Les particules élémentaires de Michel Houellebecq
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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Un livre vrai, profond et troublant
Michel et Bruno sont demi-frères. Ils sont à la fois radicalement différents et terriblement semblables.
L'un est chercheur en biologie, solitaire, dépourvu de tous sentiments. L'autre est obsédé par le désir sexuel, il cherche à tout prix, de manière souvent dérisoire, une partenaire avec laquelle il pourra enfin connaître le bonheur physique.
Ce livre relate en toute simplicité, mais de manière bouleversante, la vie de deux hommes ordinaires, leur façon de percevoir la vie, et enfin leur déclin, lent mais progressif.
Un livre très philosophique qui mérite bien qu'on en parle.
Les éditions
-
Les particules élémentaires [Texte imprimé], roman Michel Houellebecq
de Houellebecq, Michel
Flammarion
ISBN : 9782080674722 ; 20,50 € ; 15/10/1998 ; 394 p. ; Broché -
Les particules élémentaires
de Houellebecq, Michel
J'ai lu
ISBN : 9782290028599 ; 8,10 € ; 08/09/2010 ; 316 p. ; Broché
Les livres liés
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Les critiques éclairs (59)
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ATOMISED!
Critique de Septularisen (, Inscrit le 7 août 2004, - ans) - 13 mai 2018
La fin de l’histoire est le seul gros point négatif que je retiendrai. Le livre part complètement en "sucette", avec une histoire dont on ne comprend pas trop bien ce qu'elle vient faire là? On passe d’une histoire crédible et réaliste, - qui ressemble à une biographie -, d’une critique acerbe, mais très vraie et très pertinente, de la société post 1968 jusqu’à nos jours, à une histoire de… Science-fiction!.. Faite de bric et de broc, comme un mécano instable et mal monté!
Ce qui a quand même eu comme effet de me laisser plus que dubitatif sur ce livre!
Comme beaucoup des critiques précédentes j’ai par contre été très agréablement surpris par le style d'écriture très direct et parfois très cru! (provocation volontaire et un peu "gratuite" je suppose?). C'est toutefois très bien écrit, il faut aussi le dire, avec beaucoup de distanciation par rapport aux personnages, dans un style bien ciselé, bien «à lui», mais très facile à lire (quelques heures suffisent…), et le tout est bien amené et tient bien la route.
Finalement, je reste à conseiller le HOUELLEBECQ poète (du moins pour ceux qui aiment la poésie…), qui est complètement différent, dans un style beaucoup plus romantique, tout en finesse et en nuances, plus… Disons «soft», en tous les cas beaucoup moins provo’c.
HOUELLEBECQ est certainement un écrivain clivant, et on termine donc la lecture de ce livre en se disant «j’aime» ou «je n’aime pas»! Bon, on l’aura compris je suis plutôt du côté des «j’aime», surtout pour le style d’écriture d’ailleurs, (pour les « j’aime pas » avec une histoire assez similaire mais dans un style différent, je conseille : "Une vie française" de Jean-Paul DUBOIS (ici sur CL : http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/6387). Mais il est vrai que, par contre, je ne comprends absolument d’où vient la réputation de «chef d’œuvre» de ce livre, parce-que franchement pour moi il termine avec la note tout juste «passable»!
Rappelons que ce livre a obtenu l'Imternational Dublin Literary Award (IMPAC Dublin) en 2002 - Michel HOUELLEBECQ est d'ailleurs le seul auteur français à l'avoir gagné au moment où j'écris ces lignes.
Un roman déreangeant et sans aucune humanité
Critique de Sundernono (Nice, Inscrit le 21 février 2011, 41 ans) - 19 juin 2017
Deux personnages centraux peu attachants, voir carrément repoussants, l’un par sa froideur, l’autre par sa perversité sexuelle, une histoire brinquebalante qui finit en queue de poisson, des passages particulièrement glauques, notamment ceux sur la sexualité exacerbée de Bruno, sont autant de points qui ne m’ont pas fait apprécier ce roman. A cela s’ajoutent des passages incompréhensibles dans lesquels Houellebecq nous perd en conjectures scientifiques et philosophiques.
Pour résumer j’ai traversé ce roman comme une personne se retrouvant seule la nuit dans un endroit froid, sans aucune chaleur, un peu inquiétant. Bref je l’ai traversé le plus rapidement possible en m’accrochant aux quelques lueurs que l’on aperçoit au loin, histoire de se raccrocher à quelque chose. Dans ce roman ces bouées de sauvetage sont les quelques passages intéressants sur la jeunesse et l’évolution des personnages principaux ou encore certaines réflexions sur notre société mais cela reste trop peu à mon goût.
Plus qu’une simple déception, un rejet.
Le grand mix
Critique de Warrel62 (, Inscrit le 30 mars 2013, 54 ans) - 19 avril 2017
Dépression par intraveineuse
Critique de ARL (Montréal, Inscrit le 6 septembre 2014, 38 ans) - 9 août 2015
Ce qui m'a le plus frappé en relisant les "Particules élémentaires", c'est de voir à quel point les personnages sont au service des thèses de Houellebecq qui oscille constamment entre la fiction et l'ouvrage de sociologie. Ni Michel ni Bruno ne donnent particulièrement l'impression d'être autre chose que des pièces de carton servant à illustrer les points soulevés par l'écrivain. Ils connaissent au cours du récit une évolution très limitée et leurs rôles sont fixés d'emblée: l'un scientifique qui porte les idées de Houellebecq sur la place de la génétique dans l'évolution de l'espèce humaine, l'autre obsédé par les plaisirs sexuels qui vient plutôt appuyer les propos cyniques et désillusionnés sur la place du corps dans notre société.
Autre remarque: ce roman est peut-être un peu trop noir pour son propre bien. On ne peut s'empêcher de penser que Houellebecq étale quelques couches de trop. Personne ne s'en tire à bon compte. Tout le monde a un destin tragique, une fin improbable. C'est comme si l'auteur avait voulu être certain de ne laisser aucune trace d'espoir au lecteur. C'est sombre de chez sombre, à un point tel que ça frôle la parodie.
Ceci étant dit, les "Particules élémentaires" propose certaines analyses assez difficiles à contredire. Houellebecq est passé maître dans l'art de décortiquer la société moderne avide de jeunesse et de perfection physique, qui rejette les aînés et les invalides comme une masse cancéreuse. Le déclin physique est un des sujets phares de l'oeuvre de l'écrivain et il est réellement parvenu à le décortiquer de façon très convaincante. Vieillir n'a jamais paru plus décourageant que dans ce livre où la seule façon d'échapper au désespoir est de plonger dans une résilience gâteuse ou de carrément se suicider.
Pouvait-on raconter les choses autrement ?
Critique de Pacmann (Tamise, Inscrit le 2 février 2012, 59 ans) - 18 février 2015
Il faut en retenir surtout une description et une critique de notre société dépeinte comme déstructurée en raison de la disparition des références. Sans croire un seul instant que Houellebecq soit un croyant, il m’a tout de même donné le sentiment que tous ces malheurs sont causés par les gauchistes qui ont laissé sur le bord de la route des personnages désespérés ne pouvant donner un sens à leur vie parce que ni beau, ni riche, ni particulièrement intelligent,… Ceux qui en douteraient encore, ce discours est clairement droitier et trop pessimiste, …donc pas ma tasse de thé.
En restant objectif et en tentant tout de même de faire abstraction des nombreuses descriptions de scènes de sexe (c’est parfois difficile vu leur abondance), il n’en demeure pas moins qu’on a affaire à un roman qui véhicule un message fort, certes prêchant la désillusion, mais qui sollicite la réflexion du lecteur.
Le style de l’auteur est aussi très bon et accrocheur, mais il aurait sans été possible de véhiculer le même message autrement.
En deux mots, un livre qui marquera les esprits et qu’on aurait tort de résumer à de la pornographie.
Les parties cul alimentaires ...
Critique de Homo.Libris (Paris, Inscrit le 17 avril 2011, 58 ans) - 27 février 2014
Désolé je ne peux pas en dire plus, je n'ai pas pu finir. Ce qui me sidère c'est que ce torchon ait été pressenti pour le prix RTL-Lire ! Les membres du jury se sont ils reconnus dans ce pauvre type laissé pour compte des événements de 68 ? Ou bien est-ce un peu de nostalgie pour leur jeunesse passée ? Désolé j'étais trop jeune je n'ai pas connu 68, mais je pense que pour la nostalgie on peut s'offrir mieux ! En plus c'est mal écrit et bourré de fautes de Français. Mais pourquoi Houellebecq est-il tant encensé ? En tout cas il s'est offert une psychothérapie sur le dos de ses lecteurs. Je remercie mon frère de m'avoir offert ce livre, ça m'a évité de contribuer à une arnaque. Voilà une lecture dont on peut largement se passer.
On ne peut vraiment pas donner moins que 1/2 coeur sur ce site ?
A la recherche du bonheur perdu
Critique de Manhattan (Marseille, Inscrit le 24 août 2008, 45 ans) - 18 septembre 2012
L'un emprunte la voie du sexe à tout prix, l'autre choisit la recherche en biologie.
Les premières pages vous mettent dans l'ambiance avec sa dose de vulgarité, et de pornographie, avec en trame de fond une angoisse Kafkaïenne, profonde et vraie.
Au premier plan c'est cru, mais derrière l'écrivain pointe du doigt quelques attraits de la condition humaine : sensibilité, engagement, désespoir. Quelques personnages de second plan viennent grossir l'histoire avec justesse, je pense à Annabelle et Christiane, qui apportent de la féminité et une certaine fragilité.
Attention, c'est violent comme un film de Tarantino, et c'est tragique comme une pièce de Racine.
L'épilogue n'est pas de trop et clôture bien le bal.
On sait pas trop quoi penser à la fin, on applaudit ? on aime, on n'aime pas, on en redemande ? mais une chose est certaine : Choquer pour nous faire réfléchir, ça ne marche pas à tous les coups ! c'est sans doute pour ça que ce livre est controversé.
Bruit de fond
Critique de Catinus (Liège, Inscrit le 28 février 2003, 73 ans) - 17 juillet 2012
Le sexe est-il une solution ? Bruno et Christiane le croient mais ce n’est pas aussi évident que cela ; avec Michel ce sera Annabelle. Les deux femmes finiront par mourir assez jeunes, ici d’un cancer, là d’un suicide. Ces personnages ont l’air de marcher sur de fines languettes suspendues au-dessus d’un gouffre effrayant ; ou sur des bouées au milieu d’un océan inconnu. L’image est certainement un peu réductrice, et … stupide sans doute…Donc : bref !
Michel Houellebecq n’est pas un (beau) ténébreux ; il est un tragique. Dont acte ! On ressort de ce roman, de premier ordre dans les contemporains, un peu matraqué, estomaqué (surtout si on a eu l’inconscience, comme votre serviteur, d’en accoupler la lecture avec « Inconvénient d’être né » de Cioran «. (cherchez l’erreur !).
De belles phrase, de bons mots (dont vous trouverez quelques exemples plus-bas) ; également des paragraphes tout à fait excellents dans ce domaine que l’on pourrait qualifier de « érotico-pornographique".
Pour la petite histoire : une relecture de ce roman dur, très dur qui m’avait été offert en 2001 par mon amie Françoise B. (qu’elle en soit remerciée !)
Extraits :
- Pour l’Occidental contemporain, même lorsqu’il est bien portant, la pensée de la mort constitue une sorte de bruit de fond qui vient emplir son cerveau dès que les projets et les désirs s’estompent ; on peut le comparer à un ronflement sourd, parfois accompagné d’un grincement. A d’autres époques, le bruit de fond était constitué par l’attente du royaume du Seigneur ; aujourd’hui, il est constitué par l’attente de la mort. C’est ainsi.
- Les hommes qui vieillissent dans la solitude sont beaucoup moins à plaindre que les femmes dans la même situation. Ils boivent du mauvais vin, ils s’endorment et leurs dents puent ; puis ils s’éveillent et recommencent ; ils meurent assez vite. Les femmes prennent des calmants, font du yoga, vont voir des psychologues ; elles vivent très vieilles et souffrent beaucoup. (…)
- Je sais bien que l’Islam – de loin la plus bête, la plus fausse et la plus obscurantistes de toutes les religions – semble actuellement gagner du terrain ; mais ce n’est qu’un phénomène superficiel et transitoire : à long terme, l’Islam est condamné, encore plus sûrement que le christianisme.
P 184 Une des caractéristiques les plus étonnantes de l’amour physique est quand même cette sensation d’intimité qu’il procure, dès qu’il s’accompagne d’un minimum de sympathie mutuelle. Dès les premières minutes on passe de vous au tu, et il me semble que l’amante, même rencontrée la veille, ait droit à certaines confidences qu’on ne ferait à aucune autre personne humaine.
Renforce mon aversion
Critique de Titi78 (, Inscrit(e) le 29 décembre 2010, 32 ans) - 28 juin 2011
Le texte est dévitalisé par le manque de dialogues et par des phrases soporifiques. L'histoire, quant à elle, est rebutante et avilie par le style de Michel Houllebecq : prétendue ironie, passages vulgaires et hymne au désespoir.
déprimant mais intéressant
Critique de Kabuto (Craponne, Inscrit le 10 août 2010, 64 ans) - 12 mars 2011
Lente chute
Critique de Adrien34 (, Inscrit le 18 janvier 2009, 34 ans) - 23 juillet 2010
Voilà, voilà...
Critique de Lindy (Toulouse, Inscrite le 28 mai 2006, 46 ans) - 12 mars 2010
Mais quand même, que c’est prétentieux cette histoire de mutation humaine !
Elucubrations scientifiques dont on se passerait
Critique de Elya (Savoie, Inscrite le 22 février 2009, 34 ans) - 7 novembre 2009
Mis à part cela, j'ai aimé Les particules élémentaires. J'ai apprécié que Houellebeck conçoive pour une fois qu'un être humain puisse être épanoui dans une relation qui répond aux attentes de la société, même si d'une part cela finit mal et d'autre part le couple concerné pratique l'échangisme.
Houellebeck conçoit donc ici l'amour et le bonheur comme une fatalité et non comme une fin en soi ; mais il conçoit ces notions, c'est déjà cela!
Intelligent, troublant et sincère.
Critique de Bastien N. (, Inscrit le 28 septembre 2009, 34 ans) - 29 septembre 2009
"Les particules élémentaires" est une brillante réussite: Houellebecq dépeint les troubles et le déclin de l'occident avec brio. Ses personnages sont aussi profonds qu' attachants: comment ne pas être troublé par leur fragilité, leur mal-être et surtout par leur perspicacité? Bruno est la figure qui m'a le plus marqué, tant il incarne à lui seul la pauvreté sexuelle, les exigences démesurées que la société impose à notre corps et le malaise qui en découle.
Contrairement à ce qu'en disent les mauvaises langues, "Les particules élémentaires" est bien plus qu'une simple intellectualisation de la dépression: c'est un réquisitoire impartial, une dénonciation franche des problèmes qu'impliquent notre société. Un livre que je recommande vivement.
Du sperme sur un magazine porno
Critique de Matthias1992 (, Inscrit le 27 août 2007, 32 ans) - 8 septembre 2009
Avec cette odyssée de deux demi-frères et leurs problèmes, les affres sexuels prolongés de Bruno, professeur en littérature, et les hautes ambitions scientifiques de Michel, chercheur en biologie moléculaire; Houellebecq signe dans la justesse. Son roman exhale un indéniable parfum d'authenticité, de vérité. Malgré quelques passages superflus, des longueurs et des répétitions inutiles (notamment les scènes de sexe, fellation, partouze et Co), son roman reste donc vivement recommandable, sauf à une personne suicidaire, car, évidemment, elle accomplirait son geste fantasmé juste après la lecture de ce fameux roman.
Pas mal du tout
Critique de Edmond dantès (, Inscrit le 25 juillet 2009, 34 ans) - 27 juillet 2009
Houellebecq y décrit au travers du destin tragique de deux hommes les difficultés idéologiques et philosophiques de notre société qui a déjà dépassé la religion, l’humanisme et maintenant aussi la période hippie des années 70. C’est un roman nihiliste dans lequel tout vole en éclat (la société, la famille, la sexualité) ;
Mais surtout ce roman décrit pour la première fois le sentiment que la fin du XXe siècle et le début du XXIe siècle marquent un tournant idéologique et technologique comparable aux grands bouleversements qu’ont été la renaissance ou la naissance des religions dans le monde. Même si ce roman n’est qu’une grande déchéance, il finit sur un renouveau, la mort du XXe siècle voit naître un XXIe siècle s’annonçant totalement différent.
Le défaut de ce livre est son style qui tout en étant assez bon n’est peut-être pas à la hauteur du fond du livre.
Lire Les particules avec les yeux de Castoriadis
Critique de Near (, Inscrit le 29 septembre 2008, 42 ans) - 29 septembre 2008
Les particules est un authentique chef d'oeuvre. Le style est remarquable, au moins en ceci qu'il est sobre. Sobre oui, car la polyphonie générique et les juxtapositions de niveau sonnent toujours juste. Le tour de force est de provoquer sans agacement, une réflexion infinie, un continuel jeux de miroir entre le lecteur, la société et les personnages; tout cela sur fond d'horreur souvent étouffée, d'outrances théoriques complices, de sincérité touchante etc. Tout ou presque y est odieux, ou pour le moins terriblement tragique, mais on rit à chaque page, d'un vrai et grand rire.
Ce livre est un miroir, pas étonnant qu'il déplaise tant. Qu'importe au fond la pertinence des philosophèmes ou des analyses sociologiques (pour ceux qui veulent absolument penser qu'elles ne sont pas aussi teintées d'ironie géniale), ce qui compte c'est ce style qui toujours décale sans perdre, qui éclaire et élucide notre société et ses significations imaginaires. Cette oeuvre est beaucoup plus riche qu'on ne le dit. Elle est profonde et porteuse d'une grande humanité (même si l'auteur s'en défend par tout moyen). En tout cas, la lire avec des yeux castoriadisiens me permet d'y voir une réaction intelligente au post-modernisme du n'importe quoi. Ce livre est la forme littéraire trouvée mais précaire de notre époque informe et insignifiante. Enfin, si notre époque parle et hurle à travers cette forme; elle est plus qu'un miroir (spéculaire), elle est un monde entier, parfait, existant. Et se monde autonome nous parle et enrichit le notre, le menace et lui promet; il lui présente un abîme et un creuset. Qui peut ne pas vivre en Bruno dès lors qu'il ne parvient plus à se libérer dans la bouche de sa femme sans faire un effort d'imagination de langue ghanéenne rapeuse?!!! Finalement on se retrouve face à un trilème: Kurzweil (progressisme technologique) ou Voegelin (conservatisme platonicien) ou Castoriadis ( auto-institution); ou la mort!
Avis mitigé
Critique de PA57 (, Inscrite le 25 octobre 2006, 41 ans) - 8 août 2008
C'est un roman à lire pour se faire sa propre opinion, car soit on aime, soit on n'aime pas.
Cependant...
Critique de Pendragon (Liernu, Inscrit le 26 janvier 2001, 54 ans) - 19 novembre 2007
Euh, autre chose, j’ai un peu relu (en diagonale) toutes les critiques éclairs qui avaient été écrites à leur époque respective et voici en gros mes réactions à chaud : référence à Lovecraft, euh, moi qui suis un fervent admirateur de Lovecraft, de qui j’ai tout lu, et j’ai beau savoir que Houellebecq a fait une thèse sur celui-ci, je n’ai pas retrouvé la moindre, mais pas la moindre, allusion à Lovecraft dans les Particules ! Quant aux divers avis sur le côté « sale » (je résume) des relations sexuelles, euh… là aussi, désolé, mais je n’y ai rien trouvé de particulièrement scabreux, et je pense être plus ou moins normal à ce sujet. Ah oui, j’ai aussi vu une comparaison avec American Psycho, que j’ai lu et adoré, là, je me permets de signaler une fois de plus que le style d’Ellis est un monde au dessus de celui d’Houellebecq et que son American Psycho, nonobstant les scènes particulièrement hard, est un chef-d’oeuvre, que ne serait jamais, au grand jamais, les Particules.
Et enfin, reviennent régulièrement les mots « glauques, sales et sans âme », personnellement, je n’ai pas trouvé et dans tous les cas de figure, c’est une représentation schématique de la société dans laquelle nous vivons que nous livre ici Houellebecq, ce n’est pas une généralisation mais une mise en exergue d’un certain type de mal de vivre que peuvent ressentir certains individus ainsi qu’une tentative d’explication du pourquoi et du comment… et il semble s’être bien renseigné sur certaines pratiques… Pour ma part, ces jalons une fois établis, je ne pense pas qu’Houellebecq se soit, psychologiquement, tellement fourvoyé…
Une satire glauque déconcertante
Critique de Veneziano (Paris, Inscrit le 4 mai 2005, 46 ans) - 14 avril 2007
L'idée générale du roman est assez forte, et la satire qu'il offre plutôt rude.
J'ai également eu du mal à aller jusqu'au bout : l'auteur ne livre aucun espoit, il semble donc nous montrer que nos sociétés post-modernes vont sur le déclin. Il fait d'ailleurs état du déterminisme darwinien.
Cette accumulation de scènes relevant de la crudité souvent gratuite et du pathétique finit par écoeurer, voire par exaspérer. S'il y a beaucoup de scènes de sexe décrites, l'amour n'y existe quasiment pas, et pour cause, vu la trame du livre, et elles se fondent dans une médiocrité et une pauvreté confondantes.
Ce n'est pas inintéressant et mérite d'être lu, mais quel pessimisme, c'est rude !
Inutile
Critique de BONNEAU Brice (Paris, Inscrit le 21 mars 2006, 40 ans) - 13 février 2007
J’ai stoppé ma lecture des Particules élémentaires à la page 144, et c’était, sincèrement, déjà bien assez. J’ai rarement lu livre aussi chiant, si ce n’est du Nothomb, mais elle a pour elle l’avantage de n’écrire que des bouquins de 70 pages. On les finit donc avant de les regretter. C’est l’histoire d’une trépidante épopée, d’une aventure comme jamais vous n’en lirez d’autres. Ce sont des propos ironiques. Ce livre est une érection flasque, un truc qui ne sert à rien.
Michel est un biologiste vieux garçon, mal baisé, qui quitte son boulot et ne baise pas. Il a un frère, Bruno, qui a passé sa jeunesse à se masturber dans une ambiance post-soixante-huitarde. Déjà, je suis désolé, j’ai mis une dizaine de page avant de réaliser qu’on avait changé de personnage, et qu’on était passé de Michel à Bruno. Comprenez, le récit suit un rythme effrenné où il est difficile de prendre le temps de suivre les choses… Surtout, leur vie étant rigoureusement aussi chiante l’une que l’autre, on a du mal à savoir avec quel frangin on se coltine la lecture.
Si mon avis vous intéresse, donc, ce n’est pas une lecture nécessaire. Vous pouvez mourir serein sans avoir lu Houellebecq.
Livre attirant et repoussant à la fois !
Critique de Ichampas (Saint-Gille, Inscrite le 4 mars 2005, 60 ans) - 28 janvier 2007
De la désespérance.......!!
Critique de Oxymore (Nantes, Inscrit le 25 mars 2005, 52 ans) - 11 octobre 2006
D'abord à mon grand bonheur je suis toujours charmé par l'écriture de Houellebecq donc ici aucune surprise pour moi et je reste un inconditionnel de MH dans toute sa force à la fois percutante et poétique.
Néanmoins je n'ai pas été surpris ensuite par le thème du livre qui aborde une forme de désespoir social, affectif et sexuel. Je ne suis pas déçu mais disons que j'avais déjà perçu les sentiments de MH au travers de plate-forme et j'ai donc ressentis une certaine redondance latente au cours du livre.
De plus, j'ai moins goûté cette fois aux constats de MH qui fait de l'expérience de ses 2 personnages le grand paradigme prouvant ses thèses quant à la dégénérescence de l'homme et sa vacuité (passé un certain âge).
Bien sûr on ne peut qu'approuver en partie le fait que la vieillesse (ennemie!) engendre souvent aigreur, déprime et rejet social; mais contrairement à plate-forme qui laissait la place à l'espoir, les particules élémentaires semble un sophisme à la gloire de la desespérance.
Enfin, les parties scientifiques bien que très isolées dans le livre m'ont semblé alourdir l'ensemble sans en apporter quoi que ce soit à mes yeux; j'ai bien compris le propos de MH sur la métaphysique, l'incommunicabilité et l'importance du moi dans un monde qui se cherche en permanence mais je n'ai pas adhéré cette fois au propos.
En somme, j'ai apprécié encore ce livre mais le propos a nuancé mon avis général car MH m'a semblé ici trop engoncé dans des certitudes qui ne peuvent être applicables à tous et toujours. En fait et même si la fuite du temps peut faire peur, je crois qu'on peut vieillir en aimant l'autre, même si cet autre s'affaisse et perd son côté lisse, c'est simplement le travail de notre jeunesse et de notre vie de s'en convaincre.
pessimiste et sexuellement glauque...
Critique de Bibou379 (, Inscrite le 26 mai 2005, 40 ans) - 2 octobre 2006
Ouais
Critique de Lescapricesdenicolas (, Inscrit le 2 décembre 2005, 41 ans) - 23 septembre 2006
Quelques passages vraiment passionnants (les deux frères face à leur mère sur son lit de mort, le suicide de la petite amie de Michel,...), une fin fort intéressante, peut-être même plus que le reste du bouquin.
Dérangeant
Critique de Mallaig (Montigny les Cormeilles, Inscrite le 17 janvier 2006, 48 ans) - 19 mai 2006
Toutefois, certaines idées sont assez étranges. On a parfois l'impression de cotoyer Brett Easton Ellis et son American Psycho. Le sexe, la violence se melent et souvent gratuitement.
Bref, je suis pas emballée mais au moins je sais maintenant à quoi m'en tenir.
Des particules élémentaires, peut-être, nécessaires surement pas!!
Critique de Guicard (, Inscrit le 26 avril 2006, 39 ans) - 30 avril 2006
A la lecture des particules élémentaires, j'ai ressenti... rien. Le vide. Des scènes de sexe détaillées jusqu'à la nausée sans réelle utilité. L'histoire est poussive, et on se demande ou on veut nous emmener... et on ne le sait pas vraiment...
Le gros problème, c'est qu'on cherche à s'accrocher, on cherche ce qu'on veut nous dire. Personne n'utiliserait tant de mots de cinq syllabes s'il n'avait rien à dire... Eh bien si.
Le plus ironique, c'est que la personne qui m'a conseillé ce bouquin est répugnée par Brett Easton Ellis...
Idée originale mais peut (doît) mieux faire !
Critique de Malataverne (, Inscrit le 31 août 2004, 45 ans) - 17 août 2005
En clair, Allemagne année zéro de Rossellini ou Los Olvidados de Bunuel sont des oeuvres qui n'auraient pas dû voir le jour car contrevenant à la norme culturelle bienséante que ce soit par rapport au leur sujet ou à leur traitement.
Critiquez Houellebecq oui!, mais pas sur ce terrain nauséeux.
Le reproche principal que j'adresserai à l'auteur est son totalitarisme, le monde n'est vu qu'à travers son prisme, ses personnages ne pensent, n'agissent que mus par les seules ficelles de l'auteur sans confrontation intérieure.
C'est en quelque sorte l'anti-roman polyphonique dostoievskien. C'est regrettable d'autant qu'une fois dépouillée de ses oripeaux pompeux, la thèse de l'auteur est réellement intéressante mais n'est pas Dostoievski qui veut pour ensuite incarner ses personnages dans le triangle idées-histoire personnelle-psychologie avant de confronter ses personnages les uns aux autres. Houellebecq en est incapable, ses personnages tombent du ciel, leur psychologie primaire et non évolutive.
Pourtant je me hasarderai à une comparaison entre Houellebecq et le grand maître russe sur ce point: dans les démons, ce dernier soutient que les premiers penseurs libéraux ou nihilistes comme Bielinski ou Tourgueniev ont donné naissance aux "demons" révolutionnaires, régicides et amoraux de la génération suivante.
Au fond Houellebecq reprend cette idée mais il faut remplacer les premiers par les soixhantehuitards et les seconds par les tueurs en série.
Ce livre me laisse une impression incertaine, intéressant par certains côtés, horripilants par d'autres, c'est surtout l'aspect mécanique des personnages, outrageusement instrumentalisés pour servir le propos de Houellebecq qui en constitue la grande faiblesse à mes yeux.
Arnaque...
Critique de Patrick chrétien (, Inscrit le 13 avril 2005, 64 ans) - 25 avril 2005
Ce livre contient un bric-à-brac de réflexions hétéroclites que l'auteur à du noter au fil des jours. Il a rajouté un petit peu de liant, histoire de ne pas publier un livre d'aphorismes de 5 pages.
Un peu (beaucoup, même) de porno pour saler la chose...
Un fin qui est parachutée là on ne sait pas pourquoi ni comment.
De plus, il n'y a aucun style. J'aurais pu l'écrire !
Houellebecq doit bien rigoler quand il reçoit ses droits d'auteur !
Ne perdez pas de temps avec ça.
Masturbation mentale
Critique de Aaro-Benjamin G. (Montréal, Inscrit le 11 décembre 2003, 55 ans) - 19 avril 2005
Même s’il est vrai que nos sociétés occidentales ont des lacunes à plusieurs égards, j’aime à croire qu’elle n’est pas entièrement composée de névrosés pervers et attardés. Pour moi, un propos philosophique se doit d’être subtil et amener le lecteur à une réflexion dont lui seul peut trouver une esquisse de réponse. Ici, les idées nous sont enfoncées dans le crâne à coup de marteau. Insupportable et triste.
Littérature-réalité
Critique de Hadrien (, Inscrit le 14 février 2005, 47 ans) - 2 mars 2005
Non, je n'ai pas aimé. J'ai trouvé les personnages caricaturaux et l'histoire triste. Peut-être n'étais je pas prêt? En tout cas, je me suis ennuyé, je n'ai pas été touché, je n'ai rien appris, j'avais l'impression d'écouter le discours d'un mec blasé et paumé qui éprouve à la fois fascination et dégoût pour notre société.
C'est la vision de Houellebecq, pas la mienne... Personnellement, je ne me sens pas du tout attiré par la vie des personnages, par leurs histoires, je m'en fous tout simplement, c'est chiant !
Il y avait la télé-réalité, grâce à Houellebecq il y a la littérature-réalité : l'observation des moeurs par pur voyeurisme, auto-satisfaction...
Le bouquin n'est peut-être pas nul et Houellebecq a du talent mais ...ça ne me suffit pas.
Le suicide de l'occident
Critique de Alainlecroque (, Inscrit le 25 février 2005, 41 ans) - 25 février 2005
il traite du suicide de l'occident avec une grande réalité on ne nous ment pas! nous sommes dans un monde hédoniste et à force de se regarder le nombril on va sombrer comme les romains en leur temps
A lire absolument
Un génie complètement nul? Presque, mais loin s'en faut!
Critique de Jacques28 (, Inscrit le 15 novembre 2004, 74 ans) - 14 janvier 2005
J'avais eu des échos peu favorables sur l'auteur. Mais s'il fallait croire tout ce qu'on entend...
Il me semble même me souvenir d'avoir lu "Extension du domaine de la lutte" sans que le livre m'ait particulièrement marqué.
Bref, j'ai abordé ce livre l'esprit léger et sans préjugé. Je l'ai lu jusqu'au bout, assez vite, et j'en suis sorti l'esprit léger et le jugement perplexé.
Dire que Houellebeque est un pignouf dépourvu de talent serait injuste. Crier au génie serait exagéré. Il y a chez cet auteur des dons certains. Un style curieux ou des passages d'une simplicité limpide alternent avec de bien lépaisses considérations philosophico-scientifiques sur le fond desquelles je ne me prononcerai pas, n'y ayant pas compris grand chose.
Ses personnages, deux frères filandreux à l'existence incertaine, me semblent plus des prétextes à commentaires que des êtres doués d'une épaisseur humaine. Entre un qui se masturbe ou aspire à se faire sucer et l'autre qui ne rêve que biologie, il n'y a pas matière à faire un individu probable. Chacun à sa manière (ne) tombe (pas) amoureux d'une femme. On se doute que ça ne peut que mal finir, mais la manière dont l'auteur s'y prend pour les débarasser l'un et l'autre de leurs "aimées" est si maladroite, grotesque et improbable qu'on a du mal à retenir ses larmes de rire.
Malgré cela, je ne peux nier avoir pris un certain plaisir à cette lecture. Houellebeque a les qualités de ses défauts. Son style contrasté séduit malgré certaines pesanteurs. Ses indigestes digressions ont leur charme même si elles gagneraient à être moins "doctorales". Je ne peux que remarquer qu'on est face à un auteur, un vrai, un qui crée son monde. Lourdement, certes, mais peu en sont capables...
Stop aux mesquineries
Critique de Lyre (, Inscrit le 7 septembre 2004, 44 ans) - 7 septembre 2004
déconcertant
Critique de Krystelle (Région Parisienne, Inscrite le 10 juin 2004, 44 ans) - 14 août 2004
la comédie du bonheur
Critique de B1p (, Inscrit le 4 janvier 2004, 51 ans) - 5 février 2004
Ce que réussit Houellebecq, c'est à la fois de conter trois destins tragiques, et de dresser un bilan du siècle se concluant sur un aveu d'échec des mouvements qui devaient apporter à l'homme le bonheur. Pour ce tour de force, et aussi pour son curieux style où les vérités sont assénées de manière péremptoire, comme des vérités scientifiques, je lui décerne la note suprême.
Alchimiste Houellebecq
Critique de Addison De Witt 75 (Paris, Inscrit le 5 février 2004, 49 ans) - 5 février 2004
Un livre charnière pour la littérature française, à la croisée de deux millénaires, dans lequel se manifeste l'anxiété et la soumission de l'homme devant les progrès de la science.
Lovecraft...
Critique de Anonyme (, Inscrit(e) le ??? (date inconnue), - ans) - 3 septembre 2003
Un livre très sage et très amer ?
Critique de Bolcho (Bruxelles, Inscrit le 20 octobre 2001, 76 ans) - 17 avril 2003
Quand on pense qu'il aurait tout aussi bien pu lui faire acheter du Banania, de la choucroute et des couches pour bébé, on se prend à envier la toute-puissance du romancier. Je veux en venir où ? Nulle part.
C’est la toute-puissance du critiqueur libre.
Ha ha ha ha!
Critique de Nevermore (Rennes, Inscrit le 10 mai 2002, 42 ans) - 28 mars 2003
Je trouve que Michel écrit très clairement, très simplement et donc c'est agréable à lire rapidement. Disons que ça se consomme bien. De plus il me semble bien conscient des choses qui l'entourent mais j'ai quand même du mal à croire que quelqu'un puisse avoir une telle vision. C'est trop rude. Quoique j'ai lu "les voyages de Gulliver" y'a pas longtemps et dans le fond, c'est 10 fois plus rude.
Salut et encore bravo pour cette lutte de critiques éclairs!ha!
non non
Critique de Pétoman (Tournai, Inscrit le 12 mars 2001, 48 ans) - 16 janvier 2002
élémentaires ?
Critique de Zoom (Bruxelles, Inscrite le 18 juillet 2001, 70 ans) - 14 janvier 2002
A l'époque...
Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 14 janvier 2002
Un livre fort. Un vrai roman.
Critique de Lucien (, Inscrit le 13 mars 2001, 69 ans) - 14 janvier 2002
Contrairement à Jules, je ne crois pas que Vian aurait été dérangé de ce voisinage : "J'irai cracher sur vos tombes" est un livre au moins aussi nauséeux, désespéré, noir à faire peur... et provocateur, comme ce cher Pétoman. La preuve : son interdiction par les censeurs de la quatrième République. Il fut un temps où les procureurs reprochaient à Flaubert une promenade en calèche, tentures tirées; un temps où la vengeance d'un nègre perturbait les censeurs; aujourd'hui, ce sont les provocations notamment masturbatoires d'un Houellebecq qui agitent les plumes pudibondes de certains critiques...
Ceux qui dénigrent "Les particules élémentaires" ont-ils vraiment lu le dernier chapitre, qui prend par opposition avec les tristes errances précédentes les allures d'une flamboyante rédemption?
Critique éclair sur une critique très éclair
Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 14 janvier 2002
Si pas du 50000ème degré...
Critique de Bluewitch (Charleroi, Inscrite le 20 février 2001, 45 ans) - 13 janvier 2002
Franchement, c'est à faire peur...
Les testicules alimentaires
Critique de Lucien (, Inscrit le 13 mars 2001, 69 ans) - 13 janvier 2002
Un peu glauque...
Critique de Leura (--, Inscrit le 29 janvier 2001, 73 ans) - 13 janvier 2002
effets
Critique de Pétoman (Tournai, Inscrit le 12 mars 2001, 48 ans) - 13 janvier 2002
Des particules à l'urticaire
Critique de Syllah-o (Liège, Inscrit le 5 décembre 2001, 62 ans) - 5 décembre 2001
Parfois ça fait du bien de perdre tout espoir
Critique de Virgile (Spy, Inscrit le 12 février 2001, 45 ans) - 19 juillet 2001
J'y ai aussi vu de l'espoir! Mon dieu! Je crois que je deviens gaga. Un livre que j'avais trouvé beaucoup plus sombre par exemple est l'herbe rouge de Vian.
Mais je ne reproche rien aux livres pessimistes, voire dépressifs. Quand on est au plus bas on ne voit pas les choses de la même façon, on pense à des choses auxquelles on n'est pas habitué et donc finalement on en retire toujours du positif (sauf si on se tire une balle héhéhé).
Je conseille donc cette lecture à tout le monde, salutaire parce que porteuse d'une réflexion. Je recommande aussi Extension du domaine de la lutte du même auteur qui explore un peu le même thème.
Je l'ai relu...
Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 19 juillet 2001
la nausée...
Critique de Chat pitre (Linkebeek, Inscrite le 23 février 2001, 53 ans) - 19 juillet 2001
une intelligence dérangeante
Critique de Zoom (Bruxelles, Inscrite le 18 juillet 2001, 70 ans) - 19 juillet 2001
Il faut lire HOUELLEBECQ
Critique de Ferragus (Strasbourg, Inscrit le 8 mai 2001, 61 ans) - 28 mai 2001
Oui, il faut lire HOUELLEBECQ. Parce que c'est un sursaut, une réaction salutaire, une irrépressible envie de vivre comme un homme, tête haute, loin de la veulerie mièvre et dégueulasse de notre époque.
Bien, mais avec quelques réserves
Critique de Francesco (Bruxelles, Inscrit le 16 février 2001, 79 ans) - 24 février 2001
Ce sont deux êtres pleins de frustrations et de souffrances. Michel étudie la mort de l'homme et la naissance d'une espèce post-humaine, asexuée mais jouisseuse, qui se reproduit par clonage, tandis que son frère, obsédé sexuel et impuissant, est en quête d'un bonheur perdu.
On voit à travers ce roman réactionnaire comment la libération des moeurs des années 60 a abouti au chaos sexuel et familial des années 90.
Cela nous donne un roman de fin de millénaire avec une vision pessimiste de la société future qui sera le fruit
d'une " gigantesque partouze de gènes ".
L'auteur analyse aussi la grande misère sexuelle actuelle des exclus du marché de la consommation amoureuse du fait de leur maladresse , de leur laideur , de leur timidité et de leur impuissance.
C'est la tyrannie du désir organisé pour que " la société fonctionne, pour que la compétition continue, il faut que le désir croisse, s'étende et dévore les hommes " ; il s'agit ici d'une oeuvre assez noire , décapante mais originale : un pamphlet contre le monde d'aujourd'hui qui fait référence à des éléments sociologiques, politiques, esthétiques et spirituels.
On peut cependant émettre certaines réserves pour certaines dérives érotiques voire " pornographiques " et une vision de la femme un peu caricaturale.
Un avis
Critique de Aleph (Bruxelles, Inscrit le 5 janvier 2001, - ans) - 9 janvier 2001
Je pense que se livre est très proche des êtres que pourraient créer la société dans laquelle ont vie... On y voit deux personne ne parvenant pas à y trouver une place, perdue dans une solitude extraordinaire, bercé dans un conformisme généralisé et perdu sous le regard des autres et la pression sociale.
Il est digne du "meilleur des mondes" d'Aldous Huxley et ne fait que nous répéter l'extraordinaire vision qu'il avait eu.... Perte d'identité, perte de sa liberté de par l'intériorisation d'un conformisme imposé... Je pense que ce livre, comme celui dont il s'inspire nous donne un avertissement et nous demande de réagir.
A qui veut bien l'entendre.
Aleph
Mea Culpa
Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 9 janvier 2001
Sorry !
Troublant
Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 8 janvier 2001
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Doublons !!! | 11 | Jules | 2 mars 2005 @ 21:09 |