Rose de Tatiana de Rosnay
(The House I Loved)
Catégorie(s) : Littérature => Anglophone
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Home sweet home
Paris – janvier 1869. Rose est une vieille dame de cinquante-neuf ans, veuve, qui refuse de quitter sa maison de la rue Childebert qui va être détruite pour faire place au Paris moderne d’Haussmann. Elle préfère mourir plutôt que de quitter ses souvenirs et de trahir la promesse faite à son mari malade de protéger la maison qui a vu naître ce dernier. Elle espérait que la proximité de l’église St-Germain-des-prés la protégerait, mais il n’en est rien. Pendant quinze jours, elle attend l’inéluctable en racontant sa vie : son amour pour son mari, sa fille qui ne l’aime guère, son fils mort jeune du choléra, …
L’auteure décrit très bien le désarroi face à la perte d’une maison, l’attachement que l’on peut ressentir face à des murs, des briques, un voisinage, des habitudes ; a fortiori lorsqu’il s’agit d’une vieille dame. Ce roman est empreint de nostalgie, mais je trouve qu’il manque peut-être d’un petit quelque chose au niveau de l’histoire qui aurait pu être plus étoffée.
Les éditions
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Rose [Texte imprimé], roman Tatiana de Rosnay traduit de l'anglais par Raymond Clarinard
de Rosnay, Tatiana de Clarinard, Raymond (Traducteur)
H. d'Ormesson
ISBN : 9782350871608 ; 19,00 € ; 03/03/2011 ; 247 p. ; Broché
Les livres liés
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Les critiques éclairs (6)
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Les souvenirs face à la modernité
Critique de Veneziano (Paris, Inscrit le 4 mai 2005, 46 ans) - 24 juillet 2024
Ce roman retrace les lettres, échanges et pensées adressées à son mari par Rose, où elle fait de l'envie de sa autre pour continuer à faire vivre son mode de vie, auquel elle tien si chèrement. L'indemnisation préalable à l'expropriation n'existait pas encore, et ce récit fait état de ce drame personnel.
Ce roman paraît sensible et fort. L'enfer étant pavé de bonnes intentions, l'objectif louable de salubrité et de modernité crée des souffrances inutiles, qu'un aménagement temporel et financier pourrait amoindrir. Voilà qui fait réfléchir utilement.
Un retour dans la vieille ville
Critique de Christa (Tours, Inscrite le 1 août 2015, 31 ans) - 1 septembre 2015
La construction épistolaire de ce roman permet de connaître les sentiments les plus profonds de Rose, et elle arrive à les transmettre aux lecteurs.
Je pense que pour apprécier ce livre, il faut connaître cet attachement qu'on peut avoir pour une maison, ce sentiment de sécurité dans les murs qui nous entourent. C'est cette partie qui m'a le plus touchée.
Celle où elle raconte son histoire et ses secrets (concernant son fils), m'a paru moins intéressante; ces passages donnent l'impression qu'ils sont là pour la touche "dramatique", associée au style d'écriture de T. de Rosnay.
Haussmannien
Critique de Free_s4 (Dans le Sud-Ouest, Inscrit le 18 février 2008, 50 ans) - 7 septembre 2014
Rose fait tout pour sauver la maison familiale de son défunt mari.
Roman écrit sous forme de lettres, surement pas le meilleur de Tatiana de Rosnay, sa lecture n'en fut pas moins agréable.
Jusqu’à la mort …
Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 18 janvier 2013
J’ai eu un peu de mal à m’intéresser à cette histoire de vieille femme, seconde moitié du XIXème siècle, qui ne veut pas quitter sa maison, vouée à la destruction – comme toute la rue et des rues adjacentes – du fait des plans de remodelage de Paris par le Baron Haussmann.
« D'ici une centaine d'années, quand les gens vivront dans un monde moderne que nul ne peut imaginer, pas même les plus aventureux des écrivains ou des peintres, pas même vous, mon amour, quand vous vous plaisiez à envisager l'avenir, les petites rues paisibles dessinant comme les allées d'un cloître autour de l'église seraient enfouies et oubliées, pour toujours. Personne ne se souviendra de la rue Childebert, de la rue d'Erfurth, la rue Sainte-Marthe. Personne ne se souviendra du Paris que nous aimions, vous et moi. »
Alors oui, il y a un secret …
Oui, on nous raconte sa vie (par le curieux biais d’une lettre que Rose écrit à son mari défunt dans les derniers moments de vie de sa maison aimée) pour permettre de comprendre le secret en question mais j’ai eu du mal à m’approprier cette histoire.
Pourtant Tatiana de Rosnay a une belle sensibilité, écrit tout à fait convenablement et s’intéresse manifestement à la genèse du Paris actuel . C’est comme si la « mayonnaise » ne prenait pas.
simple
Critique de Gardigor (callian, Inscrit le 27 avril 2011, 47 ans) - 25 juin 2012
Néanmoins on s'attache à Rose au fil des pages, elle est agréable et certains passages sont touchants, une sensibilité propre à Tatiana De Rosnay.
Ce livre n'est pas incontournable et certains livres de Tatiana sont bien plus attractifs pour moi.
Un petit livre touchant par sa simplicité.
Souvenir souvenir...
Critique de Marsup (, Inscrit le 22 octobre 2009, 48 ans) - 24 août 2011
C'est très beau, empreint de nostalgie et d'émotion.
Le seul bémol concerne le trop peu d'attention accordé aux personnages secondaires que sont Alexandrine et Gilbert que j'aurais aimé mieux connaître.
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