Black Bazar de Alain Mabanckou
Catégorie(s) : Littérature => Africaine , Littérature => Francophone
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Un vrai bazar
L’auteur nous raconte les déboires d’une personne de la SAPE "Société des Ambianceurs et des Personnes Elégantes". surnommé « fessologue » par ses amis car c’est un expert de la face B des femmes. Son amie « couleur d’origine » est partie avec son cousin « l’hybride » un joueur de Tam Tam. Toute l’histoire se passe dans le quartier parisien de Château Rouge.
L’auteur joue avec les clichés, il nous raconte les galères, les bonheurs, les illusions perdues des immigrés, la bêtise, il évoque très bien la communauté black parisienne. C’est un roman politiquement très incorrect.
Beaucoup d’humour dans ce roman, j’ai surtout aimé le début et la fin, car je me suis quand même bien ennuyé, dommage je m’attendais vraiment à mieux en lisant cet auteur encensé dans la presse.
Les éditions
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Black bazar [Texte imprimé], roman Alain Mabanckou
de Mabanckou, Alain
Seuil
ISBN : 9782020973373 ; 0,01 € ; 08/01/2009 ; 246 p. ; Broché
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Les critiques éclairs (6)
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la « SAPE »
Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 25 mars 2021
Black Bazar, c’est superficialité au pouvoir. Je ne suis pas pour ma part « amoureux des cols italiens et des chaussures Weston » (comme il est évoqué en quatrième de couverture). Partant il allait y avoir des codes, des choses qui allaient m’échapper. De fait … beaucoup de choses ont dû m’échapper. Je suis allé à la fin de l’ouvrage sans peine, parce que c’est Mabanckou, parce que le monde parisien nous est proche, mais il n’y a rien de fondamental ou profond là-dedans.
Serait-ce un minimum autobiographique ? On peut y penser dans ce paragraphe (« Fessologue » est le surnom dans sa communauté du narrateur – héros, parce qu’il s’intéresse particulièrement aux postérieurs féminins) ;
»Ca tombe bien, Fessologue, tu es là, je t’attendais ! Paul du grand Congo m’a appris que tu écris des trucs et que ça s’appelle « Black Bazar » ! C‘est quoi cette arnaque que tu nous prépares ? Pourquoi écris-tu ? Tu crois que c’est tout le monde qui peut écrire des histoires, hein ? Est-ce que c’est pas par hasard une nouvelle astuce que tu as dénichée pour te mettre au chômage, passer entre les mailles du filet du système, piquer les allocations, creuser au passage le trou de la sécu et mettre en panne l’ascenseur social de la Gaule ? »
Evocation de la jeunesse de l’auteur quand il débarque de Brazzaville en France pour poursuivre ses études ? C’est probable. Et il en a fait du chemin depuis, Alain Mabanckou ! Mais pour pleinement l’apprécier mieux vaut se pencher sur Lumières de Pointe Noire ou Demain j’aurai vingt ans
drôle, mais à part ça..........
Critique de Joanna80 (Amiens, Inscrite le 19 décembre 2011, 68 ans) - 13 juin 2015
sans intérêt
Critique de Fanou03 (*, Inscrit le 13 mars 2011, 49 ans) - 3 mai 2013
L'écriture ne sauve rien: pas de style, pas de poésie, de longs bavardages ennuyeux qui m'ont fait sauter plusieurs pages de dépit.
Dommage ! Ce dandy congolais et sa bande de copains de bistrot aurait pu servir à fabriquer quelques scènes et répliques d'anthologie.
Château rouge
Critique de Oxymore (Nantes, Inscrit le 25 mars 2005, 52 ans) - 14 septembre 2010
Une bulle de couleurs, de rires et de personnages plus étonnants les uns que les autres.
Le Fessologue notamment réputé pour son goût immodéré pour les callipyges du quartier. Bref ce livre de Mabankou est un petit joyau qui éclate de mille feux tout en évoquant la colonisation, la place des femmes dans le couple africain, le pouvoir absolu et le népotisme des dirigeants africains.
A lire sans la moindre hésitation.
Black bazar
Critique de Camarata (, Inscrite le 13 décembre 2009, 73 ans) - 13 décembre 2009
Le narrateur est un dandy congolais, un brave type un peu naïf qui veut s’intégrer dans la société française, notamment par sa tenue, sans se séparer de ses potes. Expert dans l’interprétation du balancement des postérieurs féminins (« face B »), il est surnommé par sa communauté « le Fessologue »
Il voit avec incrédulité, la femme de sa vie « Couleur d’origine » s’éloigner pour un « nabot », musicien et apôtre du retour au pays, surnommé par vengeance « l’hybride » .
Il décrit avec humour et sans commisération les travers, les folies et la chaleur des membres de cette communauté africaine, M. Hyppocrate l’antillais qui se prend pour un blanc et s’épuise à critiquer sévèrement tout comportement non-conforme à la norme, Louis Philippe l’écrivain haïtien qui le réconforte et l’introduit dans un autre horizon, et tant d’autres qui exposent leur vision de la vie.
Un récit qui n’engendre pas la mélancolie mais qui ouvre bien des portes et des fenêtres.
Mic-mac chez les Blacks
Critique de Alma (, Inscrite le 22 novembre 2006, - ans) - 10 avril 2009
Le roman est aussi celui de l’écriture : l’écriture en train de se faire, celle du narrateur, exutoire à sa colère et à son dépit amoureux , encouragée par Louis-Philippe, auteur haïtien auquel Fessologue tente de s’identifier ; l’écriture littéraire d’auteurs tels que Aimé Césaire , Paul Valéry, Apolllinaire, Dany Laferrière (la liste n’est pas close …)auxquels le professeur de littérature qu’est Mabankou rend hommage par des allusions –clins d’œil . Il réserve son ironie aux auteurs médiatiques qui jouent les vedettes à la télévision .
Un roman agréable qu’on peut lire à la fois comme la chronique d’un quartier d’immigrés , comme une réflexion sur les rapports politiques entre la métropole et les anciennes colonies , et comme une charge contre les chefs d’état africains et leur entourage .
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