Le club Dumas, ou, L'ombre de Richelieu de Arturo Pérez-Reverte
( El club Dumas)
Catégorie(s) : Littérature => Européenne non-francophone , Littérature => Policiers et thrillers
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DE UMBRARUM REGNI NOVEM PORTIS
Ami de l'étrange, du polar et des livres anciens, cette critique s'adresse à vous.
Imaginez un mercenaire en livres anciens confronté à la plus étrange des énigmes.
"A-t-on vraiment découvert un chapitre manuscrit des Trois Mousquetaires de Dumas?".
Et quelle est cet étrange livre "les neufs portes du royaumes des ombres"?
Quelle est le lien entre la mort d'un bibliophile et ces deux documents.
Lucas Corso est tombé sur l'affaire la plus étrange de toute sa carrière.
Résoudra-t-il l'énigme de ce palpitant roman?
L'auteur espagnol nous entraîne dans l'univers secret des bibliophiles.
Grâce à ce livre on apprend toutes sortes de choses comme reconnaître un vrai livre du 17ème siècle d'un faux.
On sent que le Malin est présent partout.
Ce bouquin a inspiré POLANSKI pour le film "la 9ème Porte" avec J.Depp.
Mais vous trouverez le film bien fade comparé au suspense et à l'intelligence du roman.
Note pour mes amis bibliothécaires : un excellent roman pour vous rappeler vos cours d'histoire du livre.
Les éditions
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Le club Dumas ou L'ombre de Richelieu [Texte imprimé], roman Arturo Pérez-Reverte trad. de l'espagnol par Jean-Pierre Quijano
de Pérez-Reverte, Arturo Quijano, Jean-Pierre (Traducteur)
le Livre de poche / Le Livre de poche.
ISBN : 9782253076568 ; 7,90 € ; 01/01/1995 ; 446 p. ; Poche
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Les critiques éclairs (13)
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Le Diable et Alexandre Dumas
Critique de ARL (Montréal, Inscrit le 6 septembre 2014, 38 ans) - 26 août 2016
Le scénario de Polanski et ses collaborateurs écarte complètement tout ce qui touche à Dumas, sa vie ou son chapitre apocryphe. Je suis forcé d'admettre qu'il s'agit d'une excellente décision. Toute cette part de l'intrigue me paraissait superflue et de moindre intérêt. Les fanatiques des "Trois mousquetaires" seraient sans doute en désaccord, mais l'idée d'un club secret d'adorateurs de Dumas prêts à tuer pour mettre la main sur de nouveaux textes me semblait farfelue. En revanche, la part de l'intrigue qui concerne les "Neuf Portes du royaume des ombres" est passionnante et bien ficelée. Les tentatives de Pérez-Reverte de faire des liens entre ces deux trames sont toutefois peu convaincantes.
Le style de l'auteur n'épatera personne (du moins dans sa traduction française). Sa plume est très utilitaire, ses réflexions souvent bancales, voire ineptes: "Il y a longtemps, je croyais à certaines choses… Mais j’étais alors jeune et cruel. Maintenant j’ai quarante-cinq ans : je suis vieux et cruel." Ce genre de phrases creuses sont malheureusement trop fréquentes. La chute du roman est aussi plutôt décevante. Polanski a fait le choix d'y ajouter des éléments qui ont sans aucun doute rehaussé l'impact de la scène finale. En somme, le film me paraît rendre justice au récit et corriger plusieurs des faiblesses du roman. Un des rares cas où je recommande plutôt de visionner l'adaptation, mais il faut tout de même reconnaître la qualité des idées développées en premier lieu par l'écrivain.
Club Dumas
Critique de Exarkun1979 (Montréal, Inscrit le 8 septembre 2008, 45 ans) - 29 juin 2012
On a donc ici une petite histoire intéressante qui mêlerait Alexandre Dumas et occultisme. Tout au long du livre, on cherche à savoir quel est le lien entre les deux.
De plus, l'auteur réussit à nous transmettre sa passion qu'il a pour les livres anciens et Alexandre Dumas en particulier. C'est le point qui m'a le plus intéressé dans le roman.
C'est un bon petit livre rafraichissant qui se lit bien et qui est un de mes coups de coeur dernièrement.
Métalittérature
Critique de Frereanselme (, Inscrit le 26 novembre 2011, 45 ans) - 26 novembre 2011
Ne vous y trompez pas, c'est de littérature universelle que l'on parle, le club Dumas n'est pas un simple polar, c'est l'essence même de ce qui fait un polar ou même simplement un roman populaire que Reverte a cherché et même trouvé.
Quant au personnage de la jeune femme, un seul mot : profond.
Ce livre est pour moi l'un des chefs d'oeuvre de la littérature internationale contemporaine. D'autant que Reverte a du style et que son traducteur a du talent : grand livre que je relis régulièrement.
Ni de loin ni de près
Critique de Pat (PARIS, Inscrit le 21 mars 2010, 60 ans) - 22 mars 2010
Excellent
Critique de Bookivore (MENUCOURT, Inscrit le 25 juin 2006, 42 ans) - 9 mars 2009
Délectable
Critique de Sabyne (, Inscrite le 4 octobre 2005, 51 ans) - 10 février 2009
Merci pour la docu
Critique de Bolcho (Bruxelles, Inscrit le 20 octobre 2001, 76 ans) - 2 août 2006
N'empêche, que de délayage ! Que de descriptions d'intérieurs strictement inutiles ! Que de clichés, et notamment ce « privé » qui passe son temps à boire de l'alcool. Du gin qui plus est ! Y a-t-il vraiment des gens pour trouver que le gin pur est buvable ?
Bref. Un bouquin très documenté (trop ? On sent un peu le désir de fourguer toute la docu) qui cherche une voie originale entre le polar un peu populo et l’étalage intello pour bibliopathes pédants. Il y a aussi un paquet d’allusions à toutes nos lectures obligées. Pas uniquement Dumas, mais Poe, Melville, Féval…
Ludico-baroque je dirais.
Mon problème est qu’il parle beaucoup du diable et que, honnêtement, moi, le diable, je le trouve un peu ridicule et pas très intéressant.
Des choses que j'aime bien ou qui sont curieuses :
« - Il y a longtemps, je croyais à certaines choses… Mais j’étais alors jeune et cruel. Maintenant j’ai quarante-cinq ans : je suis vieux et cruel. »
Un des personnages, en avion, se plonge « dans la contemplation des nuages que l’avion laissait derrière lui, sous la traînée de condensation qui se détachait des ailes ». Non seulement on a là un nouvel exemple de délayage, mais j'avoue ne jamais avoir réussi à mettre la tête à l'extérieur de la carlingue pour contempler le phénomène à partir de mon siège...
« Je n’aime pas les cadeaux grogna Corso. J’ai entendu parler de types qui ont accepté un jour un certain cheval de bois. Artisanat achilien, disait l’étiquette. Bande de crétins. »
Paul VI aurait écrit en 1974 : « Le démon existe, non seulement comme symbole du mal, mais comme réalité physique… ». On a le droit d’écrire comme ça de simples couillonnades lorsqu’on est pape ?
Des livres et des hommes !
Critique de C.line (sevres, Inscrite le 21 février 2006, 47 ans) - 26 juillet 2006
C'est sans conviction que j'ai entamé la lecture de ce roman: J'avais vu le film de Polanski il y a bien longtemps qui m'avait ennuyé au plus haut point : ça partait plutôt bien et puis... une fin à la Polanski !
Mais ne vous y trompez pas : le livre est autrement mieux ! Beaucoup plus dense, plus rythmé...
Perez-Reverte entraine son personnage Lucas Corso dans une course incroyable entre des héros romanesques tout droit sortis des pages d'un des plus grands classiques, l'Espagne, le Portugal, la France mais aussi l'histoire hermétique, l'histoire littéraire...
Pour ceux qui aiment le papier chiffon, les plats à nerfs et autres ex-libris : ce livre vous entrainera rapidement dans son tourbillon... et vous montrera - par sa fin surprenante- que vos lectures peuvent parfois vous jouer de drôles de tours !
Mystère au rendez-vous!
Critique de Sahkti (Genève, Inscrite le 17 avril 2004, 50 ans) - 9 juillet 2005
L'adaptation cinéma qui a été réalisée sur base de ce roman n'est pas franchement mauvaise mais pas exceptionnelle non plus, j'ai regretté le côté lyrique et exagéré de la fin, ces flammes, ces possédés de l'âme, tout ça prêtait à sourire et ne cadrait pas vraiment avec le style feutré et efficace de Perez-Reverte. Mais excellente prestation de Johnny Depp, silencieux et efficace, comme le Corso du livre, un type paumé qui accepte avant tout cette mission pour l'argent puis se prend au jeu, avant de ne plus pouvoir faire marche arrière.
Le jeu des illustrations, permettant au lecteur de reconstituer lui-aussi l'énigme m'avait beaucoup intriguée et pendant très longtemps j'ai réellement cru que ce livre dont il était question dans le texte existait bel et bien ! Dommage :)
Un peu décevant
Critique de Loupbleu (Antony, Inscrit le 8 mars 2005, 52 ans) - 26 avril 2005
Il reste quelques très bonnes inventions, une description fascinante des livres anciens, et une action qui se tient. J'ai pris quand même du plaisir à lire ce roman. Je m'attendais à beaucoup mieux, d'où ma déception.
ça partait bien...
Critique de Nelle (Bonne, Inscrite le 9 janvier 2001, 49 ans) - 2 janvier 2003
Pas vraiment emballé...
Critique de Virgile (Spy, Inscrit le 12 février 2001, 45 ans) - 18 mars 2002
Baroque et sulfureux
Critique de Lucien (, Inscrit le 13 mars 2001, 69 ans) - 18 mars 2002
On prendra aussi beaucoup de plaisir à lire "Le tableau du maître flamand", "Le maître d'escrime" ou "La peau du tambour".
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