La joueuse de go de Shan Sa
Catégorie(s) : Littérature => Asiatique , Littérature => Francophone
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Prix Goncourt des lycéens 2001 : Une fabuleuse histoire au coeur d'une Histoire
1937. La joueuse de go a seize ans. Elle est belle, pure et fière. Dès qu'elle le peut, elle s'échappe pour se rendre place des Mille Vents où jour après jour, des joueurs de go s'affrontent sous la chaleur torride de l'été ou le froid terrible de l'hiver.
Dans une Mandchourie occupée par les Japonais, elle tente de vivre sa vie d'adolescente de la façon la plus normale possible, même si la dure réalité se rappelle à elle plus souvent qu'à son tour. Un jour, de l'autre côté du damier apparaît un jeune homme inconnu, et une partie de go s'engage, intense et silencieuse.
Le jeune soldat japonais a vingt ans. Fort de ses convictions, il s'en va conquérir cette Chine dont on lui a parlé tant et tant. Joueur de go confirmé, il utilise son don pour infiltrer les résistants en se mêlant aux joueurs de la place des Mille Vents. Hanté par le sens du devoir et la peur de faiblir, il se veut dur et fort, mais ne peut empêcher les sentiments de pénétrer sa carapace.
A travers la partie de go qui les oppose, par-delà les silences et les regards, ces deux êtres que tout sépare vont apprendre à se connaître au plus profond de leur âme.
Ce livre magnifique bien que très dur donne tour à tour la parole à l'un et à l'autre. On suit ainsi pas à pas, à travers des chapitres courts et des phrases incisives, l'évolution des pensées de la jeune mandchoue et du soldat japonais.
L'écriture de Shan Sa est tout simplement parfaite. Pas une seule fausse note, pas un mot de trop ou de trop peu, chaque phrase dégage une puissance et une force indomptables. C'est un livre qui vit, qui respire, qui dégage de la douleur, de l'amour, de la passion à l'état pur, une sensualité qui fleurit doucement à travers les horreurs de la guerre. C'est un hommage aux Chinois résistants dont trop souvent on ignora la grandeur et les souffrances. C'est une histoire oubliée qui resurgit du passé à travers un roman plein de beauté et de souffrance.
Les éditions
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La joueuse de go [Texte imprimé], roman Shan Sa
de Shan Sa,
B. Grasset
ISBN : 9782246616115 ; 2,79 € ; 05/09/2001 ; 342 p. ; Broché -
La Joueuse de go
de Shan Sa,
B. Grasset / Folio
ISBN : 9782070424191 ; 7,50 € ; 15/01/2003 ; 325 p. ; Broché -
La joueuse de go
de Shan Sa,
B. Grasset / Folio
ISBN : 9782072722622 ; 8,10 € ; 09/03/2017 ; 336 p. ; Poche
Les livres liés
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Les critiques éclairs (35)
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L'écriture et le jeu de Go
Critique de Béton1p3 (, Inscrit le 1 février 2017, 55 ans) - 1 février 2017
Il me semble qu'il y a beaucoup à dire sur ce lien jeu de go / récit.
Je trouve ce livre magnifiquement écrit, très cru pourtant, autant dans les descriptions érotiques que guerrières, cet avortement qui n'en finit pas, ce lien étrange qu'elle entretient avec tout ceux qui l'approchent.
Finalement éprouvant et fascinant comme une partie de Go.
Juste magnifique
Critique de Jo972 (, Inscrite le 29 décembre 2015, 25 ans) - 2 janvier 2016
Un roman contemporain
Critique de Romur (Viroflay, Inscrit le 9 février 2008, 51 ans) - 6 décembre 2014
La joueuse de go se passe à cette période. Deux destins, deux récits à la première personne qui alternent puis finissent par se croiser sur un damier de go. C’est beau, c’est dur, une sorte de Roméo et Juliette. Par rapport à « Quatre générations sous un même toit » qui se passe au même moment, ce roman a l’intérêt de tenter une mise en parallèle des deux civilisations japonaises et chinoises, une mise en résonance des cultures et des mentalités.
Une chose me chiffonne toute fois : même si la république a été proclamée depuis une vingtaine d’années, même si le récit se déroule à une époque postérieure à Vent d’est, Vent d’ouest de P Buck, je me demande si une lycéenne pouvait vivre aussi librement et se mêler ainsi à un public d’hommes. Ce n’est pas vraiment l’ambiance que je trouve dans « Quatre générations ». Une pointe d’anachronisme pour ne pas heurter au politiquement correct contemporain ?
La lecture est facile et rapide, par petits chapitres écrits dans une langue simple, factuelle mais poétique.
Décrouvrir la Mandchourie indépendante
Critique de LaVillatte (, Inscrite le 11 juillet 2012, 49 ans) - 22 octobre 2014
Je salue la maîtrise du français de l'auteur qui a réussi à écrire un livre parfois poétique dans une autre langue que sa langue maternelle.
Toutefois je reste sur ma faim car je n'arrive pas à faire le lien entre la Chine décrite ici et celle du magnifique "Vent d'Est, Vent d'Ouest" de Pearl Buck. Ecrit dans les années trente, ce livre retraçait le tiraillement de la société chinoise entre tradition et modernité occidentale alors qu'ici l'héroïne jouit d'une liberté qui permet à l'intrigue de se dérouler, mais qui me paraît un peu suspecte.
Autre point : le livre est construit par petites touches impressionnistes, des petits chapitres de deux à cinq pages. Cela permet d'entrelacer les deux destins mais empêche d'avoir une approche plus fouillée de la psychologie des personnages et des différentes situations.
Le couac !
Critique de Monocle (tournai, Inscrit le 19 février 2010, 64 ans) - 28 août 2014
Je m'en excuse auprès de ceux qui ont aimé (et même adoré).
Sacrée petite Mandchoue !
Critique de Millepages (Bruxelles, Inscrit le 26 mai 2010, 65 ans) - 20 mai 2013
Dans ce livre-ci, l'angle d'attaque du sujet est nettement moins fleur bleue ! Mais assez original puisque rendu alternativement en courts chapitres par une lycéenne mandchoue et par un jeune soldat japonais.
Ils ne sont cependant adversaires que lorsqu'ils se retrouvent d'un côté et de l'autre de la table de go de la place des Mille Vents; le reste du temps, ils ne pensent qu'à se retrouver pour s'affronter, s'aimer, sans jamais se parler.
Et , via ce jeu de stratégie, canaliser leurs angoisses, leurs convictions; rêver de forcer leurs destins.
A 16 ans, une jeune fille s'ouvre à la vie, découvre les émois, les espoirs, l'envie de donner, de se donner; comme une fleur qui ne demande qu'à s'épanouir et puis à produire des fruits. Mais en tant de guerre, ces aspirations sont tellement compromises, la vie côtoie la mort de si près....
Ce doit être le 36 millionième ouvrage qui traite de l'absurdité des guerres et il n'y en aura jamais assez.
Celui-ci le fait d'une manière sublime et imparable.
Comme un coup de go.
Magnifique
Critique de Kikounette (Nîmes, Inscrite le 15 mai 2003, 52 ans) - 22 janvier 2012
Un amour impossible...
Critique de Ninnog22 (, Inscrite le 7 mai 2010, 30 ans) - 23 mai 2010
Entre poésie et magie...
Critique de Ungrimette (, Inscrite le 4 septembre 2005, 47 ans) - 26 avril 2009
Une histoire d'amour bouleversante et tragique avec un attachement sincère aux deux personnages, une adolescente chinoise libre, belle et fière, et un jeune soldat japonais sincère, entier et rigoureux que nous suivons avec rythme et légèreté au fil des chapitres.
Un très bon moment de lecture qui m'aura fait verser quelques larmes.
superbe
Critique de Sosopuce (, Inscrite le 19 décembre 2008, 31 ans) - 19 décembre 2008
Super !
Critique de Pélisse (, Inscrite le 26 octobre 2008, 38 ans) - 22 novembre 2008
Quelle fraîcheur et quelle poésie!
Critique de Paquerette01 (Chambly, Inscrite le 11 juillet 2008, 53 ans) - 22 septembre 2008
Le roman est tout en suggestion, par touches délicates. Les sentiments naissants, empreints de pudeurs, nous effleurent et nous font frissonner.
La fin est surprenante mais illustre encore une fois le romantisme à l'état pur que dégage ce texte.
Si vous aimez ce livre, je vous conseille également "Soie" et "Balzac et la petite tailleuse chinoise"
Enchanteur si ce n'est la fin...
Critique de L.J. (Nandrin, Inscrit le 10 février 2008, 33 ans) - 1 avril 2008
Dur, la joueuse de go
Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 22 janvier 2008
Elle est lycéenne, a seize ans, et elle est déja un cas à part puisque la seule femme à fréquenter légitimement la Place des Mille Vents où, à l’ombre des arbres, les joueurs de go s’installent attendant le partenaire.
Place des Mille Vents donc, et le jeu de go. Ce jeu de go joue ici un rôle d’entremetteur puisque c’est lui qui mettra en contact notre joueuse, fière et plutôt jusqu’au-boutiste, avec le soldat japonais, un peu là par hasard, parce qu’il avait été élevé enfant par une nourrice chinoise et que donc il parlait le mandchou, et que l’occasion d’infiltrer le monde de la Place des Mille Vents s’est présentée. Un peu comme un jeu. Un jeu de go ? Ma connaissance (nulle) de ce noble jeu ne me permet pas d’en discuter.
Ne vous attendez pas à de longs paragraphes, statiques et mornes, décrivant le face-à-face de deux adversaires. L’écriture de Shan Sa est aussi bien capable de rentrer dans la psychologie des acteurs et de nous permettre d’en suivre les méandres que de nous faire participer à une séance de torture ou d’autres violences.
Il faut le dire, Shan Sa ne se dérobe pas devant le « dur ». Elle ne se cache pas derrière l’ellipse ou le suggéré. Quand c’est violent, c’est violent. J’ai même pensé lors de certains passages au Malraux de « la Condition humaine ». Ce qui me laisse à penser, entre parenthèses, que notre bon André Malraux aurait bien pénètré la réalité de l’âme chinoise, du moins une partie de sa complexité et probablement de sa cruauté.
Il nous reste certainement bien des choses à découvrir de ce pan de la civilisation humaine dont l’histoire récente est tout sauf simple ! Et « la joueuse de go » est déja une bonne occasion d’aller vers cette découverte.
Une partie de go entre une jeune chinoise et un soldat japonais
Critique de BMR & MAM (Paris, Inscrit le 27 avril 2007, 64 ans) - 8 août 2007
Les chapitres font alterner les deux "joueurs" : une jeune lycéenne chinoise, championne de go, qui découvre l'amour, et un officier japonais empêtré dans son honneur militaire.
Les deux protagonistes finiront par s'opposer au fil des jours tout au long d'une partie de go sur la place du village. Au-delà de ces deux personnages, c'est aussi deux cultures qui s'opposent : celle du Japon moderne et conquérant et celle de la Chine traditionnelle.
Une écriture très accessible (Shan Sa est une chinoise exilée en France qui écrit en français) pour découvrir nos "voisins" de l'extrême-orient.
un scénario
Critique de Simone (, Inscrite le 31 janvier 2006, 61 ans) - 24 juin 2007
Tout en regard, en non dit....
Ce livre est une mise en image... Place des mille vents... en 1931... l'écriture nous y emporte.
On y retrouve du Duras et son amour chinois impossible.
L'Amour que la raison ne peut étouffer... que la séparation n'atteint pas...
litéralement dépaysant
Critique de Elyria (, Inscrite le 25 mars 2006, 33 ans) - 23 juin 2006
Un très très beau livre à ne pas manquer!
Une merveille!
Critique de Missparker (Ixelles, Inscrite le 27 janvier 2006, 42 ans) - 7 février 2006
Un destin tragique
Critique de Ichampas (Saint-Gille, Inscrite le 4 mars 2005, 60 ans) - 11 janvier 2006
Si beau et si simple à la fois
Critique de Maouh (, Inscrite le 27 octobre 2005, 38 ans) - 10 janvier 2006
envoûtant!
Critique de Bibou379 (, Inscrite le 26 mai 2005, 40 ans) - 28 octobre 2005
émouvant
Critique de Marion1209 (Mandelieu, Inscrite le 6 mai 2005, 39 ans) - 18 juillet 2005
C'est deux histoires en parallèle, celle d'une jeune chinoise et celle d'un soldat Japonais qui vont connaître une fin tragique et émouvante.
L'idée de nous faire partager le point de vue de chaque personnage grâce aux chapitres est très ingénieuse.
Déchirant
Critique de Aaro-Benjamin G. (Montréal, Inscrit le 11 décembre 2003, 55 ans) - 15 mai 2005
Une histoire d'amour pas comme les autres..
Critique de Tif (, Inscrite le 19 juin 2004, 36 ans) - 5 avril 2005
Ce n'est pas seulement une magnifique histoire d'amour mais c'est aussi la découverte des moeurs d'un peuple qui a souffert.
Bref , un livre qui me donne envie de découvrir l'histoire des relations entre la Chine et le Japon mais aussi d'autres oeuvres de Shan Sa
Superbe!
Critique de Artemis (, Inscrite le 30 novembre 2004, 39 ans) - 5 décembre 2004
Un livre à offrir a tous...
A lire aussi : "Geisha" d'Arthur Golden...
Chant de nuit !
Critique de Lachoute (La Perrière, Inscrite le 8 octobre 2004, 52 ans) - 3 novembre 2004
Un livre à lire d'une traite pour en garder toute la force.
Roméo et Juliette version asiatique
Critique de Mademoiselle (, Inscrite le 29 mars 2004, 37 ans) - 15 septembre 2004
Voilà un de ces romans qu'on ne peut pas ne pas lire! C'est un livre tout simplement parfait. Ce n'est pas seulement une histoire d'amour ou le récit d'une partie de go: c'est l'histoire du peuple chinois luttant contre les envahisseurs japonais et comment, sous cette occupation, les jeunes Chinois essayaient de vivre une adolescence normale, tiraillés entre l'amour de leur patrie, les obligations familiales, leurs amitiés et la découverte de l'amour. Par ailleurs l'histoire d'amour entre les deux protagonistes restent au second plan sauf dans le dernier quart du livre (d'ailleurs ils ne se rencontrent qu'à la moitié du livre). Le tout écrit en de très courts chapitres, parfois de deux pages seulement. Bref, un de ces romans qui vous marquent.
Duel asiatique
Critique de Sahkti (Genève, Inscrite le 17 avril 2004, 50 ans) - 15 juin 2004
A travers ce duel en apparence romantique se dessine une confrontation symbolique bien plus brutale. Avec le langage subtil et élégant de Shan Sa qui recrée avec talent les ambiances et, très important, les états d'âme de ses protagonistes.
romantisme et ambiance chinoise
Critique de Drclic (Paris, Inscrit le 13 mars 2004, 48 ans) - 13 avril 2004
L'histoire est simple et belle mais l'ambiance et le parfum de ce livre sont ce qui me reste.
Un moment agréable.
une figure inoubliable
Critique de Scarlett (, Inscrite le 6 mars 2004, 38 ans) - 6 mars 2004
Bravo et merci à l'auteur!
« Mourir, est-ce aussi léger que s’étonner ? »
Critique de Bolcho (Bruxelles, Inscrit le 20 octobre 2001, 76 ans) - 27 janvier 2004
« Ma solitude ressemble à un rouleau de soie cramoisi enfermé au fond d’un coffre de bois. »
« Un silence, pareil à un plat de nouilles froides et sans sel, se répand sur le damier. »
Contrastes.
Bluewitch notait « Le bonheur est un combat d’encerclement, un jeu de go », et je trouve cette note effectivement au plus près du livre. Le go est un jeu subtil en ceci que la victoire y est relative. Aux échecs, on met l’adversaire devant la crudité de sa faiblesse : sa défaite est absolue. Un coup de plus – jamais donné – et c’est la mort. Au go par contre, les deux camps ont gagné des espaces de territoire encerclés, mais l’un en gagne un peu plus.
Le bonheur, lui aussi, se doit d’être relatif pour être réel. Il consiste sans doute à encercler le malheur et à colmater les brèches. Enfin, je ne sais pas. Quelqu’un est-il au courant ?
L’écriture est effectivement très retenue mais les images sont parfois un peu éculées. L’amour c’est « vivre sur un gril chauffé à blanc » ou, pour rester dans la cuisson, la chaleur de la campagne « se transforme en plaque de tôle brûlante ». A côté de ces rares fausses notes, on a droit à plein de beautés. Celles-ci par exemple.
Après l’amour : « Les hommes sont des araignées qui tendent aux femmes un piège tissé de leur semence. »
Ou bien, contemplant son vieux père marqué par l’âge : « La vie est un château de mensonge démantelé par le temps ».
Une dernière chose : le go est dans ce roman plus un décor qu’un véritable thème central.
Sublime
Critique de Bluewitch (Charleroi, Inscrite le 20 février 2001, 45 ans) - 23 avril 2003
Je viens de refermer "La joueuse de go", éberluée d'être passée à côté si souvent pour en choisir un autre.
Qu’il est bon, parfois, de terminer un livre en le remerciant d'avoir existé.
Ce roman, cette histoire, je les ai vécus, palpés, sentis, humés, vus,… Et cela grâce à quoi ? Une écriture simple, délicate mais tellement ouverte, tellement proche de ce qu’elle dit. Tellement dévouée au texte, au message qu’elle entraîne.
Un mélange de légèreté, d'affabilité, de sensualité et de violence. Ces deux âmes qui s'affrontent sans se parler, se découvrent sans se connaître. On voit les rayons du soleil percer cette atmosphère décalée de la place des Mille Vents. On est balancé entre ces deux voix. Dérouté par cette langueur opposée à la frénésie de la guerre. Malmené par leur amour, leurs souffrances et leurs haines. Deux personnages qui ajoutent leur grain de poussière à l'Histoire, la font revivre, ressusciter, s'y engouffrent et s’y noient mais avec tant de grâce et de passion.
Cette genèse d’un amour pur, d’une tragédie. Des destins qui se heurtent. Des vies qui prennent tout leur souffle, en décidant d’être et de mourir...
« J’ai besoin de respirer la vie, les arbres, la chaleur de ma ville. Je saurai maîtriser mon destin et me rendre heureuse. Le bonheur est un combat d'encerclement, un jeu de go. Je tuerai la douleur en l'étreignant. »
Une merveille
Critique de Agnes (Marbaix-la-Tour, Inscrite le 19 février 2002, 59 ans) - 26 février 2003
Un style tout à fait particulier, des dizaines de chapitres très très court, un chassé croisé haletant, une écriture fluide et légère, une intensité dans le récit, bref, j'ai adoré !
Duels
Critique de Saint-Germain-des-Prés (Liernu, Inscrite le 1 avril 2001, 56 ans) - 27 juin 2002
Jeu de go, jeu d’ego quand il s'agit de certains personnages (votre indulgence, s'il-vous-plaît, pour ce jeu de mots facile.).
Violence et poésie alternent dans ce roman où Shan Sa confirme son talent.