Pilgrim de Timothy Findley
( Pilgrim)
Catégorie(s) : Littérature => Anglophone
Moyenne des notes : (basée sur 8 avis)
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Drôle de pèlerin...
Voilà un roman plébiscité, applaudi, étoilé et loué. Il démarre dans l’intensité, aiguise notre intérêt : un homme, étrangement nommé « Pilgrim », tente de se donner la mort par pendaison dans son joli jardin de Londres. Je dis bien « tente » car, malgré une attestation de décès en bonne et due forme, le personnage revient à la vie plusieurs heures plus tard. C'est la perplexité. Pilgrim est envoyé, apathique, en froid avec la parole, à la clinique psychiatrique Burghölzli en Suisse où professe le célèbre Carl Gustav Jung, adepte fervent de la psychanalyse et ancien disciple de Freud. Le médecin, intrigué par le nouveau venu, s'approprie le cas et ses mystères et découvre que Pilgrim tenait un journal bien singulier où il se trouvait narrateur d'événements survenus au XIVe siècle, cotoyant, entre autres, Léonard de Vinci dans les rues de la belle Florence.
Et voilà. Une joli départ qui nous berne les deux cents premières pages pour finalement nous planter un masque ébahi sur le visage devant l'audace, pas si positive que ça, du récit.
Pompeusement pris comme un des personnages principaux, Jung est à mon sens bien malmené. Drolatique, badin, léger et aussi schizophrène que ses patients, sa curiosité de Sherlock Holmes ne lui sied pas plus qu’un chapeau melon sur la tête du pape !! Pas sérieux pour une goutte, naïf et crédule (pour un psychanalyste, accepter comme du pain béni les affirmations d’un patient sur base d’un simple journal intime.), il nous entraîne dans les péripéties d'un Léonard de Vinci vicieux, violent, et violeur (de la Joconde, justement, ça alors !!!)
Pilgrim, muet et pitoyable, devient soudain un personnage antipathique et distant, retrouvant, par la même occasion, sa langue et ses bonnes manières de gentleman. Face-à-face, semble-t-il, entre le médecin et le patient mais on se demande bien qui est le plus sensé des deux…
Et puis, page 417, Bluewitch abandonne, terrassée par le désintérêt et déçue par un départ si prometteur qui s’effiloche, s'effiloche.
Faut-il sauver quelque chose ?? Bah, c'est comme à la Star Accademy , il chante bien, Timothy Findley… euh, écrit bien. Juste ce qu’il faut, mais pas pour passer les éliminations.
Encore 400 pages ??? Non, trop c'est trop…
Vous êtes le maillon faible. Au revoir.
Les éditions
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Pilgrim [Texte imprimé] Timothy Findley trad. de l'anglais, Canada, par Isabelle Maillet
de Findley, Timothy Maillet, Isabelle (Traducteur)
Gallimard / Collection Folio
ISBN : 9782070419678 ; 13,50 € ; 30/04/2002 ; 824 p. ; Poche
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Les critiques éclairs (7)
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dur dur
Critique de Manumanu55 (Bruxelles, Inscrit le 17 février 2005, 45 ans) - 20 juillet 2005
je suis déçu...
Mis moi aussi j'ai adoré la critique de bluewitch!
bof
Critique de Clementine (, Inscrite le 3 décembre 2004, 56 ans) - 18 mai 2005
l'histoire n'est pas mal, allégée elle aurait été plus digeste!
Un esprit n'est jamais fou
Critique de Sahkti (Genève, Inscrite le 17 avril 2004, 50 ans) - 14 juin 2004
Devenu muet, Pilgrim est interné à Zurich, dans la clinique Burghözli, où Carl Gustav Jung himself le prend sous son aile.
C’est passionnant. Pilgrim aurait côtoyé Léonard de Vinci et participé à la construction de la cathédrale de Chartres. Même Oscar Wilde n’est pas loin ! Est-ce possible ? Pilgrim ment-il ? Est-il un esprit qui ne meurt jamais ? A ce mystère vient s’ajouter celui de Jung, un être étrange, tantôt arrogant tantôt si sensible. Jung qui aura la bonne idée d’utiliser l’oeuvre de Pilgrim (qui est historien d’art), une monographie sur Léonard de Vinci, pour établir un contact avec son patient. Ce travail ne ressemble pas à une étude classique sur le génie italien, on dirait plutôt un recueil de souvenirs, le compte-rendu de situations vécues (la fameuse rencontre entre Vinci et Mona Lisa). Tout cela lui semble bien bizarre et le fascine. De même sera-t-il intrigué par les carnets intimes de Pilgrim, que lui a confiés Lady Quatermaine, amie du suicidaire.
Tout se mêle dans ce roman : la folie, le génie, la religion, la psychanalyse, l’histoire, la métaphysique. Le tout agrémenté d’humour et de judicieuses réflexions sur la vie, la mort, l’inconscient. Grandiose !
Bof bof
Critique de Cuné (, Inscrite le 16 février 2004, 57 ans) - 12 juin 2004
Je ne suis pas réceptive à ce genre de roman... ça me laisse sur ma faim...
Bon ben moi je l’ai lu jusqu’au bout...
Critique de Pendragon (Liernu, Inscrit le 26 janvier 2001, 54 ans) - 31 août 2003
Ma réaction à chaud, avant d'avoir relu la critique de Bluewitch était que « sapristi, voilà un début prometteur, un filon intéressant, l’occasion de nous confronter avec, que sais-je moi, des Grands Anciens ou autres dieux paganistes déchus et on se retrouve avec un bête roman anecdotique mettant en scène Jung et son patient ! »
Et pour rentrer un peu plus dans le détail, il en ressort que Jung est présenté comme un drôle de coco, pas très sympa et pas très futé non plus et que Pilgrim est un brave gentleman incompris. Mais oui mais bon, s’il voulait qu’on le comprenne ou qu’on le croie, il n’avait qu'à donner un peu plus de détails vérifiables, que diable !
A côté de cela, l’astuce de l’auteur lui permet de parler de Wilde (moins de 10 pages) qu’il aime bien, de Leonardo da Vinci (un peu plus de 20 pages) qu’il n'aime pas du tout & il le représente comme homosexuel notoire, tyran et, de fait, violeur & et de Sainte Thérèse d'Avila, comme ça en passant (je suppose que cela fait bien dans le tableau). D'accord, c'est très sympa toutes ces histoires du temps passé, tous ces personnages qui ont coloré nos années d’école, ouais, mais bon, il aurait dû y avoir un peu plus que ces malheureuses pages décrivant Sainte Thérèse d'Avila à trente centimètres du sol car elle lévite quand elle pense à Dieu. Le reste n'est que fadaises et fantaisies sur Jung !
Et en plus, et pour couronner le tout, le gars Pilgrim, il est quand même resté mort pendant quelques heures au début du livre ; croyez-vous que l'on obtiendra l’explication de cela ? Que nenni, jusqu'à la fin, on ne sait rien, jusqu’à l’épilogue (car il y en a un), on ne sait rien, Pilgrim disparaît et puis c’est tout ; où, quand, quoi et comment, l'auteur s’en tape & par manque d'imagination sans doute.
Bref, un filon en or qui s'avère très vite valoir moins cher que de la pyrite.
Mais je ne serai pas aussi dur que Bluewitch, parce que, bon, l’auteur a quand même écrit plus de 800 pages très lisibles, faciles à lire, voire même plaisantes. sans fautes d’orthographe !
Erreur!!
Critique de Bluewitch (Charleroi, Inscrite le 20 février 2001, 45 ans) - 22 novembre 2002
Le livre mal aimé fait la critique alerte
Critique de Bolcho (Bruxelles, Inscrit le 20 octobre 2001, 76 ans) - 19 novembre 2002
J'acquiesce, j'acquiesce... (...)" Tu reconnais ? Pour ta critique, je mets toute la voie lactée: 5 étoiles, c'est bien trop mesquin.
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Pilgrim | 4 | Pendragon | 14 juin 2004 @ 16:05 | |
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