Fleur de tonnerre de Jean Teulé
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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Très déçu !
L'histoire se passe au début du 19ème siècle en Bretagne, et raconte le parcours criminel d'une tueuse en série, Hélène Jegado, qui commença par empoisonner sa mère (d'après l'auteur).
C'est une histoire vraie, du moins dans sa trame globale, mais racontée à la "sauce" Jean Teulé.
J'ai acheté Fleur de Tonnerre assez confiant, car j'aime bien ce que fait Jean Teulé en général : J'ai adoré Le Montespan, et beaucoup aimés Mangez-le si vous voulez et Charly 9.
Mais là ! Quelle déception... Je n'ai rien trouvé de bon dans ce livre : L'histoire ne se tient pas, et pourtant elle est inspirée de faits réels.
C'est sans doute le style d'écriture qui est en cause.
On ne s'attache à aucun personnage, l'intrigue n'est qu'une succession de meurtres (par empoisonnement pour la majorité, toujours décrits de la même façon).
J'ai trouvé tout ceci laborieux et ennuyeux.
Sans compter les trop nombreux clichés sur les Breton, et l’inintérêt des 2 personnages récurrents (les perruquiers Normands).
Un Jean Teulé à éviter, j'en suis bien désolé, car ce n'est pas habituel.
Les éditions
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Fleur de tonnerre
de Teulé, Jean
Julliard
ISBN : 9782260020424 ; 15,50 € ; 07/03/2013 ; 288 p. ; Broché -
Fleur de tonnerre [Texte imprimé] Jean Teulé
de Teulé, Jean
Pocket / Presses pocket (Paris)
ISBN : 9782266244466 ; 6,50 € ; 06/03/2014 ; 264 p. ; Poche
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Facile
Critique de Monocle (tournai, Inscrit le 19 février 2010, 64 ans) - 22 juillet 2019
Comment échappe-t-elle à la justice est un grand mystère, sans doute le même qui tient les romanciers éveillés la nuit pour pondre leurs œufs.
Donc "fleur de tonnerre", puisque c'est ainsi qu'on la surnomme, tue et retue en préparant des soupes, des gâteaux avec une pointe de ses herbes qui font passer de vie à trépas ses victimes choisies selon un ordre simple : premier arrivé premier servi.
La jeune fille se prend pour l'Ankou, signification de la mort en basse Bretagne et empoisonne à foison... tant que cela en devient lassant.
Un jour, d'un instituteur qu'elle s'apprête à occire, elle apprend qu'un certain NAPOLÉON a à son passif deux millions de victimes. (Il est à noter que ce criminel digne d'Hitler a son tombeau aux Invalides et est glorifié encore de nos jours par certains.)
Deux millions ! Ça fait beaucoup pour Hélène... alors elle multiplie ses ardeurs continue à empoisonner vaille que vaille.
Tant et tant.
La suite, prévisible comme le nez d'Achille Talon, le lecteur le plus naïf la devinera sans tarder.
Qu'en penser ?
Même si jean Teulé parvient à faire revivre les croyances et le parler de la Bretagne de la première moitié du XIXème siècle, j'ai trouvé le texte un peu "facile".
A petite dose
Critique de Mimi62 (Plaisance-du-Touch (31), Inscrit le 20 décembre 2013, 71 ans) - 25 janvier 2017
Les deux commerçants de cheveux que l'on retrouve à presque chaque chapitre peut jouer sur une sorte de comique de répétition digne de la comedia del arte mais j'y vois plutôt une allégorie de la vie de la tueuse qui a de moins en moins de sens, qui se détruit peu à peu.
Le livre se lit cependant sans trop d'efforts, peut-être grâce à l'illustration située en tête de chaque chapitre traçant le parcours macabre de l'empoisonneuse. Le réel frein à la lecture est le style de l'auteur qui, par moment, se laisse aller à une sorte de délire pseudo poétique où le sens ne semble pas l'intention. Peut-être est-ce là un effet de la proximité répétée avec le poison mais aussi certainement ce qui est, à mes yeux, un travers de Teulé.
Un livre intéressant sur le plan de la chronique historique mais pas un grand roman. Je ne regrette cependant pas de l'avoir lu.
Arsenic et jeunes dentelles
Critique de Pacmann (Tamise, Inscrit le 2 février 2012, 59 ans) - 13 janvier 2017
Une analyse psychologique plus fouillée de ses motivations aurait été plus prenante que de procéder à un comptage monotone.
L’auteur parvient tout de même quelque peu à nous instruire en décrivant la société bretonne du début du 19ème, encore fortement imprégnée des croyances celtiques, quasi intégralement analphabète et pratiquant très peu la langue française.
Teulé rajoute comme à son habitude une grosse louche de pseudo érotisme et des descriptions sanguinolentes pour faire prendre une sauce qui laisse un goût amer comme le poison dans la soupe aux herbes.
Heureusement j’ai découvert cet opus via un audio-livre ce qui a sans doute atténué le caractère insipide de cette écriture grâce à la récitation d’un très bon lecteur.
Distrayant, sans doute instructif mais on reste sur les bas contreforts de sommets littéraires.
Assez déçue!
Critique de Palmyre (, Inscrite le 15 avril 2004, 62 ans) - 30 mai 2016
La scène finale, elle, est complètement déjantée!
ar brezoneg
Critique de Seb (, Inscrit le 24 août 2010, 47 ans) - 7 septembre 2015
Hénaurme !
Critique de Alma (, Inscrite le 22 novembre 2006, - ans) - 28 août 2014
Comment convertir ce fait divers authentique en roman qui ne sombre pas dans l’horreur, qui ne soit pas insoutenable ?
En faisant de Hélène Ségado, surnommée Fleur de Tonnerre par sa mère, une héroïne de bande dessinée, qui, telle Obélix, envoie ad patres ceux qui la gênent, en deux coups de cuillère à pot, grâce à sa fameuse soupe aux herbes et à ses fameux biscuits sucrés parfumés à l’arsenic, avec une allègre férocité et sans condoléances. Chacun de ses crimes est relaté rapidement, sans s’attarder sur les tortures de l’agonie des victimes, les empoisonnements s’enchaînent sans transition. A qui le tour maintenant ? L’épopée meurtrière s’accélère comme dans un film muet. La tonalité héroïcomique domine, avec de temps à autre des scènes truculentes ou plus torrides, le sexe devenant l’arme du crime, l’auxiliaire de la mort. Gare à celui qui se laisse prendre à son charme, et elle est appétissante, cette Hélène ! Elle est l’incarnation de l’Ankou que les Bretons évoquent avec terreur pendant les veillées, dont elle joue le rôle pour dominer sa peur d’en être victime , comme elle l’expliquera dans sa cellule, la veille de son exécution publique à Rennes .
Le ton change dans la dernière partie du livre, le personnage retrouve une forme d’humanité, le récit devient plus sérieux, Teulé inscrivant le moment du procès dans les événements politiques de l’époque, décrivant le fonctionnement de la justice, non sans égratigner au passage ses représentants. Enfin , pour clore le récit, une scène – inattendue- de sabbat
Un roman qui se lit au pas de course, à la fois compilation des superstitions, us et coutumes de Bretagne, et récit tragico-burlesque d’une héroïne dont les méfaits donnent à frissonner. Un roman « hénaurme », un cocktail de Max Sennett, de Rabelais , de Goscinny , de Frédéric Dard . Même si, selon la formule, « Tout ce qui est excessif est insignifiant », je l’ai souvent trouvé jubilatoire, je conçois aussi que d’autres ne l’aient pas trouvé à leur goût .
Un peu répétitif
Critique de MEloVi (, Inscrite le 6 juillet 2011, 40 ans) - 1 mai 2014
Dans l'ensemble, ça n'est pas un roman dont le sujet est particulièrement léger ni réjouissant mais il se laisse lire et nous décrit, un peu, la Bretagne du 19ème.
Froideur d'une vie sans sentiments
Critique de Pascale Ew. (, Inscrite le 8 septembre 2006, 57 ans) - 13 novembre 2013
Hélène Jégado, Bretonne ayant existé, née au début du XIXème siècle, dès son enfance commence à empoisonner tous ceux qui l’entourent, en commençant par sa mère. Elle quitte ensuite son foyer à 13 ans et va de maison en maison où elle propose ses services de cuisinière. Sa spécialité : la soupe aux herbes et les gâteaux à l’arsenic. Elle se prend tout simplement pour l’Ankou, traduisez « la faucheuse » version bretonne.
Elle tue comme si c’était une mission, mais sans sentiment aucun (pas même de la haine), systématiquement. C’est cela le plus étrange. La seule émotion traduite dans ce roman est quand Fleur de tonnerre tombe amoureuse d’un homme dont elle vient d’empoisonner la femme. Pourtant, elle le quitte presqu’aussi vite que les autres, de peur de s'attacher.
Tout au long du récit, deux pauvres hères suivent les pérégrinations de Fleur de tonnerre : il s’agit de deux perruquiers sur qui le sort s’acharne et qui tombent de malchance en malchance. On dirait une histoire à côté de l’histoire, comme des personnages dessinés en dehors des cases d’une bande dessinée, le plaisir sadique de l’auteur. Humour noir !
La longue succession des adresses et meurtres du personnage principal est lassante et insipide. On pourrait zapper 100 pages au coeur du livre. Le lecteur se demande la raison de ces massacres… jusqu’à la toute fin. Donc, je n'en parlerai pas : c'est la seule miette de suspense, qui n'en est pas vraiment.
Tonnerre de Brest
Critique de Ndeprez (, Inscrit le 22 décembre 2011, 48 ans) - 31 mai 2013
Puis s'ensuit une longue série de récits d'empoisonnement toujours selon le même procédé (à l'arsenic) et enfin l'arrestation et l’exécution de cette Fleur de Tonnerre.
Quelques traits d'humour parsèment le récit mais ...c'est tout ! On traverse la vie d’Hélène, personnage somme toute assez peu attachant, sans comprendre vraiment qui elle est.
J'ai connu Teulé nettement plus inspiré, et si vous tenez absolument à le lire , attendez l'édition poche.
Un beau raté
Critique de Luluganmo (, Inscrite le 26 septembre 2010, 42 ans) - 9 avril 2013
Tous ces personnages aux noms bretons inintelligibles ainsi que la répétition des meurtres occasionnés par Fleur de Tonnerre nous plongent dans une grande lassitude et dans un ennui profond.
Ce bouquin est sans surprises sans compter la lourdeur de l'écriture!
Bon déçue, ça c'est certain mais ne désespérons pas, Monsieur Teulé saura rebondir.
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