Les démons de Jérôme Bosch de Alexandra Strauss
Catégorie(s) : Littérature => Romans historiques , Arts, loisir, vie pratique => Arts (peinture, sculpture, etc...)
Moyenne des notes : (basée sur 4 avis)
Cote pondérée : (27 672ème position).
Visites : 5 248
Broderie ou biographie de Bosch
A travers les yeux de sa femme, nous sont racontées la vie quotidienne et la spiritualité de Jérôme Bosch.
Homme secret et réservé, il a su faire de ses visions obsédantes une œuvre universelle. Ce roman historique est un voyage au cœur de l’art du plus mystérieux des peintres flamands de la fin du 15ème siècle même si l’auteur précise dans une note annexe que tout ce qui concerne Jérôme Bosch est empreint de mystère .
De sa vie, on ne connaît en réalité presque rien et seulement par les quelques mentions de son nom dans des documents officiels, transactions commerciales, actes de vente, héritages, impôts, quittances de paiement, frais d’obsèques ou inventaires de collections… à partir desquels on a pu déduire la situation financière de sa famille et sa position sociale. Maigres indices pour imaginer une biographie de Bosch.
J’avais choisi ce livre parce que j’aime beaucoup les peintres et je souhaitais me documenter sur Bosch. Je suis de ce fait un peu déçue.
La lecture de l’ouvrage est toutefois agréable, sans plus.
Les éditions
-
Les démons de Jérôme Bosch [Texte imprimé] Alexandra Strauss
de Strauss, Alexandra
Gallimard / Collection Folio
ISBN : 9782070435999 ; 6,90 € ; 07/10/2010 ; 235 p. ; Poche
Les livres liés
Pas de série ou de livres liés. Enregistrez-vous pour créer ou modifier une série
Les critiques éclairs (3)
» Enregistrez-vous pour publier une critique éclair!
les démons de Jêrome Bosch
Critique de Natasha (, Inscrite le 26 janvier 2020, 66 ans) - 26 janvier 2020
il éclaire de façon saisissante l'oeuvre de Jérôme Bosch
beaucoup d'historiens de l'art se posent bien des questions à son propos
qu'ils lisent ce livre, tout y est cohérent et pour moi la meilleure hypothèse
et je crois que cela est plus qu'une hypothèse
Natasha
L'enfer, c'est les autres
Critique de Fanou03 (*, Inscrit le 13 mars 2011, 49 ans) - 8 juillet 2015
Alexandra Strauss décrit ainsi un artiste visité, dans son enfance, par des images nocturnes cauchemardesques, presque névrotiques. À l’âge adulte, hanté par la problématique du mal, aspirant à une forme d’ascétisme, il retranscrit dans ses tableaux sa vision de l’Enfer et des démons qu’il l’habite. Mais cette représentation de l’enfer, nous dit Alexandra Strauss, Jérôme Bosch n’a pas eu forcément besoin de puiser dans ses visions d’enfance pour le construire. Dans le monde qui l’entoure, le comportement de ses contemporains, leur violence, leur appétit du gain et du pouvoir forment aussi l’essentiel de son inspiration. Le peintre tente d’exorciser ce mal latent, à travers des toiles saisissantes montrant une humanité déchue en proie à la tentation et aux tourments.
Un roman ambitieux qui ne tient pas ses promesses ...
Critique de Pucksimberg (Toulon, Inscrit le 14 août 2011, 44 ans) - 17 janvier 2012
Dans ce roman, Aleyt van Meervenne, l'épouse de Bosch, entreprend de narrer au lecteur sa rencontre avec un homme qui va devenir le peintre que nous connaissons. Par la suite, elle évoquera aussi ses travaux en atelier, les commandes auxquelles il répondra, les rivalités, son regard sur le monde. Ce qui s'avère le plus captivant reste sans doute le travail sur la psychologie du peintre. Evidemment, il ne reste que peu de documents sur l'artiste. La plupart des éléments ne sont qu'invention ou hypothèses, mais peu importe puisqu'il s'agit d'un roman qui n'a pas la prétention d'être biographique. Alexandra Strauss peint un personnage étrange, terrifié par des visions, des hallucinations, un personnage assez solitaire qui préfère les promenades champêtres aux longues discussions en société. Dès son enfance, il est différent des autres adolescents. Ses goûts sont déjà singuliers, plus sérieux. La relation qui l'unissait à sa mère, femme pieuse, peut expliquer beaucoup de choses sur ses influences. Toutes ces visions ne sont-elles pas la matérialité des vices ou des pulsions souvent contenus par le jeune peintre ?
Les autres pages que j'ai aimées sont celles où Strauss décrit de manière picturale certaines scènes qui ont inspiré Bosch. Il est vrai que dans ces moments-là, le lecteur a l'impression d'être plongé dans un tableau du peintre.
Fort sensible au style d'un écrivain qui peut tout raconter s'il a le Verbe, j'avoue ne pas avoir été séduit du tout par l'écriture d'Alexandra Strauss. Je me suis souvent ennuyé, surtout à la fin, ce qui est plutôt rare étant donné que la fin est la dernière note d'un roman et la dernière impression laissée au lecteur. les écrivains soignent souvent cette partie tout comme le début. Ici, il n'en est rien.
Certaines phrases seraient presque confuses ...
Ce roman manque de souffle. Il y a le vocabulaire d'époque, une certaine recherche historique, les allusions picturales, des éléments fantastico-religieux, mais il manque cette cohésion et cette évidence propres aux grands auteurs.
S'atteler à la vie d'un tel peintre n'est sans doute pas à la portée de tout le monde ...
Forums: Les démons de Jérôme Bosch
Il n'y a pas encore de discussion autour de "Les démons de Jérôme Bosch".