Psychose de Robert Bloch
( Psycho)
Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers , Littérature => Anglophone
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Faites gaffe quand vous prenez votre douche !
Roman assez court (250 pages en format poche) sorti en 1960, et ayant donné par la suite le fameux et grandiose film d'Alfred Hitchcock. Mais avant le film, c'est ce roman, de Robert Bloch, qui a existé.
C'est, disons-le net, un classique du genre, un roman terrifiant et intense, largement plus violent (absence d'image oblige) et dur que le film pourtant effrayant d'Hitchcock. On est beaucoup plus dans la tête de Norman Bates, ce dirigeant de motel complexé, timide et psychotique, que dans le film. Dans le film, on commence par prendre connaissance avec Janet Leigh, puis on découvre Anthony Perkins une fois que l'héroïne arrive au Bates Motel. Le roman, lui, démarre d'emblée avec Bates, comme si Bloch tenait vraiment à en faire (et dans un sens, c'est le cas) le personnage principal.
Un roman fantastique, très bien écrit, à la lisière du thriller et de l'horreur pure (comme le film). Cependant, entre le film et le roman initial, pour une fois, on choisira sans regrets le film.
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Les éditions
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Psychose [Texte imprimé] Robert Bloch [trad. de l'anglais par Odette Ferry]
de Bloch, Robert Ferry, Odette (Traducteur)
Pocket / Presses pocket (Paris).
ISBN : 9782266029193 ; 2,88 € ; 01/07/1989 ; 247 p. ; Broché
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Les critiques éclairs (3)
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Norman BATES !
Critique de Frunny (PARIS, Inscrit le 28 décembre 2009, 59 ans) - 14 octobre 2018
Il est l'auteur du roman Psychose (Psycho, 1959), adapté au cinéma par Alfred Hitchcock en 1960.
Un roman puissant pour un film devenu "Culte".
Alors qu'elle vient de dérober un joli magot à son patron, Mary Crane s'enfuit pour rejoindre son amant.
Epuisée après une journée de route, elle s'arrête dans un motel près de Fairvale pour y passer la nuit.
Un motel tenu par Norman Bates et sa mère (...)
Une mère castratrice, qui domine son fils et le traite comme un éternel enfant.
Mary Crane ne reverra jamais ses millions, ni son amant car cette halte fût une terrible erreur dans sa cavale.
Un roman fort autour de l'âme humaine, de ses dysfonctionnements.
Il ne faut nullement réduire le roman à la scène culte de la douche.
Il y a bien autre chose.
Et particulièrement, la mécanique du dédoublement (triplement ? ) de personnalité.
Norman Bates est un personnage trouble, dérangeant mais passionnant.
Voyez - à la suite- l'incroyable film d'Alfred Hitchcock qui a donné ses lettres de noblesse au roman.
A donné naissance à un chef-d'oeuvre
Critique de Nance (, Inscrite le 4 octobre 2007, - ans) - 31 juillet 2013
Mary Crane vole de l’argent à son patron sur un coup de tête pour aider son amant. En voulant le rejoindre, elle se trompe de chemin et passe la nuit à l’hôtel Bates... On suit un personnage comme narrateur dans chaque chapitre.
Bon évidemment, je suppose que ma lecture aurait été tout à fait différente si je n’avais pas vu le film, les images de l’adaptation d'Hitchcock s’imposaient d’elles-mêmes alors c’est sûr qu’il n’y avait pas un gros suspense. Psychose est souvent considéré comme un des meilleurs films, sublime, en particulier la prestation d’Anthony Perkins. Dans le film, la psychologie c’est plus subtil (enfin, sauf pour la fin, qui est assez maladroite), mais le livre est plus clair et va plus loin. Un bon livre, seulement je n’ai pas eu beaucoup de surprises pour un suspense.
HC
Critique de Antihuman (Paris, Inscrit le 5 octobre 2011, 41 ans) - 23 octobre 2011
La preuve c'est que Norman a invité Marion Crane à prendre le petit déjeuner de bon matin avec lui, et peut-être avec sa mère aussi si elle est disponible, après qu'il ait terminé cet ouvrage de sociologie. Et passer son temps à attendre le client dans un motel peut littéralement rendre fou comme la mouche, surtout si on éteint l'enseigne. Essayez voir. Alors bien sûr on peut l'insulter mais rappelez-vous de ne pas salir le carrelage. Et puis Bates est le Roi des psychopathes. En plus d'être un garçon sympa.
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