques éclairs (4)
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Haut en couleurs
Critique de Coper (, Inscrite le 2 octobre 2014, 41 ans) - 31 août 2015
Les dessins sont beaux mais la couleur ne les met pas en valeur, trop "pastel" à mon goût.
Le scénario est très moyen, tout n'est pas abouti : la rencontre du début et la cadillac entre autre... trop de rebondissements et de complexité peut-être pour 55 pages.
Il y a un peu plus d'humour dans les dialogues mais les "réflexions" type polar noir de Blacksad et les flashback ont disparu, c'est dommage, ça donnait du cachet et une vraie profondeur.
Bref, Blacksad a perdu de son caractère pour devenir plus classique.
Apparemment, les deux prochains tomes prévus pour 2016 doivent revenir dans la lignée initiale "polar noir", à suivre donc...
le dernier mais pas le meilleur
Critique de Kabuto (Craponne, Inscrit le 10 août 2010, 64 ans) - 16 mars 2014
Riding with the King.
Critique de Hexagone (, Inscrit le 22 juillet 2006, 53 ans) - 9 mars 2014
L'auteur va effectivement nous balader tout le long de la bédé.
Un scénario basique mais efficace, des dessins au poil, un sens du rythme et du dessin évident. Pas grand chose à jeter au final.
Cependant j'ai noté quelques baisses de qualité sur les dessins dans certaines cases, j'ai eu le sentiment comme souvent dans la bédé que les délais devaient être respectés et que certaines cases ont été bâclées, côté couleur également.
C'est d'ailleurs une critique que l'on retrouve partout.
Mais ça reste une très bonne bédé, avec surtout un réel plaisir à la lecture.
Ce matou a un avenir certain, cependant il faut revenir au dessin exceptionnel des premiers albums pour ne pas fâcher les fans.
On the road...
Critique de Blue Boy (Saint-Denis, Inscrit le 28 janvier 2008, - ans) - 20 décembre 2013
Cet épisode, beaucoup plus léger que le précédent, lorgne donc du côté du road-movie, avec des clins d’œil à la « fureur de vivre » et à l’esprit beatnik des fifties déjà évoqué dans « Âme rouge ». On retrouve d’ailleurs le personnage du bison Greenberg, double d’Alan Ginsberg, poète emblématique de la Beat Generation.
En somme, j’ai eu beaucoup de plaisir à lire « Amarillo », alors que j’avais été moins emballé avec le tome précédent. Rythme et humour y sont présent plus que jamais, c’est parfois aussi tragique et désabusé qu’une série noire, parfois aussi hilarant qu’un Tex Avery. Mon seul petit bémol : j’aurais bien aimé savoir ce qu’est devenue la belle Cadillac… Ce tome 5 reste néanmoins un bon cru.
Forums: Blacksad, tome 5: Amarillo
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