Virgin suicides de Jeffrey Eugenides
Catégorie(s) : Littérature => Anglophone
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Etrange et bouleversant...
Dans une banlieue du Michigan, au coeur des années 1970, les soeurs Lisbon, jolies et charnelles adolescentes au destin tourmenté, font fantasmer les garçons de leur voisinage.
Séquestrées par l’autorité extrêmement stricte de parents rigides, Cecilia, Lux, Bonnie, Mary et Therese attisent la convoitise et la curiosité. Chacun tâche de comprendre le mystère qui plane autour d’elles et de cette maturité qu'elles dégagent. Ainsi que de leurs suicides successifs…
Vingt ans après ces événements, les jeunes gens devenus hommes sont toujours hantés par les visages des jeunes filles Lisbon et tentent d'assembler les pièces du puzzle pour essayer d'éclairer cette énigme que fut leur destin. Cecilia d’abord, qui se jeta de la fenêtre de sa chambre, puis l'évolution des quatre autres soeurs dans un monde qui leur fut propre. Les observer n'avait plus suffi aux adolescents, il leur fallut les aider, les sortir de cet enfermement où les avaient immergées leurs parents. Mais jusqu'où cela allait-il les mener ?.
« Virgin Suicides » est une histoire déchirante, sombre, plongeant au cœur de l’adolescence américaine et de ses tourments. Une histoire d'amour et de peurs, de répression et de désespoir face à une société qui s'abîme.
Un roman étrange et étouffant, chronique de vies en état de siège, dont on retient surtout la force des personnages et la détermination de ces adolescentes, au-delà de l’existence, trop « visionnaires » pour pouvoir s’intégrer au monde. Troublant.
Les éditions
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Virgin suicides de Jeffrey Eugenides
de Eugenides, Jeffrey
J'ai lu
ISBN : 9782290309490 ; 4,97 € ; 26/09/2000 ; 222 p. ; Poche -
Virgin suicides [Texte imprimé] Jeffey Eugenides traduit de l'anglais (États-Unis) par Marc Cholodenko
de Eugenides, Jeffrey Cholodenko, Marc (Traducteur)
Seuil / Points (Paris)
ISBN : 9782757820056 ; 7,00 € ; 07/10/2010 ; 254 p. ; Poche -
Virgin suicides [Texte imprimé] Jeffrey Eugenides trad. de l'américain par Marc Cholodenko
de Eugenides, Jeffrey Cholodenko, Marc (Traducteur)
J'ai lu / J'ai lu.
ISBN : 9782290305010 ; 1,09 € ; 07/06/2000 ; 222 p. ; Poche -
Virgin suicides [Texte imprimé] Jeffrey Eugenides traduction de l'anglais (États-Unis) par Marc Cholodenko préface inédite de l'auteur
de Eugenides, Jeffrey Cholodenko, Marc (Traducteur)
Editions de l'Olivier / Bibliothèque de l'Olivier
ISBN : 9782823621723 ; 10,90 € ; 15/03/2024 ; 272 p. ; Poche
Les livres liés
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Les critiques éclairs (14)
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Classique de la littérature américaine
Critique de Windigo (Amos, Inscrit le 11 octobre 2012, 42 ans) - 4 octobre 2024
J'ai eu l'impression, en lisant ce livre, que les sœurs Lisbon voulaient s'émanciper du conservatisme moribond, s'épanouir dans la vie, mais que leurs parents, prêcheurs bibliques, les ont séquestrées dans leur maison si parfaite qu'en apparence. Leur suicide quasi collectif fut leur seul échappatoire, leur unique forme de rébellion contre cette autorité malsaine.
C'est un grand classique de la littérature américaine à lire sans faute.
C’est un goût étrange qui va rester…
Critique de Pacmann (Tamise, Inscrit le 2 février 2012, 59 ans) - 3 mars 2019
Le couple Lisbon a engendré cinq filles : Cecilia, Thérèse, Bonnie, Mary et Lux. Après une tentative, suivie très peu après du suicide atroce de Cecilia, le père, professeur de mathématique dans une école secondaire de Grosse-Pointe dans le Michigan, va prendre des décisions qui conduiront ses filles survivantes à devoir s’isoler du monde et du temps qui passe.
Seule Lux, la plus jeune, semble vouloir maladroitement se révolter, mais elle sera comme les autres happée par cette tourmente.
Observée par un groupe de garçons intrigués par cette vie cloîtrée, un drame collectif va se produire une année plus tard.
C’est un roman dense, glauque et d’une dureté qui est proposé au lecteur qui devra s’accrocher à plusieurs reprises.
Le style littéraire proposé est ce qui soutient ce roman qui ne fût pas évident à terminer.
Interrogations persistantes
Critique de Isad (, Inscrite le 3 avril 2011, - ans) - 16 janvier 2015
L'intérêt du roman réside dans cette enquête minutieuse sur les caractéristiques de ces jeunes filles et les fantasmes de ces garçons. La lecture est dense et donne un sentiment de lenteur, l'impression d'être engluée dans un écheveau difficile à démêler.
IF-0115-4314
Fade
Critique de Jaimeoupas (Saint gratien, Inscrite le 4 octobre 2010, 52 ans) - 23 mai 2013
Je n'aime pas le style froid et distant de l'auteur.
Je n'ai pas aimé la manière de présenter le récit, saccadé et désordonné dans la chronologie et souvent trop détaillé dans des anecdotes insipides .
Difficile de s'attacher aux personnages ou de les comprendre.
A réserver à ceux qui aiment lire le creux ...
Tristes destins
Critique de Killing79 (Chamalieres, Inscrit le 28 octobre 2010, 45 ans) - 24 mars 2013
Au regard de ces jeunes adolescents, les soeurs Lisbon sont intrigantes, inquiétantes parfois, mais tellement attirantes. Elles ont quelque chose d’inaccessible qui les rend irrésistibles, comme si elles vivaient à côté d'eux au quotidien mais dans un monde différent. Et c'est à cause de leur naïveté et de l'admiration aveugle qu'ils leur vouent, que les garçons ne perçoivent à aucun moment la tristesse qui se dégage des fillettes et qu'ils ne devinent donc pas les évènements qui s'annoncent.
L'auteur nous propose un texte sombre et profondément triste et nous montre comment le surplus de protection peut entraîner un débordement de solitude et de désillusion. La claustration retire toute forme d'espoir et de bonheur à ces jeunes filles, pourtant pleines de vie et de malice.
Pour ce qui est de la forme, le fait de connaître dès le début l'issue de l'histoire, idée qui semblait originale, s'avère être un gros handicap à la lecture du roman. Car, au lieu d'être surpris et choqué par le final, j'ai été constamment en attente de cette chute, qui m'a donc laissé sur ma faim.
The Virgin Suicides
Critique de Bobharris (Caen, Inscrit le 24 juin 2011, 33 ans) - 24 juin 2011
Mais je dois dire, que le livre m'a laissé une impression plus forte que le film.
Jeffrey Eugenides, raconte à la quatrième personne, cette passion dévorante pour ces filles dont ils vantent leurs qualités physiques. A partir de leurs physiques, de leurs observations, de leurs passions, les garçons veulent comprendre leurs psychologies. Et cette nostalgie, qui les hante encore 19 ans après.
Parfois, il en a fait trop, comme deux pages et demi sur les ormes, les arbres, etc...
Parfois, il renverse en comparant la maison des Lisbon avec un grand cercueil.
Mais, en comparant, une nouvelle fois, le film au livre, dans le film, il manque quelque chose. Ce quelque chose est la partie où l'on voit la maison pourrir avec des âmes à l'intérieur. Et la fin est tronquée dans le film, plus rapide que dans le livre.
Mais c'est un sentiment, presque, d'écœurement, de frustration intense, que nous laisse quand s'achève cette fin, où comme les garçons nous culpabilisons de n'avoir pu rien faire pour elles, et on se pose mille et une questions sur les adolescentes. Le mystère d'être une adolescente, seuls nos hommes nous ne comprendront jamais...
Playground Love
Critique de Sundernono (Nice, Inscrit le 21 février 2011, 41 ans) - 21 février 2011
Peut être influencé par l'excellent film de Sofia Coppola et l'envoûtante musique du film signée Air, j'ai adoré ce magnifique roman dont la nostalgie, la mélancolie et l'ambiance si particulière m'ont profondément touché.
Les mots me sont difficiles pour décrire à quel point j'ai aimé ce roman. Rarement je n'ai dévoré un livre à si vive allure, enchainant juste après par l'excellent Middlesex. D'ailleurs à ce sujet il serait bien que les maisons d'édition nous traduisent pour nous petits français "Air Mail", autre roman du même auteur et qu'il me tarde à dévorer.
Je donne 5 étoiles à cet envoûtant roman, car depuis ce livre je n'ai plus jamais rencontré cette unique sensation que m'a procuré Virgin suicides.
En bref c'est mon roman culte!
le suicide , seule échappatoire pour ces cinq soeurs?
Critique de Morganedetoi (, Inscrite le 8 septembre 2005, 37 ans) - 6 septembre 2007
Pour conclure, "virgin suicides" est un livre complexe, qui ne peut laisser indifférent et interpelle le lecteur.
Pour ma part , je n'ai pas vu le film mais le livre m'en a donné l'envie!
De la guimauve: doux et sucré, jusqu'à l'écoeurement
Critique de Sparkling Nova (Paris, Inscrite le 6 juillet 2005, 40 ans) - 30 novembre 2005
Une narration originale entre l'enquête sociologique et la biographie, qui fait passer les pires horreurs (5 suicides tout de même!) avec douceur et délice. J'ai trouvé ce livre d'une véritable sensualité, au sens propre du terme: j'ai ressenti la pesanteur de ces jours d'été, la poussière de la maison lisbon, les regards des soeurs...
Un livre romantique au sens propre, avec toute la douleur et l'atmosphère que cela implique.
Virgin suicides
Critique de Petiteclochette (Elancourt, Inscrite le 18 août 2005, 43 ans) - 18 août 2005
Je remercie aussi Sofia Coppola d'avoir magnifiquement adapté ce roman avec une grande simplicité et qui permet de restituer l'ambiance du livre.
Je ne suis pas une adepte des adaptations cinématographiques mais là je dis Bravo !!!
A lire et a voir !!!!
Magnifique mais si triste
Critique de Féline (Binche, Inscrite le 27 juin 2002, 46 ans) - 25 avril 2005
L'excellente construction qu'il a mis en place vaut à elle seule de lire ce roman. On suit la reconstitution faites par les jeunes garçons devenus adultes qui, amoureux des sœurs Lisbon, ont suivi leur destinée pas à pas. Les anecdotes se recoupent aux souvenirs, témoignages et articles de l’époque.
Je suis d’accord avec Shakti sur l’idée de complémentarité entre le film et le livre
A voir et à lire
Critique de Sahkti (Genève, Inscrite le 17 avril 2004, 50 ans) - 19 octobre 2004
Le film, quant à lui, regorge de silences, de blancs, de flous artistiques rendant inutile toute narration superflue (merci à Sofia Coppola de ne pas avoir abusé de cette insupportable voix-off qu'utilisent certains réalisateurs pour nous faire comprendre les détresses intérieures impossibles à fixer sur pellicule).
Je crois qu'il est utile de conjuguer texte et images, les deux se complétant à la perfection, ce qui est loin d'être toujours le cas lors d'adaptations cinématographiques.
lourd, sombre, profond, dense...
Critique de Pendragon (Liernu, Inscrit le 26 janvier 2001, 54 ans) - 9 août 2002
et le film et la musique...
Critique de Pendragon (Liernu, Inscrit le 26 janvier 2001, 54 ans) - 3 janvier 2002
Je savais le film incontournable (je le louerai), grâce à Bluewitch, je sais maintenant que le roman l'est tout autant (je l'achèterai).
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