Discours de la méthode de René Descartes
Catégorie(s) : Sciences humaines et exactes => Philosophie
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de la philosophie!
Dur dur de résumer ce livre, qui m'a paru assez compliqué... Eh oui, je l'avoue c'est la toute première fois que je lis un roman philosophique. Le résultat n'a pas été très concluant mais je crois que c'est toujours comme cela la première fois....
Si j'ai donc un premier conseil à donner, c'est d'entamer ce livre en ayant minimum 16 ans, et bien entendu, surtout avoir envie de le lire car si vous le faites malgré vous, je doute des résultats....
Il faut savoir que le titre entier du livre est "discours de la méthode pour bien conduire sa raison et chercher la vérité dans les sciences". Il a été publié sans nom d'auteur en 1637 et le titre initialement prévu était : "projet d'une science universelle qui puisse élever notre nature à son plus haut degré de perfection." Voilà qui en dit long sur le bouquin...
Dans son livre, Descartes reprend les arguments du scepticisme pour rejeter toutes les connaissances qui ne résistent pas à la mise en doute.
Ce livre est départagé en 6 grandes parties. Dans la première, Descartes fait référence à la science ; dans la deuxième il parle des principales règles de la méthode qu'il a cherché ; en troisième il nous explique quelques une de ces morales tirées de cette méthode ; en la quatrième les raisons par lesquelles il prouve l'existence de Dieu, et de l'âme humaine, en la cinquième quelques questions sur la médecine, la différence entre nos âmes et les bêtes. Pour la dernière partie il nous dévoile les raisons qui l'ont poussé à écrire et les choses qu'il croit être requises pour aller plus avant en la recherche de la nature....
Les éditions
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Le discours de la methode de René Descartes
de Descartes, René
Librio
ISBN : 9782290315606 ; 0,01 € ; 19/09/2001 ; 96 p. ; Poche
Les livres liés
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Les critiques éclairs (13)
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Bon sens, morale, observation et traditions
Critique de Veneziano (Paris, Inscrit le 4 mai 2005, 47 ans) - 3 février 2021
En cela, ce livre est fondé sur une réflexion novatrice, au point de devenir pionnière et de résumer, jusqu'à la caricature, un mode de pensée à la française. Or le positionnement de l'auteur suffit d'une part à le situer dans l'histoire des idées et à faire rayonner la portée de ses écrits dans l'ensemble de la pensée occidentale. C'est pourquoi cette pensée et cet ouvrage sont perçus comme incontournables, au regard des apports de son époque, bien évidemment.
Seulement une introduction ?
Critique de Ngc111 (, Inscrit le 9 mai 2008, 38 ans) - 25 mars 2013
A cela il faut ajouter que l'on nous fait très vite comprendre que ce discours en six parties n'est qu'une introduction, en tout cas un élément faisant partie d'un ensemble plus vaste, où figurent des essais, des ouvrages scientifiques de géométrie, de Dioptrique et sur les météores.
Les mathématiques et la géométrie sont d'ailleurs un corollaire omniprésent dans l’œuvre de Descartes ; et comme chez beaucoup de philosophes on y retrouve une influence déterminante, nous rappelant que la philosophie ou la métaphysique ne sont pas de pures conjectures sur des notions de liberté, d'immortalité de l'âme, ou de Dieu mais bien des tentatives de prouver par le biais de raisonnement (fondés sur la raison, mais aussi sur l'expérience -comme nous le rappelle l'auteur- ).
Malgré cette drôle d'impression donc, malgré les erreurs qui donnent un coup de vieux au propos de ce cher René (notamment concernant la fonction de pompe du cœur, causée selon lui par la dilatation du sang qui se réchauffe en parvenant dans ce dernier), on s'intéresse avec enthousiasme aux réflexions de Descartes sur Dieu, sur le fameux "cogito", sur la vérité... Même la partie sur l'anatomie humaine se révèle passionnante quoique bâtie sur une erreur.
On en vient à regretter parfois le manque de détail, la prudence de l'auteur (frileux de par la condamnation de Galilée) et globalement une retenue qui dessert l’ensemble.
Pour y trouver plus, peut-être faudra-t-il se tourner vers le reste de l’œuvre du philosophe ?
Se forger sa propre vision d'un classique philosophique
Critique de Elya (Savoie, Inscrite le 22 février 2009, 34 ans) - 2 février 2013
On tourne une page dans Discours sur la méthode, et on tombe là-dessus :
« Et remarquant que cette vérité : je pense donc je suis, était si ferme et si assurée, que toutes les plus extravagantes suppositions des sceptiques n’étaient pas capables de l’ébranler, je jugeai que je pouvais la recevoir, sans scrupule, pour le premier principe de la philosophie que je cherchais ».
C’est tout. Encore quelques phrases tout de même tenant sur une page pour détailler un peu ce qui est devenu un aphorisme connu par tous.
A là lecture du Discours, je n’ai à aucun moment eu l’impression que Descartes insistait plus sur le cogito (bien qu’il le considère comme le premier principe de philosophie) que sur d’autres notions, tout autant importantes. J’ai apprécié le propos global du livre ; « chercher la vérité dans les sciences » et exposer SA méthode pour acquérir des connaissances et non nécessairement celle que tout le monde doit faire sienne.
Il définit également la raison, équivalente au bon sens, égale en tous les hommes. Les différences d’opinions ne venant donc pas d’elle mais de la façon dont « nous conduisons nos pensées par diverses voies ». D’où la nécessité de réfléchir à comment les conduire.
On ressent aussi la censure exercée non par des individus mais par le contexte de l’époque, entaché du dogmatisme de l’église. Ainsi, Descartes ne peut soulever « plusieurs questions, qui sont en contre verse entre les doctes » ; il préfère alors s’abstenir de les évoquer.
J’ai entendu parler de ce discours au cours de ma vie pendant des jours et des jours, et je m’en suis fait une idée complètement différente de celle que j’ai ressenti à sa lecture. Je n’aurai jamais imaginé par exemple que Descartes y détaillait l’anatomie du cœur humain. Ou encore qu'il insistait finalement peu sur l'opposition entre le corps et l'esprit. Sachant que cette lecture comprend 60 pages, je suis ravie d’avoir pu me forger mon propre avis sur ce Discours, et je lirai dorénavant les textes s’y reportant avec un autre regard, plus sincère.
Non , ce n'est pas de l'acharnement..
Critique de Perteo (, Inscrit le 13 juillet 2012, 32 ans) - 20 juillet 2012
Faiblesse philosophique, vulgaire imposteur.. J'en doute.
D'autre part l'originalité de Descartes est à replacer dans son contexte historique et dans le déroulement de l'histoire des idées , tu comprendras alors la place monumentale qu'elle y tient.
Cordialement.
Ridicule
Critique de Moisette (, Inscrit le 24 juillet 2011, 31 ans) - 8 septembre 2011
Le livre n'échappe d'ailleurs pas au ridicule avec ses démonstrations pitoyables, volontairement alambiquées pour servir d'argument palliatif à une totale absence d'intérêt (l'argument ontologique ou la thèse ridicule des animaux-machines).
Certains excuseront la faiblesse philosophique de l'ensemble en mettant en valeur la rigueur du raisonnement et l'originalité de la forme.
Pourtant, force est de constater que Descartes est loin d'être un créateur, sinon un vulgaire imposteur (Aristote et ses syllogismes étaient là avant lui ...)
A toujours consacrer le règne de la "raison", Descartes néglige tout un pan de la condition humaine et, dans son rationalisme outrancier et hideux, il ne parvient qu'à délivrer une vision simpliste de l'humanité.
C'est peu dire que sa tambouille est indigeste.
L'apprentissage de la rigueur philosophique !
Critique de Frunny (PARIS, Inscrit le 28 décembre 2009, 59 ans) - 26 juin 2010
Descartes nous enseigne la rigueur de la Science et des Mathématiques dans le développement de la pensée.
Ouvrage indispensable .
Descartes
Critique de Joachim (, Inscrit le 24 mars 2006, 44 ans) - 26 mars 2006
De quoi briser les malentendus sur l'auteur et son œuvre, sur l'"élitisme", sur la "scie", etc.
Les Méditations métaphysiques, ensuite et pour toujours.
La méthode cartésienne
Critique de Neithan (, Inscrit le 19 juin 2005, 37 ans) - 19 août 2005
Bien joli tout cela, mais comment? Eh bien en se servant avant toute chose de la raison (comme en mathématique), et du doute. En doutant de tout, jusqu'à nos propres sens qui peuvent s'avérer trompeur pour nous, nous arrivons à cette fracassante constatation: "je pense donc je suis", et affirme par la même l'opposition matière/esprit, qui en effet n'est plus de mise aujourd'hui.
A partir de ce principe et de 4 autres règles de l'esprit énoncées dans le livre, Descartes aura pour but de faire "sortir la vérité par le doute".
L' ouvrage idéal pour qui se pose des questions...
Petite précision
Critique de Chat mort (Chelles, Inscrit le 19 août 2004, 40 ans) - 20 août 2004
Je donne donc 3 étoiles pour le discours mais 5 pour les méditations
Descartes, le philosophe
Critique de Thomas Fors (Beloeil, Inscrit le 10 avril 2002, 88 ans) - 29 avril 2003
Voir aussi : Roger CARATINI - Initiation à la philosophie, édité chez l'Archipel. Il est question de DESCARTES dès la page 270 jusqu'à la 288 ème, vous verrez que le discours de la méthode est bien, comme le dit Lolita, un ouvrage philosophique. Et qui sait, peut-être un roman (voir le sens moderne du mot). (Descartes parvient à Dieu par une réflexion sur l'idée de parfait : Dieu cause de moi... etc)
Alors le doute de Montaigne ?
L'erreur de Descartes
Critique de Thomas Fors (Beloeil, Inscrit le 10 avril 2002, 88 ans) - 29 avril 2003
Certes la "méthode" de Descartes est une première. Elle a ouvert de nombreuses portes.
Toutefois, aujourd'hui, il est évident que Descartes s'est trompé : le dualisme (matière - esprit) n'est plus de mise.
Mais il est préférable d'aller lire Antonio R. DAMASIO avec son "L'erreur de Descartes" paru aux Editions Odile Jacob.
En effet, la matière PRECEDE l'esprit. Sans matière, pas de pensée. Et il aurait fallu écrire : "Je suis, donc je pense".
C'est du moins mon point de vue également. Bonne route aux jeunes qui se posent des questions...
conclusion rationnelle du fait de son existence comme sujet pensant
Critique de Nevermore (Rennes, Inscrit le 10 mai 2002, 42 ans) - 28 avril 2003
Il ne s'agit pas non plus d'un roman philosophique ou je ne sais quoi.
Le discours de la méthode est un exemple d'une exposition de principes accompagnés du récit qui les a provoqués.
NB: Ce n'est pas un roman...
Je pense donc je scie
Critique de Lucien (, Inscrit le 13 mars 2001, 69 ans) - 8 mai 2002
Je scie, donc je divise un problème en autant de parties qu'il est possible, afin de le résoudre plus commodément (c'est le principe même de la méthode).
Je scie, donc "scio", je sais (enfin, je sais, alors que le malheureux Montaigne se demandait sans cesse : "Que sais-je?"). Et surtout je scie, donc mes écrits seront aussi sciants que possible afin que ma lecture reste le privilège d'une élite intellectuelle résignée à me lire pour m'avoir lu, sans l'espoir d'y trouver un quelconque plaisir. La pensée huile de foie de morue. L'anti-Pascal (l'idée n'est pas nouvelle), lequel parvenait à réfléchir tout en maniant la plume comme un grand écrivain, pas seulement un théoricien des sciences ou de la religion. Bravo, Lolita, pour cette courageuse initiative!
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