Les anges de New York de R. J. Ellory

Les anges de New York de R. J. Ellory
(Saints of New York)

Catégorie(s) : Littérature => Anglophone , Littérature => Policiers et thrillers

Critiqué par Thierry13, le 24 mars 2012 (Inscrit le 3 août 2010, 53 ans)
La note : 10 étoiles
Moyenne des notes : 9 étoiles (basée sur 15 avis)
Cote pondérée : 8 étoiles (350ème position).
Visites : 9 350 

Un thriller bien noir

Lors d'un entretien au journal Ouest France, R.J.ELLORY a dit:
"Les meilleurs livres sont ceux auxquels vous pensez quand vous ne les lisez pas. J'aimerais que mes lecteurs se souviennent des émotions que les miens leur ont procurées".

Ce nouveau thriller rentre effectivement dans cette catégorie de livres. Ce livre nous aimante les mains et impossible de le lâcher avant la fin et même à la fin...

Frank Parish est inspecteur au NYPD. Sa maison c'est le commissariat, sa famille la police. Il a, selon lui, tout gâché: Divorcé, des rapports tendus avec sa fille et son fils, un père qui était aussi flic, mort assassiné, qu'il déteste par dessus tout car corrompu jusqu'à l'os et un coéquipier mort en intervention avec lui. N'en jetez plus, on comprend pourquoi il est alcoolique.

Il traque sans relâche un tueur en série pédophile et va plonger dans l'univers glauque de la pornographie. Pendant son enquête, il doit se faire suivre par une psy des affaires internes de la police qu'il l'aidera à faire un travail d'introspection pour éclaircir et comprendre le rapport conflictuel avec son père.

Un très bon thriller.

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Quand on choisit la vengeance mieux vaut creuser deux tombes.

10 étoiles

Critique de Monocle (tournai, Inscrit le 19 février 2010, 64 ans) - 20 mars 2024

LES ANGES DE NEW YORK de Roger Jon Ellory "Sonatines éditions 2012 - traduit de l'anglais US 2010" 553.- pages

Quand on choisit la vengeance mieux vaut creuser deux tombes.

L'inspecteur Frank Parrish fait de suite penser à Marlowe du GRAND SOMMEIL. Alcoolique, désargenté, désabusé, il vient de perdre son équipier lors d'une intervention trop musclée.
Il est persuadé qu’il mourrait seul. Peut-être dans un bar, quelque part entre le juke-box et le prochain Bushmills. On se souviendrait de lui, mais on l’oublierait plus facilement encore. Et alors – seulement alors – il découvrirait véritablement ce qu’il avait toujours recherché dans les espaces exigus, les ombres les plus noires, les recoins inaccessibles ; il saurait ce qui se passait vraiment quand les lumières s’éteindraient.
Le voilà mis en duo avec une jeune inspecteur du nom de Radick pour une sombre histoire de disparition de jeunes filles blondes que l'on retrouve torturées et qui hante le district de police de puis des années.
Parrish doit cependant chaque jour suivre une psychothérapie avec une psy qui peu à peu fait ressurgir qui était vraiment son père, ce héros décoré, adulé pour ses grands résultats contre le crime et dont le fils n'était qu'une pâle copie !

C'est donc ces deux histoires croisées qui vont être la trame de cet époustouflant polar, parfaitement écrit qui est (je pense) le meilleur de Roger Jon Ellory.
L'auteur a pu recréer l'univers glauque, la détresse et... NEW YORK !
Bravo, un superbe moment de lecture !

Un héros écorché vif...

6 étoiles

Critique de Lolita (Bormes les mimosas, Inscrite le 11 décembre 2001, 38 ans) - 7 novembre 2016

Fils d'une légende de la police du NYPD, en conflit perpétuel avec sa femme, sa fille et sa hiérarchie. Il n'en fallait pas plus pour dresser le portrait d'un flic attachant et émouvant, investi à fond dans ses enquêtes, surtout lorsqu'elles concernent le meurtre d'une adolescente et que cela va virer à l'obsession pour l'inspecteur.

J'ai aimé la figure de ce flic paumé mais intègre qui évolue dans les bas fonds de New York. Un polar bien rôdé que j'ai lu avec plaisir.

Un polar d’une excellente facture

9 étoiles

Critique de Pacmann (Tamise, Inscrit le 2 février 2012, 59 ans) - 28 novembre 2014

Tous les ingrédients ou les clichés, suivant les points de vue, sont présents, soit un héros que l’auteur dépeint comme alcoolo, bourru, intègre et ayant sacrifié tout pour son boulot de merde.

Le petit plus qui fait la différence dans les romans d’Ellory, c’est la profonde humanisation du personnage du flic. On partage donc son temps entre l’enquête et le décorticage des sentiments et de son caractère à fleur de peau.

Obligé par ses supérieurs de se faire soigner, il est tenu de suivre des séances chez la psy appointée de NYPD. Chaque journée commence par une séance sur le divan.

Le lecteur ressent ce caractère profond et désespéré d'un personnage à la fois solitaire et hanté par l’héritage de son père, officiellement un policier croulant sous les honneurs mais en réalité, aux yeux de son fils, un policier corrompu et de mèche avec la mafia.

Comme déjà rapporté, je confirme qu’on ne lâche pas ce bouquin qui colle véritablement aux mains et tous les amateurs du roman noir se délecteront, mais aussi ceux qui comme moi n‘apprécient pas particulièrement les polars, mais bien les ouvrages bien construits.

On n’atteint peut-être pas le niveau de « Seul le Silence » qui est l’œuvre de référence de l'auteur, mais j’ai trouvé ce roman bien meilleur et certainement plus réaliste que « Vendetta ».

Le dénouement est sans véritable surprise et c’est surtout la capacité et le talent de l'auteur qui tient le lecteur en haleine qu’il faudra retenir de ce très bon polar.

Un roman noir poignant sur le thème de la rédemption

10 étoiles

Critique de Pietro (, Inscrit le 14 mai 2006, 45 ans) - 6 mai 2014

Après le spectaculaire Les anonymes, R. J. Ellory s’attaque cette fois-ci au NYPD, et produit une oeuvre grandiose, puissante, et surtout bouleversante du début à la fin. Son récit très noir est d’une rare profondeur, Ellory nous offre son roman le plus abouti.

On se laisse entraîner dans la lente narration hypnotisante de l’auteur, conteur hors pair, et surtout dialoguiste de talent. Au menu, une enquête palpitante sur des meurtres en série de jeunes adolescentes, et une radiographie féroce de la police new-yorkaise de ces trente dernières années.

Mais surtout l’auteur nous offre le portrait déchirant d’un homme en quête de justice et de rédemption, un policier tellement humain, qui va traquer un tueur en série, au péril de sa santé physique et mentale. L’atmosphère est très noire (on pense à Dennis Lehane, ou encore James Ellroy), le suspense crescendo, et le dénouement final bouleversant.

Un très beau roman noir, que je recommande vivement.

Polar noir

8 étoiles

Critique de Killing79 (Chamalieres, Inscrit le 28 octobre 2010, 45 ans) - 16 février 2014

Après avoir lu "Seul le silence" qui se rapproche plus du style roman noir, RJ Ellory nous livre avec "Les Anges de New York" un véritable polar, mais toujours noir bien sûr.
Le récit de la traque visant à identifier un serial killer, est entrecoupé d'entretiens entre l'inspecteur en charge de l'affaire et la psychologue de la police. Ces parties m'ont un peu moins intéressé, car elles n'apportent aucune plus-value à l'histoire si ce n'est les explications sur le passé et donc le caractère de Frank Parish.
Éclipsé par le passé glorieux d'un père qu'il considère comme un imposteur, Parish va construire son personnage tourmenté et auto-destructeur toujours sur le fil du rasoir, dans son métier comme dans sa vie privée. Et d'ailleurs dans cette enquête, poussé par ses intuitions, il va très souvent et délibérément dépasser les limites de l'acceptable pour pouvoir confirmer ses convictions et son besoin de justice. Il va donc enchaîner les interrogatoires et les fouilles plus ou moins légales pour conforter ses propres certitudes, au détriment de la neutralité nécessaire pour ce genre d'investigations.
L'écriture de RJ Ellory est toujours juste, et même si cette fiction ne dépeint pas vraiment une fresque sur la police corrompue de New York, comme le titre et une bonne partie du roman nous le laissaient présager, elle s'avère être un polar pour le moins efficace.

Ellory n'est pas Ellroy !

9 étoiles

Critique de Ardeo (Flémalle, Inscrit le 29 juin 2012, 76 ans) - 26 décembre 2013

Ellory n'est pas Ellroy mais après la lecture de ce premier roman du premier que j'ai eu en main, j'estime qu'il y a de nombreuses similitudes entre les 2 auteurs américains et tout d'abord : un grand talent d'écriture !
Autrement, ces 2 compatriotes font l'un et l'autre des polars, on y trouve des tueurs en série, le policier-inspecteur a des problèmes personnels qu'il gère plus ou moins, l'action se déroule dans une grande ville (ici NYC), le suspense est présent dès la première page jusqu'à la 600e etc.
Mais le jeu des comparaisons a ses limites et il serait indécent de dire d'Ellory qu'il est un "disciple" ou un "successeur" d'Ellroy car -dans ce roman, du moins- j'ai trouvé un auteur parfaitement original et extrêmement passionnant.
Notamment : le bouquin s'articule parfaitement au fil des chapitres dans l'alternance entre l'enquête, les différents crimes sur les pauvres adolescentes et les visites de l'inspecteur Parrish chez la psy que ses supérieurs lui ont imposé et où "il se raconte", où "il parle de son passé et de celui de sa famille". Nous apprenons à mieux connaître cet homme : bon, faible, intelligent, tenace, intelligent, anxieux ... et à comprendre parfaitement l'évolution de sa vision de l'enquête avec ou - c'est selon- en dépit de son entourage familial et professionnel.
Donc, "au total" pour moi, "Les anges" m'ont fait découvrir un véritable auteur. Je vous convie a faire de même -si vous ne connaissez pas bien sûr. Je vais maintenant lire les critiques de ceux de "CL.com" qui se trouvent ci-dessous.

Très bon, mais...

8 étoiles

Critique de Gwench (, Inscrit le 30 octobre 2013, 34 ans) - 7 novembre 2013

Je viens de finir ce roman, et je suis un petit peu tiraillé.
Certes, la qualité du récit est toujours au rendez-vous, mais j'ai l'impression qu'on n'a pas eu autant de fresques historiques que dans "Vendetta" et "Les Anonymes". Dans le premier, la vie de la mafia était complètement revisitée, tandis que dans le second c'était celle de la CIA.
Ici, dans "Les anges de New York", je m'attendais une nouvelle fois à en apprendre énormément sur le NYPD, mais ça coince... Les premiers RDV avec la psy sont encourageants, mais petit à petit, on en apprend de moins en moins sur les liens police-mafia, ce qui était légèrement dommage pour ma part.

Le second point qui m'a "dérangé" est que la trame principale (serial-killer) et la trame historique ne sont pas liées, comme l'étaient celles des deux derniers romans de Ellory. Jusqu'à la dernière page, je pensais y voir un lien (notamment le fait que les filles sont tuées à l'âge de 16 ans et que John Parrish se fait tuer il y a.... 16 ans).

Bref, sinon, on sent toujours le suspense jusqu'à la fin du livre, avec le comportement auto-destructeur de son héros, les liens familiaux et professionnels, et fatalement la chute de l'enquête pour savoir si l'instinct du flic est le bon ou non.
On revoit également quelques formules clins d'oeils des précédents livres de Ellory ("Une fois : coïncidence ; deux fois : hasard ; trois fois : machination-complot" --> Cf : Les Anonymes ---- "Le recul est notre meilleur conseiller" --> Cf : Seul le silence)

quand l'intuition prend le pas sur les faits....

10 étoiles

Critique de Clubber14 (Paris, Inscrit le 1 janvier 2010, 44 ans) - 29 août 2013

Je ne vais pas répéter tout ce qui a été talentueusement écrit ci-dessus mais simplement insister sur le talent qu'a développé Ellory depuis ses premiers écrits à plonger le lecteur dans un suspense presque insoutenable. Pour ma part il m'a été impossible de lâcher le bouquin avant d'y arriver à son terme. Parish est un inspecteur tourmenté, qui n'a pas réussi sa vie familiale et pour cause : rien, à ses yeux, se passe avant une enquête, un suspect, la recherche d'une preuve. Il le dit à maintes reprises : il aura réussi sa vie si ne serait-ce qu'une seule vie a pu être sauvée grâce à lui. Et pour y parvenir il utilise une chose à la fois la plus simple et la plus complexe : un flair de flic qu'il a développé au fil des années.... Cette intuition va le mener au bout de son enquête qu'il mènera, pourrait-on dire, en dehors des sentiers battus. La trame psychologique qui sert de fil rouge et qui est sa quête d'identité mise en relief aux états de service de son père ne fait qu'accroitre le flou autour du personnage, si bien mis en lumière par Ellory. Et au bout du coup, le lecteur ressort de sa lecture avec une intrigue policière digne des plus auteurs du genre mais il ressort également plein de questions et d'interrogations autour de thèmes majeurs qui font de nous ce que nous sommes : sommes-nous de bons parents? de bons enfants? la vie est-elle toute blanche ou toute noire? comment apprendre de ses erreurs? quelles sont les priorités dans la vie. Pour ma part, j'avais déjà été séduit pas les 3 premiers romans parus en France et ce roman-ci vient confirmer tout le bien que je pense d'Ellory, un auteur fin, racé et au don d'écriture à suspens indéniable.

A ne manquer sous aucun prétexte.

Une saga, encore …

8 étoiles

Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 11 mars 2013

R.J. Ellory reprend ici une technique similaire à celle observée dans « Vendetta ». Il fait l’historique d’une section mafieuse - à New York dans ce cas précis - au cours du récit d’une enquête sur un tueur en série. En réalité, Frank Parrish, inspecteur dont la carrière ne tient plus qu’à un fil, principalement du fait de son comportement « borderline » et de son alcoolisme invétéré, voit son salaire suspendu pour 3 mois et se voit dans l’obligation de rencontrer quotidiennement une psychothérapeute pour pouvoir prétendre continuer sa carrière d’inspecteur .
Conjointement il continue son job d’enquêteur, associé à un nouveau binôme, un jeune frais émoulu ; ça, c’est pour la partie enquête sur le meurtrier en série et pour faire bon poids pédophile. Et tous les deux ou trois chapitres, nous avons rendez-vous en compagnie de Frank Parrish avec la psychothérapeute. Et là, outre le classique traitement d’un névrosé avec son soignant, ça va être l’occasion pour R.J. Ellory de faire raconter par Frank Parrish l’histoire de son père, flic-monument tué dans l’exercice de ses fonctions et tenu par Frank pour un flic pourri, corrompu : un des « Anges de New York ». Puisque « Les Anges de New York », c’était l’appellation des flics corrompus qui couvraient la Mafia de l’intérieur lors du développement de la ville dans les années cinquante – soixante.
Frank Parrish est persuadé que son père, considéré comme un quasi héros par New York, était un des « Anges de New York ». Qu’il a couvert des infractions, des crimes, voire en a commis, pour la Mafia. Il en fait le récit complet lors de sa thérapie.
Parallèlement, il finit par sortir définitivement de la voie légale une fois identifié le tueur pédophile en série de jeunes filles, préférant voir sa carrière ruinée plutôt qu’avoir à supporter une énième mort imminente.
Le procédé est très similaire à celui employé dans « Vendetta » mais plus boiteux. Comme un canard qui marcherait avec une patte plus courte que l’autre. C’est que l’histoire des « Anges de New York » relatée par Frank Parrish à sa psychothérapeute se finit beaucoup plus tôt que la fin de l’enquête. Seule la fin permet un rétablissement in extremis, mais la partie enquête est très convaincante et on se laisse volontiers mener par les méandres de l’imagination de R.J. Ellory.
Moins réussi que « Vendetta » mais très bon néanmoins.

« Il se demanda quand le monde avait changé. Mais le monde avait-il vraiment changé, ou était-ce simplement sa perception ? »
Une bonne question, non ?


Aller jusqu’au bout de ce qu’on croit devoir faire

8 étoiles

Critique de Isad (, Inscrite le 3 avril 2011, - ans) - 13 janvier 2013

Un inspecteur obsédé par le fait d’arrêter des criminels et qui s’écarte des règles pour y parvenir, des individus qui paraissent être autre chose que ce qu’ils sont réellement, on a déjà vu cela. Mais ici, le côté psychologique du personnage principal et l’enchaînement des circonstances qui le conduisent à agir comme il le fait sont bien montrés. Le fait qu’il doive parvenir à se débarrasser d’un passé qui, là non plus, n’était pas ce qu’il croyait l’aidera à aller jusqu’au bout de ce qu’il croit ... avant de tourner la page.

Le livre intercale l’enquête policière en compagnie de son coéquipier, des éléments de sa vie familiale et les discussions avec la psychologue que ses supérieurs l’ont obligé à voir et à qui il raconte la face cachée de son père, couvert de décorations qui a débarrassé New-York de la mafia avant d’être abattu avec son collègue.

Et le livre est résolument optimiste, comme savent bien le faire les américains qui n'ont pas peur de rebondir vers un futur non prévisible à découvrir.

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ambiance à la James Gray

8 étoiles

Critique de Linbaba (, Inscrit le 25 juillet 2012, 40 ans) - 17 décembre 2012

Un roman classique mais très sympathique.
J'ai beaucoup aimé le personnage de Parrish, très sombre, très borderline.
L'ambiance des bas fonds de New York est assez bien retranscrite .
On retrouve vraiment l'univers très américain des films de James Gray et de Sydney Lumet.

Bonne écriture qui s'attarde sur la psychologie des personnages, ce qui en fait un roman à part.

Par contre c'est un pur roman policier, donc très procédural et qui prend son temps. Les amateurs d'action passez votre chemin!

Quelques lenteurs mais que l'on peut surmonter. Vers la fin ça va un peu plus vite et on n'a plus envie de le lâcher.

De manière générale, j'ai passé un bon moment!

Les véritables anges de New-York

8 étoiles

Critique de Marlène (Tours, Inscrite le 15 mars 2011, 47 ans) - 14 octobre 2012

De nouveau un bon RJ Ellory (même s'il n'est pas mon favori) avec un inspecteur Franck Parish attachant . J'ai apprécié sans plus l'histoire de son papa , j'ai plus accroché à l'histoire policière , de cet homme qui prend son pied à fournir un réseau pour tourner des snuff movies . Et jusqu'où Franck est capable d'aller pour arrêter de ce 'traffic' .
Un livre qui se lit bien , agréable .

Un livre puissant et ingénieux

9 étoiles

Critique de Martell (, Inscrit le 27 février 2004, 61 ans) - 11 juin 2012

J'ai avancé dans cette histoire avec un intérêt croissant pour une dernière partie tout-à-fait remarquable où le personnage principal de ce grand roman se retrouve seul avec ses convictions et sa générosité.

Frank Parish, un enquêteur malheureux du NYPD, est doté d'un caractère désagréable mais qui conserve un idéal pour faire un peu de bien dans une société qui l'écoeure. Grâce aux quelques indiscrétions de ces séances de psychothérapie qu'il est obligé de suivre, l'auteur nous fera découvrir pourquoi Parish semble toujours aussi irascible et c'est intéressant parce que le mystère entourant les meurtres dégueulasses de plusieurs jeunes filles semble s'éclaircir au rythme de ses rencontres avec le docteur Marie.

C'est d'abord un roman qui dépasse largement tout ce qui se fait d'habitude dans le genre policier au niveau écriture et finesse psychologique. C'est mon troisième roman de ce R.J. Ellory et il est carrément génial dans sa manière d'aborder des thèmes difficiles

Franck Parrish, un inspecteur très perturbé...

8 étoiles

Critique de Tanneguy (Paris, Inscrit le 21 septembre 2006, 85 ans) - 2 avril 2012

... Mais aussi un excellent enquêteur, sinon le meilleur comme il le pense ! Mais il est confronté à des problèmes difficiles : avec sa hiérarchie, avec les souvenirs de son père, lui aussi enquêteur à la criminelle et assassiné dans des conditions obscures, avec l'alcool ( c'est habituel dans ce genre de romans), avec son ex-femme, avec ses enfants, etc... Cela ne l'empêche pas de mener son enquête sur des meurtres épouvantables de jeunes adolescentes.

Nous suivons sa progression grâce aussi aux séances de psychothérapie auxquelles il a été astreint par ses supérieurs. Les joutes oratoires sont originales.

Les faits relatés sont parfois insoutenables, les méthodes de Parrish sont peu respectueuses des procédures habituelles ; tout ceci est agréable à lire. Tout au plus peut-on reprocher à l'auteur un certain bavardage excessif et des théories un peu "tirées par les cheveux". On ne lâche pas le livre une fois entamé...

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