Le Fleuve de l'éternité, tome 5 : Les Dieux du fleuve de Philip José Farmer

Le Fleuve de l'éternité, tome 5 : Les Dieux du fleuve de Philip José Farmer
(Gods of Riverworld)

Catégorie(s) : Littérature => Fantasy, Horreur, SF et Fantastique

Critiqué par Belial, le 6 mars 2013 (Anvers, Inscrit le 25 août 2005, 45 ans)
La note : 7 étoiles
Moyenne des notes : 8 étoiles (basée sur 2 avis)
Cote pondérée : 5 étoiles (40 526ème position).
Visites : 4 168 

Des réponses, enfin!

Après Le Labyrinthe Magique qui devait clore le cycle du Fleuve de l'Éternité, Philip José Farmer décidait d'en remettre une couche avec un cinquième et ultime effort. Le groupe de Terriens partis à l'assaut des sources du Fleuve a atteint son but et rencontré le fameux "X" qui les avait recrutés dans cet objectif. Dans ce présent tome ceux-ci se retrouvent dans la situation de demi-dieux dotés des pouvoirs de créations et de destruction des Ethiques ayant créé ce monde et mis au point le système de résurrection permettant à la totalité de l'Humanité de cohabiter sur les rives du Fleuve.

On retrouve dans ce roman la fraîcheur et le côté introspectif qu'avaient les deux premiers tomes du cycle. C'est appréciable car les dimensions métaphysique et morale se retaillent une place de choix qu'elles avaient perdue dans le Noir Dessein et le Labyrinthe Magique qui s'apparentaient essentiellement à des romans d'aventure.

Les Dieux du Fleuve fait une belle synthèse des pistes de réflexion (et des brèves réponses apportées) offertes par le récit sur l'immortalité ou le progrès. Farmer y met ce qu'il maîtrise le mieux: des personnages hauts en couleur, de l'aventure, des scènes d'actions très inventives et cinématographiques, du sexe et des idées audacieuses qui détonnent dans les stéréotypes de la SF. Il y ramène également les faiblesses décelées dans les précédents romans du cycle: des ficelles scénaristiques téléphonées, un récit pataud et mal-mené et une manière parfois simplistes de présenter les thèmes-clef de la saga.

Au final une conclusion plutôt correcte (bien que souvent décriée) qui permet de quitter cet grand cycle de SF avec une relative satisfaction.

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8 étoiles

Critique de CC.RIDER (, Inscrit le 31 octobre 2005, 66 ans) - 26 mai 2021

En compagnie de Yeshua, un Juif qui prétend avoir été le Christ et de sa compagne Bithniah, Tom Mix a réussi à échapper aux hommes du terrible Kramer surnommé « Tapedur », cruel potentat qui les avait réduits en esclavage. Ils se réfugient dans la Nouvelle-Albion, auprès de son chef Stafford, lequel envisage d’organiser bientôt une attaque du Doucevolents, histoire de prendre Kramer de vitesse et de l’empêcher d’étendre sa dictature sur toutes les principautés environnantes. Malheureusement, les Albionais sont battus. Tom Mix et Yeshua sont capturés. Kramer leur réserve une mort cruelle : ils seront brûlés vifs !… Huit ressuscités sous les ordres de Burton se sont rendus maîtres de la Tour des Ethiques après la mort de Loga. Ils commencent à se faire obéir des ordinateurs qui gèrent toute la logistique de la planète. Ils veulent reprendre à leur compte le processus de résurrection. Mais cela pose divers problèmes…
« Les dieux du fleuve » est le cinquième et dernier tome de la saga de science-fiction « Le fleuve de l’éternité ». Composé de deux parties (« Ainsi meurt toute chair » et « Les dieux du fleuve »), sa lecture est un peu moins laborieuse que celle des trois précédents. Philip José Farmer a voulu creuser un peu plus la biographie et la personnalité de certains de ses personnages, non sans avoir rappelé toute leur histoire en fin de volume. Le lecteur pourra éprouver un certain plaisir à découvrir le personnage hors normes d'Aphra Behn, première femme de lettres ayant vécu de sa plume en Grande-Bretagne. Il découvrira également une thèse historique intéressante sur Jack l’éventreur et pourra s’étonner de l’évolution paradoxale de Yeshua qui ne croit plus en Dieu et préférerait disparaître définitivement plutôt que d’aller au paradis ! Le pauvre est devenu dépressif, athée et totalement matérialiste ! Nul doute que Farmer a profité de ces « bonus » pour nous glisser quelques-unes de ses idées personnelles. On n’est pas forcé de partager toutes ces théories très à la mode dans les années 60/70, mais qui ont quand même pris un léger coup de vieux !

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