Les moustaches radar (1955-1960) de Salvador Dalí

Les moustaches radar (1955-1960) de Salvador Dalí

Catégorie(s) : Littérature => Européenne non-francophone , Arts, loisir, vie pratique => Arts (peinture, sculpture, etc...)

Critiqué par Bastien N., le 16 octobre 2009 (Inscrit le 28 septembre 2009, 33 ans)
La note : 10 étoiles
Moyenne des notes : 10 étoiles (basée sur 2 avis)
Cote pondérée : 6 étoiles (3 717ème position).
Visites : 5 017 

Logique interne?

Loufoque, drôle, provocateur, intelligent et... dalinien. Ces quelques mots donnent une bonne image de ce que sont "Les moustaches radar", un essai où Dali dépeint son quotidien: sa relation avec Gala, sa rencontre avec Freud, l'intérêt métaphysique et artistique qu'il manifeste envers les cornes de rhinocéros et les choux-fleurs, comment il a lui-seul mis fin à la seconde guerre mondiale...
Tout ceci semble être loufoque et absurde. Mais est-il possible que Dali soit, en réalité, quelquun de profondément rationnel, mais doté d'une logique interne?


"Les moustaches radar" est un livre à lire pour ses situations loufoques et ses dialogues cocasses, mais aussi parce qu'il montre que Dali était un grand peintre ainsi qu'un bon écrivain. Un bijou de provocation et d'esprit!

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Les éditions

  • Les moustaches radar, 1955-1960 [Texte imprimé] Salvador Dali notes de Michel Déon...
    de Dalí, Salvador
    Gallimard / Folio. 2 euros
    ISBN : 9782070317004 ; 2,00 € ; 07/10/2004 ; 114 p. ; Poche
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méthode paranoïa-critique

9 étoiles

Critique de Catinus (Liège, Inscrit le 28 février 2003, 72 ans) - 26 juillet 2011

Dans cet ouvrage, le Maître ( Dali ) nous parle essentiellement de son génie incommensurable, reconnu par beaucoup mais surtout et d’abord par lui. Vous vous en doutez on ne s’ennuie pas en sa compagnie et vos yeux, à de nombreux reprises, ne pourront que s’écarquiller en se disant : « ai-je bien lu ?
- décembre 1955 : récit d’une de ses conférences, donnée à la Sorbonne, sur la Dentellière de Vermeer, sur le rhinocéros et les choux fleurs.
- mai 1956 : le snobisme, la Joconde, et faut-il bruler le musée du Louvre ?
- Septembre 1956 : le violon anal chinois, sa visite chez le pape et autres extravagances.
- mai 1957 : Dali, Gala et Picasso, Freud et Zweig.
- novembre 1957 : œuvres d’art à coup d’arquebuse.
- septembre 1958 : diverses exhibitions et méthode paranoïa-critique.
- septembre 1960 : autres considérations daliniennes.

Extraits :

- Il y a une gradation dans le malheur de la peinture non-figurative : il y a l’art abstrait qui a l’air si triste ; puis ce qui est plus triste encore c’est un peintre abstrait ; la tristesse s’aggrave de malheur quand on se trouve en face d’un amateur de peinture abstraite ; mais il y a pire encore et plus sinistre : être critique et expert de peinture abstraite.

- Tout le monde, surtout en Amérique, veut savoir la méthode secrète de ce succès. Cette méthode existe. Elle s’appelle la « méthode paranoïa-critique « . Il y a plus de trente ans que je l’ai inventée et que je la pratique avec réussite bien que je ne sache pas encore au moment présent en quoi elle consiste.

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