Gagner la guerre : Récit du vieux royaume de Jean-Philippe Jaworski
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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L'aventure n'a pas de limites
L'histoire est simple.
C'est l'aventure d'un mercenaire dans un pays inconnu à une époque inconnue qui vend ses services à un affamé de pouvoir.
Ce résumé suffit, le reste n'est que rebondissements, traquenards, trahisons, duels, bref les ingrédients indispensable à un bon roman de cape et d'épée.
J'ai lu une interview de l'auteur qui revendique la nature Science Fiction de ce roman.
Permettez-moi,cher Jean Philippe, de n'être pas du tout d'accord avec vous.
C'est un roman d'aventure certes dans un pays imaginaire (bon on reconnait très bien l'Italie) dans une époque imaginaire mais je dirais bien le début de la Renaissance.
C'est de la fiction mais au même titre que le Comte de Monte Cristo ou bien Guerre et Paix.
Ce livre est un plaisir à lire, ça bouge, virevolte. C'est de l'Alexandre Dumas avec des accents de Frédéric Dard.
N'oublions pas non plus le fameux Benvenuto (le héros) qui possède la gouaille et la répartie d'un Jean Paul Belmondo dans sa belle période.
Vous voyez cela fait du monde qui participe à ce roman.
Bref j'ai adoré, très facile à lire et les 980 pages se dévorent et se tournent toutes seules.
Allez tous avec moi :
Jean-Philippe : des autres livres - des autres livres ...
Les éditions
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Gagner la guerre [Texte imprimé], récit du vieux royaume Jean-Philippe Jaworski
de Jaworski, Jean-Philippe
Gallimard / Folio. Science-fiction
ISBN : 9782070437412 ; 4,47 € ; 27/01/2011 ; 981 p. ; Poche
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Les critiques éclairs (14)
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Pour les beaux yeaux de Ciudalia
Critique de Koolasuchus (Laon, Inscrit le 10 décembre 2011, 35 ans) - 25 novembre 2024
Ce qu'il y a de plus remarquable en plus quand y on réfléchit bien, c'est qu'il ne se passe pas toujours grand chose et pourtant on a du mal à lâcher le livre. Malgré quelques passages assez dynamiques il faut effectivement bien reconnaître que le récit est parfois un peu verbeux et que certains moments tendent à traîner en longueur mais cela est compensé par une belle écriture et la verve très efficace de Benvenuto. J'éprouve d'ailleurs pour ce dernier des sentiments assez ambivalents également. D'un côté il est difficile en effet de ne pas s'attacher à lui car malgré son mauvais caractère il attire la sympathie mais son manque de conscience morale, sa capacité de ne jamais tenir sa langue ainsi qu'à souvent faire les mauvais choix donne parfois envie de l'étrangler. C'est pour cette raison d'ailleurs que je suis à la fois content qu'il se prenne quelques baffes bien méritées puis qu'il réussisse à s'en sortir. Il faut aussi bien reconnaître que son entourage ne vaut guère mieux que lui car malgré leurs airs plus policés ce sont, pour la plupart, de belles pourritures elles aussi.
Réussissant tout à la fois à développer l'univers du Vieux Royaume tout en livrant une histoire trépidante Gagner la guerre est donc un très bon roman que j'ai eu plaisir à lire, mes seuls regrets étant quelques pistes narratives secondaires laissées en suspens ainsi qu'une fin un petit peu abrupte même si en compensation la toute dernière scène résume à elle seule parfaitement tout le principe du récit.
Bisque rage
Critique de Lobe (Vaud, Inscrite le 28 juin 2011, 30 ans) - 18 septembre 2018
Je ne trancherai pas la question. Un peu trop peur que, vexé, le héros-bandit Benvenuto ne vienne m'étriller sans ciller.
Mais sûr de sûr, prolonger mon été avec Gagner la guerre a été l'une des meilleures idées de l'année. Ca vrombit, ça rebondit, c'est férocement sale, ça fait grimacer et crier (si!). Ca donne des fourmis d'énergie dans les mains, l'envie de franchir des forêts hantées en hiver, et de s'engager comme mercenaire (si!).
Et aussi, de façon plus terre-à-terre, le livre fait caresser l'idée de bien paisiblement s'installer à une table joliette pour disputer une partie de scrabble avec grand-maman. Histoire de l'écrabouiller proprement avec tous les nouveaux mots tarabiscotés appris en lisant ce livre fort réjouissant.
Machiavel comes back
Critique de Deinos (, Inscrit le 14 février 2009, 62 ans) - 20 mars 2018
Un roman dense à la fois de fantasy (quoique très légèrement) à la fois d'aventures épiques avec un regard sur l'exercice du pouvoir... le tout mené de main de maître, quoique certaines longueurs viennent parfois rompre le rythme du récit...
L'auteur a créé un univers riche et détaillé... avec une maîtrise stylistique certaine, un lexique riche et varié...
Un excellent roman...
Gagner le coeur de nombreux lecteurs !
Critique de Titanototo (, Inscrit le 10 octobre 2012, 32 ans) - 5 mai 2016
Ce récit nous transporte dans l'univers du "Vieux Royaume", monde fantastique d'une richesse et d'une crédibilité remarquables. Le lecteur appréciera au fil du récit d'en apprendre toujours plus sur les subtilités historiques et politiques imaginées par l'auteur.
Dans ce contexte évolue le protagoniste principal de l'histoire : Benvenuto, un bretteur secoué par des évènements qui le dépassent. Le récit se révèle captivant par la complexité et la subtilité de ses intrigues.
En effet les luttes politiques sont au cœur du récit !
La plume de l'auteur est remarquable et participe à immerger le lecteur dans cet univers médiéval fantastique.
A lire sans hésiter !
PS : l'auteur a écrit toute une série de nouvelles situées elles aussi dans le Vieux Royaume.
Gueule cassée
Critique de Fanou03 (*, Inscrit le 13 mars 2011, 49 ans) - 16 octobre 2015
Il y a bien sûr dans Gagner la guerre des éléments traditionnels de cape et d’épée matinée de Fantaisy qu’on retrouvera sans peine dans d’autres romans d'un type similaire, je pense par exemple à La République des voleurs, le troisième tome de la série de Scott Lynch, dont les personnages principaux sont également des gredins aux méthodes parfois expéditives, et dont le décor est une cité inspirée d'une Venise de la Renaissance.
Mais à mon sens Gagner la guerre est largement au-dessus de ce que j’ai pu lire dans cette catégorie, avant tout par une très grande qualité littéraire, déjà présente dans Janua Vera, l’ouvrage précédent de Jean-Philippe Jaworski. L’intrigue, sans révolutionner le genre, est hautement rythmée et dense, évoquant les manœuvres de l’ombre, les plans tortueux des différents protagonistes, les luttes d’influences, dans le but de conquérir (ou de garder) le pouvoir. Don Benvenuto, le narrateur, est particulièrement amoral, se vouant de façon presque invraisemblable corps et âme à un politicien peu recommandable. On en vient même à se demander le sens de cette abnégation au vu des sacrifices que le mercenaire fera pour son maître. Le récit à la première personne fait pourtant qu'il s'avère extrêmement attachant, bien qu'il soit fondamentalement une sombre crapule.
Gagner la guerre est une lecture quasi masochiste, tant Don Benvenuto, au propre comme au figuré, s’en prend plein les dents, au cours de ses trépidantes aventures. On retrouve là une thématique entrevue dans Janua Vera : une réflexion sur la violence, aussi bien morale que physique, et sur la souffrance qui en résulte. Les différents épisodes (et en particulier la captivité de Don Benevueto à Ressine) donnent l’occasion à Jean-Philippe Jaworski de dépeindre avec un réalisme assez dur les outrages qui peuvent être faits à un corps humain. Le cynisme, omniprésent, renforce ce côté assez sombre du roman.
Le récit cependant prend cependant bien d’autres visages, ce qui permet à l'auteur de montrer l’étendue de ses possibilités, et de conclure le récit par un final pareil à un feu d’artifice, et qui laisse en plus la place à toutes les interprétations.
Pour tous ceux qui aiment les histoires denses et haletantes
Critique de Leo Burckhardt (, Inscrit le 25 janvier 2013, 37 ans) - 13 février 2014
Sacré Benvenutto
Critique de Florian1981 (, Inscrit le 22 octobre 2010, 43 ans) - 2 janvier 2014
Le roman est dans la catégorie science fiction mais, comme la critique principale l'a fort justement dit, à part un peu de magie et quelques elfes, on se croirait vraiment à Florence au 15e siècle!
Le héros est attachant et drôle, avec le verbe haut et des réparties savoureuses, l'action est trépidante et le contexte politique est complexe et bien retranscrit : on sent bien les magouilles des princes florentins, notamment du Podestat qui n'a rien à envier à Machiavel!
Bref une vraie réussite, j'ai eu du mal à lâcher ce livre, même si j'avoue que certains passages politiques étaient parfois si subtils que je ne suis pas sûr d'avoir toujours tout compris... Il reste pour moi à la fin quelques zones d'ombres, d'ailleurs le dénouement me semble un peu abrupt et ne pas répondre à toutes les questions
Brillant !
Critique de Colt (, Inscrit le 26 août 2010, 52 ans) - 23 avril 2013
Les personnages sont bien campés et leur psychologie est parfaite. Et il y a du monde, beaucoup de monde...
Un univers complet, parfaitement décrit (parfois trop d'ailleurs, ça en est un peu pénible par moment).
De la magie, de la guerre, des intrigues en tous genres et des rebondissements...
On se laisse entraîner avec plaisir jusqu'à la dernière page, que l'on aimerait ne pas être la dernière.
Un petit bémol, il y a peu de gros fil, surtout quand il s'agit de la survie de cette ordure scélérate et fascinante de Don Benvenuto.
Un grand bravo à M. Jaworski, dont je n'ose imaginer la somme de temps et d'énergie passée à écrire ce volumineux et magnifique livre. En tous les cas, le résultat est excellent. Encore, encore, encore !!!
trop court
Critique de MEISATSUKI (, Inscrite le 2 octobre 2009, 48 ans) - 18 janvier 2013
Profonde fantasy
Critique de Leduc (Deux-Sèvres, Inscrit le 11 avril 2012, 55 ans) - 16 avril 2012
Un pavé que l'on dévore, que l'on savoure. Une construction et un monde différents qui nous font (re)découvrir la fantasy française, ainsi que le grand talent de Jaworsky.
Dans la lignée de Janua Vera, bien que légèrement moins abouti, à mon avis.
Quand on veut écrire un classique...
Critique de Frereanselme (, Inscrit le 26 novembre 2011, 45 ans) - 26 novembre 2011
Le livre est bon, l'histoire aussi ; mais l'inscription dans un contexte par trop classique est à mon sens le principal écueil. Les personnages, rappelant une galerie de la Commedia dell'arte, sont truculents et plutôt bien campés (notamment la fille du podestat). La magie "réaliste" et pas trop omniprésente permet de garder un certain degré d'immersion mais certaines péripéties sont vaines (un tour du propriétaire de son monde classique par le narrateur/personnage) et le livre pourrait être plus court.
Au final une bonne expérience de lecture mais j'ai préféré certaines nouvelles de Jaworski où sa verve était plus supportable que sur un plus grand format.
Victoire totale.
Critique de Botchman (, Inscrit le 23 août 2009, 52 ans) - 19 novembre 2011
Que dire ? Que les 700 pages de Gagner la guerre m'ont paru trop peu. Qu'une centaine de plus ne m'aurait pas gêné. Ce compliment est en fait mon seul véritable reproche. Certains passages, vers la fin surtout, m'ont paru en effet un peu vite expédiés. Quand c'est bon, on devient gourmand.
Le livre est ambitieux, avec un univers proche de la Renaissance italienne, riche et réaliste malgré les quelques touches de fantastique. Les personnages sont nombreux, complexes et bien développés, à commencer par Benvenuto, celui qui se raconte et nous raconte l'histoire. C'est un assassin au service d'un sénateur de la République. C'est une ordure de la pire espèce mais qui reste toujours attachant, faillible, et plutôt drôle. Les intrigues, complots, combats et rebondissements sont incessants et toujours très bien menés. Le tout est parfaitement construit. Fluide. On y prend énormément de plaisir. Le style est enfin travaillé et puissant. Et c'est un autre grand point fort du livre.
Une grande réussite qui devrait, espérons le, devenir une référence du genre made in France. Quand je pense que c'est un 1er roman, vivement la suite...
Benvenuto, pour le meilleur et pour le pire
Critique de Tortulut (, Inscrit le 29 avril 2011, 44 ans) - 17 août 2011
Le recueil avait le mérite de varier les styles et la narration. Les récits étaient plutôt condensés, vifs.
Dans Gagner la Guerre, l'auteur prend son temps, on est dans la description de l'instant, le récit à la première personne, introspectif, quelque chose de beaucoup plus étiré, lent, dense en détails et en digressions.
Pour ma part, je trouve qu'il manque, de ce fait, l'énergie et la spontanéité qui caractérisaient Janua Vera, dont je préfère d'ailleurs la nouvelle introduisant Benvenuto, "Mauvaise donne", vraiment géniale, à cet énorme livre de 700 pages se concentrant sur ce personnage à la psychologie intéressante, et tant mieux, mais qui sur un plan du mouvement, de la chorégraphie des situations, m'a semblé moins habile, moins percutant.
Je dis ça, et pourtant je suis du genre à adorer tout ce qui prend son temps, tout ce qui s'étire en longueur.
Mais je trouve Jaworski franchement plus à l'aise dans le récit court, dans la variation de traitements, que dans le roman fleuve. Il gagne en densité ce qu'il perd en style, quelque part.
J'ai donc un mélange de sensations contradictoires, qui font que je suis à la fois emballé et déçu par ce pavé, qui ressemble à un élève un peu trop sérieux, rigoureux, sans l'étincelle de folie.
Reste que l'histoire, le narrateur, les personnages, l'univers décrit et l'inspiration du monde réel pour son élaboration sont exceptionnels.
Pour ma part je conseille de lire Janua Vera avant, même si on peut aussi le lire après. Mais le lire avant permet de piger un bon nombres de références, et surtout, de ne pas passer à côté des subtilités de l'intrigue politique.
Vivement en tout cas, le prochain de l'auteur. Un recueil de nouvelles, j'espère !
Excellentissime...
Critique de Pendragon (Liernu, Inscrit le 26 janvier 2001, 54 ans) - 7 août 2011
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adaptation en bédé ! | 2 | Patman | 31 mai 2018 @ 12:50 |
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