A la croisée des mondes, tome 3 : Le Miroir d'Ambre de Philip Pullman
A la croisée des mondes, tome 3 : Le Miroir d'Ambre de Philip Pullman
( The amber spyglass)
( The amber spyglass)
Catégorie(s) : Littérature => Fantasy, Horreur, SF et Fantastique
Critiqué par Féline, le 21 mai 2003
(Binche, Inscrite le 27 juin 2002, 46 ans)
Critiqué par Féline, le 21 mai 2003
(Binche, Inscrite le 27 juin 2002, 46 ans)
La note : 
Moyenne des notes :
(basée sur 22 avis)
Cote pondérée :
(177ème position).
Visites : 10 467 (depuis Novembre 2007)
Moyenne des notes :
(basée sur 22 avis)
Cote pondérée :
(177ème position).
Visites : 10 467 (depuis Novembre 2007)
Une nouvelle Genèse
Ce troisième tome nous apporte enfin les réponses aux questions soulevées dans les deux premiers opus. Will, devenu le gardien du couteau subtil, qui permet d'ouvrir des fenêtres sur les autres mondes, est à la recherche de Lyra, séquestrée par sa mère, Mme Coulter. Ils se retrouvent enfin et apprennent leur mission, le rôle qu'ils doivent jouer dans cette vie : combattre l'"Autorité" et revisiter le mythe de la Création, ajouter un nouveau chapitre à la Genèse et ainsi libérer les différents mondes qui coexistent du malheur qui s'abat depuis trois siècles sur eux. Pour ce faire, Lyra et Will devront à nouveau affronter des aventures plus périlleuses les unes que les autres, dont la visite du monde des morts...
Philip Pullman s'attaque à un sujet très ambitieux, surtout pour un récit destiné à la jeunesse. Mais il s'en sort plutôt bien, en créant un monde (ou des mondes) totalement imaginaire et d'une originalité époustouflante. Et cela sans tomber dans les pièges qu'un tel thème risquait de tendre. A aucun moment, l'écrivain britannique ne donne une quelconque opinion sur l'Eglise ou la religion, du moins celle qui existe dans notre réalité, qui serait susceptible d'influencer les jeunes lecteurs. Bien que l'on puisse cependant soupçonner la position de Pullman à ce sujet...
Malgré les indéniables qualités du roman (qui a quand même remporté le Whitbread 2001, prestigieuse récompense anglaise attribuée pour la première fois à de la littérature jeunesse), sa lecture a parfois été fastidieuse, notamment par certaines longueurs qui à mon avis auraient pu être évitées. C'est pour cela que je n'accorde que trois étoiles.
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Les éditions
-
Le miroir d'ambre [Texte imprimé] Philip Pullman trad. de l'anglais par Jean Esch
de Pullman, Philip Esch, Jean (Traducteur)
Gallimard / Collection Folio junior.
ISBN : 9782070543762 ; 2,68 € ; 01/03/2002 ; 595 p. ; Poche -
Le miroir d'ambre [Texte imprimé] Philip Pullman trad. de l'anglais par Jean Esch
de Pullman, Philip Esch, Jean (Traducteur)
Gallimard / Grand format littérature - Romans Junior
ISBN : 9782070543601 ; 18,60 € ; 14/03/2001 ; 480 p. ; Broché -
Le miroir d'ambre [Texte imprimé] Philip Pullman trad. de l'anglais par Jean Esch
de Pullman, Philip Esch, Jean (Traducteur)
Gallimard / Folio. Science-fiction
ISBN : 9782070301379 ; 0,30 € ; 15/09/2003 ; 794 p. ; Broché -
Le miroir d'ambre [Texte imprimé] Philip Pullman traduit de l'anglais par Jean Esch
de Pullman, Philip Esch, Jean (Traducteur)
Gallimard Jeunesse / Collection Folio junior
ISBN : 9782070612444 ; 3,37 € ; 15/03/2007 ; 656 p. ; Broché
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paroxysme par la douceur
Critique de Magicite (Sud-Est, Inscrit le 4 janvier 2006, 46 ans) - 27 janvier 2021
Je viens de finir ce 3ème et dernier tome.
Si parfois le récit de Pullman manque de rythme, que je trouve les scènes d'actions (plutôt rares) aussi brusques qu'un peu longues, sur la fin j'ai été scotché au bouquin qui prends une dimension plus épique.
Les fins.
Deux fins. Après le passage dans le monde des morts et l'espoir pour ceux ci celle qui clôt pour un temps l'affrontement entre la guerre de l'autorité qui ordonne et empêche contre la liberté qui permet.
Les prophéties sont presque toutes réalisées.
Celle-là révélant dans leurs vérités, contradictions et profondeurs les personnages comme le duo Mme Marisa Coulter et lord Asriel, et leur sacrifice qui fait écho au sacrifice de leur vie entière, de ne pas être les parents de Lyra sauf d'une manière biologique où leur convictions et volonté de pouvoir les a tellement éloignés.
Une autre fin celle des enfants et héros de l'histoire dans le monde des mulefas où ils retrouvent Mary Malone.
Mary Malone qui chercha le sens du monde, le bien et le mal, dans la religion en étant bonne sœur, y renonça pour l'amour et ce qu'elle y gagna, chercha encore dans la science et finit par le trouver dans le merveilleux du monde.
Les enfants qui vont s'aimer pour un court temps avant de se séparer d'une manière déchirante. Cela reste pour tout public parce qu'il serait faux de penser que de lire des amoureux s'embrasser tendrement doit être quelque chose dont les enfants ne doivent pas entendre parler, au contraire. Le reste est évoqué, c'est le passage de l'enfance et son innocence (sexuelle, mais aussi la liberté de penser sans la nécessité de l'âge adulte qui pourtant apporte quelque chose) à autre chose.
Les enfants, avec toutes leur épreuves et complicité ne sont clairement plus des enfants et on en apprend finalement plus sur les Daemon.
Il y a bien des choses à dire et penser sur cette fin présentée par le dernier dilemme des enfants qui est loin d'être simple et manichéen, le choix et l'importance de se déterminer par soi-même, la valeur de l'effort pour arriver à ses fins, la résilience face aux pertes.
Sans être trop moraliste cette conclusion c'est à recommander aux enfants et aux autres s'ils gardent en tête les paroles de Mary Malone quand on l'interroge sur le bien et le mal:
Ils ne sont pas comme décrits par la religion ou n'importe quel dogme, mais existent en nous.
Le prêtre fanatique qui veut tuer une enfant est l'exact inverse, confronté à l'ange qui la défend veut tuer l'ange (Balthamiel) qui finalement disparaît car l'amour de ses derniers millénaires n'est plus.
C'est de l'amour que nous parle Pullman, même si on pouvait le voir venir ça reste surprenant car condensé en morceaux intenses dans ce dernier tome.
L'amour qui pour Mary Malone au passé mais qu'elle ne regrette pas, l'amour de Will et Lyra intense mais qui pourtant est rendu impossible par des impératifs et responsabilités, l'amour envers le monde et non les règles des hommes. L'amour de Marisa Mme Coulter et lord Asriel qui a toujours été contrarié par leurs désirs de pouvoirs et leur paraître imposé par la société ( on parle d'un homme faisant un enfant à une femme mariée et tuant le mari ce qui mit fin à leur relation).
L'amour qui peut unir les peuples par delà les mondes s'ils restent accueillants et ouverts à l'autre, l'amour du monde et de la découverte au delà des préceptes symbolisés par la poussière qui plane et provoque le mouvement du monde contre la rigidité des systèmes de pouvoirs.
Intelligent et propice à former la pensée des enfants comme tous ceux qui ont encore la faculté de penser hors des impositions de la société (vers le libre arbitre).
Si parfois le récit de Pullman manque de rythme, que je trouve les scènes d'actions (plutôt rares) aussi brusques qu'un peu longues, sur la fin j'ai été scotché au bouquin qui prends une dimension plus épique.
Les fins.
Deux fins. Après le passage dans le monde des morts et l'espoir pour ceux ci celle qui clôt pour un temps l'affrontement entre la guerre de l'autorité qui ordonne et empêche contre la liberté qui permet.
Les prophéties sont presque toutes réalisées.
Celle-là révélant dans leurs vérités, contradictions et profondeurs les personnages comme le duo Mme Marisa Coulter et lord Asriel, et leur sacrifice qui fait écho au sacrifice de leur vie entière, de ne pas être les parents de Lyra sauf d'une manière biologique où leur convictions et volonté de pouvoir les a tellement éloignés.
Une autre fin celle des enfants et héros de l'histoire dans le monde des mulefas où ils retrouvent Mary Malone.
Mary Malone qui chercha le sens du monde, le bien et le mal, dans la religion en étant bonne sœur, y renonça pour l'amour et ce qu'elle y gagna, chercha encore dans la science et finit par le trouver dans le merveilleux du monde.
Les enfants qui vont s'aimer pour un court temps avant de se séparer d'une manière déchirante. Cela reste pour tout public parce qu'il serait faux de penser que de lire des amoureux s'embrasser tendrement doit être quelque chose dont les enfants ne doivent pas entendre parler, au contraire. Le reste est évoqué, c'est le passage de l'enfance et son innocence (sexuelle, mais aussi la liberté de penser sans la nécessité de l'âge adulte qui pourtant apporte quelque chose) à autre chose.
Les enfants, avec toutes leur épreuves et complicité ne sont clairement plus des enfants et on en apprend finalement plus sur les Daemon.
Il y a bien des choses à dire et penser sur cette fin présentée par le dernier dilemme des enfants qui est loin d'être simple et manichéen, le choix et l'importance de se déterminer par soi-même, la valeur de l'effort pour arriver à ses fins, la résilience face aux pertes.
Sans être trop moraliste cette conclusion c'est à recommander aux enfants et aux autres s'ils gardent en tête les paroles de Mary Malone quand on l'interroge sur le bien et le mal:
Ils ne sont pas comme décrits par la religion ou n'importe quel dogme, mais existent en nous.
Le prêtre fanatique qui veut tuer une enfant est l'exact inverse, confronté à l'ange qui la défend veut tuer l'ange (Balthamiel) qui finalement disparaît car l'amour de ses derniers millénaires n'est plus.
C'est de l'amour que nous parle Pullman, même si on pouvait le voir venir ça reste surprenant car condensé en morceaux intenses dans ce dernier tome.
L'amour qui pour Mary Malone au passé mais qu'elle ne regrette pas, l'amour de Will et Lyra intense mais qui pourtant est rendu impossible par des impératifs et responsabilités, l'amour envers le monde et non les règles des hommes. L'amour de Marisa Mme Coulter et lord Asriel qui a toujours été contrarié par leurs désirs de pouvoirs et leur paraître imposé par la société ( on parle d'un homme faisant un enfant à une femme mariée et tuant le mari ce qui mit fin à leur relation).
L'amour qui peut unir les peuples par delà les mondes s'ils restent accueillants et ouverts à l'autre, l'amour du monde et de la découverte au delà des préceptes symbolisés par la poussière qui plane et provoque le mouvement du monde contre la rigidité des systèmes de pouvoirs.
Intelligent et propice à former la pensée des enfants comme tous ceux qui ont encore la faculté de penser hors des impositions de la société (vers le libre arbitre).
Au commencement était la Tentatrice
Critique de Ellane92 (Boulogne-Billancourt, Inscrite le 26 avril 2012, 49 ans) - 22 novembre 2013
Ce dernier tome de la trilogie présente des longueurs par rapport aux deux autres (notamment la libération de Lyra au début, m'a paru sans fin !). J'ai trouvé ce tome encore plus sombre, cruel, morbide que le précédent. Une bonne moitié du livre (dans mes souvenirs) ne parle que de mort, de tortures, de cruautés, de souffrance éternelle, etc. Et c'est d'autant plus troublant que les derniers chapitres sont très fleur bleue ! Plus encore que les précédents, ce tome n'est pas à remettre entre toutes les mains (notamment celles des plus jeunes !).
Voilà, j'ai fini la trilogie d'A la croisée des mondes et j'en ressors un bilan mitigé ; Pullman nous livre une nouvelle version du jardin d'Eden et de la chute de l'homme (enfin de la femme) avec une sorte de leitmotiv du genre : « pour vivre heureux, vivons sans dieu : c'est l'interdit qui crée le malheur des hommes ». Du coup, on a un peu l’impression que l’auteur fait le procès des valeurs qu'on essaie d'inculquer à nos chères têtes blondes en valorisant l’impatience, l’impétuosité (au détriment de la réflexion sur les conséquence d’une action par exemple), le mensonge, l’espionnage des adultes…. Les postulats de Pullman sur l'église et la religion me paraissent caricaturaux et m'ont franchement agacée au fur et à mesure de l'accroissement de leur importance dans l'avancée de l'histoire. J'ai eu du mal à trouver sympathique les personnages principaux, et les personnages secondaires sont trop peu exploités (je trouve toujours Mme Coulter intéressante !).
Ceci dit, sur l'ensemble de la trilogie, Pullman a le mérite de créer un (enfin, plusieurs) monde cohérent avec ses propres règles, avec une intrigue mystérieuse qui trouve ses réponses à la fin du troisième tome, le tout avec une écriture plutôt agréable et un rythme assez fluide (même si…).
Un univers à découvrir, si l'on a rien de mieux à faire !
Voilà, j'ai fini la trilogie d'A la croisée des mondes et j'en ressors un bilan mitigé ; Pullman nous livre une nouvelle version du jardin d'Eden et de la chute de l'homme (enfin de la femme) avec une sorte de leitmotiv du genre : « pour vivre heureux, vivons sans dieu : c'est l'interdit qui crée le malheur des hommes ». Du coup, on a un peu l’impression que l’auteur fait le procès des valeurs qu'on essaie d'inculquer à nos chères têtes blondes en valorisant l’impatience, l’impétuosité (au détriment de la réflexion sur les conséquence d’une action par exemple), le mensonge, l’espionnage des adultes…. Les postulats de Pullman sur l'église et la religion me paraissent caricaturaux et m'ont franchement agacée au fur et à mesure de l'accroissement de leur importance dans l'avancée de l'histoire. J'ai eu du mal à trouver sympathique les personnages principaux, et les personnages secondaires sont trop peu exploités (je trouve toujours Mme Coulter intéressante !).
Ceci dit, sur l'ensemble de la trilogie, Pullman a le mérite de créer un (enfin, plusieurs) monde cohérent avec ses propres règles, avec une intrigue mystérieuse qui trouve ses réponses à la fin du troisième tome, le tout avec une écriture plutôt agréable et un rythme assez fluide (même si…).
Un univers à découvrir, si l'on a rien de mieux à faire !
Le Grand Final
Critique de Koolasuchus (Laon, Inscrit le 10 décembre 2011, 35 ans) - 17 octobre 2013
J'ai rarement été aussi ému et emporté à la lecture d'un livre, j'ai d'ailleurs eu beaucoup de mal à quitter les personnages. Cet ultime tome clôt la série d'une manière magistrale et totalement inattendue. J'étais très loin de me douter qu'en rencontrant Lyra cachée dans un placard à Jordan College cela m'emmènerait dans une guerre à travers les mondes et dans un voyage aussi palpitant. L'auteur a également réussi à faire passer plusieurs niveaux de lecture dans son récit si bien que l'on apprécie de le lire aussi bien jeune qu'adulte. Il y a bien quelques longueurs en effet ainsi que quelques incohérences mais l'émotion que j'ai ressentie en le lisant les a largement balayées. Même si le premier tome aura toujours ma préférence je dois reconnaitre que "Le Miroir d'Ambre" termine cette saga en apothéose nous laissant à la fois triste et émerveillé.
L'amour
Critique de Ninidream (, Inscrite le 8 août 2009, 34 ans) - 15 août 2009
Dans ce troisième opus l'intrigue vient surtout de la visite du monde des morts et de la séparation de lyra de pan mais aussi et surtout l'histoire d'amour entre will et lyra. Il y a aussi des passages très tristes comme le sacrifice des parents de Lyra. Et aussi à ne pas oublier l'amitié de Lyra avec l'une des harpies du monde des morts. J'ai adoré le lire et je le relis encore.
Toujours aussi bien
Critique de Nouillade (, Inscrite le 13 mars 2008, 33 ans) - 22 juillet 2008
Ah ! Quelle joie et quelle tristesse à la fois quand on finit une saga de livres... Eh bien c'est un sentiment de mélancolie qui m'a saisie quand j'ai fermé ce livre.
Les descriptions, l'univers et l'atmosphère créés sont juste géniaux. C'est vrai que la fin pourrait décevoir, mais je vois mal comment ça aurait pu finir autrement. Bref, un petit bijou.
Les descriptions, l'univers et l'atmosphère créés sont juste géniaux. C'est vrai que la fin pourrait décevoir, mais je vois mal comment ça aurait pu finir autrement. Bref, un petit bijou.
Descente aux enfers
Critique de CC.RIDER (, Inscrit le 31 octobre 2005, 66 ans) - 22 décembre 2007
Dans ce troisième tome, Lyra, la petite héroïne, se retrouve prisonnière de sa mère, Mme Coulter, qui pour être sûre de la garder auprès d’elle l’a plongée dans un sommeil artificiel. Will, le compagnon d’aventures de Lyra, s’est lancé à sa recherche, escorté de deux anges et armé du poignard magique. Il arrive à délivrer son amie, mais à son réveil, celle-ci lui annonce qu’une nouvelle mission encore plus périlleuse les attend : ils doivent descendre aux enfers, le monde des morts…
De plus en plus fort, Pullman non seulement maintient le suspense, mais encore le fait monter d’un cran dans cet ultime tome. On y découvre que le ciel est vide, que Dieu est mort et que l’enfer n’est qu’une triste salle des pas perdus où les âmes attendent qu’une petite fille vienne les libérer au prix de mille dangers et de mille souffrances. Des combats titanesques ont lieu, les forces du mal seront vaincues, les différents mondes seront à nouveau cloisonnés et ne laisseront plus la Poussière, symbole de toute la beauté et de toute la bonté du monde, s’échapper par les interstices… Raconté de cette manière elliptique, cela peut sembler grandiloquent voire complètement insensé alors qu’à la lecture tout se révèle poétique, étrange, fantastique. Le lecteur se retrouve vraiment dans un autre univers, proche de celui de Tolkien, mais quelques crans au dessous bien sûr. A la fin, le « Royaume des Cieux » devient la « République des Cieux » et l’Eglise cruelle et totalitaire perd complètement de son influence. On remarque une constante dimension spirituelle et biblique à travers tout le livre. On le referme d’ailleurs en se demandant où l’auteur a voulu en venir sur ce plan. (Esotérisme, gnosticisme, athéisme ?)
Une trilogie à la fois celtique et gothique, à conseiller aux ados déjà lecteurs des Harry Potter, mais également aux adultes à condition qu’ils aient gardé leur âme d’enfant…
De plus en plus fort, Pullman non seulement maintient le suspense, mais encore le fait monter d’un cran dans cet ultime tome. On y découvre que le ciel est vide, que Dieu est mort et que l’enfer n’est qu’une triste salle des pas perdus où les âmes attendent qu’une petite fille vienne les libérer au prix de mille dangers et de mille souffrances. Des combats titanesques ont lieu, les forces du mal seront vaincues, les différents mondes seront à nouveau cloisonnés et ne laisseront plus la Poussière, symbole de toute la beauté et de toute la bonté du monde, s’échapper par les interstices… Raconté de cette manière elliptique, cela peut sembler grandiloquent voire complètement insensé alors qu’à la lecture tout se révèle poétique, étrange, fantastique. Le lecteur se retrouve vraiment dans un autre univers, proche de celui de Tolkien, mais quelques crans au dessous bien sûr. A la fin, le « Royaume des Cieux » devient la « République des Cieux » et l’Eglise cruelle et totalitaire perd complètement de son influence. On remarque une constante dimension spirituelle et biblique à travers tout le livre. On le referme d’ailleurs en se demandant où l’auteur a voulu en venir sur ce plan. (Esotérisme, gnosticisme, athéisme ?)
Une trilogie à la fois celtique et gothique, à conseiller aux ados déjà lecteurs des Harry Potter, mais également aux adultes à condition qu’ils aient gardé leur âme d’enfant…
Incroyable .........!
Critique de Magouli (, Inscrite le 22 août 2007, 33 ans) - 22 août 2007
Je Suis une grande romantique donc ....... j'adore les histoire d'amour ....... et celle-là est merveilleuse ...... Lyra et Will ........... Bon, sinon le livre est magnifique et franchement bien je trouve qu'il est trop bien
In God we trusted
Critique de Belial (Anvers, Inscrit le 25 août 2005, 45 ans) - 13 août 2007
À la croisée des mondes est une trilogie à la saveur épique qui se destine aux petits comme aux grands. Si la trame est pleine de rebondissements et d'action, la question du rôle de la morale et de la religion est omniprésente dans l'aeuvre. Lord Asriel est parti en guerre contre Dieu en personne et veut libérer l'humanité du joug de l'ordre religieux. Tout ça sur fond de mondes parallèles, de puissants artefacts et de « Poussière », mystérieuse substance dont semble se nourrir tout être conscient
Lyra, personnage principal, a été capturée par Mme Coulter, celle-ci voulant la protéger de l'Eglise qui la considère comme un danger. Le roman s'ouvre sur une ruée de tous les protagonistes vers Lyra, considérée par tous comme le grain de sable qui fera basculer le destin des hommes. La bataille amorcée dans le tome précédent entre Dieu et Lord Asriel est imminente, et toutes les créatures vivantes ont choisi un des deux camps. Lyra et Will s'interrogent donc sur le rôle qu'ils doivent tenir et assumeront les choix irrémédiables qu'ils auront à faire.
Le miroir d'ambre est une légère déception en comparaison des deux tomes précédents qui avaient placé la barre très haut. L'intensité dramatique faiblit quelque peu et Pullman « déroule » tranquillement la fin de son histoire. L'auteur a choisit d'expliciter un peu plus les questions morales autour desquelles il a construit son histoire et, même si on l'avait déjà pressenti dans les tomes précédents, les enjeux philosophiques se font plus clairs et plus évidents. La charge anticléricale est lourde dans ce troisième volume, balourde même, et on ne peut pas reprocher à l'auteur de ne pas jouer cartes sur table. Philip Pullman semble considérer que la religion ne sert qu'à cloisonner, borner, castrer l'Homme de ses désirs et l'amputer d'une partie de sa capacité de réflexion. Il a construit toute sa trilogie autour de ce thème et l'a fait avec beaucoup de cohérence et d'habileté. Tous les éléments d'À la croisée des mondes concourent à illustrer cette thèse. Qu'on souscrive aux idées de l'auteur ou non ne se rapporte en rien à la qualité de l'oeuvre bien évidemment. Au chapitre des regrets : un scénario assez linéaire et moins excitant que ce que l'on attendait, mais il reste des personnages intéressants, insaisissables parfois, des considérations idéologiques intéressantes, une bonne dose d'aventure et de bons sentiments qui font du Miroir d'ambre une conclusion satisfaisante.
Lyra, personnage principal, a été capturée par Mme Coulter, celle-ci voulant la protéger de l'Eglise qui la considère comme un danger. Le roman s'ouvre sur une ruée de tous les protagonistes vers Lyra, considérée par tous comme le grain de sable qui fera basculer le destin des hommes. La bataille amorcée dans le tome précédent entre Dieu et Lord Asriel est imminente, et toutes les créatures vivantes ont choisi un des deux camps. Lyra et Will s'interrogent donc sur le rôle qu'ils doivent tenir et assumeront les choix irrémédiables qu'ils auront à faire.
Le miroir d'ambre est une légère déception en comparaison des deux tomes précédents qui avaient placé la barre très haut. L'intensité dramatique faiblit quelque peu et Pullman « déroule » tranquillement la fin de son histoire. L'auteur a choisit d'expliciter un peu plus les questions morales autour desquelles il a construit son histoire et, même si on l'avait déjà pressenti dans les tomes précédents, les enjeux philosophiques se font plus clairs et plus évidents. La charge anticléricale est lourde dans ce troisième volume, balourde même, et on ne peut pas reprocher à l'auteur de ne pas jouer cartes sur table. Philip Pullman semble considérer que la religion ne sert qu'à cloisonner, borner, castrer l'Homme de ses désirs et l'amputer d'une partie de sa capacité de réflexion. Il a construit toute sa trilogie autour de ce thème et l'a fait avec beaucoup de cohérence et d'habileté. Tous les éléments d'À la croisée des mondes concourent à illustrer cette thèse. Qu'on souscrive aux idées de l'auteur ou non ne se rapporte en rien à la qualité de l'oeuvre bien évidemment. Au chapitre des regrets : un scénario assez linéaire et moins excitant que ce que l'on attendait, mais il reste des personnages intéressants, insaisissables parfois, des considérations idéologiques intéressantes, une bonne dose d'aventure et de bons sentiments qui font du Miroir d'ambre une conclusion satisfaisante.
Merveilleux toujours
Critique de Dalania (Dijon, Inscrite le 25 octobre 2006, 38 ans) - 11 novembre 2006
Whaou!!! Quelle fin! Mais j'ai été déçu par la tournure que prend la relation Lyra/Will (bof). Sinon, le reste est toujours bien.
beau, beau mais quelle fin décevante!
Critique de Elyria (, Inscrite le 25 mars 2006, 33 ans) - 29 mars 2006
Et oui encore un scénario génialissime un peu gâché par une fin tristounette qui sent la fin d'été; bon allez, ne soyons pas mauvais lecteur mais disons-le la fin est tellement triste tellement bizarre que ça m'a déçue en revanche encore une fois bravo car c'est dur de rester original dans la fin et M.Pullman a su le faire!
Mamamiya !!
Critique de Manudwarf (, Inscrit le 27 janvier 2006, 34 ans) - 6 février 2006
J'ai passé quelques super jours à le lire !!! Franchement Pullman revient en force avec ce tome, vraiment, il faut le lire abs !! Juste que je n'ai pas compris la fin... Qqun pourrait m'expliquer ?
géniaaaaaaaaaaal
Critique de Nana31 (toulouse, Inscrite le 29 janvier 2006, 55 ans) - 5 février 2006
fille de nana31 12 ans
je trouve que c'est le meilleur de la trilogie car il y a plus d'action et les personnages tombent amoureux.en bref c'est géniaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaal
je trouve que c'est le meilleur de la trilogie car il y a plus d'action et les personnages tombent amoureux.en bref c'est géniaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaal
Un rêve éveillé
Critique de Blutch (, Inscrit le 14 septembre 2005, 37 ans) - 15 septembre 2005
La plus belle histoire que j'ai jamais lue. On ne regrette pas d'avoir vécu jusqu'ici quand c'est pour découvrir un livre pareil. La fin arrache le coeur mais je crois que c'était la meilleure chute que Pullman pouvait choisir.
Blutch--18ans--15 septembre 2005.
Blutch--18ans--15 septembre 2005.
"A la croisée du monde"
Critique de Guenievre (, Inscrite le 19 janvier 2005, 34 ans) - 19 janvier 2005
Je ne crois pas qu'un livre de 600 pages ait été fait à la hâte. Et je trouve qu'il est aussi fantastique que les deux premiers.
Non mais!
Critique de Flamme_blanche (, Inscrite le 5 décembre 2004, 34 ans) - 11 décembre 2004
Le livre est passionnant jusqu'à la moitié et d'un coup, c'est vraiment... Je ne peux trouver les mots. Comment expliquer la façon dont l'auteur s'est débarrassé de la fin de l'histoire. Quoi? Était-il tanné de l'écrire. Avait-il une date limite? Je ne sais pas mais la fin est faite à la hâte ce qui gâche réellement la magie du livre. C'est décourageant.
Mon préféré
Critique de Linoa (, Inscrite le 4 décembre 2004, 35 ans) - 5 décembre 2004
C'est mon livre préféré depuis 1 an! L'histoire est magnifique et la fin, même si elle m'a déçue, est très émouvante.
le dernier tome
Critique de Lyra will (, Inscrite le 25 août 2004, 36 ans) - 25 août 2004
je ne trouve aucun mot pour exprimer l'intérêt que je porte à ce livre, et je trouve que ne mettre que trois étoiles à ce dernier tome, c'est vraiment très mal le juger. toujours autant de suspense, des émotions encore plus fortes, une histoire très réfléchie et qui donne à réfléchir, non pour moi aucun argument n'est valable pour ne pas mettre encore cinq étoiles.
A la croisée des mondes, tome 3 : Le miroir d'ambre
Critique de Nabie (, Inscrite le 1 juillet 2004, 33 ans) - 1 juillet 2004
super bon jamais vu ce style d'histoire.. vaut vraiment le détour. sauf que la fin du livres me semble un peu triste.je le vous propose.... à vous de voir xx
Bonne conclusion
Critique de Virgile (Spy, Inscrit le 12 février 2001, 45 ans) - 17 juin 2004
C'est vrai que quelques longueurs alourdissent un peu ce tome mais globalement elle termine de belle façon la trilogie.
Je ne sais pas pourquoi mais je reste quand même un tout petit peu sur ma faim. Pourtant tout s'explique finalement et ça tient la route il me semble mais j'ai l'impression que ça manque d'un petit quelque chose.
En tout cas ces bouquins valent la peine d'être lus selon moi même si je ne les trouve pas "indispensables".
Je ne sais pas pourquoi mais je reste quand même un tout petit peu sur ma faim. Pourtant tout s'explique finalement et ça tient la route il me semble mais j'ai l'impression que ça manque d'un petit quelque chose.
En tout cas ces bouquins valent la peine d'être lus selon moi même si je ne les trouve pas "indispensables".
Super
Critique de Nate (, Inscrite le 7 mai 2004, 36 ans) - 8 mai 2004
Le dernier volet de la saga A la croisée des mondes de Philip Pullman, est tout aussi bien que les deux autres. J'ai eu jusqu'au bout aucun moment d’ennui, l'auteur sait nous garder attentif c'est peut-être pour cela que j'ai lu les trois livres d'une traite !
Bravo à Pullman !
C'est un univers totalement magnifique et surtout je trouve bien mieux que les Harry Potter !
Bravo à Pullman !
C'est un univers totalement magnifique et surtout je trouve bien mieux que les Harry Potter !
Incroyable
Critique de Naomi (, Inscrite le 20 mars 2004, 32 ans) - 20 mars 2004
Et encore comme les deux premiers livres de cette trilogie, c'est le meilleur livre que j'ai jamais lu, cette histoire est palpitante, fabuleuse, elle termine cette trilogie en beauté!!!!!!!!!!!!!
Forums: A la croisée des mondes, tome 3 : Le Miroir d'Ambre
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