Le Dit du Vieux Marin de Samuel Taylor Coleridge
( The Rime of the ancient mariner)
Catégorie(s) : Littérature => Anglophone , Théâtre et Poésie => Poésie
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Fort visuellement dans les descriptions
The Rime of the Ancient Mariner est un classique de la littérature romantique anglaise. On retrouve beaucoup de références à ce long poème.
Un vieux marin accoste un garçon de noce et il lui raconte son histoire. Durant un de ses voyages sur un bateau, il tua un albatros, ce qui causa sa perte à lui et à l’équipage.
La première fois que j’ai entendu parler de ce poème c’est dans Un cheval dans la salle de bains de Douglas Adams : « Ça sonnait exactement comme du Coleridge. On aurait dit "La ballade du vieux marin". ». Dans ce livre, on assiste à un dîner de professeurs, le dîner Coleridge, où on dîne et récite les poèmes de l’auteur (ici Kubla Khan) à l’honneur de cet ancien élève de leur école : « Le lecteur de toute évidence appartenait à cette école de pensée qui tient que l’on rend le sérieux ou la grandeur d’un poème en le lisant d’une voix stupide. [...] L’association du collège avec Coleridge était prise très au sérieux, malgré la prédilection très connue du personnage pour certains produits pharmaceutiques récréatifs sous l’influence desquels ce poème, son chef-d’oeuvre, avait été composé en rêve. » C’est drôle, mais ce ne m’a pas donné le goût de lire ce poète. Aussi, après avoir fait une recherche sur la nouvelle Manuscrit trouvé dans une bouteille de Edgar Allan Poe, il est dit qu’il a été influencé par The Rime of the Ancient Mariner. En faisant des recherches pour découvrir les influences du poème sur la culture populaire, j’ai découvert que dans le livre Entretien avec un vampire de Anne Rice, l’auteure reprend le passage du poème qui décrit Vie-dans-la-Mort pour décrire Claudia :
« Her lips were red, her looks were free,
Her locks were yellow as gold :
Her skin was as white as leprosy,
The Night-mare LIFE-IN-DEATH was she,
Who thicks man's blood with cold. »
Ce n’est que tout récemment que je me suis décidée à le lire, j’avais peur d’être déçue (c’est facile pour moi d’être déçue quand c’est de la poésie). Puisque je ne le trouvais pas dans les bibliothèques, je l’ai lu sur Internet en anglais et en français (traduction Auguste Barbier, il existe une panoplie de traduction française sur ce poème dit intraduisible). La sonorité en anglais est meilleure, mais j’ai mieux compris en français. Ce n’est pas évident à lire, en tout cas pour moi qui ai de la difficulté à lire les poèmes en général, mais ça m’a fait une forte impression. Ce n’est pas ce que je m’entendais! Le récit est très imagé dans ses descriptions.
Du grand art! Mais ça reste mon opinion, je suis une vendue de la période romantique.
Les éditions
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Le Dit du vieux marin [Texte imprimé] Samuel Taylor Coleridge trad. par Henri Parisot préf. de Pascal Aquien
de Coleridge, Samuel Taylor Aquien, Pascal (Préfacier) Parisot, Henri (Traducteur)
J. Corti / Collection romantique.
ISBN : 9782714302885 ; 5,97 € ; 01/08/1989 ; 85 p. ; Broché
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Les critiques éclairs (3)
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Il parraît qu'on est face à un classique de la poésie anglo-saxonne
Critique de Pacmann (Tamise, Inscrit le 2 février 2012, 59 ans) - 25 août 2022
J’ai parcouru la version illustrée de magnifiques gravures par Gustave Doré, et il s’agit certainement d’un très bel objet, mais on est pas ici pour faire l’éloge du contenant, mais du contenu.
Certes, il s’agit peut-être d’une œuvre classique de la poésie anglo-saxonne, mais de là à considérer qu’il s’agit d’une perle, loin de moi cette impression.
La poésie n’est-elle pas un genre littéraire qui ne doit pas être traduit ? Si l’histoire vaut surtout par son aspect allégorique, dont je ne suis pas certain d’avoir perçu tout le sens, je ne me relèverais pas la nuit pour m’en délecter.
Au fil des flots
Critique de Saranthe (, Inscrite le 20 avril 2010, 35 ans) - 20 avril 2010
Issu du catalogue de la jeune maison d’édition nancéienne Au fond du grenier, ce livre illustré fait voyager le lecteur au gré de la poésie de Coleridge. Il met en scène les tribulations d’un vieux marin maudit après avoir tué un albatros, considéré comme un oiseau de bon augure. Ce poème fait partie des œuvres majeures de la poésie anglaise, c’est pourquoi le livre propose, en annexe, la version originale accompagnée de la traduction française de Henri Parisot.
Dans cette adaptation narrative, j’ai aimé, avant tout, le rapport entre texte & illustration. Les illustrations pleine page dégagent quelque chose de magistral, qui accentue l’effet dramatique. Les couleurs, très sombres, plongent le lecteur dans une ambiance pesante, grave, propre à l’oppression de la malédiction qui frappe l’équipage.
C’est ce rapport très étroit entre mots & image qui envoûte et qui permet au récit du marin de captiver le lecteur.
Une merveille
Critique de JuliedR (, Inscrite le 6 septembre 2008, 61 ans) - 6 septembre 2008
Une citation (de mémoire): "And the bay was white with silent light".
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A propos de Coleridge | 32 | Feint | 1 mai 2011 @ 09:10 |