Du néant niveau cerveau

Bienvenue dans le monde « glamoureux » de Gossip Girl...

Une série qui m’aurait plu, mais qui a mal exploité le potentiel du style de narration. Un style qui aurait pu élever cette histoire convenue en quelque chose de plus intéressant qu’un feuilleton américain d’après-midi.

En effet, style de narration original pour de la chick-lit et à propos. On alterne entre les pages d’un blogue Internet fictif d’une cancanière qui se fait connaître sous le nom de Gossip Girl qui rapporte les derniers potins d’un groupe de pauvres jeunes riches de New York et des chapitres racontés à la troisième personne (parfois à la première, ça m’a mélangé) où l’on suit ces mêmes personnes.

S est de retour ? Son retour ne fait pas que des heureux... surtout pour son ex-meilleure amie O qui brillait mieux sans elle.

On a droit à une parade de clichés, ce à quoi je m’entendais, mais les personnages sont vraiment bêtes, futiles et peu attachants, contrairement à ceux de la série télévisée américaine, plus concrets.

« Heureusement, Olivia et ses amis venaient de ce type de famille pour lequel boire de l'alcool était aussi ordinaire que se moucher. Leurs parents croyaient dur comme fer à ce concept quasi européen : plus leurs gamins avaient accès à l'alcool, moins ils risquaient d'en abuser. Olivia et ses amis pouvaient donc boire tout ce qu'ils voulaient, quand ils le voulaient, tant qu'ils continuaient à avoir de bonnes notes, ne s'enlaidissaient pas et ne mettaient ni eux ni leur famille dans l'embarras en dégobillant en public, en se faisant pipi dessus, ou en délirant dans les rues. Et cela était valable pour tout le reste, comme le sexe ou la drogue : tant que vous sauviez les apparences, tout allait bien. »

La série fait en ce moment une douzaine de livres (dont les derniers ont été écrits par des écrivains fantômes), mais qu’on se le tienne pour dit... plus jamais ! Ou du moins, plus jamais jusqu’à la prochaine fois (oui, j’ai parfois des phases kitsch et maso). En tout cas, ça m’a presque écoeurée de la série télévisée, mais je vais continuer à la regarder. J’aurais cru que ça aurait été plus original par la forme, mais c’est ordinaire. C’est comme les feuilletons à la télévision et à la fin, il y a même un extrait du prochain livre (épisode ?). Je conseille la série à ceux qui aiment les feuilletons, aux fans finis de la série ou à ceux qui ont des heures à tuer avec le cerveau nase.

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  Ça fait tellement de bien de dire du mal [Texte imprimé], roman de Cecily von Ziegesar

  de Von Ziegesar, Cecily
  Fleuve noir / GOSSIP GIRL
  ISBN : 9782265083103 ; 1,09 € ; 26/01/2006 ; 250 p. ; Poche

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