Le pacte de Lars Kepler
(Paganinikontraktet)
Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers
Moyenne des notes : (basée sur 7 avis)
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Un pensum
Viola, une jeune fille est retrouvée morte à l'intérieur de la cabine d'un yacht dérivant dans le golfe de Stockholm. Ses poumons sont remplis d'eau de mer alors que ses vêtements sont secs. Pendant ce temps, sa soeur Pénélope et son petit ami Bjorn sont pourchassés par un tueur implacable. Le même jour, Carl Palmcrona, directeur général de l'inspection pour les produits stratégiques est retrouvé pendu dans son appartement. L'inspecteur Joona Linna doit mener de front ces deux enquêtes qui ont beaucoup à voir avec l'univers glauque des trafiquants d'armes.
Ce thriller suédois s'étire sur plus de 500 pages et malheureusement sa lecture tourne vite au pensum. En effet, le couple d'auteurs qui se cachent sous le surnom de Lars Kepler distille son histoire avec une lenteur toute suédoise qui finit par venir à bout de la patience du plus compréhensif des lecteurs. Que de descriptions inutiles, que de répétitions, redites et autres délayages insupportables. Aucun rythme, une intrigue poussive et usée jusqu'à la corde. Une course poursuite qui n'en finit pas. Une enquête qui n'avance pas... Il aurait fallu élaguer et réduire de moitié ce pavé pour peut-être arriver à quelque chose de correct... Une fois encore, long n'est pas forcément synonyme de bon !
Les éditions
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Le pacte [Texte imprimé], roman Lars Kepler traduit du suédois par Hege Roel-Rousson
de Kepler, Lars Roel Rousson, Hege (Traducteur)
Actes Sud / Actes noirs
ISBN : 9782742799411 ; 23,40 € ; 05/10/2011 ; 450 p. ; Broché
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Les critiques éclairs (6)
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Le contrat Paganini
Critique de Kostog (, Inscrit le 31 juillet 2018, 52 ans) - 18 août 2021
Fort du miel de ces bons sentiments, je laisse venir à moi Viola Fernandez, une jeune, belle et combative militante pour le désarmement, une môme qui avec sa maman a connu bien des misères dans son pays natal d'Amérique central dont les dirigeants ne recevront pas le fameux prix suédois. Ça démarre fort, car elle et son benêt de copain suédosh (vous comprendrez en lisant le bouquin, hé, hé) sont traqués par un tueur qui, par ses capacités tout à fait exceptionnelles, ferait baver d'envie toute une série de sicaires aux desseins les plus glauques auxquels les films de James Bond nous ont habitués. Pendant que se poursuit cette filature effrénée, le sympathique inspecteur Joona Lina mène l'enquête avec un flair et une humanité qui mérite le respect du lecteur dévoué.
Après quelques meurtres et suicides bien suspects, l'inspecteur et Viola comprennent que cette dernière avec sa curiosité bien mal placée a été mettre sa main dans un joli nid de guêpes; ce qui explique que le grand chef des mafiosi veut sa tête et certaines preuves qu'elle possède. Cependant, n'attendez pas que je vous les dévoile, car je ne voudrais pas que les éditions machins me reprochent de trahir les intrigues et de ruiner le commerce.
Ce fameux trafiquant d'armes, est un grand admirateur du violoniste génois Niccolò Paganini. Foin ainsi de nos mesquins préjugés qui voudraient que ces gens-là soient incapables d'apprécier le lac des cygnes en se rasant le matin. Pourquoi les criminels ne seraient-ils pas mélomanes ou inversement ? En tout cas, cela nous permet de comprendre le titre original en suédois "Le contrat Paganini", même si du coup, la maxime selon laquelle la musique adoucit les moeurs prend un peu de plomb dans l'aile. Et comme le gars a sa réputation d'implacabilité à entretenir et qu'il a le caractère hargneux, il ira jusqu'à s'engager personnellement pour réduire en coulis couleur framboise la vaillante Viola et notre inspecteur finlandais.
Hormis ce cadre d'un joyeux infantilisme qui sépare le monde des bons défenseurs du désarmement et les hideux profiteurs des guerres, usant de la corruption et de tous les moyens possibles pour arriver à leurs fins, la partie centrale qui concerne l'enquête policière proprement dite se lit agréablement, même si elle ne révolutionne pas les grandes pointures du genre.
Une courte postface rappelle, pour ceux qui en doutaient, que les armes exportées ne sont pas uniquement utilisées dans les stands de tir des foires. J'ignore si ces braves descendants de Gustave Adolphe, dit tout de même « le Lion du Nord », arriveront à convaincre les belligérants de tous les pays à troquer kalachnikovs pour se taper dessus avec des bons oreillers rembourrés, mais, on connaît le dicton : Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre...
Un roman bavard
Critique de Mimi62 (Plaisance-du-Touch (31), Inscrit le 20 décembre 2013, 71 ans) - 21 novembre 2020
Le lecteur croule sur une multitude de personnages (On frise la centaine). Il n'y a rien d'anormal à ce qu'il y ait tant de personnages vu la multitude des implications mais en quoi est-ce nécessaire de nous donner les noms et prénoms de la femme de ménage ou du pêcheur qui a découvert l'épave ?
On a plutôt l'impression de lire un scénario de film d'action qu'un roman.
Cette série, actes noirs, propose des romans policiers mais là on bascule plutôt vers l'espionnage avec tout ce que cela entraîne de situations confuses.
On peine à s'accrocher à des personnages, tant on a plutôt l'impression de lire l'annuaire.
Je ne peux pas dire que c'est un mauvais roman, je l'ai lu jusqu'à son terme même si j'attendais avec une certaine impatience que cela se termine. Les cent dernières pages étaient un peu longues.
J'ai par contre apprécié qu'il y ait un petit chapitre à la fin, après le dénouement, pour chacun des personnages principaux.
bof, bof et bof
Critique de Stepahne (, Inscrit le 19 juin 2018, 60 ans) - 19 juin 2018
je ne retenterai pas ces auteurs
Un autre Suédois...
Critique de Tanneguy (Paris, Inscrit le 21 septembre 2006, 85 ans) - 7 août 2015
Une bonne distraction sans prétention !
Au son du violon
Critique de Pierraf (Paimpol, Inscrit le 14 août 2012, 67 ans) - 7 juin 2014
Au début, je me suis régalé, c’est vif, ça bouge, les personnages ont du caractère, est-ce que Pénélope va s'en tirer ?
ET puis.... ça n'en finit pas, l'intrigue se met à errer dans les coins et les recoins, on n'en voit plus la fin, et cette façon de décrire certaines scènes sous plusieurs angles que je trouvais si bien au début m'ennuie désormais.
Et au final, pas vraiment de surprises, les gentils s'en sortent et les méchants meurent.
Ne faites jamais de pacte par hasard
Critique de Nola Tagada (Paris, Inscrite le 22 octobre 2012, 39 ans) - 21 mai 2013
Mais que se passe t-il dans ce bouquin ? ça commence comme ça : Carl Palmcrona, directeur de l’Inspection pour les produits Stratégiques (c’est à dire chargé en gros de signer les autorisations d’export des armements suédois) est retrouvé mort dans son appartement alors que tout indique qu’il était prêt à quitter le pays. Au même moment, un pêcheur retrouve le cadavre d’une jeune fille noyée, Viola Fernandez, mais dont les cheveux et les vêtements sont secs. Le bateau est à la dérive dans l’archipel de Stockholm, personne à son bord.
2 cadavres, 2 personnes diamétralement opposées, 2 lieux différents et pourtant leur mort est reliée par “le pacte”. Une découverte que va vite comprendre notre formidable Joona Lina… évidemment… ba oui sinon ce serait pas drôle !
On est tout de suite mis dans le bain avec la fuite de Péneloppe Fernandez (bien vu, la soeur de Viola) et son petit ami Bjorn, qui sont donc les deux rescapés du bateau. J’ai adoré ces passages : c’est rythmé, prenant, douloureux… et parfois un tantinet tiré par les cheveux (je pense à une scène en particulier). Mais qui s’acharne comme ça sur eux, qu’est-ce qu’ils ont fait pour mériter ça ? Joona Lina qu’est ce que tu fais bon sang, viens les sortir de là !!
Peut-être apprécierez-vous la manière dont sont décrites certaines scènes, à savoir sous différents angles et vues par différents personnages. On est presque dans la scène, on a tous les plans, un peu comme dans un film. Perso, j’ai trouvé ça sympa parce que c’est bien dosé. Ne vous inquiétez pas, seules les scènes d’action “stratégiques” sont décrites de cette façon.
Seul petit hic que je noterais au tableau, vous allez peut être me trouver aigrie mais c’est pas grave je me lance : certains héros sont vraiment trop héroïques et parfois ça a tendance à me taper sur le système. Joona Lina, le mec parfait. L’inspecteur hors pair qui voit toujours ce que les autres ne voient pas, qui pressent et anticipe systématiquement ce qui va se passer et qui a évidemment toujours raison. Pénéloppe Fernandez, la petite bombe latina. Présidente d’une association militant pour la paix, engagée dans 12 000 combats humanitaires à seulement 25 ans et dotée d’un courage et d’un sang froid d’un autre monde…;
Après tout c’est un roman, je suis mauvaise langue.
Pour conclure je dirais que si j’étais vous, hé bien je le lirais de ce pas parce que même si ce n’est pas le thriller de l’année et que ça ne vaut pas Millenium, c’est quand même très sympa et moi, Joona Lina le beau gosse me manque. Vivement le 3ème volume pour qu’on en sache un peu plus sur sa vie privée… L’auteur nous donne quelques indices, juste assez pour avoir envie d’en savoir plus mais on ne risque pas de s’étouffer avec. Ils sont malins ces suédois !!
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