L'Histoire sans fin de Michael Ende
L'Histoire sans fin de Michael Ende
(Die unendliche Geschichte)
(Die unendliche Geschichte)
Catégorie(s) : Littérature => Européenne non-francophone
Critiqué par Bluewitch, le 27 novembre 2001
(Charleroi, Inscrite le 20 février 2001, 45 ans)
Critiqué par Bluewitch, le 27 novembre 2001
(Charleroi, Inscrite le 20 février 2001, 45 ans)
La note : 
Moyenne des notes :
(basée sur 15 avis)
Cote pondérée : (299ème position).
Visites : 10 125 (depuis Novembre 2007)
Moyenne des notes :
(basée sur 15 avis)
Cote pondérée :
(299ème position).
Visites : 10 125 (depuis Novembre 2007)
Une Histoire qui fait rêver...
Une histoire mais avant-tout pour moi un film qui m'a émerveillée lorsque j'étais petite et qui m'émerveille encore. Et puis voilà, on découvre qu’un livre se cache derrière nos rêves et, avide, on s'y plonge…
Bastien est un petit garçon de 11 ans, gros, pas trop bien dans sa peau. Il se réfugie dans la lecture pour oublier la mort de sa mère et l'indifférence de son père. Et puis un jour, afin d'échapper à des garçons de sa classe qui s'amusent à se moquer de lui, il se cache dans un vieux magasin de livres d'occasions. Le lieu ne paye pas de mine et le propriétaire n'a rien de sympathique. Mais quelque chose va changer Bastien à tout jamais : le livre que le vendeur a dans les mains, « L’histoire sans fin ». Il le dérobe et se réfugie dans le grenier de son école pour le lire…
Ce qu'il va découvrir dans les pages du livre est une histoire merveilleuse et emplie d'aventures. Celle du Pays Fantastique qui est en danger, menacé par le néant (fléau qu'est l'incapacité de l'être humain à rêver) qui le détruit petit à petit, et dont la Petite Impératrice est atteinte d'une maladie mortelle. Pour la sauver, on envoie un jeune garçon, Atréju qui cherchera le remède à sa maladie et finira par le trouver : la Petite Impératrice a besoin d’un nouveau nom et seul un enfant d'homme peut le lui donner… Et là, le plus incroyable se produit : Bastien, qui a suivi les périples d’Atréju tout du long, entre dans l’histoire. L’Histoire sans fin.
Le tout premier film qui a été tiré du livre s'arrête à ce point de l’histoire mais a vraiment touché à l’essentiel du roman : l'homme a perdu sa capacité d'imaginer, de rêver. Le mensonge a pris la place du rêve dans notre société… C'est pour moi la seule fois où le film me fait davantage « vivre » l'histoire que le roman. Mais aussi bon que celui-ci soit, les émotions manquent. Je crois que je serai toujours parasitée par les images que j'ai gardées du film mais je ne mentirai pas en disant que « L’histoire sans fin » de Michael Ende est un très bon roman pour adolescents et adultes qui se laissent de temps en temps le droit de rêver. Il n’y a rien dans ce roman qui ne soit futile, aussi surprenant que ça puisse paraître. Il y a de la magie, du merveilleux, du fantastique, et beaucoup de vérité !
C'est leçon d'amour et d’amitié, c’est tout à la fois.
A mettre entre toutes les mains, et surtout celles qui ont perdu le plaisir de l'illusion et du féerique. C’est un très beau roman.
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Les éditions
-
L'Histoire sans fin [Texte imprimé] Michael Ende
de Ende, Michael
le Livre de poche / Le Livre de poche
ISBN : 9782253035985 ; 15,00 € ; 01/03/2008 ; 497 p. ; Poche -
L'histoire sans fin [Texte imprimé] Michael Ende traduit de l'allemand par Dominique Autrand
de Ende, Michael Autrand, Dominique (Traducteur)
Hachette
ISBN : 9782012043428 ; 20,00 € ; 29/10/2014 ; 520 p. ; Broché -
L'Histoire sans fin
de Ende, Michael Autrand, Dominique (Traducteur)
Éd. France loisirs
ISBN : 9782724222234 ; 6,00 € ; 01/01/1984 ; 458 p. ; Broché -
L'histoire sans fin
de Ende, Michael
Stock / Nouveau cabinet cosmopolite
ISBN : 9782234015524 ; 8,57 € ; 01/12/1984 ; 461 p. ; Relié
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Les critiques éclairs (14)
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L'histoire sans fin
Critique de Windigo (Amos, Inscrit le 11 octobre 2012, 41 ans) - 22 novembre 2024
L'histoire sans fin est un conte de fée moderne, mais enchanteur. Nous y retrouvons Bastien Balthasar Bux qui vole un livre dans un magasin d'occasion et se retrouve bien malgré lui coincé dans l'histoire. Il doit alors sauver le Pays fantastique contre l'anéantissement total. Il devient alors prisonnier de ses désirs, bons ou mauvais.
Il s'agit d'une oeuvre magistrale qui nous aide à redécouvrir le féérique, l'enchantement, et dans une moindre mesure, la fantasy. J'ai lu très peu de livres de cette envergure, à l'exception du ''Monde de Narnia'' (de Clive Staples Lewis), du ''Jardin secret'' (de Frances Hodgson Burnett), et du ''Petit Prince'' (d'Antoine de Saint-Exupéry).
Le seul petit problème qui me vient en tête est le suivant : Qu'est-ce que je vais bien pouvoir lire par la suite ? Ce roman est d'une telle profondeur que j'ai bien peur que mes prochaines lectures soit un peu fades comparées à ce bouquin.
Il s'agit d'une oeuvre magistrale qui nous aide à redécouvrir le féérique, l'enchantement, et dans une moindre mesure, la fantasy. J'ai lu très peu de livres de cette envergure, à l'exception du ''Monde de Narnia'' (de Clive Staples Lewis), du ''Jardin secret'' (de Frances Hodgson Burnett), et du ''Petit Prince'' (d'Antoine de Saint-Exupéry).
Le seul petit problème qui me vient en tête est le suivant : Qu'est-ce que je vais bien pouvoir lire par la suite ? Ce roman est d'une telle profondeur que j'ai bien peur que mes prochaines lectures soit un peu fades comparées à ce bouquin.
Un bien curieux livre...
Critique de Martin1 (Chavagnes-en-Paillers (Vendée), Inscrit le 2 mars 2011, - ans) - 6 février 2013
C'est un bien curieux bouquin que je referme-là.
L'Histoire sans fin est un conte pour enfants qui se détache de cette catégorie pour plusieurs raisons : pour commencer, sa longueur. C'est un conte extrêmement long et c'est peu habituel car on essaie souvent d'être concis lorsque l'on s'adresse à un public de moins de dix ans. Ensuite, Michael Ende foisonne d'idées tout aussi originales que les autres : le Vieillard de la Montagne Errante, la disparition progressive du Pays Fantastique, et bien sûr Gmork, le loup-garou, tout cela nous donne un récit très riche et plein de couleurs.
Cette oeuvre est très originale car il s'agit d'un conte pour enfants comportant un travail de mise en abyme assez étonnant ; ainsi, Bastien pénètre dans cette histoire tout comme nous pénétrons dans la sienne...
Le personnage de Bastien est assez surprenant puisqu'il n'est pas tout blanc - un héros avec des défauts ! Une bénédiction ! Combien de contes ont été gâchés avec des héros parfaits...
Je suis ressorti de cette lecture assez nostalgique des contes de ma jeunesse ; je pense notamment au Monde de Narnia (les deux livres ont d'ailleurs beaucoup de similitudes) qui m'avait beaucoup fait rêver quand j'étais petit. En fait, j'ai l'impression que l'Histoire sans Fin sera le dernier conte pour enfants que je suis arrivé à apprécier pleinement, maintenant que j'ai passé l'âge. Je regrette de n'avoir pas lu ce livre plus tôt, lorsque j'avais l'âge de Bastien.
L'Histoire sans fin est un conte pour enfants qui se détache de cette catégorie pour plusieurs raisons : pour commencer, sa longueur. C'est un conte extrêmement long et c'est peu habituel car on essaie souvent d'être concis lorsque l'on s'adresse à un public de moins de dix ans. Ensuite, Michael Ende foisonne d'idées tout aussi originales que les autres : le Vieillard de la Montagne Errante, la disparition progressive du Pays Fantastique, et bien sûr Gmork, le loup-garou, tout cela nous donne un récit très riche et plein de couleurs.
Cette oeuvre est très originale car il s'agit d'un conte pour enfants comportant un travail de mise en abyme assez étonnant ; ainsi, Bastien pénètre dans cette histoire tout comme nous pénétrons dans la sienne...
Le personnage de Bastien est assez surprenant puisqu'il n'est pas tout blanc - un héros avec des défauts ! Une bénédiction ! Combien de contes ont été gâchés avec des héros parfaits...
Je suis ressorti de cette lecture assez nostalgique des contes de ma jeunesse ; je pense notamment au Monde de Narnia (les deux livres ont d'ailleurs beaucoup de similitudes) qui m'avait beaucoup fait rêver quand j'étais petit. En fait, j'ai l'impression que l'Histoire sans Fin sera le dernier conte pour enfants que je suis arrivé à apprécier pleinement, maintenant que j'ai passé l'âge. Je regrette de n'avoir pas lu ce livre plus tôt, lorsque j'avais l'âge de Bastien.
Qu'est ce que c'était bien!!
Critique de Com1as (, Inscrite le 31 janvier 2011, 50 ans) - 7 juin 2012
Je l'ai lu il y a plus de vingt ans et je m'en souviens encore. Quel voyage pour l'enfant que j'étais. Je le lirais encore sans complexe aujourd'hui. Ce roman est moins fastidieux que le seigneur des anneaux pour les enfants mais peut les emmener vers Tolkien de bonne grâce.
Un univers féérique et fantastique
Critique de Isatis (, Inscrit le 12 septembre 2011, 42 ans) - 7 mars 2012
L'histoire sans fin mêle le réel au monde du conte via l'histoire d'un petit garçon qui va s'enfoncer dans un univers qui le submergera et fera ressortir toutes les facettes de sa personnalité. La seconde partie est beaucoup plus sombre que la première car elle traite de l'attrait du pouvoir alors que la première partie est une quête héroïque d'un jeune cavalier qui veut sauver une princesse.
Je le conseille pour toutes les générations car il y a plusieurs lectures possibles de ce roman.
Bonne lecture.
Je le conseille pour toutes les générations car il y a plusieurs lectures possibles de ce roman.
Bonne lecture.
Il est dur de résister aux méfaits du pouvoir
Critique de Isad (, Inscrite le 3 avril 2011, - ans) - 2 octobre 2011
Pour se construire, il faut des rêves, des désirs, oser risquer faire des erreurs, mais aussi avoir le courage de s’en apercevoir et s’adapter.
A travers son voyage au pays Fantastique le temps d’une fugue, Bastien, qui est un élève médiocre, petit et gros dont ses camarades se moquent, apprend tout cela.
Chaque chapitre commence par une lettre de l’alphabet dans l’ordre et est illustré d’un dessin qui en représente le thème.
IF-0711-3757
A travers son voyage au pays Fantastique le temps d’une fugue, Bastien, qui est un élève médiocre, petit et gros dont ses camarades se moquent, apprend tout cela.
Chaque chapitre commence par une lettre de l’alphabet dans l’ordre et est illustré d’un dessin qui en représente le thème.
IF-0711-3757
Une pointe de pédagogie dans beaucoup de magie
Critique de Romur (Viroflay, Inscrit le 9 février 2008, 51 ans) - 9 juillet 2011
Je n’avais jamais lu L’histoire sans fin, aussi l’ai-je emprunté à ma fille dès qu’elle l’a eu fini !
J’ai donc fait connaissance avec Bastien, assisté au vol du vieux livre et me suis réfugié avec lui dans les combles de l’école pour vivre l’histoire sans fin...
Comme d’autres livres pour enfants, nous avons le thème classique de la quête initiatique et du passage dans un autre monde (ici avec un livre quand c’est ailleurs un miroir, une armoire, une porte...). L’univers de Fantasia est varié, l’intrigue travaillée, les mécanismes psychologiques approfondis, la problématique loin d’être manichéenne.
Dans la Deuxième partie, un peu moins facile d’accès, le héros totalement intégré au monde fantastique cède à la facilité du pouvoir et à la douceur de la flatterie pour laisser se développer ses plus mauvais penchants. Si il accumule les erreurs il garde la possibilité de se racheter et de rétablir la situation par un effort de volonté. Sans tomber dans la morale, les vertus de l’amitié, de la fidélité, du courage sont ainsi transmises au lecteur.
Divertissant et instructeur, Le monde sans fin a toutes les vertus qu’on peut en attendre !
J’ai donc fait connaissance avec Bastien, assisté au vol du vieux livre et me suis réfugié avec lui dans les combles de l’école pour vivre l’histoire sans fin...
Comme d’autres livres pour enfants, nous avons le thème classique de la quête initiatique et du passage dans un autre monde (ici avec un livre quand c’est ailleurs un miroir, une armoire, une porte...). L’univers de Fantasia est varié, l’intrigue travaillée, les mécanismes psychologiques approfondis, la problématique loin d’être manichéenne.
Dans la Deuxième partie, un peu moins facile d’accès, le héros totalement intégré au monde fantastique cède à la facilité du pouvoir et à la douceur de la flatterie pour laisser se développer ses plus mauvais penchants. Si il accumule les erreurs il garde la possibilité de se racheter et de rétablir la situation par un effort de volonté. Sans tomber dans la morale, les vertus de l’amitié, de la fidélité, du courage sont ainsi transmises au lecteur.
Divertissant et instructeur, Le monde sans fin a toutes les vertus qu’on peut en attendre !
Mon pays fantastique
Critique de Clamence (saint quentin, Inscrite le 10 février 2006, 43 ans) - 3 juin 2011
J'étais une petite minote quand j'ai découvert ce livre, et j'y ai plongé, à l'instar de Bastien, dans lequel je me reconnaissais tant...
ce livre est le plus beau, et le seul, d'ailleurs, à ce jour, en tout cas pour enfant (même pour adultes, je cherche, et bug) qui explique, enfin plutôt qui (ra)conte le pouvoir de l'Imagination, qui meurt si on ne l'entretient pas : la beauté, le merveilleux, l'impossible, les songes, les nuages, ces instants sublimes où l'on croit, l'on sait pouvoir tenir le monde dans le creux de ses paumes, le poids du chagrin qui s'efface devant les demains qu'on imagine mais qui n'existent pas encore, la douleur de perdre ce qui vous est cher, qui ne peut s'effacer, mais qui s'atténue à l'idée même de ce qu'on trouvera sur nos chemins..tout cela n'existe pas sans les rêveurs, les artistes qui inventent, créent les chimères qui nous portent- quand Baudelaire les voit accrochées sur le dos des hommes,pour une fois que je ne suis pas d'accord avec Charles!-, sans ces jeux d'enfant qu'il nous faut préserver, et "si on était, si on avait, et que vois-tu, toi, dans les nuages"...Ce livre parle à l'enfant qui se terre, parfois, au creux du cœur des adultes qui ont juste voulu grandir, alors qu'il nous faut rester, un peu, des Peter Pan..
Alors oui, mon pays fantastique, parce qu'il a permis à l'enfant que j'étais de comprendre qu'on pouvait inventer sa vie.
ce livre est le plus beau, et le seul, d'ailleurs, à ce jour, en tout cas pour enfant (même pour adultes, je cherche, et bug) qui explique, enfin plutôt qui (ra)conte le pouvoir de l'Imagination, qui meurt si on ne l'entretient pas : la beauté, le merveilleux, l'impossible, les songes, les nuages, ces instants sublimes où l'on croit, l'on sait pouvoir tenir le monde dans le creux de ses paumes, le poids du chagrin qui s'efface devant les demains qu'on imagine mais qui n'existent pas encore, la douleur de perdre ce qui vous est cher, qui ne peut s'effacer, mais qui s'atténue à l'idée même de ce qu'on trouvera sur nos chemins..tout cela n'existe pas sans les rêveurs, les artistes qui inventent, créent les chimères qui nous portent- quand Baudelaire les voit accrochées sur le dos des hommes,pour une fois que je ne suis pas d'accord avec Charles!-, sans ces jeux d'enfant qu'il nous faut préserver, et "si on était, si on avait, et que vois-tu, toi, dans les nuages"...Ce livre parle à l'enfant qui se terre, parfois, au creux du cœur des adultes qui ont juste voulu grandir, alors qu'il nous faut rester, un peu, des Peter Pan..
Alors oui, mon pays fantastique, parce qu'il a permis à l'enfant que j'étais de comprendre qu'on pouvait inventer sa vie.
Un classique du genre à lire !
Critique de Calepin (Québec, Inscrit le 11 décembre 2006, 43 ans) - 3 avril 2011
4e de couverture : Bastian, un garçon de dix ans, déroba un jour un livre ancien qui le fascinait et se réfugia au grenier pour le lire. Un livre pas comme les autres... Il y était question d'un pays fantastique où vivaient une toute petite impératrice, des elfes, des montres, un garçon à la peau verte... Un pays menacé de mort et rongé par un mal étrange. Et voilà que Bastian, irrésistiblement, entrait dans l'histoire, une histoire fantastique qui commençait avec lui, L'histoire sans fin...
Mon avis : Je l'avais commencé voilà plusieurs années, mais j'ai perdu mon livre à mon plus grand malheur. Je l'ai finalement relu après quelques années et mon expérience a été encore plus agréable qu'à la première tentative. C'est imaginatif, agréable à lire et très intéressant. Même si ma lecture date de quelques semaines déjà, il me semble que le récit m'a semblé assez bien construit, malgré les changements vers la moitié du livre. Le ton n'est pas tout à fait le même. On dirait presque qu'on commence un autre livre, comme si L'Histoire sans fin avait été conçu pour être deux livres au lieu d'un. C'est d'ailleurs le choix qui a été fait pour l'adaptation cinématographique.
Un classique à avoir dans sa bibliothèque.
Mon avis : Je l'avais commencé voilà plusieurs années, mais j'ai perdu mon livre à mon plus grand malheur. Je l'ai finalement relu après quelques années et mon expérience a été encore plus agréable qu'à la première tentative. C'est imaginatif, agréable à lire et très intéressant. Même si ma lecture date de quelques semaines déjà, il me semble que le récit m'a semblé assez bien construit, malgré les changements vers la moitié du livre. Le ton n'est pas tout à fait le même. On dirait presque qu'on commence un autre livre, comme si L'Histoire sans fin avait été conçu pour être deux livres au lieu d'un. C'est d'ailleurs le choix qui a été fait pour l'adaptation cinématographique.
Un classique à avoir dans sa bibliothèque.
Neverending fiction
Critique de Tommyvercetti (Clermont-Ferrand, Inscrit le 18 décembre 2006, 36 ans) - 4 octobre 2009
J'ai vu le film la première fois, je ne devais pas avoir beaucoup d'années, et puis, pendant des années - mon adolescence en fait - je n'en ai plus entendu parler. Et récemment, par des procédés particulier, j'ai pu me le procurer, et le regarder à nouveau.
Aaaah, quel bonheur...
Mais quel bonheur fut le mien en m'apercevant qu'un livre lui était antérieur !
Sitôt dit, j'ai acheté le bouquin de Michael Ende et je me suis plongé dans la lecture, comme Bastien dans son grenier, d'un bouquin que j'espérais sans fin.
Et je n'ai pas été déçu. Car mis à part les libertés prises par le film qui sont tout autres dans le livre, l'adaptation s'arrête à la moitié du récit ! Là j'étais aux anges...
Bon, pour en revenir au livre ; j'ai vraiment été agréablement surpris, car ce n'est pas du tout un livre pour gamins comme je le redoutais, mais un roman vraiment bien construit et abordant des sujets très intéressants d'un point de vue philosophique et métaphysique ; la boucle du recommencement, avec l'Ouroboros incarné par Auryn, les mises en abîme, les désirs que l'on peut avoir, et ce que va devenir le petit Bastien en s'enfonçant peu à peu dans cette histoire sans fin ; comment il va réagir en devenant peu à peu le propre héros de l'histoire qu'il lit.
C'est surtout la deuxième partie à partir de la fin du film, qui est intéressante. Ici, le personnage principal n'est pas de ceux-là qui sont tout bons ou tout justes ou même tout méchants, non. On voit ses faiblesses, ses erreurs, et parfois on en vient à le détester pour certains choix qu'il fait. Et sa quête à travers l'histoire qu'il lit et dont il fait partie l'amènera à se rendre compte de beaucoup de choses que nous-mêmes parviendrons-nous peut-être à prendre pour nous, et à actualiser dans ce monde-ci.
Voila donc, un livre à lire pour ceux qui aiment les contes fantastiques et d'aventures.
Aaaah, quel bonheur...
Mais quel bonheur fut le mien en m'apercevant qu'un livre lui était antérieur !
Sitôt dit, j'ai acheté le bouquin de Michael Ende et je me suis plongé dans la lecture, comme Bastien dans son grenier, d'un bouquin que j'espérais sans fin.
Et je n'ai pas été déçu. Car mis à part les libertés prises par le film qui sont tout autres dans le livre, l'adaptation s'arrête à la moitié du récit ! Là j'étais aux anges...
Bon, pour en revenir au livre ; j'ai vraiment été agréablement surpris, car ce n'est pas du tout un livre pour gamins comme je le redoutais, mais un roman vraiment bien construit et abordant des sujets très intéressants d'un point de vue philosophique et métaphysique ; la boucle du recommencement, avec l'Ouroboros incarné par Auryn, les mises en abîme, les désirs que l'on peut avoir, et ce que va devenir le petit Bastien en s'enfonçant peu à peu dans cette histoire sans fin ; comment il va réagir en devenant peu à peu le propre héros de l'histoire qu'il lit.
C'est surtout la deuxième partie à partir de la fin du film, qui est intéressante. Ici, le personnage principal n'est pas de ceux-là qui sont tout bons ou tout justes ou même tout méchants, non. On voit ses faiblesses, ses erreurs, et parfois on en vient à le détester pour certains choix qu'il fait. Et sa quête à travers l'histoire qu'il lit et dont il fait partie l'amènera à se rendre compte de beaucoup de choses que nous-mêmes parviendrons-nous peut-être à prendre pour nous, et à actualiser dans ce monde-ci.
Voila donc, un livre à lire pour ceux qui aiment les contes fantastiques et d'aventures.
Un pur chef d'oeuvre
Critique de RyMantys (, Inscrite le 15 septembre 2009, 45 ans) - 15 septembre 2009
Un des livres qui a marqué mon enfance de façon indélébile. S'il y a un livre que je ferais lire à mon enfant, ce serait celui-là (avec Le petit prince, bien sûr).
C'est une fable pleine de poésie et de sagesse, qui échappe au ton moralisateur et manichéen de beaucoup de livres pour enfants. On y retrouve l'amitié, l'amour, la tolérance, mais aussi la souffrance et le courage de l'affronter. Une leçon de vie au parfum magique de l'enfance.
C'est une fable pleine de poésie et de sagesse, qui échappe au ton moralisateur et manichéen de beaucoup de livres pour enfants. On y retrouve l'amitié, l'amour, la tolérance, mais aussi la souffrance et le courage de l'affronter. Une leçon de vie au parfum magique de l'enfance.
Un monde extraordinaire
Critique de Calypso01 (Québec, Inscrite le 2 juin 2007, 42 ans) - 9 septembre 2007
L'histoire sans fin est le premier livre fantastique que j'ai lu...et c'est encore mon préféré aujourd'hui.
Bastien est un jeune garçon un peu "rejet" qui a vécu des choses plutôt difficiles pour un enfant de 10 ans. Il trouve un livre magique qui l'entraîne dans un monde peuplé de créatures fantastiques. Bastien fait la rencontre d'Atreyu, de Fulchur, de la Petite Impératrice etc. Peu à peu, il se rend compte qu'il a un rôle à jouer dans le destin du Pays Fantastique et de ses habitants.
Ce livre m'a profondément marqué. J'aurais donc aimé que le Pays Fantastique existe réellement ! J'ai lu le livre des dizaines de fois (et vu les films tout aussi souvent) !
Le roman est peuplé de belles leçons de vie (l'importance de l'amitié, par exemple), et il nous montre l'importance de croire en nos rêves.
Si vous aimez les récits fantastiques dans lesquels il faut sauver le monde, plongez tête baissée dans ce roman merveilleux ! Abattez les frontières de votre imagination et bienvenue au Pays Fantastique !
Bastien est un jeune garçon un peu "rejet" qui a vécu des choses plutôt difficiles pour un enfant de 10 ans. Il trouve un livre magique qui l'entraîne dans un monde peuplé de créatures fantastiques. Bastien fait la rencontre d'Atreyu, de Fulchur, de la Petite Impératrice etc. Peu à peu, il se rend compte qu'il a un rôle à jouer dans le destin du Pays Fantastique et de ses habitants.
Ce livre m'a profondément marqué. J'aurais donc aimé que le Pays Fantastique existe réellement ! J'ai lu le livre des dizaines de fois (et vu les films tout aussi souvent) !
Le roman est peuplé de belles leçons de vie (l'importance de l'amitié, par exemple), et il nous montre l'importance de croire en nos rêves.
Si vous aimez les récits fantastiques dans lesquels il faut sauver le monde, plongez tête baissée dans ce roman merveilleux ! Abattez les frontières de votre imagination et bienvenue au Pays Fantastique !
Astucieux et profond
Critique de Magicite (Sud-Est, Inscrit le 4 janvier 2006, 46 ans) - 31 janvier 2006
Ce livre est un livre d'aventure hors normes. Bien sûr il est magique, féerique et enchanteur. Mais c'est aussi des thèmes très adultes que Michael Ende aborde: La mort d'une mère et la solitude du père comme du fils, la peur qui vient de la différence et la vision interne confrontée à la vision réelle du "moi" et la force de la volonté pour resserrer les liens affectifs (profondeur qui disparait dans l'adaptation ciné largement connu).
La narration surprenante alternes avec Bastien le lecteur, Atreju héros imaginaire, chacun dans leur univers. Un effet très bien rendu qui nous plonge littéralement dans le livre (Lire l'histoire de quelqu'un qui lit une histoire).
Un chef d'oeuvre, belle histoire fantastique pour tous les âges qui réveille les émotions enfouies.
La narration surprenante alternes avec Bastien le lecteur, Atreju héros imaginaire, chacun dans leur univers. Un effet très bien rendu qui nous plonge littéralement dans le livre (Lire l'histoire de quelqu'un qui lit une histoire).
Un chef d'oeuvre, belle histoire fantastique pour tous les âges qui réveille les émotions enfouies.
A lire !
Critique de Cuné (, Inscrite le 16 février 2004, 57 ans) - 12 juin 2004
Bastien est un petit garçon de 10 ans, un peu gros, pas très heureux. Sa maman est morte, son père a du mal à faire face et son goût prononcé des contes et histoires le met à l'écart des enfants de son âge. Un jour, sous le coup d'une impulsion irrésistible, il vole un livre dans une vieille boutique. Honteux de ce geste, se sentant banni de la société, il s'enferme dans le grenier de son école pour s'y plonger entièrement. Et ce n'est pas peu dire, car il s'agit de l'Histoire sans fin, dont Bastien deviendra un héros. Il devra surmonter de nombreuses épreuves s'il veut un jour retourner à la vie des hommes....
Je l'avais déjà lu il y a de nombreuses années; J'ai d'ailleurs été étonnée de la 1èr parution en 1984, j'avais déjà 17 ans, or il me semblait l'avoir lu enfant... La relecture a été très plaisante, mais il m'avait tellement marquée que je me souvenais de presque tout et n'ai pas eu la fraîcheur si magique lorsqu'on découvre une belle histoire comme ça. Car c'est vraiment une belle histoire !
à la 2° lecture donc, la seconde partie m'a semblée longue. Il n'empêche que c'est un grand classique, merveilleux et nimbé de réflexion.
Je l'avais déjà lu il y a de nombreuses années; J'ai d'ailleurs été étonnée de la 1èr parution en 1984, j'avais déjà 17 ans, or il me semblait l'avoir lu enfant... La relecture a été très plaisante, mais il m'avait tellement marquée que je me souvenais de presque tout et n'ai pas eu la fraîcheur si magique lorsqu'on découvre une belle histoire comme ça. Car c'est vraiment une belle histoire !
à la 2° lecture donc, la seconde partie m'a semblée longue. Il n'empêche que c'est un grand classique, merveilleux et nimbé de réflexion.
très chouette
Critique de Epona (Ligny, Inscrite le 17 avril 2001, 33 ans) - 2 décembre 2001
Un beau livre qui vaut la peine d'être lu. Il nous aide à nous évader de la vie de tous les jours. sans imagination et sans rêve, ce serait tellement triste.
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