La fille de son père de Anne Berest
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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Premier roman...une réussite!
La voilà la bonne surprise de la rentrée littéraire! En voilà un très bon premier roman! Un roman comme je les aime...qui commence par la fin, qui prend forme au fur et à mesure de la lecture, et nous donne envie de dévorer ce livre et puis de le relire...c'est l'envie que j'ai eu une fois ce roman terminé.
Au cours du premier chapitre, nous assistons à l'enterrement du père de l'héroïne, l'ambiance est alors posée: plombée et mystérieuse...Nous découvrons ensuite les 3 soeurs qui sont invitées à un diner d'anniversaire chez leur père justement...Au cours de ce diner où l'ambiance est lourde et les rancoeurs bien présentes, un secret de famille est révélé et c'est une bombe qui tombe sur l'une des soeurs mais qui aura des conséquences sur toute la famille...et c'est rien de la dire!!
J'ai beaucoup aimé ce roman qui se lit d'une traite et qui nous laisse pantois, la fin est vraiment surprenante et vraiment inattendue!! L'écriture est simple, acérée, efficace et sans détour, pas de longues descriptions et pourtant l'ambiance et le décor sont plantés et nous ressentons le mal aise qui est palpable.
Je vous invite à découvrir Anne Berest, jeune romancière française et son tout premier roman. Vivement le prochain!!
http://labibliothequedepoki.blogspot.com/
Les éditions
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La fille de son père [Texte imprimé], roman Anne Berest
de Berest, Anne
Seuil
ISBN : 9782021027839 ; 8,41 € ; 19/08/2010 ; 160 p. ; Broché
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Les critiques éclairs (3)
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J'ai pas accroché, pas compris probablement
Critique de PA57 (, Inscrite le 25 octobre 2006, 41 ans) - 17 octobre 2013
Niveau histoire, bof bof, j'avais compris la fin depuis le début et je n'ai absolument pas compris le message qu'a voulu faire passer l'auteure.
Je ne peux pas dire que j'ai détesté, mais je reste sur ma faim.
Mauvaises nouvelles
Critique de Marvic (Normandie, Inscrite le 23 novembre 2008, 66 ans) - 10 juillet 2013
Personne ne réagit à un petite phrase pourtant lourde de sens révélant un secret de famille. Le ver est dans le fruit.
"La vérité est une mèche lente."
Le drame familial atteindra son apogée lors d'un réveillon de Noël. L'aînée, Irène, femme dominatrice n'admet pas le futur mariage d'Albert, celui qu'elle ne considère plus comme son père, Charlie la petite dernière essayant de se construire des souvenirs de sa maman qu'elle a peu connue , pendant que la cadette, la narratrice, laisse les événements la porter.
On a l'impression que les grands événements de sa vie, sa relation amoureuse épisodique, les deuils glissent sur elle, la laissant spectatrice indifférente.
Les seuls moments importants à ses yeux étant les quelques rares moments permettant aux trois sœurs de resserrer leurs liens même si cela est fait au détriment cruel d'autres personnes.
Je pense que c'est l'une des raisons qui fait que je n'ai pas beaucoup aimé ce livre. Les héroïnes ne sont pas très sympathiques L'ainée tyrannique et égoïste, la seconde observatrice, passive, la troisième tenant son rôle de petite dernière. (Je suis moi même l'ainée de trois filles... ;-))
Je ne sais pas exactement pourquoi j'ai pensé à Annie Ernaux. Sûrement à cause du ton, de l'écriture ; sèche, quelquefois froide. Une façon de raconter les relations familiales assez distante.
Mais ce que je reproche le plus à ce roman, c'est son articulation autour de grandes scènes spectaculaires ; peu de place est faite à ce qui permet d'y arriver, à l'évolution des choses, des sentiments ; et les pages finales sont une véritable frustration.
trois soeurs...
Critique de Fanou03 (*, Inscrit le 13 mars 2011, 49 ans) - 13 mars 2011
A travers les souvenirs d’une mère disparue trop tôt, les trois sœurs cherchent à se construire et montrent leur fragilité de femme face à la vie.
Le style souffre cependant d’un pathos chronique qui rend la lecture un peu déprimante.
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