Journal d'un corps de Daniel Pennac
Catégorie(s) : Littérature => Francophone , Littérature => Biographies, chroniques et correspondances , Sciences humaines et exactes => Psychologie
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A la moitié..
Je suis à la moitié de ce livre et je n'ai toujours pas décollé.
Ouvrant l'ouvrage vierge de tout préjugé ou critique, je m'attends à du grand Pennac et là, déception !
J'espérais un vrai journal du corps, avec ses humeurs, ses bruits, ses manifestations quotidiennes plus ou moins voulues ! Pennac nous livre certes un bon ouvrage mais que de philosophie !!! C'est vrai que le corps évolue avec l'esprit mais quand même... il s'agit là de la vie d'un homme à travers son esprit et les manifestations de son corps à des moments plus ou moins clés mais pour moi, pas d'un journal du corps.
Je le finirai tout de même mais quand je penserai à Pennac, pour moi ça restera Malaussène et rien d'autre !
Les éditions
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Journal d'un corps
de Pennac, Daniel
Gallimard
ISBN : 9782070124855 ; 22,00 € ; 09/02/2012 ; 396 p. ; Broché -
Journal d'un corps [Texte imprimé] Daniel Pennac
de Pennac, Daniel
Gallimard / Collection Folio
ISBN : 9782070456604 ; 8,60 € ; 27/02/2014 ; 464 p. ; Poche
Les livres liés
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Les critiques éclairs (12)
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Le corps, mode d'emploi
Critique de Radetsky (, Inscrit le 13 août 2009, 81 ans) - 15 novembre 2023
Pennac, lui, part à la traque de cette chose que nous habitons et nous habite : notre corps, toutes fonctions et dysfonctions réunies. Ce n'est pas un hasard s'il cite souvent Montaigne, autre grand "malade" à l'âme si riche, aux maux si grands.
De la petite enfance à la mort Pennac ne nous épargne aucune joie, aucune peine, que vont lui procurer notre pauvre défroque, sac de peau plein d'os, de sang, de sperme et de merde... Grandeur et misère !
L'écriture est toujours parsemée de traits d'humour, de réflexions cocasses, de jeux de mots, bien dans le style Pennac, mais d'aveux tristes ou tragiques du début jusqu'à sa fin.
Il serait difficile de faire la part de la fiction et de l'autobiographie, car il est des traits qu'on n'invente pas.
Quoi qu'il en soit, mes prédécesseurs, tels Bolcho, Marvic, Feint et consorts ont plus et mieux dit leur plaisir d'avoir parcouru ce bouquin. Une réussite !
Original et ambitieux
Critique de Psychééé (, Inscrite le 16 avril 2012, 36 ans) - 22 février 2017
Malgré une enfance difficile marquée incontestablement par la perte d’êtres chers et une mère dépourvue d’amour, il a gardé en mémoire les conseils de ses bienfaiteurs pour devenir au final un homme très actif qui a réussi sa vie. A la manière d’une madeleine de Proust, l’odeur et le goût des tartines du raisiné de sa nourrice Violette suffisent à raviver sa mémoire. On y trouve même à la fin un lexique avec les principaux thèmes abordés pour en retrouver les pages. Il s’agit d’un bon premier roman pour découvrir Daniel Pennac et s’interroger à son tour sur nos sensations.
Original
Critique de Sundernono (Nice, Inscrit le 21 février 2011, 41 ans) - 15 janvier 2016
Si on y songe, le journal du ressenti du corps d’un homme n’a d’ailleurs rien de réellement attrayant. Cependant Pennac arrive à rendre l’ensemble intéressant, quoique parfois un peu décousu. Néanmoins le principe même de ce journal ne peut faire échapper le récit à des vides de narration.
De plus, à l’image de @Pacmann j’ai également trouvé de nombreux passages sans grand intérêt, notamment dans la tranche 30-50 ans.
Pourtant la lecture est agréable et aisée, bien portée par un style fluide et une écriture simple mais efficace. L’histoire elle aussi est agréable à suivre et même si parfois l’intensité s’affaiblit grandement, l’envie de continuer est toujours bien présente au fur et à mesure de la lecture.
Une lecture agréable et originale.
L'existence par le corps
Critique de Lafcadio_ (, Inscrit le 13 septembre 2014, 35 ans) - 26 octobre 2014
Ponctué de remarques philosophiques, ce journal nous renvoie à nous même, ou plutôt à notre corps propre, guettant au fil des pages les observations apportées, que l’on en ait déjà fait le constat ou que l’on en attende l’expérience, craignant les maladies et les petites hontes apportées par le temps, nous réjouissant de certains plaisirs et certaines conquêtes à venir.
Bien que complet et détaillé, parfois impudique, ce compte-rendu de l’intime n’est jamais gênant, servi par l’écriture simple et directe de Pennac, toujours si touchante. La démonstration faite ici de la nécessité de partage de son ressenti, de la perméabilité des rapports humains au travers des corps est poignante. Le récit s’étendant sur plusieurs décennies, nous voyons la vie du narrateur et de ses proches s’écouler, apportant des questionnements sur la place du corps en fonction des époques et de l’évolution sociétale. Un projet littéraire intéressant et original réussi.
c'est bon la vie
Critique de Catoate (, Inscrite le 6 octobre 2014, 40 ans) - 6 octobre 2014
Quel défi que celui de se raconter uniquement autour des sensations d'une vie ! Et Daniel Pennac réussit parfaitement, en tout. L'émotion, le rire, la douceur, les maux, la vieillesse, le sexe, les doutes, la mort... tout y passe, comme la vie. Une lecture douce et simple, forte et vraie. Un très grand Pennac.
Le corps a ses raisons
Critique de Alma (, Inscrite le 22 novembre 2006, - ans) - 16 juillet 2013
Un journal donc, tenu par un homme tout au long de sa vie, dont l’axe de narration est le corps. « sac à surprises et pompe à déjections » « notre compagnon de route, notre machine à être », journal d’un homme dans lequel peuvent se reconnaître d’autres hommes. « Il ne s’agit pas d’un traité de physiologie mais de mon jardin secret qui est à bien des égards notre territoire le plus commun ». Un récit intimiste, où lucidité et pudeur vont de pair, « Je ne me suis jamais vraiment regardé dans une glace. Ce n’est pas vertu, c’est distance plutôt, cette irréductible distance que ce journal cherche à combler ». Un récit où dominent les moments, les situations, les rencontres où son corps s’est révélé, l’a troublé, l’a surpris et qui fait silence sur les plages de la vie où le corps se fait oublier.
L’intérêt principal de cet ouvrage a surtout résidé pour moi dans le fait qu’il présente les rapports qu’un homme entretient avec son corps, un homme né en 1923 à un époque où le corps était encore un sujet tabou, où les parents ne manifestaient leur tendresse à leurs enfants que par des gestes sobres et mesurés, contrairement à la période actuelle. « Le corps est une invention de votre temps » écrit le père à sa fille Lison. J’ai aussi apprécié l’écriture de Pennac , qui adopté le style, souple, élégant d’un intellectuel né dans les années 20.
Celui qui voudrait y trouver un roman familial risque d’être déçu. Le narrateur a fait l’impasse sur certains moments de sa vie qui ne rentraient pas dans le cadre du journal à thème. La lecture peut paraître saccadée, des cahiers plus ternes que d’autres, mais il faut juger l’ouvrage dans son ensemble. Vu au travers des rapports qu’il a entretenus avec son corps, le parcours de cet homme qui a traversé son siècle, tout en épousant ses transformations a des accents humains et émouvants.
Des corps, au-delà du décor
Critique de Lobe (Vaud, Inscrite le 28 juin 2011, 30 ans) - 14 juillet 2013
C'est le petit Jésus en culotte de velours
Critique de Mallollo (, Inscrite le 16 janvier 2006, 42 ans) - 17 juin 2013
J'apporterai donc ma pierre à l'édifice en parlant de l'aspect du roman qui m'a le plus frappée: le retour au(x) sens.
D'abord aux 5 sens (et plus si affinité), il me semble que c'est évident. Notre vie entière est un déchiffrage de sensations . L'Homme le sait, l'Homme le comprend plus ou moins, l'Homme y trouve une logique. Mais l'interface cérébrale, mentale de l'Homme a pris une proportion telle qu'il semble souvent avoir oublié que le corps ne parle pas qu'au second degré, qu'il a un langage propre qu'on pense trop rarement à écouter. C'est cet exercice que fait Pennac dans le Journal d'un corps: la redécouverte d'un corps à travers ses sensations, tout au long de sa vie et de ses expériences. A sa lecture, je n'ai pas pu m'empêcher de me dire très souvent: "mais oui, bien sûr, c'est tout à fait ce qu'il décrit... j'ai déjà vécu cette sensation, je n'ai pas mis de mots dessus, c'est à peine si j'y ai prêté attention sur le moment, mais maintenant que j'en lis la description si juste et précise qu'en fait Pennac, je pourrais la revivre à l'identique!"
Le retour au sens, c'est le deuxième effet Kiss Cool. Je ne m'en suis vraiment rendu compte qu'après avoir lu quelques autres romans après celui-ci. La précision et la justesse de l'écriture, le plaisir qu'on peut ressentir à la lecture de Pennac me rappellent Patrick Virelle. Chaque mot choisi, chaque expression utilisée prend tout son sens. On n'est pas dans l'utilisation automatique de "mots qui vont habituellement ensemble" comme on trouve trop souvent. Comme titre de cette critique, j'ai choisi "le petit Jésus en culotte de velours", parce que c'est une expression que j'aime bien, et je rêve de voir Pennac l'utiliser comme il le fait si bien.
Je n'enlève qu'une demi-étoile pour cette longueur que j'ai ressentie vers 55-65 ans (si je me souviens bien). Ce qui n'enlève rien à la qualité du roman, et surtout pas à son attrait et son originalité.
Pour les inconditionnels de Pennac
Critique de Pacmann (Tamise, Inscrit le 2 février 2012, 59 ans) - 21 décembre 2012
Il faut aussi avertir le futur lecteur qu’on n’est pas du tout dans un roman, mais dans une succession d’épisodes classés chronologiquement et dont certains ont peu d’intérêt.
D’autres passages par contre sont de vraies réussites.
L’avantage du genre est qu’on peut sauter certaines pages sans perdre le fil. Au rayon des points négatifs, on peut aussi évoquer l’insertion de vieilles plaisanteries éculées.
En outre, ce livre va sans doute davantage plaire au troisième ou au quatrième âge et beaucoup moins aux jeunes générations. Comme je suis entre les deux, je reste logiquement partagé.
Il n’empêche que « Le Journal d’un Corps » a eu au moins le mérite de me donner envie de découvrir d’autres ouvrages de l’auteur afin de vérifier si son style peut s’accorder avec une vraie bonne histoire. Prochainement je m’attèle à la lecture de "Au bonheur des ogres"
Que dire...
Critique de SidonieLasalle (, Inscrite le 18 mars 2012, 50 ans) - 6 septembre 2012
"Je veux écrire le journal de mon corps parce que tout le monde parle d'autre chose".
D'emblée séduite par cette idée fabuleuse, j'ai plongé dans ce livre qui m'a procuré un plaisir rare. Entre sensibilité et humour, le journal de ce corps induit avec délicatesse un autre journal, celui de l'intellect du protagoniste. Ce décryptage savoureux d'une vie au travers de l'enveloppe charnelle de son narrateur m'a enchantée.
Certes, quelques passages dont on se passerait bien (descriptions peu ragoûtantes qui font cependant partie de toute vie), quelques longueurs parfois. On sait peu de chose de la relation dégradée entre le narrateur et son fils. Peu importe. Je garde surtout de cette lecture un puissant mélange de nostalgie, d'émotion pure, d'inquiétude et de vérités qui me "parlent" en plein coeur, portées par une écriture pudique, à la fois simple et terriblement fine.
Et puis les personnages de Violette et Tijo sont d'une truculence savoureuse.
Du grand Pennac, du très grand Pennac. Et je n'étais à la base pas spécialement fan de cet auteur.
« Notre style a pris le dessus et nous en périssons »
Critique de Bolcho (Bruxelles, Inscrit le 20 octobre 2001, 76 ans) - 8 juillet 2012
D’abord et avant tout : bravo à Marvic pour sa brillante présentation du bouquin. Cela m’évite tout le boulot.
Je vais donc me contenter de piquer ça et là des extraits qui m’ont particulièrement touchés.
Pour l’humour par exemple (le fait qu’on soit deux fois dans le scato est un pur hasard…) :
A propos des fumeurs de cigares : « (…) à voir ces connaisseurs couper leurs barreaux de chaises avec componction, je n’ai pu m’enlever de l’idée que l’anus, sectionnant l’étron, remplit la fonction d’un coupe-cigare. Et le visage, dans les deux circonstances, arbore la même expression appliquée ».
A propos d’une merde lourde et collante qui oblige à se servir de la balayette, il note que les enfants n’en ont pas besoin parce que leurs crottes ne collent pas. « Et puis un jour, la matière prend le dessus. Ça résiste. La matière fait cal. ». Surgit la question : de quand date le premier geste de brossage ? « L’événement n’est pas consigné dans ce journal. Ce fut pourtant un jour important de ma vie. Une perte d’innocence. Ce genre de lacune me confirme dans ma prévention contre les journaux intimes : ils ne saisissent jamais rien de déterminant ».
Les jeunes garçons à propos des règles féminines : « la double homonymie du mot ‘règle’ les intimide ».
« (…) j’ai très tôt assimilé le sang à un carburant. Or, de savoir que chaque mois les filles renouvelaient une partie de ce carburant, purifiant ainsi la totalité de leur réservoir, quand notre sang à nous tourne en vase clos dans un corps qui s’encalmine par conséquent plus vite que le leur (…) m’a persuadé que les règles étaient la garantie première de la longévité féminine ».
Et puis une blague drôle et triste :
: « Deux clochards assis sur un banc voient passer une très jolie fille. Le premier dit au second :
- Tu la vois la nana, là ? Eh ben, hier, j’aurais pu me la faire.
L’autre : Tu la connais ?
Le premier : Non, mais hier j’ai bandé ».
J’avoue que la lecture se fait plus émouvante au fur et à mesure que l’on approche puis que l’on dépasse l’âge que l’on a soi-même. Etrange sensation d’être en proximité sur bien des points ; une manière de rejoindre le personnage quand il a seize ans et vit en pension. Il se réveille la nuit dans le dortoir : « (…) tous ces dormeurs et moi ne faisons qu’un seul corps. Un grand corps endormi dans la même respiration (…). Ce n’est pas un sentiment de camaraderie qui m’anime (…) mais l’impression que, d’un point de vue organique, notre dortoir (…) ne constitue qu’un même corps. Si l’un de nous mourait, le grand corps commun continuerait à vivre. »
Encore une chose : « (…) la litote et l’euphémisme, pratiqués par nous autres Européens comme le summum de l’éducation, réduisent nos facultés d’enthousiasme, rabougrissent nos outils de perception (…), notre style a pris le dessus et nous en périssons ».
D’accord, mais c’est une belle mort…
Alors, après tout, et comme il le dit : « (…) s’il faut en finir, que ce soit à toute allure, au plus fort de la pente (…) ».
Ce Pennac, c’est non seulement un tout grand Pennac, mais un grand livre, tout simplement.
Pudeur et impudeur
Critique de Marvic (Normandie, Inscrite le 23 novembre 2008, 66 ans) - 24 juin 2012
Son enfance est plutôt sinistre. Entre une mère froide, distante et dévalorisante, un père rescapé de la Grande Guerre, gazé, grand érudit mais diminué qui utilisera ses dernières forces pour transmettre des valeurs à son petit garçon. Et puis Violette, bonne de la maison, la seule qui aura le courage de rester et qui permettra au petit garçon d'être aimé et d'avoir une famille de substitution.
Il va d'abord apprendre à maîtriser son corps, sa phobie des miroirs, ses nombreuses peurs, son vertige.
« Mon corps réagit à tout mais je ne sais pas toujours comment il va réagir.
Apprendre, c'est d'abord apprendre à maitriser son corps. »
Grâce à ses efforts physiques, à une musculation quotidienne, il va transformer ce corps d'enfant en corps d'adolescent; ses premières sensations sexuelles étant l'objet d'un grand étonnement, sauf pour Violette, plus directe devant ces changements:
« Le cresson pousse autour de ta fontaine ».
Ce sont aussi les premières maladies qui interpellent , gentiment pendant la jeunesse , plus alarmantes, le grand âge venant.
De sa jeunesse avec ses maux de vieux: « Serais-je « aigre » et dans quelques années « un aigri »? » où il apprend la maîtrise de son corps à la lente mais résignée perte de celle-ci.
Entre son pessimisme latent et l'éternel optimisme de son ami Tijo, « Tu étais un vieux quinqua, te voilà un jeune sexagénaire. », entre son fils Bruno avec lequel les relations sont difficiles, et sa fille Lison pour qui il sera un « père spicace », sa vie conjugale avec la femme de sa vie Mona, son affection pour ses petites filles et son petit fils Grégoire dont il acceptera l'homosexualité et son compagnon, médecin
Frédéric qui lui fera s'interroger sur ce métier : « passer sa vie à réparer un programme conçu pour merder », le roman de son corps sera divisé en 9 chapitres pour nous raconter les grandes périodes, les grands événements de toute une vie.
Son corps saura aussi parler de la douleur des deuils, quand il n'est plus capable de sensations.« Même en âge , je t'ai rattrapé! Le plus vieux, c'est le plus près de la sortie. »
Si effectivement, peu de descriptions seront épargnées, du fonctionnement intestinal aux polypes nasaux, du bonheur de se gratter à l'habitude de la sonde urinaire, ces mots laissent tant d'humanité qu'on ne peut qu'être profondément touché par cette impudeur pudique. Une sensibilité tue mais omniprésente tout au long de sa vie: à celui qui ne vient pas voir son ami à l'hôpital car il préfère garder une bonne image de lui :« délicatesse immonde », qui vous abandonne tout un chacun à son agonie. Je hais les amis en esprit. Je n'aime que les amis de chair et d'os. »
C'est avec regret que j'ai quitté ce personnage sympathique par son humanité, son courage, sa peur, ses faiblesses, son amour, décrit avec une plume superbe passant de l'élégance à la trivialité sans jamais choquer.
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Le dernier Pennac | 20 | Shelton | 28 février 2013 @ 19:47 |