Un avion sans elle de Michel Bussi

Un avion sans elle de Michel Bussi

Catégorie(s) : Littérature => Francophone , Littérature => Policiers et thrillers

Critiqué par LesieG, le 23 juillet 2012 (CANTARON, Inscrite le 20 avril 2005, 58 ans)
La note : 10 étoiles
Moyenne des notes : 7 étoiles (basée sur 38 avis)
Cote pondérée : 7 étoiles (1 772ème position).
Visites : 25 898 

Un roman que j'aurai du mal à oublier

Je suis un peu surprise qu'il n'y ait encore eu aucune critique sur ce livre et j'ai peur d'être un peu impartiale tant j'ai adoré.

"Lyse-Rose ou Emilie ? Quelle est l’identité de l’unique rescapé d’un crash d’avion, un bébé de trois mois ? Deux familles, l’une riche, l’autre pas, se déchirent pour que leur soit reconnue la paternité de celle que les médias, ont baptisée Libellule."

Déjà l'histoire est très originale. L'identité de ce bébé retrouvé à la suite du crash fallait y penser. On se retrouve 18 ans plus tard pour essayer, enfin, de découvrir la vérité en remontant le cours de l'histoire d'après le journal écrit par un détective ayant suivi toute l'affaire.

On a la vision et le ressenti de chaque partie qui intervient au fur et à mesure de l'avancée du roman. Difficile d'ailleurs de se mettre à la place de l'un ou l'autre en toute impartialité ou de choisir un clan. Que ferait-on si ça nous arrivait ?

Les personnages sont bien travaillés et crédibles par rapport à l'histoire malgré les agissements de certains.

Une chose est sûre, l'auteur nous "promène" sans nous donner trop d'indices et il est difficile, voire impossible, d'anticiper le dénouement de cette intrigue. D'ailleurs il est quasiment impossible de lâcher ce livre avant la fin. Quelques heures de sommeil y sont passées.

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Peu crédible

4 étoiles

Critique de Darius (Bruxelles, Inscrite le 16 mars 2001, - ans) - 22 janvier 2021

L’intrigue en deux mots : le crash d’un avion en provenance d’Istanbul ne laissant aucun survivant mis à part un nourrisson de 3 mois que deux familles se disputent, une famille pauvre les Viral et une famille riche les de Carville.

La justice penchera pour la famille Viral car le bébé n’a pas sa gourmette habituelle, un bracelet qui vaut son pesant d’or. S’ensuivra une enquête de 18 ans par un détective privé engagé par la famille de Carville pour détecter l’origine du nourrisson car, à cette époque, les tests ADN n’étaient pas encore au point.

Une enquête toute en longueurs. S’y rajoutent des personnages antipathiques au possible : Malvina de Carville la possible soeur du nourrisson, une psychopathe qui se balade avec un Mauser dans sa poche, prête à tuer n’importe qui sur son chemin. Marc Viral, le possible frère du nourrisson, qui se meurt d’amour pour sa sœur et qui, subitement de gentil garçon, un peu gauche et timide, se lance dans un langage ordurier. Bref, une bande de personnages égoïstes et peu attachants.

Cent fois, J'ai failli arrêter ma lecture à cause du style trop lourd et parfois ordurier et de la mauvaise psychologie des personnages rendue par l’auteur.
Selon les critiques, ce serait Nympheas son meilleur roman, et le seul sans doute qui vaille le détour.

Une réussite

9 étoiles

Critique de Mimi62 (Plaisance-du-Touch (31), Inscrit le 20 décembre 2013, 71 ans) - 27 juillet 2020

Des personnages intéressants, bien dessinés, une enquête qui dure mais ne fait pas traîner le livre en longueur. Les éclaircissements arrivent petit à petit sans toutefois toujours apporter un éclairage sur la situation.

La résolution est finalement très simple mais tout l'art de l'auteur a été de savoir créer une situation source de difficultés semant le doute dans l'esprit de chacun des protagonistes mais également dans celui du lecteur.

La narration est telle que l'on s'immerge totalement dans les milieux évoqués et que l'on s'attache aux personnages même les plus surprenants.
Un roman long mais dans lequel je ne me suis pas ennuyé une seule page. C'est le deuxième roman de Bussi que je lis et j'ai retrouvé toutes les qualités du premier : une intrigue solide, tout à la fois complexe dans le récit mais simple dans la résolution, des personnages qui sont totalement crédibles. Pas de surhomme, de tueur en série (j'apprécie aussi des auteurs utilisant ce type de personnage), pas de caricatures, juste des personnes que l'on pourrait croiser dans la rue, un reflet d'une observation de notre société. Certes, quelques traits sont parfois un peu poussés mais cela est de règle dans un roman.

Une écriture plaisante mais pas fade, qui sait se faire oublier pour encore mieux nous emmener dans le déroulement. Une écriture où l'on comprend l'intention de l'auteur, où l'on n'est pas obligé de relire trois la phrase pour se demander si l'auteur a vraiment voulu dire elle chose ou son contraire. L'auteur étant français, cela se ressent dans le cadre du roman, on se sent totalement "chez soi", ce qui, à mes yeux, est aussi un élément bien agréable car permettant de se construire assez aisément ses propres décors.
Une réussite complète. Si vous êtes amateur du genre, à lire sans hésitation.

572 pages pour ça ?

5 étoiles

Critique de Pierrot (Villeurbanne, Inscrit le 14 décembre 2011, 72 ans) - 3 juin 2020

Je rejoins Colt qui a raison d’abattre ce roman à deux balles.

glauque, mais pas mal

8 étoiles

Critique de Flo29 (, Inscrite le 7 octobre 2009, 52 ans) - 12 avril 2020

Ca se lit facilement, c'est du Bussi, mais ce n'est pas mon préféré. par contre bien avant la fin j'avais deviné quelques petites énigmes. Le titre de toute façon annonce déjà la couleur. mais ce n'est pas un coup de coeur, ni mon préféré de l'auteur.

Écriture laborieuse

4 étoiles

Critique de Lili87 (, Inscrite le 23 janvier 2017, 40 ans) - 23 juin 2019

Un roman qui m'avait attirée par son titre et son jeu de mots qui, en fait, il ne faut pas se leurrer, dévoile dès le début ce qui se trame.
Autant j'ai trouvé l'intrigue intéressante, digne d'un bon thriller, autant l'écriture en elle-même m'a semblé laborieuse. Michel Bussi ferait un bon scénariste car il a de bonnes idées et n'est pas avare en rebondissements, mais sa prose n'est pas de la littérature. On trouve ainsi de nombreux pléonasmes ou redondances qui servent à étirer les phrases (du genre : il était assis sur un petit muret haut de moins d'un mètre) ou cette manie d'utiliser des mots familiers là où ils sont inutiles. Par ailleurs, le nom du détective, Crédule Grand-Duc, est grotesque et là encore est inutile et dessert le roman. Quant aux derniers chapitres, ils deviennent de plus en plus invraisemblables, car si vous regardez bien les dates, il y a un problème : une grossesse dure 9 mois.
En bref, ce livre reste un roman de gare, mais pour les jours de grève, car il aurait pu être raccourci de 200 pages...

Toujours aussi original

9 étoiles

Critique de Ayor (, Inscrit le 31 janvier 2005, 52 ans) - 12 mars 2019

Avec son style toujours aussi limpide, Michel Bussi propose une histoire au suspense entier et à l’intrigue très prenante.
Les nombreuses pistes égarent avec plaisir le lecteur dans ce roman au scénario original et aux personnages attachants, y compris les moins fréquentables.

Là où réside véritablement la force de l’auteur, c’est de proposer des histoires très différentes, chacune ne ressemblant à aucune autre et laissant une empreinte dans les esprits.

Celle-ci m’a embarqué au même titre que les autres, et c’est avec plaisir que j’ai découvert la vie d’Émilie… ou de Lyse-Rose.

Crash , Dirty Cash and Lie!

8 étoiles

Critique de Darkvador (Falck, Inscrit le 1 février 2012, 57 ans) - 22 août 2018

Un accident d'avion , une seule survivante( un bébé ) , deux familles une riche l'autre pauvre qui se déchirent pour récupérer l'enfant , un détective privé ripoux , de l'argent sale , du sexe.....Bref que des clichés et des personnages caricaturaux. Un Dallas à la française.
Ça c'est ce que vous diront ceux qui n'auront pas aimé.

Moi J'ai adoré!! Effectivement y a tout ce que je viens de vous citer mais Bussi avec son talent nous raconte une histoire très bien écrite, une narration différente d'un polar classique, un vrai turnover qu'on ne lâche pas jusqu'au bout.
Sans compter que le final le tout dernier dénouement nous bluffe. Même si on voit venir une ou deux choses notamment sur le test ADN.
Un très bon moment de lecture.

UN BEBE SANS NOM

8 étoiles

Critique de DODONONO (, Inscrite le 14 décembre 2017, 70 ans) - 12 avril 2018

Un terrible crash d’avion dans le Jura, et une seule survivante, un bébé de 3 mois, ainsi débute une histoire machiavélique sortie de l’imagination de Michel Bussi, qui nous tient en haleine jusqu’au bout, jusqu’à ce dénouement totalement inattendu.
Car, à bord de cet avion, 2 bébés, 2 petites filles de 3 mois voyageaient avec leurs parents respectifs. Alors, laquelle des deux a survécu à cet accident ? La petite Emilie Vitral, ou bien Lyse-Rose de Carville.
Les grands-parents de ces 2 bébés vont se déchirer des années durant, pour faire reconnaître que c’est leur petite fille qui est la seule survivante. La justice a tranché enfin, mais n’a rien résolu. Les Vitral sont des gens modestes qui vivent de leur petit commerce itinérant, un camion friterie, dans le Nord de la France, alors que les de Carville sont au contraire de riche industriels qui vont des années durant payer un détective du nom de Crédule Grand-Duc pour tenter de percer le mystère du bébé retrouvé.
Ce livre se dévore, on a hâte d’arriver à la fin pour connaître la vérité, on suit les protagonistes en tremblant jusqu’au dénouement, et on se précipite en librairie pour acheter le dernier Bussi, un des maîtres incontestés du Polar.

l'écrivain Bussi

8 étoiles

Critique de Phineus (Bordeaux, Inscrit le 16 février 2009, 87 ans) - 24 octobre 2017

Cette littérature du "thriller" propose des techniques du récit parfois très subtiles. Ainsi dans ce livre, le lecteur lit une histoire à travers la lecture qu'en fait un des personnages principaux qui vit au présent les conséquences de cette histoire passée. D'où un effet de miroir surprenant entre nous (le lecteur du roman) et lui (le lecteur dans le roman).
C'est subtil et réjouissant pour celui qui aime à la fois les histoires et comprendre comment c'est fait.
Celui qui peut jouir à la fois de l'identification au récit et à la forme.
Etre à la fois dedans et au dehors.
Mais ce qui donne aussi la profondeur du récit et sa tension c'est que l'histoire touche à l'un de ces thèmes qui traversent l'imaginaire de chacun, que Freud appelait "les fantasmes originaires", et dans ce roman précisément, ce qu'on appelle "le roman familial" (mes parents ne sont pas mes vrais parents).
Fantasme vivace, vécu peu ou prou par tous les enfants et qui garde toute la vie sa dynamique interne.
Le roman très réussi de Bussi y plonge ses racines.

Très plaisant à lire

8 étoiles

Critique de Usdyc (Bruxelles, Inscrit le 27 août 2004, 68 ans) - 28 août 2017

Ma critique ne se base que sur l'aspect polar du livre et donc pas sur les éventuelles limitations de langage et/ou exactitudes des données politiques.
Il est intéressant, certes, d'avoir des critiques également sur cet aspect des choses, mais en ce qui me concerne, j'ai entamé le livre (sur conseil de mon épouse) dans un esprit de divertissement pur.
Il s'agit donc d'un polar fiction dont la trame est bien ficelée et même si on croit avoir découvert le pot aux roses avant la fin du roman, il n'en demeure pas moins qu'on lâche pas avant la fin. Lecture facile donc divertissement assuré sans mal de tête.
Pour une première lecture, j'ai été emballé.

Catastrophe aérienne

9 étoiles

Critique de Free_s4 (Dans le Sud-Ouest, Inscrit le 18 février 2008, 50 ans) - 22 juin 2017

Thème du livre; catastrophe aérienne
J'aime l’ambiance des romans de Michel Bussi, où l’atmosphère prime par rapport au spectaculaire.
Ici pas de mort "ultra" violente, de sang à gogo et de sérial killers psychopathes.
Bien sûr comme dans tout bon polar il y a crime, mais c'est pas tout, il y a surtout une histoire familiale (en fait deux familles, qui se déchirent)
Bon roman où l'histoire se dénoue dans les dernières pages

Ce sera sans lui

3 étoiles

Critique de Colt (, Inscrit le 26 août 2010, 52 ans) - 26 mai 2017

Grosse déception pour cet auteur que je découvre avec ce livre pourtant primé. Une intrigue qui peine à nous garder jusqu'à la fin. Et surtout, que de répétitions, que de gras dans ce livre. En le retirant, c'est un bon tiers de l'ouvrage qui partirait sans mal. On peut même repérer des chapitres qui ne servent à rien, ne nourrissent pas l'intrigue, n'apporte rien, si ce n'est des pages en plus pour le lecteur à se farcir.
Livre sans grand intérêt !

Dommage

5 étoiles

Critique de Nickie (, Inscrite le 14 mars 2004, 63 ans) - 15 avril 2017

Déçue par ce livre, malgré une certaine ambiance et des personnages principaux auxquels on s'attache; mais alors que la clé de l'énigme semble enfin proche, et bien non, ça n'en finit pas, reviennent à plusieurs reprises des rebondissements de plus en plus inintéressants, l'impression que l'écrivain avait un contrat qui l'obligeait à écrire un certain nombre de pages... Déçue également par Mr Le Libraire de St Maur (très médiatique avec des lunettes et une houppette), figure au dos du livre sa critique dithyrambique...

L'enquête d'une vie

7 étoiles

Critique de Elko (Niort, Inscrit le 23 mars 2010, 48 ans) - 29 novembre 2015

Le détective privé en charge de déterminer l'identité du seul rescapé d'un crash aérien s'apprête à jeter l'éponge au bout de 18 ans de minutieuses mais vaines recherches. Lorsque soudain, la simple vue de la première page d'un quotidien de l'époque, maintes fois parcourue car titrant sur l'accident, lui apporte la réponse. Et cette réponse ne pouvait être évidente qu'au bout de ces 18 années précisément, pas avant! On se croirait dans une histoire de Pierre Bellemare. Et ce seul mystère a suffi a me tenir en haleine tout le long de la reconstitution de l'enquête.
Pour le reste c'est un polar qui se tient même si des personnages moins caricaturaux auraient pu en alléger la lecture.

Comme un menteur sans mots ...

2 étoiles

Critique de Homo.Libris (Paris, Inscrit le 17 avril 2011, 58 ans) - 17 octobre 2015

Sur une idée originale, un développement très classique mais plutôt efficace. Malgré beaucoup de remplissages et de répétitions inutiles (sauf pour les lecteurs souffrant du syndrome d'Alzheimer qui pourraient se perdre au fil du récit), le roman, au style dynamique et fluide, accroche plutôt bien le lecteur et les différents rebondissements sont assez bien gérés. La chute est surprenante, dommage que l'auteur n'ait pas hésité à la gâcher quelque peu par une intervention in extremis type série B made in Hollywood... Bon malgré ces défauts, c'est un livre plutôt agréable pour la plage ou le train. Vite lu, vite oublié.
En revanche, peut-on pardonner à un " professeur d'université" (selon la biographie abrégée fournie par l'éditeur) d'utiliser un Français très approximatif, d'un vocabulaire de moins de cent mots, même pour écrire un polar de seconde zone ?! Michel Bussi ignore le verbe "dire" : ses personnages "font" à l'unisson, pas étonnant que l'odeur soit nauséabonde ! Le lecteur a également droit systématiquement aux verbes en "re-", à "bien évidemment", et à tous les psittacismes et tics verbaux du moment. Je n’énumérerai pas ici toutes les autres erreurs grossières de langage que j'ai relevées car ce ne serait plus une "critique rapide"... Mais, (bien) évidemment, de tels défauts, graves pour moi, ne seront qu'un artefact passant inaperçu pour des lecteurs qui confondent "partial" et "impartial", et qui écrivent "Les personnages sont bien travaillés et crédibles par rapport à l'histoire malgré les agissements de certains." On pourrait croire une citation tirée de ce roman ! Personnellement, la meilleure histoire du monde mal écrite gâche ma lecture !
Autre point plutôt inquiétant de la part d'un professeur de géographie politique, c'est l'amnésie historique ! Page 150 (édition Presses de la Cité Poche), l'auteur parle de l'arrivée historique (sic) de la gauche au pouvoir en 1981. Oublie-t-il ce brave enseignant que la gauche a été plusieurs fois au pouvoir en France, notamment entre 1936 et 1939 (on a pu voir où cela nous a mené !), puis à diverses reprises entre 1947 et 1958, avec participation de ministres communistes ; oublie-t-il cet universitaire que Fr. Mitterrand a été plusieurs fois ministre de l'intérieur, des affaires étrangères, et de la justice sous la présidence de socialistes ou de radicaux-socialistes lors de la quatrième république ! Ou participe-t-il au grand mensonge politique et à la propagation de légendes urbaines. Dans tous les cas il faudrait songer à la démission : un professeur d'université devant être au fait de l'Histoire (surtout dans sa discipline !) et encore plus d'une impartialité au-dessus de tout soupçon !

Contrat rempli

7 étoiles

Critique de Guigomas (Valenciennes, Inscrit le 1 juillet 2005, 54 ans) - 17 septembre 2015

Pour faire un polar, il y a plusieurs recettes. La première est à base d’hémoglobine, l’auteur la fait gicler dans des proportions bibliques et avec le plus de créativité possible. Chattam, Grangé exploitent cette veine (haha, elle est bien bonne, elle aurait fait sourire Maître Capello).

Une autre recette consiste à élaborer un scénario assez abracadabrant pour tenir le lecteur en haleine et le coller au mur dans la dernière page. Un Avion sans elle ressort de cette catégorie.

C’est une catégorie difficile, car le lecteur s’attend à se voir offrir des fausses pistes en pagaille et il se méfie. Michel Bussi s’en tire plutôt bien dans ce livre, avec une intrigue se déroulant sur dix-huit ans et une journée qui promène les protagonistes de Dieppe au Jura en passant par la Turquie et la Butte-aux-cailles.
Bien sûr, tout est mis au service de l’intrigue : les personnages sont très stéréotypés, ils pensent tout haut sans finir leurs phrases et les dialogues sont très pauvres.

Mais qu’importe, même si ce n’est pas sans agacement, on passe un bon moment de lecture.

Premier contact réussi.

9 étoiles

Critique de Palmyre (, Inscrite le 15 avril 2004, 62 ans) - 13 août 2015

Hé bien dites-donc! Pour un premier contact avec un auteur, celui-ci est plus que réussi! Quelle histoire! Quelle imagination! Je n'arrivais pas à lâcher le livre, je l'ai carrément dévoré. J'espère maintenant ne pas être déçue quand je lirai un autre roman de Michel Bussi.
Bravo, ce n'est pas tous les jours que l'on prend autant de plaisir de lecture!

le hibou et la libellule

10 étoiles

Critique de Jfp (La Selle en Hermoy (Loiret), Inscrit le 21 juin 2009, 76 ans) - 8 mars 2015

Libellule, tel est le nom donné à l'époque (23 décembre 1980) au bébé miraculé de la catastrophe aérienne du "Mont Terrible", lieu imaginaire situé aux confins de la frontière suisse, dans le Jura. Le hibou, c'est Crédule (sic !) Grand-Duc (resic !), le détective grassement payé par la famille Carville pour identifier ce bébé, qui ne porte sur lui aucun signe distinctif. Dix-huit ans après le mystère demeure, deux nourrissons nés le même jour étant présents parmi les passagers du vol tragique Téhéran-Paris. Comme de rigueur avec cet auteur passé maître dans l'art de travestir les apparences, les pistes se croisent et se décroisent, toutes aussi fausses les unes que les autres, jusqu'au dénouement final, inattendu. Il est question d'hérédité, bien sûr, mais aussi de haine et d'amour, dans ce polar bien mené, qui vous emmènera à tire-d'aile au pays des rêves bleus…

Marquant.

10 étoiles

Critique de Dévoreusedelivre (, Inscrite le 18 janvier 2015, 34 ans) - 18 janvier 2015

C'est le tout premier ouvrage que j'ai lu venant de cet auteur. Et je suis loin d'être déçue.
Le dénouement est à couper le souffle, (et après avoir lu un deuxième livre de cet écrivain) il semble que c'est sa spécialité.
Cela change des histoires fades où l'on devine la fin.
Le sujet de départ n'est pas commun et l'écriture offre une lecture qui nous accroche à l'histoire.
C'est une petite merveille, c'est un concentré de différents sentiments, de différents personnages qui nous touchent. C'est une histoire tragique mais qui offre un dénouement... plus que satisfaisant.

A la recherche de ses origines

8 étoiles

Critique de AmaranthMimo (, Inscrite le 25 mai 2013, 33 ans) - 6 décembre 2014

Le premier roman de Michel Bussi que je découvre au format audio.
J'ai apprécié cette écoute même si elle était parfois longue et que j'ai regretté d'avoir regardé les critiques du forum... En effet, mes yeux sont tombés sur certains spoilers qui m'ont gâché le suspense. Je conseille donc aux futurs lecteurs de se méfier des spoilers !
Pour revenir à ma critique, j'ai trouvé certaines descriptions trop minutieuses rendant le roman long (14h30 en format audio !) alors que l'histoire en elle-même est intéressante et ne manque pas de suspense, d'incompréhension, de détails qui s'emmêlent...
J'ai beaucoup apprécié la lecture faite par les interprètes ainsi que les passages musicaux ! Ces derniers permettant de voyager avec Marc et Malvina !

Trop de longueurs et des invraisemblances

5 étoiles

Critique de Odile93 (Epinay sur Seine, Inscrite le 20 décembre 2004, 70 ans) - 16 septembre 2014

J'ai lu avec plaisir le livre jusqu'au 2/3 et puis ensuite, je me suis un peu ennuyée car l'auteur délaie un peu trop, se répète.

Quand intervient le fameux coup de théâtre concernant les analyses, je l'avais déjà deviné. C'est dommage ! Donc, pour moi, aucun effet de surprise !

Enfin trop de rebondissements, trop d'invraisemblances ... les ficelles sont grosses; il se passe trop de choses. C'est même parfois grotesque !

J'ai alors lu en diagonale pour connaître - quand même - la fin mais là, ce soir, je sais que je n'irai pas plus loin, car cela ne m'intéresse plus du tout.

De plus, le titre me parait mal choisi; il conduit le lecteur sur une piste. Est-ce vraiment nécessaire ?

Encore une fois, pas facile d'écrire un roman noir (ou policier, enfin de ce genre) qui tienne le lecteur en haleine jusqu'à la fin et qui soit plausible.

Sans plus...

5 étoiles

Critique de Marla (, Inscrite le 30 septembre 2008, 47 ans) - 13 septembre 2014

Ça se laisse lire comme un polar de plage, c'est un peu tordu mais on flaire rapidement la piste.
Un problème quand même quant à la "moralité": en l'absence de lien biologique, une liaison amoureuse entre frère et soeur adoptif est-elle possible?
Et les derniers chapitres carrément invraisemblables

Beau voyage, mais ...

5 étoiles

Critique de POOKIES (MONTPELLIER, Inscrit le 16 août 2006, 47 ans) - 16 juillet 2014

Ayant entendu une critique dithyrambique de ce livre sur France Info, je me suis précipité (enfin, à ma vitesse) sur ce livre.
Je m'attendais à un livre exceptionnel et ... ça n'a pas été le cas.
En effet, il est bien écrit, l'intrigue est bonne mais :
- on a vite fait le tour du sujet, du coup certaines longueurs sont présentes.
- les personnages sont assez stéréotypés et donc peu intéressants.
Pour résumer, il s'agit là d'un bon livre d'été, à lire sur la plage entre baignade et farniente mais pas beaucoup plus.

Polar agréable

7 étoiles

Critique de Killing79 (Chamalieres, Inscrit le 28 octobre 2010, 45 ans) - 21 avril 2014

Grâce à une bonne idée de départ, Michel Bussi nous entraîne dans une quête identitaire où chaque camp va défendre ses intérêts selon ses moyens. Il va retracer pas à pas l'enquête menée par le détective embauché pour découvrir les secrets sur les origines de Lylie. Je me suis laissé porter par ce scénario alambiqué et ses événements parfois peu crédibles même si deux éléments ont un peu gâché la lecture de ce roman. Premièrement les personnages sont beaucoup trop manichéens et sentimentalement insipides. Et deuxièmement, 18 ans après le drame, la recherche de la vérité ne m'a pas paru indispensable, vu que le mal était déjà fait, et j'ai donc suivi le déroulement des événements sans le moindre suspense.
Écriture simple, histoire légère, personnages caricaturaux, "Un avion sans elle" est à classer dans la catégorie roman de gare (ou d'avion!). Ce n'est pas un avis totalement péjoratif car j'ai passé un bon moment, mais le roman pèche par manque de profondeur et de force dramatique et ne marquera pas mon esprit.

Embarquement sans risque

7 étoiles

Critique de Awanachi (, Inscrite le 25 janvier 2014, 68 ans) - 25 janvier 2014

Je viens de clore la 573ème page : j’ai pris plaisir à lire ce roman comme un polar « d’évasion » durant 400 pages (sourire : c’est le moment où j’ai dû m’interrompre, plus chanceuse que le personnage de Marc constamment interrompu dans ses lectures dans métros et trains : j’étais installée pour un long voyage en train où rien ni personne n’a interrompu ma lecture jusqu’à la fameuse page 400.) Lecture tranquille, aucune émotion ou “empathie” ressentie pour les personnages dont la psychologie reste grossière dans ses ficelles. Une lecture sans risque de ressentir quoi que ce soit- sinon d’être intrigué-, reposante.
Avec la déception d’avoir deviné “beaucoup” bien avant la fin. Et un agacement lié à ma profession : le coup des yeux bleus qui pourraient laisser planer un doute sur la filiation du bébé rescapé du crash de l’avion avec l’une des familles ? Choix ridicule, l’auteur aurait dû mieux s’informer : le gène étant récessif, un enfant aux yeux clairs peut avoir des parents et même grands- parents aux yeux “bruns” sans soucis ! (l’inverse aurait vite rendue plus aisée une filiation) . Oui, un page-turner – terme trouvé dans une critique- plutôt plaisant, sans plus.
Soyons honnête : le début m’a embarquée ! Je l’ai dévoré (lecture aisée, style fluide). Puis ...commencement d’agacement devant des répétitions et longueurs, des descriptions inutiles. Puis franc agacement devant un « manque de finesse psychologique » certain, à mon goût (comment croire au personnage si caricatural de Malvina, « la folle » ? Comment admettre que deux enfants élevés comme frère et sœurs puissent, sous prétexte qu’un doute de lien de sang existe- s’aimer comme des amants ? Pour ne citer que ces points…
En résumé : se lit facilement mais déception –grande- quant au dénouement étiré sur près de 100 pages « non crédibles dans les comportements ». A mon humble avis.

Pas mal !

7 étoiles

Critique de Gwench (, Inscrit le 30 octobre 2013, 34 ans) - 21 décembre 2013

Je viens de terminer le livre, et je l'ai trouvé assez intéressant.
L'intrigue est bonne, mais malheureusement, le titre nous informe énormément quant au dénouement ! "Un avion sans elle"...

spoiler
Personnellement, j'avais anticipé dès les 50 premières pages que Emilie n'était la fille d'aucune des deux familles et qu'elle avait été échangée par une troisième famille voulant se débarrasser de leur propre fille... C'est pourquoi, j'ai été un peu déçu d'avoir une fin à laquelle je m'attendais depuis le début.
fin du spoiler

Mais sinon, la lecture est très rapide, très fluide et très agréable !

Petite boulette de l'écrivain ceci dit ! Page 84 : "Une quinzaine de jours plus tard, le 11 janvier 1980..."
L'action première se déroulant en décembre 1980, si on rajoute quinze jours, on se retrouve en 1981, et non en 1980 ^^

Paris-Istanbul, aller simple ?

4 étoiles

Critique de BMR & MAM (Paris, Inscrit le 27 avril 2007, 64 ans) - 6 novembre 2013

On ne s'attendait pas à grand chose en montant à bord d’Un avion sans elle(1), roman de gare, facile et grand public, qui s'annonçait clairement comme un roman TGV : vite écrit, vite lu. On n'a donc pas été vraiment déçu du voyage.
Il fallait déjà accepter l'idée de départ. On se rappelle tous la blague à la noix des survivants d'un vol d'avion qui se crashe sans survivants sur la frontière suisse : où sont enterrés les rescapés ?
Et ben Michel Bussi s'est dit qu'il y avait là de quoi écrire un bouquin.
Soit donc un avion, le vol Istanbul-Paris, qui se crashe dans le Jura un soir de 1980. Un seul survivant, un bébé de 3 mois, une petite fille. Sauf qu'il y avait deux bébés du même âge à bord, à quelques jours près, et qu'on sait pas à qui elle est, la miraculée ... Est-ce la petite Émilie des modestes Vitral ou bien la chère Lyse-Rose des riches De Carville ? That is the question qui va nous occuper pendant plus de 500 pages et un détective privé pendant 18 ans, complètement obnubilé par cette affaire.

[…] Cette affaire me fascinait, j’étais persuadé que j’allais découvrir quelque chose de nouveau, un indice que tout le monde avait laissé filer. J’entassais les notes, les photos, les heures d’enregistrement … Un boulot de dingue … J’ignorais encore à l’époque que je construisais, méticuleusement, les fondations de ma névrose.

On retrouve tout le monde plus tard en 1998 : la petite Lylie(2) a atteint sa majorité et tout va nous être révélé avec pertes et fracas. Mais non sans quelques retours en arrière sur les 18 années de la longue enquête et le journal de bord du détective : l’histoire navigue entre les époques.

[…] Je vous lasse peut-être avec mes souvenirs dégoulinants. Je comprends. C’est l’enquête qui vous intéresse … Rien que l’enquête.
[…] Mais ne soyez pas trop impatients, j’y viendrai. Côté suspense, je crois que vous n’avez pas à vous plaindre : une année interminable pour moi se résume pour vous à quelques pages à lire.

Mais on a dit bouquin vite écrit : à côté des deux familles caricaturées par Michel Bussi, les bien connus Le Quesnoy et Groseille feraient figure de personnalités fouillées, épaisses et complexes.
Au-delà du parti pris simplissime de départ et de personnages trop caricaturaux pour qu'on arrive à y croire, il y a encore d'autres trucs qui grattent dans ce bouquin comme quelques scènes un peu vulgaires (les éructations de la demi-sœur Malvina, la scène du bar où Lylie se cuite, ...).
Mais quoi, ça fonctionne quand même, comme un casse-tête ou un sudoku : comment va faire l'auteur pour se dépatouiller de cet imbroglio ? Comment le lecteur peut-il ne pas se laisser promener par le bout du nez, de fausse piste en faux-semblant, d'imposture en retournement, ...
Peu importe la trop grande simplicité du style ou des personnages, c'est pas pour ça qu'on aime ces bouquins qu'on appelle des “page-turner”. On tourne frénétiquement les pages écrites à grande vitesse et qu'on lit à même allure, haletant, pressé de se faire avoir, berner et retourner, une fois, deux fois, trois fois, .. je vous le fais bien grillé des deux côtés votre lecteur ? … jusqu'au dénouement final. Lecture facile et vidage de tête, c'est garanti par la maison d'édition. À lire dans l’avion, par exemple.
Le travail est beaucoup moins soigné que celui de Pierre Lemaître par exemple …

(1) - rassurez-vous, Michel Bussi n’oublie pas de remercier Charlélie Couture pour l’emprunt du titre
(2) - Lylie=Lyse+Émilie pour ceux qui sont déjà perdus, mais s’il y en a qui sont déjà perdus, ils feraient bien de ne pas ouvrir le bouquin !

Bien mais peut mieux faire !

8 étoiles

Critique de Nola Tagada (Paris, Inscrite le 22 octobre 2012, 39 ans) - 1 octobre 2013

J'avais besoin d'un bon best seller et qui est ce qui m'a tendu ses petits bras dans la boutique ?! Un avion sans elle de Michel Bussi, vous l'auriez deviné ! Pour le coup, je n'ai pas été déçue car je l'ai lu hyper rapidement, notamment les 200 dernières pages qui sont très prenantes. Ceci dit mon ressenti général reste assez mitigé.

En ce qui concerne l'intrigue et l'histoire, il n'y a rien à dire. Chapeau bas l'artiste ! C'est prenant, il y a les rebondissements qu'il faut et où il faut, Michel Bussi nous tient en haleine jusqu'au bout avec une histoire qui a le mérite d'être bien originale et qui tient debout.

Le 23 décembre 1980, l'Airbus 5403 qui relie Istanbul à Paris s'écrase sur le Mont Terrible dans le Jura. Sur les 169 passagers à bord, il n'y a qu'un survivant : un bébé de quelques mois, une petite fille. Or, il y avait deux nourrissons du même âge sur ce vol. A l'annonce du miracle (car oui on peut parler de miracle ici), deux familles, les Carville, de riches industriels de la région parisienne et les Vitral, de modestes commerçants de la région de Dieppe se disputent l'identité de la petite fille. Qui est-elle ? Lyse Rose de Carville ou Emilie Vitral ? La presse et la justice s'emparent de l'affaire. Elle sera Lylie le temps que la justice tranche. Après quelques mois d'enquête mais sans réelles preuves tangibles, elle sera Emilie Vitral. Emilie grandira auprès de son frère Marc et de ses grands parents Nicole et Pierre. Les grands parents Carville et Malvina la grande soeur, encaissent le coup mais Mathilde de Carville décide d'engager un détective privé, Crédule Grand Duc (c'est quoi ce nom sans déconner ?!) pour résoudre le mystère. Après 18 ans d'enquête infructueuse, il a une révélation. Tin Tin Tiiiinnnnn !

Bon alors c'est qui cette petite ? C'est ça qu'on veut savoir et vous finirez par le savoir ! Par contre il faudra aller quasiment jusqu'à la dernière page et croyez moi ce ne sera pas du tout un calvaire ! L'écriture est fluide, vous tournez les pages presque sans vous en rendre compte. La fin est haletante, pas d'ennui à l'horizon. Petit bémol par contre sur la qualité de l'écriture qui est loin d'être transcendante mais ça se lit et bien, c'est déjà ça !
Vous dire que je n'ai pas aimé ce livre serait vous mentir, toutefois j'ai trouvé les personnages plutôt plats et caricaturaux : Emilie incarne la femme parfaite, Marc lui voue un culte à la limite du crédible, Crédule Grand Duc a un nom à coucher dehors, Malvina est une fausse psychopathe à trois francs six sous et c'est pareil pour tout le monde. On tombe aussi très vite dans le cliché de la famille riche et méchante contre la famille pauvre et gentille et du fameux l'argent n'achète pas tout et ne fait pas le bonheur bla bla bla… Voyez le genre...

Maintenant, j'irais presque jusqu'à dire que ça reste un bon livre détente et qu'une fois qu'on l'a commencé on a vraiment envie de le terminer même si l'écriture est moyenne. L'histoire est bonne, très bonne même, le dénouement vaut le détour, c'est pour ça que lorsque j'ai tourné la dernière page, j'ai eu drôle de sentiment. J'ai apprécié ce livre réellement mais il n'est pas inoubliable ni incontournable. Tout dépend de ce que vous recherchez… Alors ?!

Très bon

8 étoiles

Critique de Warrel62 (, Inscrit le 30 mars 2013, 54 ans) - 9 septembre 2013

Quelques incohérences (tuer ses meilleurs amis c'est pas vraiment top dans un scénario), et j'avais soupçonné une troisième piste dès le début du simple fait que le mot "machiavélique" était inscrit derrière le bouquin. Mais grand plaisir de lecture quand même.

Se laisser entraîner...

9 étoiles

Critique de Kilidetou (Angers, Inscrite le 25 juillet 2008, 44 ans) - 8 septembre 2013

Ouvrez une page de ce bouquin et vous ne pourrez plus le laisser sans avoir lu le dernier mot.
Certes, il y a peut-être 50 pages de trop.
Mais la solution de l'énigme est génialement bien trouvée.
Bref, ça fait du bien de lire un livre pareil, entraînant, étonnant, intrigant.
Chouette idée Mr Bussi !!

intéressant mais trop de clichés et écriture à soigner

5 étoiles

Critique de Charles1 (, Inscrit le 4 septembre 2013, 62 ans) - 4 septembre 2013

il faut avouer que j'ai lu le livre comme un livre d'été (qu'il est) sans reprendre mon souffle. Envie de connaitre la fin même si j'ai été gêné par les invraisemblances et le fait que la solution est un peu téléphonée.
En revanche le style est lourd, ampoulé et sans génie.
Et surtout, il est grand temps que les universitaires français (l'auteur est professeur) sortent des clichés ancestraux. La caricature de la famille industrielle riche et sans scrupule prête à tout , même au meurtre, confrontée à une sympathique famille de vendeur de frites qui vote socialiste est insupportable. Qu'est-ce que ces clichés politiques à deux balles apportent à l'intrigue et au roman?
spoiler
J'ai été également très gêné par le frère qui fait un enfant à sa soeur , car au fond de lui il pressent qu'elle n'est pas vraiment sa soeur. elle veut avorter mais il avait raison, elle n'est pas sa soeur. ouf, sinon ils étaient mal..


donc oui quand même pour le suspense. mais zéro pour les qualités littéraires et les poncifs militants de gauche

un page turner aérien

9 étoiles

Critique de Seb (, Inscrit le 24 août 2010, 47 ans) - 2 septembre 2013

Suite aux nombreuses critiques positives qui ont accompagné ce livre j'ai décidé de me faire ma propre opinion. Force est de reconnaitre que le rythme et l'intrigue tiennent en haleine le lecteur. Alors certes certains passages sont quelques peu incohérents (Cf le procédé de vieillissement qui aurait épargné une centaine de pages) et la fin un peu rapide, on se laisse cependant volontiers entrainer par cette histoire peu banale remplie de personnages secondaires intéressants.
A lire donc.

Bébé recherche parent

8 étoiles

Critique de Manolo (, Inscrit le 6 mars 2007, 52 ans) - 23 juillet 2013

Un accident d'avion un seul survivant. Un bébé qui sont ses parents deux familles se disputent la paternité.

L'auteur nous balade de fausse piste en rebondissement avec intelligence. Tous les personnages même secondaires sont attachants. Jusqu'à la dernière page l'auteur nous tient en haleine.

Il y a quelques personnages qui sont caricaturaux mais on s'y attache tout de même.

Un bon livre à dévorer.

Pas accrochée

6 étoiles

Critique de Marlène (Tours, Inscrite le 15 mars 2011, 47 ans) - 5 juin 2013

Je suis généreuse et je lui mets 3 étoiles mais je n'ai absolument pas accrochée à ce roman, le style , les personnages, l'histoire etc. J'ai trouvé ça brouillon et ennuyeux, comme dirait mon beau-frère 'j'ai lu en diagonale' car cela m'ennuyait.

Un roman sans ailes

4 étoiles

Critique de Ravenbac (Reims, Inscrit le 12 novembre 2010, 58 ans) - 21 avril 2013

Dans la nuit du 22 au 23 décembre 1980, le vol 5403 Istanbul-Paris ne répond plus. L’airbus s’est écrasé dans le massif du Jura. Des cent quarante-six passagers il n’y a aucun survivant. Excepté un nourrisson de trois mois. Un miracle qui doit remplir de joie une famille. Sauf qu’à l’arrivée deux familles, les Carville et les Vitral, revendiquent l’enfant. Les testes ADN n’existent pas encore. Un détective privé, Crédule Grand-Duc, va enquêter et trouver la solution seulement dix-huit ans plus tard. C’est long. Tout comme les 550 pages de ce livre aux nombreux trous d’air. Et l’intrigue est peu crédible et les rebondissements prévisibles. Alors difficile de planer avec cet avion sans ailes. Malgré les longueurs le livre évite le crash. Deux cents pages de moins et on avait un bon livre de plage.

Décollage laborieux mais atterrissage surprenant

8 étoiles

Critique de Marvic (Normandie, Inscrite le 23 novembre 2008, 66 ans) - 6 avril 2013

Seule survivante d'un crash d'avion sur le Mont Terrible dans le Jura, Lylie, vient d'avoir 18 ans. Sa majorité va déclencher une série d'événements et de meurtres dans une rapide spirale infernale.
D'abord; c'est Lylie qui disparaît en annonçant son énigmatique départ à Marc, son frère si proche. Avant de le quitter, elle lui laisse le carnet de Crédule Grand-Duc, enquêteur chargé depuis 18 ans de découvrir sa véritable identité.
Car deux familles se disputent sa grand-paternité. Deux familles touchées par la perte de leurs enfants et qui se sont raccrochées à ce bébé survivant. Mais deux familles très différentes. Une famille richissime aux bras très longs et une famille dieppoise vivant de la vente de frites dans une camionnette en bord de mer.
Tous souhaitent une vérité qui les arrange, quitte à y mettre le moyens plus ou moins légaux.
On va donc suivre alternativement par l'intermédiaire de ce carnet tous les événements ayant eu lieu depuis la découverte de ce bébé de 3 mois seul survivant de cet avion où deux nouveaux-nés étaient montés, et la cascade des nouveaux événements engendrés par la majorité de Lylie.
Vont suivre des enquêtes, des meurtres (avec à chaque fois plusieurs possibilités d'assassins), des fuites, des poursuites, sans temps mort, aux rebondissements inattendus.

Comme dans l'excellent « Nymphéas noirs », on navigue entre passé et présent. Et même si on peut reprocher deux ou trois facilités dans le déroulement de l'histoire, cela reste une lecture prenante et surprenante.

Cercle de craie caucasien moderne

6 étoiles

Critique de Isad (, Inscrite le 3 avril 2011, - ans) - 28 septembre 2012

Le suspense, à multiples rebondissements suite aux fausses pistes que nous suivons, est bien mené. Le début de l’histoire est un peu caricatural avec une bataille entre le riche et puissant industriel parisien de noble famille et le petit couple de commerçants communistes qui tiennent une baraque à frites sur la plage. L’argent, l’entregent et les manigances des uns contre l’honnêteté mais le savoir faire médiatique d’apitoiement des autres sont plutôt trop tranchés. Mais au fil du récit on voit que chacun utilise les armes qu’il a à sa disposition.

Le livre est composé en partie des pages du journal du détective privé engagé par la famille la plus riche pour trouver des preuves, pendant 18 ans et quelles qu’elles soient de l’identité du bébé. Entrelacée, l’action contemporaine s’invite pour dénouer l’histoire et sauver une nouvelle vie, tandis que des meurtres ou des suicides font disparaître certains protagonistes.

IF-0912-3954

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