Je l'aimais de Anna Gavalda
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
Moyenne des notes : (basée sur 63 avis)
Cote pondérée : (11 871ème position).
Discussion(s) : 1 (Voir »)
Visites : 19 545 (depuis Novembre 2007)
Et nous, nous t'aimons encore...
L'auteur a tenu ses promesses.
Moins d'humour, certes, que dans « Je voudrais que quelqu'un m’attende quelque part », mais toujours autant de choses passionnantes à raconter !
Pourtant, la situation initiale est éculée : Chloé, la narratrice, se retrouve seule avec ses deux filles après que son mari l’ait quittée pour sa maîtresse.
Ceci dit, l’auteur nous bouleverse avec quelques pages de désespoir, où les pensées de Chloé couvrent toute la gamme entre l'abattement le plus autodestructeur et l'acerbe :
« Parce que le piège, justement, c'est de croire qu’on est amarrés. On prend des décisions, des crédits, des engagements et puis quelques risques aussi. On achète des maisons, on met des bébés dans des chambres toutes roses et on dort toutes les nuits enlacés.
On s'émerveille de cette …
Comment disait-on déjà ?
De cette ‘complicité'.
Oui, c'était ça qu'on disait, quand on était heureux.
Ou quand on l'était moins. Le piège, c’est de penser qu'on a le droit d'être heureux.
Nigauds que nous sommes.
Assez naïfs pour croire une seconde que nous maîtrisons le cours de nos vies.
Le cours de nos vies nous échappe, mais ce n’est pas grave.
Il n'a pas grand intérêt. L’idéal, ce serait de le savoir plus tôt. ‘Plus tôt’ quand ? Plus tôt. Avant de repeindre des chambres en rose, par exemple… »
« Je me suis assise et j'ai pris ma tête entre mes mains. Je rêvais de pouvoir la dévisser, de la poser par terre devant moi et de shooter dedans pour l’envoyer valdinguer le plus loin possible. Tellement loin qu'on ne la retrouverait plus jamais. Mais je ne sais même pas shooter. Je taperais à côté, c’est sûr. »
Pourtant, l’essentiel du livre n'est pas dans cette rupture-là.
Le beau-père de Chloé, le père de l’homme infidèle, les emmène, elle et ses filles, à la campagne, afin de trouver un peu de sérénité au calme. Petit à petit, cet homme, Pierre, réputé silencieux, dur, sérieux, fermé, lève le voile sur une partie de sa vie.
Agé d'une quarantaine d'années, il est tombé amoureux, instantanément, de Mathilde.
Par devoir, par lâcheté, il ne quitte pas sa femme : c'est tellement facile et confortable d'avoir d'un côté, une maîtresse sporadique qui ne pèse pas sur son existence convenue et n'exerce aucun chantage et d’un autre côté, la mère de ses enfants…
« Je crois que j'étais assez heureux à cette époque de ma vie parce que même si je n'étais pas avec elle, je savais qu'elle existait. C’était déjà inespéré. »
Mariage convenu, couple qui se laisse mener par la vie et son cortège de bienséances.
Pierre ne prend pas le risque de quitter cet univers pour Mathilde.
Et pourtant, il l’aimait.
D'autres événements connexes sont décrits de façon tour à tour savoureuse et poignante, tels de petites nouvelles au sein du roman.
Proximité du style, psychologie vraisemblable des personnages, propos qui dépassent l’anecdote.
malgré quelques expressions ou images conventionnelles.
Les éditions
-
Je l'aimais [Texte imprimé] Anna Gavalda
de Gavalda, Anna
le Dilettante
ISBN : 9782842630522 ; 15,00 € ; 12/02/2002 ; 217 p. ; Broché -
Je l'aimais de Anna Gavalda
de Gavalda, Anna
J'ai lu / J'ai lu Roman
ISBN : 9782290340783 ; 5,60 € ; 01/01/2002 ; 154 p. ; Poche
Les livres liés
Pas de série ou de livres liés. Enregistrez-vous pour créer ou modifier une série
Les critiques éclairs (62)
» Enregistrez-vous pour publier une critique éclair!
Vaut la peine d'être lu
Critique de Grand-Langue (, Inscrit le 6 mars 2016, 67 ans) - 6 mars 2016
J'apprécie l'écriture fluide et rythmée de Gavalda tout comme les sous-entendus.
À ceux et celles qui lui reprochent sa simplicité je dirais qu'il y a de la matière à réflexion bien que l'on puisse effectivement lire ce bouquin d'un seul trait, comme on le fait pour une nouvelle!
Pourquoi l'ex beau-père raconte-t-il cette histoire à son ex bru?
Voudrait-il voir ses petites filles s'établir sur sa terre? Souhaite-t-il que son ex-bru lui pardonne le départ de son fils? Est-il amoureux de sa bru? Veut-il simplement soulager la jeune femme du malheur qui l'accable?
Rien n'est aussi simple qu'il n'y parait et pour le simple fait de mettre cet aspect en valeur et pour nous gâter avec des échanges tantôt incisifs, tantôt intimistes, j'octroie quelques étoiles à Gavalda. Comme je suis avare d'étoiles, c'est bien.
Grand-Langue
Sans plus...
Critique de Cornille (Antalya, Inscrite le 7 octobre 2011, 45 ans) - 24 juin 2015
J'ai aimé
Critique de Lectrice passion (Auch, Inscrite le 16 octobre 2014, 46 ans) - 16 octobre 2014
Les passantes ( Je veux dédier ce poème ...)
Critique de Homo.Libris (Paris, Inscrit le 17 avril 2011, 58 ans) - 27 février 2014
La petite trentaine, Paul vient de partir avec une fille qu'il aime, laissant sa femme Chloé seule avec leur fille ; Paul vient de partir après plusieurs années de vie commune et Chloé se sent désespérée car elle, elle l'aimait encore et toujours. Au cours d'une retraite de quelques jours dans la maison de campagne de sa belle famille, avec Pierre, son beau-père (père de Paul), une longue conversation débute, et se continuera tout au long du séjour. Alors Pierre, le laconique Pierre, Pierre le bourru, fermé et secret, excuse son fils en offrant à Chloé sa confession, ses regrets, ses mauvais choix, Suzanne, Mathilde.
Premier roman de Anna Gavalda, on y retrouve le style "parlé" et moderne de "Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part" (recueil de nouvelles de la même auteur), avec plus de profondeur et de sentiments, là où les nouvelles restaient quelque peu distantes, froides et seulement descriptives. Anna Gavalda nous plonge dans une suite d'interrogations quasi existentialistes. Lorsque nous regardons en arrière, sommes nous certains d'avoir fait le bon choix ? Si nous pouvions recommencer que ferait-on ? Paul a-t-il vraiment fait souffrir Chloé en la quittant, ou sa souffrance aurait-elle été pire s'il avait continué la route avec elle dans le mensonge ? Et puis le récit de Pierre le taciturne qui "ouvre son poing fermé", est assez bouleversant.
Touchant!
Critique de Marja (, Inscrite le 1 octobre 2013, 57 ans) - 23 novembre 2013
A chacun sur sa fin (faim...)
Critique de Samastrid (, Inscrite le 12 novembre 2012, 61 ans) - 4 décembre 2012
Mais le beau père quand il se raconte... Jusqu'au bout on se dit "Mais il s'est fait un film de type là !".
Mais bon combien d'hommes et de femmes juste en cotoyant, croisant un regard, vivant de brefs instants avec un être ont pensé vivre l'EXCEPTIONNEL, et sont passés à côté de leur vie...
Car c'est bien de cela qu'il s'agit, non ?
Les histoires d’amours finissent mal
Critique de Lilule (baalon, Inscrite le 24 février 2006, 51 ans) - 22 janvier 2012
Un amour lent...
Critique de Mathilde50 (, Inscrite le 28 août 2011, 29 ans) - 21 décembre 2011
Un petit livre émouvant et attachant …
Critique de Monde imaginaire (Bourg La Reine, Inscrite le 6 octobre 2011, 51 ans) - 18 novembre 2011
Malgré tout j’ai pris beaucoup de plaisir avec ce roman qui se lit très vite, un peu comme on lit une pièce de théâtre. On est tout de suite au cœur de l’action et on se prend d’affection pour ces deux êtres abimés par la vie, qui souffrent tous les deux, elle d’avoir été quittée et lui de ne pas avoir eu le courage de le faire.
Un peu simplifié quand même...
Critique de Emma02 (, Inscrite le 16 février 2011, 30 ans) - 9 juin 2011
En effet, les personnages sont particulièrement égoïstes, c'est toujours à propos d'eux, de leur histoire, il faut qu'on les plaigne à aucun moment ils ne pensent aux autres, ce qui en fait (à mon avis) des personnages antipathiques. Peut-être est-ce le but recherché...
Pour ce qui est des sentiments, je trouve que l'histoire d'amour entre Mathilde et Pierre trop simple, leurs sentiments sont tellement banals ! Je suis sûre que même dans la "vraie vie" c'est plus compliqué !
A part ce point-là, l'histoire est quand même intéressante mais elle pourrait être mieux encore.
Juste et touchant
Critique de Sorenja (, Inscrite le 27 mars 2007, 51 ans) - 30 janvier 2011
Réaliste
Critique de Marie-lou (, Inscrite le 23 octobre 2010, 28 ans) - 24 octobre 2010
J'ai bien aimé
Critique de Lalie2548 (, Inscrite le 7 avril 2010, 39 ans) - 7 mai 2010
Une merveille.
Critique de Kimysmile (, Inscrite le 5 octobre 2009, 34 ans) - 31 mars 2010
Une petite merveille.
Bof
Critique de Kyp (, Inscrit le 4 septembre 2009, 31 ans) - 5 septembre 2009
colchiques dans les prés...
Critique de Paquerette01 (Chambly, Inscrite le 11 juillet 2008, 53 ans) - 10 juillet 2009
C'est Gavalda!
Plutôt banal
Critique de Gabri (, Inscrite le 28 juillet 2006, 38 ans) - 15 mai 2009
La fin d'une histoire d'amour.
Critique de Marion34 (, Inscrite le 12 mai 2009, 39 ans) - 13 mai 2009
Anna Gavalda nous la raconte à sa façon, avec la rencontre de la belle-fille et du beau-père.
Roman assez court mais agréable à lire
une niaiserie ?
Critique de Sami-mi (, Inscrit le 9 mai 2004, 42 ans) - 2 mai 2009
Le titre nous fait penser à un titre de Marc Levy, comme "et si c'était vrai ?" : "je l'aimais", vous ne trouvez pas que c'est cul-cul-la-praline ?
Le livre semble sans ambition "littéraire", sans poésie, sans originalite. Sans l'effort ou le talent de nous faire vivre un drame au fur et a mesure qu'il a lieu. Juste un peu d'humour et de sens de la repartie.
Et pourtant le livre nous fait ressentir plein d'émotions. Une petite fille avec des baskets "barbie girl" nous fait rire, simplement parce qu'elle est gaie et naïve. Un homme mûr nous raconte ce que ca fait de tomber vraiment amoureux et d'aimer. Une amante énumère toutes les petites choses du quotidien, qu'elle vivrait avec son amant s'il quittait sa femme pour elle.
Et le livre fait sur l'amour une réflexion profonde et moderne. Il y a deux ans, au sortir de déboires amoureux, j'ai vu ce livre, "je l"aimais", dans une librairie, et j'ai détourné la tête, en me disant que je n'allais tout de même pas me complaire dans mon malheur en lisant une niaiserie. Je crois aujourd'hui que cette lecture m'aurait un peu aidé à avancer.
Long mais long!
Critique de Mariebel (Paris, Inscrite le 1 novembre 2008, 37 ans) - 29 mars 2009
Personnellement, j'ai trouvé l'histoire d'une banalité qui m'en a étonné! Il ne se passe rien, enfin pas grand chose. J'ai bien failli abandonner plus d'une fois, mais après tout, 150 pages, j'ai pris mon courage à deux mains pour aller au bout! Malheureusement pas de surprise de dernière minute, pas d'intérêt caché qui m'aurait fait changer d'avis. Rien. Plat et banal.
disons que c'est du "Anna Gavalda"...
Critique de Maryette (Cassis, Inscrite le 17 octobre 2008, 78 ans) - 21 octobre 2008
Dans ce cas je m'abstiens de l'acheter et je vais à la bibliothèque de la ville. Ainsi je ne suis pas deux fois déçue!
Ses nouveaux titres ne m'attirent plus vraiment. Le bussiness-livres je n'aime pas. Ecrire pour écrire, je n'aime pas non plus.
Je l’aimais d’Anna Gavalda : quand le bonheur est dans le départ de l’autre…
Critique de Clement chatain (Bordeaux, Inscrit le 25 juin 2008, 38 ans) - 18 octobre 2008
Chloé suite au départ de son mari se retrouve seule avec ses deux filles. De là, va débuter un dialogue inédit avec son beau père. Rempli d’émotions et de sentiments cette conversation partagée entre moments de solitude, disputes et révélations permet de nous faire réfléchir sur l’idée du bonheur au sein du couple.
Gavalda s’interroge dans cette histoire à travers ces deux personnages sur la séparation qui est parfois nécessaire pour être heureux….Un choix difficile mais parfois indispensable au lieu de l’accommodement qui est au fond une solution de facilité.
Plat et dépourvu d'intérêt...
Critique de Mali (, Inscrite le 20 juillet 2008, 37 ans) - 22 août 2008
Je pense ne pas m'arrêter là malgré tout et en lire un autre de Gavalda, afin de juger si elle n'en vaut définitivement plus la peine ou si je suis juste mal tombée...
Je l'aime pas
Critique de Gooneur (TOULOUSE, Inscrit le 14 janvier 2008, 40 ans) - 2 juin 2008
un peu pauvre...
Critique de Chapi (, Inscrite le 30 janvier 2008, 52 ans) - 30 janvier 2008
Quelle réflexion sur le bonheur?
L'auteur ne confond-elle pas bonheur et allégresse? La vie de couple mérite que l'on dise qu'elle est difficile.
Que les passions laissent insidieusement la place à la lassitude, si on n'y prend garde.
Comme l'oeil s'habitue à une lumière, le coeur s'habitue à l'éblouissement que procure l'autre au temps de la lune de miel... et puis, on pourrait tous détourner le regard vers une autre lumière.
Tout passe malheureusement.
La question de l'amour qu'on laisserait passer par lâcheté ou par devoir n'est pas, à mon sens, la bonne question.
La confrontation entre ces deux expériences de vie m'intéresse, mais je trouve son traitement trop superficiel.
J'ai donc été franchement déçue par la conclusion.
Parce que comment croire que le papa de la petite fille sera plus heureux sans plus de remise en question, et un regard plus éclairé sur la VIE?
La littérature n'est-elle pas là pour nous pousser à la réflexion, plutot que nous servir des propos convenus???
Un roman simple à lire et touchant
Critique de Oriono (Paris, Inscrit le 7 novembre 2007, 39 ans) - 29 novembre 2007
J'ai beaucoup aimé ce livre qui traite des sentiments des gens au travers de deux personnages, qui ont toutes deux aimé (le père, et Chloé).
Il commence par le départ d'Adrien, le mari de Chloé. Celle-ci est sous le choc et a beaucoup de mal à l'accepter. Le père d'Adrien essaie tant bien que mal de lui faire comprendre qu'il est parfois plus courageux de s'en aller... au travers de sa propre expérience et de la seule femme qu'il ait jamais aimée et repoussée.
Le désamour
Critique de Heyrike (Eure, Inscrit le 19 septembre 2002, 57 ans) - 11 septembre 2007
Le beau-père avait trouvé autrefois le chemin qui menait au bonheur, mais il a reculé devant les implications douloureuses d'une séparation et peut être aussi à cause de celles suggérées par une nouvelle vie. L'amour l'a éclairé un temps, puis soudainement c'est la peur et la lâcheté qui ont eu raison de lui. Aujourd'hui le remords, peut être ; la solitude et le silence assurément.
Le mari de Chloé est parti, la laissant sans explications. Tous les espoirs d'une vie heureuse et bien remplie sont devenus en un instant autant de mensonges, menaçant de l'écraser sous leurs poids. Mais pourquoi tout cela ? A quel moment tout est-il devenu impossible ?
L'auteur développe une histoire touchante - qui ne se veut ni démonstrative ni sentencieuse – qui aborde la difficulté inhérente à la vie de couple où pousse parfois des sentiments complexes et irrépressibles qui échappent à la vigilance des êtres désireux de conquérir le bonheur.
Une déception cache toujours une découverte.
Critique de Ichampas (Saint-Gille, Inscrite le 4 mars 2005, 60 ans) - 28 janvier 2007
Jamais décu...
Critique de Marafabian (, Inscrit le 11 août 2006, 51 ans) - 28 août 2006
J'espère que cela, à l'instar de nombreux bons romans jeunesse, leur donnera le goût de la lecture, et qu'ils découvriront ainsi d'autres romans d' A. Gavalda.
Nous aussi, nous l'aimons
Critique de BONNEAU Brice (Paris, Inscrit le 21 mars 2006, 40 ans) - 28 août 2006
Dans un roman court, lu dans le train, Gavalda confronte un "vieux con" de soixantenaire, dont le masque tombe face à une belle-fille qui vient de se faire larguer par Adrien, son fils, les enfants sur les bras. Installés au coin du feu, devant la cheminée, un verre à la main, les langues se délient. Face aux vicissitudes des relations amoureuses, le beau-père et la belle-fille font connaissance.
Une histoire simple et touchante, qui donne envie d'être amoureux. Juste pour y croire.
deux personnes -Deux situations-une seule histoire.
Critique de Tyty2410 (paris, Inscrite le 1 août 2005, 38 ans) - 18 août 2006
On arrive très bien à se l'imaginer au début , en père assez distant avec ses enfants , en "vieux con " en somme , mais on s'émerveille devant sa transformation en papi pour Marion et Lucie et en confident pour Chloé (Ou bien c'est Chloé qui est la confidente ).J'ai aimé ce livre ; j'ai aimé ce livre pour sa rapidité ( je lai commencé hier ) pour sa légèreté (une lecture facile ) , pour ses dialogues vifs , une confidence , on est autant surpris que Chloé ,on ne s'ennuie pas , on attend la suite de l'histoire de Mathilde .
Cependant et ce sera ma seule critique il semble que le livre se termine en décalage , puisque Chloé souffre encore de l'absence d'Adrien , elle lui en veut , mais on comprend par les dernières lignes que même si Chloé et Adrien sont séparés , Lucie et Marion verront leur père heureux , ce qui n'a pas été le cas de Christine.
Ce que j'ai trouvé beau dans ce livre c'est l'histoire , le fait que Chloé arrive à panser ses blessures grace au père de son mari qui a failli faire la même chose , qu'elle arrive à comprendre sa situation et surtout la situation d'Adrien , qu'elle soit un peu moins axée sur elle-même .Une phrase m'a marqué : tu mérites mieux que ça , c'est positif qu'il t'aie quitté ( ou quelque chose dans ce goût-là ) dans cette phrase on voit toute la considération , tout l'amour que Pierre porte à Chloé .
Au fil des pages on voit un homme attentif , qui se souvient des moindres détails , lui qui était accusé de ne vivre que pour lui et dans son monde ;et aimant envers sa famille , mais un homme tourmenté ...
On sent que Chloé a un peu compris ce qu'il voulait lui dire , qu'elle comprend l'autre côté de l'histoire , si j'ose dire .
Comment te dire adieu
Critique de Valeriane (Seraing, Inscrite le 16 novembre 2005, 45 ans) - 7 août 2006
Nouvelle d'environ cent cinquante pages. Le lecteur est plongé dans le dilemme de l'héroïne : penser que le mari a eu raison d'agir de la sorte ou penser qu'il s'agit d'un monstre sans coeur. Le message qui transparaît à travers cette histoire est que l'héroïne doit continuer à vivre et que son homme ne la mérite pas. Les personnages sont assez attachants, malgré qu'il s'agisse d'une nouvelle ou d'un court roman. J'ai débuté mon expérience avec cette auteur avec "Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part", un recueil de courtes nouvelles qui mélangent émotions et humour autour d'histoires, d'imbroglios amoureux. Je pense que ça serait intéressant de découvrir cet auteur à travers un roman plus long (Ensemble c'est tout est toujours sur ma Pile à Lire)...
très spéciale
Critique de Elyria (, Inscrite le 25 mars 2006, 33 ans) - 24 juin 2006
En tout cas en lisant ce livre j'ai eu envie de découvrir plus en détail cette auteure qu'est madame Anna Gavalda.
Très belle histoire entre une belle-fille et son beau-père!
Critique de Hamnesa (montluçon, Inscrite le 16 juin 2006, 41 ans) - 16 juin 2006
C'est le 1er livre que je lis de cette auteur et certainement pas le dernier :)
la vie tout simplement
Critique de Janou (, Inscrite le 14 novembre 2005, 48 ans) - 14 juin 2006
Je pense que toute personne vivant ou ayant vécu une séparation douloureuse, se retrouve forcément dans cette histoire tellement les sentiments y sont bien décrits et analysés...
Certes ce n'est pas de la grande littérature et j'ai lu des livres beaucoup plus profonds et d'un plus grand niveau mais "Je l'aimais" reste un bon livre à savourer , plein de tendresse et d'émotions...
plat...
Critique de Liliduc (, Inscrite le 31 janvier 2006, 45 ans) - 15 mars 2006
du petit lait!
Critique de Prouprette (Lyon, Inscrite le 5 février 2006, 40 ans) - 9 février 2006
Je me suis plongée dans ce premier roman sans aucune appréhension ni aucun préjugé, certaine du talent d’Anna Gavalda (simple avis personnel) et je n’ai vraiment pas été déçue ! En une journée le livre était lu ; la journée suivante, mûrement réfléchi ; le troisième jour, définitivement classé dans mes meilleures lectures.
Merci Anna !
peut mieux faire
Critique de Zondine (, Inscrite le 24 septembre 2005, 56 ans) - 29 janvier 2006
Une plume tellement belle
Critique de Manumanu55 (Bruxelles, Inscrit le 17 février 2005, 45 ans) - 11 janvier 2006
Cet amour si fort confronté à la routine journalière... situation peut-être banale, mais qui prend au corps et au coeur.
Je suis un très grand fan de Madame Gavalda! Merci beaucoup!!!
dommage
Critique de Lileene (, Inscrite le 5 mai 2004, 40 ans) - 17 octobre 2005
Rien de nouveau
Critique de Veneziano (Paris, Inscrit le 4 mai 2005, 46 ans) - 20 août 2005
La trame montre que les faits traités demeurent plus banals qu'il peut y paraître. Cette quotidienneté omniprésente, jusqu'au moindre détail, finit par tout détruire : elle ne permet en rien, bien au contraire, de sublimer une "problématique" fort décevante. Ce quasi-scénario m'a semblé manquer cruellement de didascalies, relatives au ton et aux pensées des deux personnages : j'aurais aimé en savoir un peu plus. En effet, le dialogue nous est livré de manière brute, telle une sorte de documentaire à caméra embarquée, dénuée de toute valeur ajoutée. Il y a bien peu d'analyse.
Au final, ça m'a semblé fort pauvre. La brièveté de l'oeuvre permet de ne pas trop perdre son temps, si on n'est pas en vacances quand on le lit.
J'ai vu que beaucoup d'entre vous avaient apprécié cet ouvrage et suis navré d'avoir à les contrarier par ma note discordante ; je prie de m'excuser ceux que ces lignes gêneraient. C'est le premier livre que je lisait d'Anna Gavalda, et je n'ai pas du tout accroché, ce dont je suis assez désolé. J'ai déjà préféré Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part.
Bref mais bon
Critique de Clop (, Inscrite le 15 juillet 2005, 40 ans) - 18 août 2005
Dès lors je m'attaque à ses autres romans....
Anna Gavalda, je l'aime!
Critique de Soso62 (, Inscrite le 31 juillet 2005, 43 ans) - 1 août 2005
C'est vrai
Critique de Maya (Eghezée, Inscrite le 18 octobre 2001, 49 ans) - 10 janvier 2005
Souffle d'écrivain sur une bulle de texte
Critique de G. (Rambouillet, Inscrit le 14 décembre 2004, 49 ans) - 14 décembre 2004
Que du bien.
Il y a deux sens à donner au titre, puisque les deux personnages principaux sont en droit de prononcer ces mots puissants, de jadis.
Il y a deux sens possibles, je veux dire qu'il y a deux directions susceptibles d'être prises, pour faire face à la vie : fuir ou avancer; et là, où cela se complique, c'est que parfois reculer ou résister, cela revient tout de même à avancer. Et "vice" versa.
Anna Gavalda nous permet de nous immiscer dans une intimité partagée, une intimité improbable, et pourtant... Les dialogues dessinent, comme autant de traits jaillisants, une sincérité frappante de la part de deux personnages qui ne retiennent plus rien. L'un, surtout les mots; l'autre, surtout les larmes...
Rejeter ou être rejeté, telle est la question ?
Question de survie.
Celle qui est délaissée par son amour survit vivement à sa détresse récente, alors que celui qui a renoncé à son amour survit lentement à son éternelle affliction.
La nuit partagée par le déballage de mots, tus habituellement, provenant des profondeurs, est telle que l'on semble la vivre, dans la lente fatigue d'une veille éclairée par un échange, qui se veut toujours discret, d'âme à âme. Et c'est ainsi que je me suis, comme par magie, retrouvé dans la cuisine de ma maison d'enfance, aux côtés de ces personnages devenus vivants, parce que souffrant et se questionnant, en se livrant et se délivrant.
Comme dans " Ensemble, c'est tout", les personnages existent suffisamment, au point d'en devenir attachants. Le ton est donné, la discussion pourrait indéfiniment continuer, les traits de caractère sont fortement esquissés. L'on en sait assez sur eux pour pouvoir leur conférer une existence propre, on en arrive à les imaginer si bien, ( Anna Gavalda fut évidemment la première à le faire) qu' il n'est pas difficile alors, de les imaginer vivre longtemps après pourtant que la dernière page ne soit réellement franchie du regard. Les personnages restent en nous. Ils nous deviennent au fil des pages de plus en plus proches, ils deviennent des proches, ou deviennent ce que nous étions à certains moments de notre vie. Comment ne pas avoir le sentiment parfois de ne pas avoir laissée ouverte une porte à quelqu'un, de ne pas lui avoir tendu le bras pour attraper le bonheur à portée de main qui s'est contenté de nous frôler ? Qui est assez sûr de lui pour affirmer qu'il n'y a jamais eu devant lui qu'un seul chemin possible ?
Si le coeur est la meilleure lanterne que je connaisse pouvant permettre de se repérer dans l'obscurité et d'avancer sans se perdre, il faudrait n'avoir jamais aimé, ou être bien jeune, pour prétendre que même en se guidant à la lumière de son coeur, à défaut de se perdre totalement, on ne perd jamais personne en chemin...
De la qualité de ses histoires, je suis surtout admiratif de la facilité avec laquelle Anna Gavalda nous transporte, en toute simplicité, dans un univers tendre, où les voix s'entremêlent, qui ressemble à un huis-clos affectif, et qui n'est pas un enfer, comme Sartre l'avait imaginé, à partir du moment où les autres, ce sont ceux qui restent en dehors de la bulle de tendresse en train de se créer et de s'élever dans les airs...
Bulle d'amour, d'ailleurs, colorée et composée, qu'elle décrit dans chacun de ses romans, où à travers tout dialogue, le coeur se montre.
Anna Gavalda insuffle de la vie dans les pages, sans se prendre au sérieux; sans être légère, elle le fait légèrement; et de cela, des milliers de personnes lui en sont reconnaissants.
auteur que je suis
Critique de Clementine (, Inscrite le 3 décembre 2004, 56 ans) - 7 décembre 2004
par contre "je l'aimais" est le livre que j'ai le moins aimé,trop plat à mon gout
j'ai adoré son premier livre (les nouvelles) et une mention speciale pour "ensemble c'est tout" qui est genialissime!!
Petite histoire sans prétention
Critique de Kreen78 (Limours, Inscrite le 11 septembre 2004, 46 ans) - 6 décembre 2004
Comme Aaro-Benjamin G., j'ai eu beaucoup de mal à me situer au début du roman. Impossible de comprendre qui racontait.
En bref, petite histoire qui a son importance et qui peut faire réfléchir.
Moyen
Critique de Aaro-Benjamin G. (Montréal, Inscrit le 11 décembre 2003, 55 ans) - 14 novembre 2004
Superbe !!!
Critique de Vivelaplongee (waremme, Inscrite le 24 octobre 2004, 33 ans) - 13 novembre 2004
Décue par rapport à l'autre
Critique de Vanessa (, Inscrite le 19 avril 2004, 44 ans) - 30 août 2004
Je décide alors d'ouvrir Je l'aimais et ....rien ne m'attire...je lis je lis, mais je cherche à savoir ou se trouve l'enthousiasme que j'avais trouvé dans Ensemble c'est tout...
Je le termine enfin, après plus d'une longue semaine et ...Décue............
Quoiqu'il en soit, je me dis qu'A G est une très bonne artiste ............ une écrivain hors paire......
je l'aimais
Critique de Lauralune (, Inscrite le 23 août 2004, 48 ans) - 23 août 2004
d'emblée le style, simple, fluide, sans fioritures, m'a plu
j'ai aimé ses mots, qui coulent et nous emmènent
elle a une façon très particulière et tres discrète de nous faire nous attacher aux personnages, de nous intéresser à eux. sans qu'on s'en rende compte, on se sent lié à eux.
j'ai lu ce livre d'une traite, emportée par cette histoire qui nous renvoie forcément, selon notre passé, à des remords, des regrets ou au contraire qui nous confirme que même si certains choix étaient difficiles à faire, ils étaient les bons.
j'ai vraiment aimé cette parenthèse dans ma journée, qui laisse un goût de rêverie et de réflexion sur la vie que nous nous donnons les moyens de vivre, ou que nous passons notre temps à rêver..
Une claque en douceur
Critique de Sahkti (Genève, Inscrite le 17 avril 2004, 50 ans) - 28 avril 2004
Abominablement tendre...
Critique de Cendrine (, Inscrite le 12 février 2004, 44 ans) - 8 avril 2004
Lorsqu’un beau-père (aigri par la vie) livre son cœur à sa belle-fille abandonnée par sa " moitié "…
Superbe histoire d’amour... Le récit d’une passion perdue à jamais…
Moi aussi, je l'aimais.
Critique de Manu55 (João Pessoa, Inscrit le 21 janvier 2004, 51 ans) - 4 mars 2004
(deux semaines plus tard...)
Après réflexion, le thème était intéressant. Mais le style ?
ennuyeux...
Simple et banal?…
Critique de Rosenblum Petit (Marcinelle, Inscrite le 22 novembre 2001, 50 ans) - 21 août 2003
Pour en revenir au livre, j'ai beaucoup aimé. Je l'ai préféré à «Je voudrais que quelqu’un m'attende quelque part » dans le sens où il m'a beaucoup plus parlé. Essayez donc de vous mettre à la place de ces personnages en changeant quelques détails… Vous y trouverez alors votre vie!
On dit "Je n'aime pas..."
Critique de Bluewitch (Charleroi, Inscrite le 20 février 2001, 45 ans) - 1 avril 2003
Chaque roman a son langage et il se peut qu'Anna Gavalda ne te parle pas du tout. D'un autre côté, dire que c'est franchement mauvais, qu'elle n'a rien dans le ventre, et que ce qu'elle dit, elle le dit mal, c'est quand même excessif. Les bons écrivains ne sont pas forcément ceux qui traitent de sujets inhabituels au moyen de tournures de phrase alambiquées. Anna Gavalda a une écriture modeste et fraîche qui s'inspire du quotidien. Je l'aimais, c'est une histoire banale, oui. Mais la banalité cache parfois bien des drames. Alors pourquoi crier Haro sur Gavalda? La simplicité, la sincérité, et l'absence de fautes d'orthographe, ce n'est déjà pas si mal...
Vous avez aimé ce livre ?
Critique de CptNemo (Paris, Inscrit le 18 juin 2001, 50 ans) - 1 avril 2003
Si on ajoute à ça des personnages creux et des considérations sur l'existence digne de ma grand-mère on a un livre véritablement surestimé. Et en plus elle se moque de Paolo Coelho alors qu'elle n'est pas franchement au-dessus.
Voila c'était mon coup de gueule contre les écrivains qui n'ont rien à dire, qui le disent mal et qui en plus vendent plein de livres et sont hyper branchés.
A Zoom
Critique de Séchat (Bruxelles, Inscrite le 28 février 2002, 57 ans) - 3 juin 2002
force ou lâcheté?
Critique de Zoom (Bruxelles, Inscrite le 18 juillet 2001, 70 ans) - 28 mai 2002
Il est marié, il tombe amoureux, il part, elle est désespérée et parle à quelqu'un qui lui raconte l’histoire autrement. Je voudrais faire un écho à ce qu’en dit Séchat. Comment vivre encore la connivence en sachant que les pensées de l’autre se tournent ailleurs ? Ne s’agit-il pas alors de confort plutôt que de connivence ? Comment s’y retrouve –t-elle, la femme qui accepte cette tornade, qui est plus qu’une tornade, comme l’explique le beau-père qui ne s’en remet jamais ? Ne se dénigre-t-elle pas, ne se nie-t-elle pas ? Construire, oui, mais avec des briques fêlées, du ciment trop léger...est-ce mieux que de ne pas construire ? Le beau-père dit que ça lui est tombé dessus comme une maladie. Qu’il soit resté, comme il l’a fait, ou qu'il soit parti, comme il regrette de ne pas avoir eu la force de le faire, le résultat aurait sans doute été le même : un mal-être tenace. L’éducation, l'image, la culpabilité, le devoir , la peur, la raison, ou que sais-je, l'empêchent de suivre son élan . Pour les uns : force, pour les autres : lâcheté ?
Un très beau premier roman, Anna Gavalda!
Critique de Bluewitch (Charleroi, Inscrite le 20 février 2001, 45 ans) - 19 avril 2002
Sympa à lire...
Critique de Stéphanie (Chevreuse, Inscrite le 12 juillet 2001, 53 ans) - 18 mars 2002
Lâcheté?
Critique de Séchat (Bruxelles, Inscrite le 28 février 2002, 57 ans) - 18 mars 2002
En effet, ce roman fait réfléchir.
Oui il aimait Mathilde. Mais pourquoi ? Peut être pour ce côté « aventure ».
Se cacher, se donner rendez-vous dans tous les coins du monde.
A-t-il vraiment fait preuve de lâcheté en restant avec son épouse ? Peut-être se rendait-il compte que sa passion pour Mathilde ne serait plus une passion s'il allait vivre avec elle. Ah l’amour ! Dur dur de le définir. Définition du Petit Robert : « Sentiment très intense, attachement englobant la tendresse et l'attirance physique, entre deux personnes. » L'amour a plusieurs stades, d'abord la passion puis celle ci se transforme en connivence , on regarde l'autre et on sait ce qu’il pense, plus besoin de mots.
Et c'est peut être à ce stade qu'on remet tout en question.
On a l’impression que l'on rentre dans la routine et si au détour d'une rue, on croise le regard de quelqu’un, une petite flamme s’allume.
Nouvelle passion ? Oui, en effet ! Mais après ?
A toujours recommencer, on finit pas n’avoir rien construit. Alors est-ce de la lâcheté de rester avec celui qu'on connaît, avec qui on construisait une vie, avec qui on avait des projets?
Forums: Je l'aimais
Sujets | Messages | Utilisateur | Dernier message | |
---|---|---|---|---|
Un roman simple à lire et touchant | 1 | Oriono | 29 novembre 2007 @ 23:15 |