Le siècle, Tome 2 : L'hiver du monde de Ken Follett
(Winter of the World)
Catégorie(s) : Littérature => Anglophone
Moyenne des notes : (basée sur 17 avis)
Cote pondérée : (423ème position).
Discussion(s) : 1 (Voir »)
Visites : 14 443
Une bonne détente
Cette deuxième partie commence en 1933 et se termine en 1949. On retrouve les caractères du premier tome, ainsi que leurs descendances.
En continu du schéma politique et historique, l'auteur poursuit les thèmes sociaux (comme les homosexuels dans l'armée, ou une relation entre un blanc et une noire aux Etats-Unis).
Sans trahir l'histoire pour ceux qui suivent la suite du tome 1, à travers les quatre pays, toute l'Histoire est décrite, la montée du nazisme, la guerre d’Espagne, l'avancée sur le front russe, Pearl Harbor... On suit les travaux des agents spéciaux, la course à la bombe atomique, les décryptages de messages codés.
Je continue à penser que l'auteur a fait un vrai travail de recherche, je n'ai pas reconnu d'erreur. J'ai appris (et contrôlé) que Coca Cola était déjà en Allemagne dans les années 30 par exemple. L'auteur n'a pas non plus caché les horreurs de la guerre, les massacres de personnes handicapées dans l'Allemagne nazie ou les crimes staliniens restent part du récit.
Beaucoup de couples se forment et font avancer l'histoire, et c'est là que je mettrais un petit bémol sur les scènes d'amour, voir sexuelles, qui prennent à mon avis une trop grande place dans ce pavé de 1000 pages. Il y a des moments limite à l'eau de rose-pornographiques.
Les éditions
-
Le siècle, Tome 2 : L'hiver du monde
de Follett, Ken Demange, Odile (Traducteur) Brèque, Jean-Daniel (Traducteur) Haas, Dominique (Traducteur)
R. Laffont
ISBN : 9782221110836 ; 24,50 € ; 11/10/2012 ; 1008 p. ; Broché -
L'hiver du monde [Texte imprimé], roman Ken Follett traduit de l'anglais par Jean-Daniel Brèque, Odile Demange, Nathalie Gouyé-Guilbert... [et al.]
de Follett, Ken
le Livre de poche / Le Livre de poche
ISBN : 9782253125969 ; 11,70 € ; 30/10/2013 ; 1032 p. ; Poche
Les livres liés
- Le siècle, Tome 1 : La chute des géants
- Le siècle, Tome 2 : L'hiver du monde
- Le siècle, Tome 3 : Aux portes de l'éternité
Enregistrez-vous pour créer ou modifier une série
Les critiques éclairs (16)
» Enregistrez-vous pour publier une critique éclair!
Recette réussie
Critique de JoshWB (, Inscrit le 13 décembre 2010, 35 ans) - 23 juillet 2019
l'hiver du monde
Critique de Frederic7 (, Inscrit le 26 août 2016, 65 ans) - 26 août 2016
où sont passés les J.O de 1936 , les camps de concentration ou la Résistance , on ne parle jamais des français ni de De Gaulle
c'est un peu "dirigé" démocrates américains , le reste du monde ne semble pas compter pour eux !
Le monde selon Follett.
Critique de Monocle (tournai, Inscrit le 19 février 2010, 64 ans) - 31 mai 2015
Lecture plaisante
Critique de Sundernono (Nice, Inscrit le 21 février 2011, 41 ans) - 2 février 2015
Place est faite ici essentiellement aux enfants des personnages que nous avions suivis précédemment.
Les principaux atouts du premier tome sont toujours présents : lecture agréable et plaisante, style fluide, personnages romanesques et humains, le tout sur un fond historique passionnant. La période de l’entre deux guerres avec la crise économique, les doutes, la montée du nazisme en Allemagne, l’avènement du parti communiste soviétique, le jeu des alliances et bien sûr la seconde guerre mondiale sont autant de points historiques qui marqueront les destins de nos personnages. L’auteur n’en abuse pas et saupoudre son roman de ces faits sans tomber dans la lourdeur de certains livres d’Histoire.
L’hiver du monde est un roman plaisant à lire, assez accrocheur même si pour ma part j’ai préféré la chute des géants. Certains personnages m’ont moins marqué, tout simplement. Cependant le plaisir de lecture était là, et c’est tout ce que je lui demandais.
Une suite du même niveau
Critique de Sonic87 (, Inscrite le 28 mai 2014, 40 ans) - 1 janvier 2015
Là encore, les personnages sont nombreux, peut-être trop pour moi, car il faut se remémorer ceux du tome 1 et ajouter leurs enfants ou leurs neveux. C'est pourquoi, une fois dans la deuxième partie de ce roman, j'ai cessé de me demander à chaque fois qui est qui.
De plus, il faut bien se dire que l'auteur est sélectif. Il a réalisé un grand travail d'historien mais s'est plu à sélectionner les faits historiques qui ont concerné les Américains, les Anglo-Saxons. En effet, Charles de Gaulle n'a pas existé pour lui, ni Pétain ; la Résistance n'est évoquée que durant 2 ou 3 pages vers la fin et il n'a pas fait allusion au procès de Nuremberg.
Ceci dit, on ne s'ennuie pas et les chapitres défilent rapidement.
Très bon, mais...
Critique de Nomad (, Inscrite le 28 mars 2013, 54 ans) - 28 septembre 2014
Le premier tome de cette série a été dévoré. Très bien. Le deuxième est bon lui aussi, mais avec quelques critiques :
- Il est un peu plus poussif à causse d'une multiplication de personnages. On finit par s'y perdre un peu. Qui est qui, de quelle famille, de quelle tendance ... ? Cela devient assez compliqué et suppose une excellence mémoire.
- Pour ajouter à la confusion, il y a pas mal de descriptions inutiles ou trop longues. Pareil, cela alourdit le texte et épuise un peu le lecteur. A cela, quelques pérégrinations inutiles. On a parfois l'impression que kf remplit la page.
Au final, c'est toujours un plaisir de lire kf. Une suite réussie, mais avec quelques bémols à cause d'une écriture un encombrée.
Cohérent et passionnant
Critique de Warrel62 (, Inscrit le 30 mars 2013, 54 ans) - 5 avril 2014
Les 500 premières pages sont vraiment très denses, on a l'impression qu'il s'est passé mille fois plus de choses que dans les 500 premières du tome 1.
La période sur la guerre est un peu moins passionnante car plus systématique. Je suis d'ailleurs assez d'accord avec l'analyse globale de Valmont225, tant qu'à faire autant être totalement exhaustif, et peut-être va-t-on finir par connaître presqu'aussi bien les héros de Follett que "l'héroïne-trentaire-célibataire- cheveux auburn" de Marie Higgins Clark ou "le flic - atypique - la cinquantaine" de Grangé (toute proportion gardée, évidemment), d'où un peu moins l'effet de surprise.
J'ai beaucoup accroché sur les chapitres situés en Allemagne, "au coeur de l'hiver", un peu moins sur ce qui se passait ailleurs et aussi regretté la relative transparence du personnage de Lev Pechkov dans ce 2ème tome.
Mais malgré les quelques défauts l'ensemble (tomes 1+2) reste fascinant et on attend avec impatience et curiosité le dernier opus.
Un pavé impressionnant
Critique de Le rat des champs (, Inscrit le 12 juillet 2005, 74 ans) - 6 mai 2013
Une suite dans la lignée
Critique de Coutal (, Inscrit le 11 juin 2007, 37 ans) - 10 mars 2013
Les points forts du livre, que l'on retrouve aussi dans le premier opus : la quantité de détails historiques, permettant de s'immerger dans la vie des personnages de l'époque : la vie des espions pro-russes en Allemagne, le Berlin d'après guerre et ses détails sordides, le projet de la bombe atomique.
Au delà des personnages, pour certains un peu à l'eau de rose, je pense que c'est vraiment ça la force du livre.
Très prenant
Critique de Fanou03 (*, Inscrit le 13 mars 2011, 49 ans) - 22 janvier 2013
Je mettrai cependant deux ou trois bémols à ce roman. Tout d’abord, par rapport au premier tome on a un peu l'impression de lire la même chose, mais avec les fils et filles des personnages de la première génération. Ensuite, la plupart des "héros", même si ils évoluent un peu au cours du roman, sont plutôt des gens "bien" attachés aux valeurs de la démocratie et de la liberté (un lecteur un peu tatillon verra sûrement d'ailleurs dans cette série une apologie de la civilisation anglo-saxonne). Tout cela laisse peu de place aux personnages vraiment complexes.
Malgré ces petites réserves j'ai personnellement passé un très bon moment de lecture.
Très bon mais...
Critique de Valmont225 (, Inscrit le 21 décembre 2012, 35 ans) - 21 décembre 2012
La trame historique est dense, fidèle, pleine de rebondissements, et les personnages y sont très bien intégrés. Les séquences se suivent, détresse, amour, émotions fortes, on vit avec les personnages au rythme des montagnes ruses que suscite la guerre, la façon dont elle grignote peu à peu la vie privée des protagonistes, change leurs plans voire les brise en mille morceaux. Tout cela est magistral et dans la continuité de l'oeuvre de l'auteur.
Pourtant en dépit de sa richesse, il y a un certain parti pris, qui laisse perplexe une fois le livre refermé. Un sentiment diffus que malgré tout l'angle qu'a pris l'auteur était un peu obtus. En effet, un certain parfum de manichéisme flotte sur les couleurs politiques. Si nazisme et communisme sont renvoyés dos à dos, on a le sentiment que les seuls vrais résistants sont les sociaux-démocrates (ou démocrates aux Etats-Unis), alors que les conservateurs n'ont que très peu fait barrage à la tempête. Le comte Fitzherbert et son fils demeurent détestables du début à la fin, l'apparition épisodique de ministre du culte et protestant demeure un épiphénomène qui ne dure pas plus longtemps qu'une séquence, certes parfois héroïque, mais néanmoins vite oubliée dans la densité de l'ouvrage. Quid d'un De Gaulle justement ? Quid de la réticence même des fascistes italiens de livrer des juifs aux nazis (qui est pourtant mentionnée dans d'autres romans, tel les Bienveillantes, de J. Littell) ? Quid des officiers supérieurs français notamment, qui ont tourné le dos à Vichy (Leclerc, De Lattre, Koenig, D'estienne d'Orves, Tom Morel) ? Alors qu'aucun mot n'est également glissé sur la passivité de la résistance communiste jusqu'en 1942, aux ordres de Moscou, alors allié à l'Allemagne. Bref la sensibilité de l'auteur est à gauche, mais il manque une partie de l'histoire, et c'est dommage. Pas un mot non plus lors du débarquement, sur les FFI, FFL, autre commandant Kieffer, ou sur la deuxième DB.
Je trouve aussi que l'on a tendance à retrouver d'un livre sur l'autre, le même schéma de personnage depuis les Piliers de la terre (l'aristocrate détestable, le bandit au grand coeur, l'homosexuel non accepté, la jeune femme rebelle trop intelligente pour son époque, le garçon d'une grande intelligence mais trop timide...).
Bref, le livre est excellent, mais c'est une épopée à la gloire des anglo-saxons progressistes. Soyez prévenus !
Une aventure sanglante et passionnante
Critique de Marlène (Tours, Inscrite le 15 mars 2011, 47 ans) - 13 décembre 2012
Tout d'abord j'ai bien aimé suivre les enfants de nos héros que nous avions rencontrés lors du premier tome (j'aurais bien aimé avoir le point de vue de Walter ou Maud même si je comprends que Ken Follett ne pouvait mettre x points de vue) . J'ai beaucoup aimé Volodya , fils de Lev , vivant aux States , mais ne le sachant pas . Travaillant dans l'Armée Rouge , au fur et à mesure des années il doute du communisme mais y est coincé (comme son 'faux' père Grigori) il a des agents espions en Allemagne et n'aime pas la violence gratuite . Il n'aime pas non plus Staline (K.Follett d'ailleurs le dépeint comme un incapable) Follett est très acide sur le communisme . Je ne m'attendais pas à ce qu'il aborde la course à la bombe atomique et aux agents espions Allemands qui travaillent avec les Russes .
Avec Volodya c'est les prémices de la Guerre Froide . Avec lui on voit qu'en Russie il faut faire attention à ce que l'on dit , à qui , être parano c'est ce qu'il faut être . un état arbitraire et il est bien étonné quand il réalise qu'aux États-Unis chacun peut dire ce qu'il veut et que l'opinion publique a beaucoup de poids . Ca donne pas envie d'être Russe , ou dans un pays Communiste , on y voit aussi la propagande faite par le pouvoir pour faire avaler des balivernes sur les pays démocratiques à son peuple .
Nous suivons également Carla , la fille de Walter & Maud . Jolie jeune brune aux yeux verts , très décidée et impliquée -les chats ne font pas des chiens ! Même si son frère Eric a nettement moins de personnalité . Je dois avouer que les passages qui m'ont le plus touchée sont ceux avec les Allemands . On a envie de crier à Walter & Maud de fuir l'Allemagne quand il est est encore temps , un passage avec ce cher Walter m'a beaucoup émue . Carla est donc une fille à caractère , énamourachée de Werner (ça m'a fait penser à Goethe ;)) elle va enquêter , devenir espionne et aider comme elle peut ses voisins . Elle deviendra infirmière et prendra des risques considérables . Avec Carla , quand l'Allemagne nazie s'effondre , on voit le viol quasi-systématique des femmes , principalement par les soldats russes (les nazis n'ont pas dû être tendres avec les femmes russes non plus) montrant bien que lors de guerre la population et encore plus les femmes , sont les premières visées .
Il abordera sûrement le Mur de Berlin dans le prochain tome , finalement avec ce tome je vois différemment les Allemands de nos jours . Ils en ont bavé , avec deux guerres perdues les temps ont été durs pendant pas mal de dizaines d'années . Je n'envie pas les Russes non plus (j'me demande comment le livre est perçu là-bas)
Étonnée de ne pas voir un p'tit surnom 'boche' par contre , ni de mention du Générale de Gaulle , de l'appel du 18 juin etc . Je me doutais par contre qu'il parlerait de ces gens malades exécutés , ce qui est tout de même incroyable : exécuter des malades mentaux ou physiques pour ne pas à avoir à payer leurs soins , car ils ne peuvent travailler ! Et ce sont des Allemands qui ont fait ça à d'autres Allemands ...
Je n'imaginais pas non plus que Ken Follett allait parler de la condition des noirs aux EU au début du 20 ème siècle et je pense qu'il nous parlera de la ségrégation raciale là-bas dans le prochain tome . J'ai hâte de voir ce qu'il va en faire . Il parle également d'homosexualité , thème déjà abordé dans le premier tome . Un des protagonistes étant homosexuel nous voyons un peu leur 'condition' lors de cette période .
J'ai bien aimé Daisy , la fille de Lev . Américaine bourrée de fric qui grandit au fur et à mesure des années . Avec elle , c'est la condition féminine qui est abordée , les hommes étant au front , les femmes se débrouillent , s’émancipent . Elles découvrent la liberté et l'indépendance , et ne voudront pas lâcher leurs acquis .
Il y a aussi beaucoup de politique , et Ken Follett est très démagogue et explique bien . C'est vrai que finalement presque 1000 pages c'est un peu court , par exemple cela aurait pu être bien une p'tite explication sur l'Indochine (la France essayant d'obtenir l'aide des Américains contre les Japonais , obligés de signer un humiliant traité avec eux qui allaient leur permettre de mettre en place leur attaque de la base) certains trucs sur les nazis , mais heureusement internet comme les livres sur la Seconde Guerre Mondiale sont là . Pas mal d'action se passe en France , j'aurais bien aimé des persos français ...
J'aimerais bien qu'il parle du McCarthisme dans le dernier tome, j'ai bien aimé cette phrase 'la meilleure solution face au communisme est la prospérité' . J'ai hâte de voir les enfants de Carla , Volodya , Lloyd (il était cool lui , il va en Espagne et en France) etc , surtout un des enfants de Carla . Et je suis un peu triste que cela sera pour la dernière fois , j'aimais suivre la vie des enfants des enfants devenus adultes du tome précédent
Dernier point : c'est vrai que Ken Follett appelle un chat un chat . Il parle d'une pratique dont il dit que les hommes adorent la recevoir , et ça m'a fait penser à Joël Dicker , un p'tit message à nous dire les gars ? Hi hi . Mais bon , je n'aime pas les écrivains qui font leurs chochottes et sans ses divagations sexuelles cela ne serait pas du Ken Follett !
Bref , j'ai adoré ce deuxième tome et une fois parti , difficile de le lâcher . Il y a des passages très difficiles à dire et d'autres plus légers , c'est bien aussi d'aller sur le net voir la tête de tel homme politique . C'est un livre également qui fait peur , surtout ces mouvements extrémistes et de voir combien la population peut souffrir , alors que parfois celle-ci même n'était pas d'accord , ou en tout cas pas tout le monde . Je dois dire aussi que cela fait aussi réaliser qu'il est bon d'être dans un pays démocratique , où on peut dire ce que l'on veut sans avoir rien à craindre , où nous femmes sommes libres de nos vies et qu'il n'y ait pas de guerre sur notre sol .
woww
Critique de Caro90 (, Inscrite le 12 août 2006, 34 ans) - 13 décembre 2012
Ken Follett, le magicien de l'Histoire
Critique de Nola Tagada (Paris, Inscrite le 22 octobre 2012, 39 ans) - 29 novembre 2012
Dans ce deuxième tome Ken Follett nous fait revivre la montée du nazisme, la seconde guerre mondiale, et le début de la reconstruction de l’Europe. On y retrouve, en arrière plan, les mêmes personnages que dans le tome 1 et c’est leur descendance qui est au coeur de l’histoire. On voyage à travers le monde via nos personnages russes, allemands, américains et anglais et on redécouvre l’Histoire selon des angles différents. J’adore !!
Comme d’habitude, Ken Follett manie avec brio faits historiques et fiction. Mais c’est quoi ton secret ?!! Pourtant il n’y a pas, à franchement parler, d’éléments transcendantaux dans son écriture. Il arrive toutefois à nous transporter et nous faire revivre l’Histoire comme si on y était et surtout comme personne d’autre ne sait le faire. Non mais c’est vrai les gentils sont gentils, beaux, intelligents, futés, engagés et les méchants sont méchants, moches, bêtes et violents. On sait d’emblée qui va tomber amoureux de qui, qui va pardonner à qui, qui va se venger de qui… mais ce qu’on ne sait jamais c’est quand et comment ça va se passer. Malgré cette simplicité apparente, nous avons affaire à des personnages travaillés, engagés, attachants et intéressants. Le résultat est génial, que dire de plus ?!
En ce qui concerne le côté historique, aucune fausse note, tout y est. Sur une toile de fond historique on ne peut plus maîtrisée, des histoires d’amour, des amitiés hors du commun, des combats politiques, des actes de résistance, d’espionnage et des batailles sans précédent vont être menés par nos héros, fervent défenseurs de la liberté et de la démocratie. ça prend aux tripes. Il y a de la prise de risque ! J’avais l’impression de lire un vrai roman d’espionnage parfois, superbe !
La manière dont est présentée la montée du nazisme est hyper intéressante, un espèce de fléau qui parcourt l’Europe et que chaque pays essaie d’endiguer à sa manière. Chacun essaie d’éteindre le feu qui risque de transformer l’Europe entière en brasier. Ken Follett insiste également sur le calvaire vécu par ces millions d’allemands, pour la plupart pris en otage terrorisés, terrifiés, victimes de la dictature et de la malheureuse image qu’il renvoie au monde. Il y a des scènes dures et c’est là où on se dit que notre Ken c’est un professionnel qui sait de quoi il parle.
Petit bémol sur la fin de la guerre qui arrive trop vite et également sur la découverte des camps de la mort dont ne parle pas assez. Quelques moments un peu fastidieux aussi lors des élections anglaises mais ça c’est très personnel.
Pour résumer (et c’est un exercice assez difficile avec Ken Follett.. j’avoue je me suis un peu emballée), vous allez frissonner, rigoler, sourire, vous attendrir, frémir d’horreur, trembler, avoir peur, pleurer, vous demander comment tout cela a t-il été possible, rire, ne plus lâcher votre livre…
Ce n’est pas justement cela que l’on demande à un bon livre ? Non seulement vous ne vous ennuierez pas une seule seconde mais en plus vous réviserez cette période noire de notre Histoire en y prenant du plaisir. Elle est pas belle la vie ??
Toujours aussi passionnant !
Critique de Psychééé (, Inscrite le 16 avril 2012, 36 ans) - 28 novembre 2012
Cette saga nous emmène à la rencontre des personnages du premier tome mais cette fois-ci, on suit essentiellement la vie de leurs enfants. C’est donc à travers une deuxième génération de personnages que cette guerre nous est contée, des personnages aussi impétueux que les précédents qui se battent envers et contre tous pour sauver la démocratie, non sans prendre de risques. Tout cela est raconté sur fond d’espionnage, amour, mort…pour rendre le récit encore plus vivant, comme si tous ces hommes avaient réellement existé. C’est prenant et très intéressant, on ne s’ennuie jamais entre fiction et réalité !
Ce récit nous fait revivre les évènements majeurs qui ont marqué cette deuxième guerre : la prise de pouvoir des Nazis, le fascisme et le communisme, l’attaque de Pearl Harbor, la bombe atomique, le Plan Marshall ou encore la création de l’ONU et de l’OTAN... Des éléments essentiels pour comprendre notre histoire contemporaine et nos relations avec les autres pays.
Encore une fois, Ken Follett nous expose avec maestria l’Histoire à sa manière. Et on en redemande. Vivement la sortie du troisième volet !
un Follett égal à lui même
Critique de Pytheas (Pontoise - Marseille, Inscrit le 5 avril 2012, 59 ans) - 16 novembre 2012
Follett nous livre un second opus digne du premier, un récit où l'on ne s'ennuie jamais, où chaque personnage apporte sa pierre à l'édifice de la Grande histoire, une documentation au dessus de tout soupçon. Il n'a pas son pareil pour planter ses personnages dans le décor historique, entièrement parties prenantes, mais jamais totalement sur le devant de la scène, si bien que l'on est toujours enclin à penser que ces personnages auraient pu exister même si leur nom n'apparaît pas dans nos manuels scolaires.
l'histoire se termine en 1949 l'Allemagne Fédérale née par la volonté des Américains et des Britanniques contre celle de Staline et des Soviétiques pour laisser la porte ouverte au 3ème volet que j'attends déjà avec impatience.
Forums: Le siècle, Tome 2 : L'hiver du monde
Sujets | Messages | Utilisateur | Dernier message | |
---|---|---|---|---|
Tome 3 Extrait gratuit | 1 | Yotoga | 17 septembre 2014 @ 14:55 |
Autres discussion autour de Le siècle, Tome 2 : L'hiver du monde »