Mensonges, mensonges de Stephen Fry
( The liar)
Catégorie(s) : Littérature => Anglophone
Moyenne des notes : (basée sur 5 avis)
Cote pondérée : (41 518ème position).
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Le meilleur ... et le pire
Commençons par le meilleur: ce livre est la plupart du temps franchement marrant, souvent très bien écrit. Le scénario, avec ses multiples rebondissements, nous prend constamment au dépourvu, l'auteur nous tourne littéralement en bourrique et vraiment on ne s'ennuie pas. Les dialogues sont drôles, c'est bourré d'un humour plein de non-sens, frôlant parfois l'absurde.
Malheureusement, cet humour indéniable dégénère parfois et vire alors dans la pantalonnade la plus complète, l'humour de potache si vous préférez. Ainsi les descriptions en-dessous de la ceinture des moeurs homosexuelles de la plupart de ses personnages, l'univers des collèges anglais où élèves et professeurs se livrent joyeusement à des galipettes,.. tout cela manque singulièrement de finesse. On est loin de la sagacité et de la finesse d'un Evelyn Waugh, ou de la remarquable description des troubles adolescents dans un collège par
Mishima ('Dans Pèlerinage aux trois montagne'). Ici on fait plutôt dans le A. Maupain, ça ne vole pas très haut, c'est assez lourd.
Il n'en reste pas moins que le livre se lit avec beaucoup de plaisir, on rit, le scénario est en béton.
Si vous cherchez à vous détendre et passer un bon moment, si vous êtes en manque, attendant la sortie du prochain David Lodge ou Angela Huth, ce livre vous comblera.
Les éditions
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Mensonges, mensonges [Texte imprimé] Stephen Fry trad. de l'anglais par Johan-Frédérik Hel-Guedj
de Fry, Stephen Hel-Guedj, Johan-Frédérik (Traducteur)
Belfond / Littératures étrangères (Paris)
ISBN : 9782714439031 ; 20,00 € ; 07/03/2002 ; 331 p. ; Broché
Les livres liés
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Les critiques éclairs (4)
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Mœurs de collège anglais
Critique de Aaro-Benjamin G. (Montréal, Inscrit le 11 décembre 2003, 55 ans) - 17 juillet 2013
Ce n’est pas un roman pour ceux qui s’offusquent des écarts de la morale. L’humour est osé et les thèmes aussi ; homosexualité, attirance pour un jeune garçon et prostitution. Par son atmosphère et son sujet, ce bouquin ne peut selon moi que plaire à un auditoire masculin. Le propos tend à nous faire comprendre que les garçons ne prennent rien au sérieux comme ce jeu d’espionnage, pas même l’éducation.
Mais bon, on ne peut pas croire tout ce que raconte un narrateur menteur…
- Lu en version originale -
Un peu lourd...
Critique de Chacha (St Tricat, Inscrite le 1 juin 2004, 46 ans) - 11 juin 2004
Par contre, j'ai préféré L'Hippopotame...
Ces mensonges valent des liar(d)s
Critique de Pendragon (Liernu, Inscrit le 26 janvier 2001, 54 ans) - 4 janvier 2004
« Tricher ? Dieu du ciel ! C’est un match de cricket amateur entre deux établissements secondaires prestigieux, je suis un Anglais, un professeur censé prêcher l’exemple auprès des jeunes dont il a la charge. Nous jouons au jeu le plus artistique et le plus beau que l’homme ait jamais inventé. Bien sûr que je vais tricher comme un cul. Maintenant, donnez-moi ma robe et coiffez-moi de ma couronne. J’ai d’immortelles envies. »
Roman sans prétention, il se lit vite car il se laisse lire et je le conseille donc comme sympathique détente.
Surtout le pire
Critique de Féline (Binche, Inscrite le 27 juin 2002, 46 ans) - 6 novembre 2002
Saule compare l'humour de Stephen Fry à Armistead Maupin. Pour ma part, je me suis beaucoup plus divertie à la lecture des Chroniques de San Francisco. Si le thème de l'homosexualité dans les collèges britanniques a maintes fois été abordé dans la littérature d'Outre Manche, Tom Sharpe l'a traité avec beaucoup plus de finesse et d'humour dans "Panique à Porterhouse".
En toute subjectivité, je ne le conseille pas, mais je le laisse à l'appréciation de chacun...
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