La Grenadière de Honoré de Balzac
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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La Grenadière
Une femme arrive à la propriété nommée La Grenadière avec ses deux fils. Les trois vivent une vie parfaite. Tout va bien jusqu'au jour où elle apprend à son ainé qu'elle souffre d'une maladie incurable et qu'elle va mourir d'ici la fin de l'année. Le plus vieux, ayant 14 ans devra se retrousser les manches pour apprendre tout ce qu'il a besoin de savoir avant la mort de sa mère pour pouvoir bien prendre soin du cadet.
J'ai trouvé cette histoire très touchante. Tout au long de cette courte histoire, on ne sait pas où ça s'en va jusqu'au moment où on apprend la maladie de la mère et que l'on voit le monde idéal de la famille commencer à se briser. C'est une belle histoire mais combien triste.
Les éditions
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La Grenadiere
de Balzac, Honoré de
Kessinger Publishing
ISBN : 9781162669922 ; 9,96 € ; 10/09/2010 ; 28 p. ; Paperback
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Les critiques éclairs (2)
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Poignante nouvelle mais il y manque le comment et le pourquoi
Critique de Cédelor (Paris, Inscrit le 5 février 2010, 52 ans) - 16 octobre 2024
Comment une femme seule, comtesse de son état, et ses deux enfants de 8 et 13 ans, sont-ils arrivés dans ce coin de Touraine ? Qu’est-ce qui les y a poussés ? On parle d’un « crime » qu’aurait commis la femme. Quel crime, on ne le saura pas, pas plus qu’on ne saura les raisons qui les ont fait partir (fuir ?) de leur Londres d’origine. Il y est dit aussi que le père des enfants est mort. Qui est-il ? Mari ou amant ? Autant de mystères qui ne sont pas dévoilés dans ce récit, et c’est bien la première nouvelle de Balzac que je vois autant d’éléments laissés aussi sciemment en suspens. Le lecteur est obligé de supposer par lui-même, puisque l’auteur ne le fait pas, toutes les raisons qui sous-tendent le déroulement du récit.
L’auteur se contente de nous raconter l’installation de cette petite famille à La Grenadière (qui donne son nom à la nouvelle), de leurs journées sur plusieurs mois, pour finir peu à peu par aboutir à la mort de la comtesse, atteinte d’un mal incurable, laissant seuls les enfants. C’est une fin poignante, mais ne suffit pas à nous satisfaire de cette nouvelle.
Peut-être qu’ici Balzac a surtout voulu utiliser cette histoire pour se permettre d’en faire une ode à sa belle région tourangelle d’origine et n’a donc pas estimé nécessaire d’en aller jusqu’au fond des tenants et aboutissants. Peut-être dans quelque autre récit qui suivra celui-ci ?
Quoi qu’il en soit, une nouvelle déroutante pour le lecteur par le manque d’explications sur les origines de la situation où est arrivée cette comtesse.
tout en pudeur
Critique de Monocle (tournai, Inscrit le 19 février 2010, 64 ans) - 7 septembre 2020
« La Grenadière, sise à mi-côte du rocher, à une centaine de pas de l'église, est un de ces vieux logis âgés de deux ou trois cents ans qui se rencontrent en Touraine dans chaque jolie situation. »
C'est là, au lieu dit la Grenadière, qu'une jeune dame d'à peine trente-cinq ans s'est retranchée avec ses deux garçons.
Atteinte d'un mal incurable, Augusta est venue vivre ses derniers instants de bonheur et préparer son fils aîné à assumer son rôle.
Courte nouvelle, très émouvante
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