La cathédrale de la mer de Ildefonso Falcones
( La catedral del mar)
Catégorie(s) : Littérature => Européenne non-francophone , Arts, loisir, vie pratique => Arts (peinture, sculpture, etc...)
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Monumentale
Ce n'est pas la première fois que je lis des livres sur les batisseurs de cathédrale, et j'avoue que c'est une période qui m'interesse vraiment beaucoup !
Après les constructions en France et en Grande-Bretagne voici le récit de l'édification de la cathédrale de Barcelone ! avec tout se qui se passe autour, la vie, les grands évenements ...
Bonne lecture, et maintenant, je vais essayer d'aller la voir un jour !
Les éditions
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La cathédrale de la mer [Texte imprimé], roman Ildefonso Falcones traduit de l'espagnol par Anne Plantagenet
de Falcones, Ildefonso Plantagenet, Anne (Traducteur)
R. Laffont
ISBN : 9782221107812 ; 3,48 € ; 16/05/2012 ; 624 p. ; Format Kindle
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Les critiques éclairs (7)
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Les mille vies d'Arnau
Critique de Elko (Niort, Inscrit le 23 mars 2010, 48 ans) - 30 juin 2020
Ce roman semble le prétexte d'une description quasi exhaustive de la Catalogne médiévale. Comme si l’auteur avait voulu aborder tous ses aspects : politique, sociétal, économique, religieux, sanitaire, ... Ainsi son malheureux héros se trouve-t-il confronté aux drames familiaux, aux iniques droits féodaux, aux discriminations sociales, à la peste, à l’Inquisition et j’en passe.
Cette impression de catalogue, de passages "obligés", ne m'a pas dérangé tant il y a à découvrir. Sans compter qu’il est toujours plaisant de voir un personnage s’arracher de sa condition et gravir les échelons de la société. Mais il m'a manqué un petit supplément d’âme et de profondeur.
Il est également difficile de ne pas penser aux Piliers de la Terre et la Cathédrale de la Mer n’a pas à rougir de la comparaison.
Droit de cuissage ?
Critique de Bolcho (Bruxelles, Inscrit le 20 octobre 2001, 76 ans) - 2 septembre 2011
Un détail m’a toutefois perturbé ; une grande partie de l’intrigue découle d’un événement-clé : le viol d’une paysanne par son seigneur au jour de son mariage. L’auteur évoque le fameux « droit de cuissage » dont tous les historiens d’aujourd’hui nient sans cesse l’existence : c’est une fable née au XVIIIe qu’aucun document n’atteste. Falcones en rajoute une couche dans une note en postface : « Le droit de coucher avec la mariée lors de sa nuit de noces était un des droits des seigneurs sur leurs serfs qu’autorisaient les « usatges ». Y avait-t-il effectivement une sorte de droit très local concernant Barcelone ? Peu probable. Cela dit, même s’il n’y avait pas un droit au sens juridique du terme, rien n’empêchait que cela se passe à l’occasion : il n’y a pas de « droit de couchage avec les femmes de chambre » aujourd’hui, n’est-ce pas.
Belle surprise!
Critique de Alex_v (, Inscrite le 23 janvier 2009, 36 ans) - 20 juillet 2011
Et quelle bonne surprise que ce roman historique qui nous emporte au coeur de la Barcelone médiévale! Ne connaissant pas cette période et cette ville, j'ai pu les découvrir en suivant la vie de Arnau Estanyol avec en toile de fond la construction de la cathédrale de la mer!
Bref tout est déjà dit dans les autres commentaires!
Je le conseille fortement!!!
Captivant!
Critique de Rock30 (Nimes, Inscrit le 6 juillet 2008, 61 ans) - 15 août 2010
un beau roman historique
Critique de Rhonal (lyon, Inscrit le 7 mai 2010, 57 ans) - 7 mai 2010
L'auteur s'est manifestement bien renseigné sur le moyen âge catalan de l'époque de Philippe IV et les tribulations d'Arnau Estanyol sont un prétexte pour découvrir les "usages" moyenâgeux, l'économie des villes et des guerres, les petits métiers et la terrible inquisition. On en apprend aussi pas mal sur la situation des juifs en Europe à cette époque, quasi propriété du monarque qui les toléraient, en échange de fortes sommes d'argent, mais régulièrement victimes de l'ostracisme des populations.
J'ai lu le livre pour préparer le voyage que je viens de faire en Catalogne, et visiter la cathedral del mar, voir la sculpture des "bastaixos" sur les monumentales portes d'entrée fut un grand moment d'émotion.
Je trouve très sympa de coupler une lecture avec un voyage, une recherche ou un film ...
Une vie bien remplie
Critique de Bernard2 (DAX, Inscrit le 13 mai 2004, 75 ans) - 27 novembre 2009
Le livre est passionnant, mais tout de même long (600 pages). J'ai eu un peu de mal à le terminer.
Original
Critique de Metcalf (, Inscrit le 5 février 2008, 51 ans) - 23 juillet 2008
Une histoire de chair et de pierre ! Celle d’un homme et d’une cathédrale au XIVe siècle. Le héros est un petit paysan, Arnau Estanyol, issu d’un droit de cuissage exercé par le seigneur du village, Llhorens de Bellera. Accueilli à Barcelone chez un oncle riche et une tante qui le déteste, Arnau devient bastaix (docker). Lorsqu’il n’y a pas de bateaux à décharger, il transporte une à une avec ses compagnons les pierres d’une église qui sera celle du peuple : Santa Maria del Mar, la cathédrale de la Mer, qui sera construite en moins de cinquante-six ans !
" Le barrio de la Ribera de la Mar de Barcelone devenu riche, l’ancienne église romane, où les pêcheurs et autres gens de la mer venaient vénérer leur patronne, s’avéra vite trop petite et trop pauvre pour ses prospères paroissiens. Mais l’Église barcelonaise et la monarchie consacraient alors tous les efforts économiques à la reconstruction de la cathédrale de la ville.
Unis par leur dévotion à la Vierge, les paroissiens de Santa Maria del Mar, quelle que fût leur condition, ne s’avouèrent pas vaincus devant ce manque de soutien. Par l’intermédiaire de l’archidiacre de la Mer, Bernat Llull, fraîchement nommé, ils sollicitèrent auprès des autorités ecclésiastiques l’autorisation de bâtir ce qu’ils désiraient être le plus grand monument à la Vierge Marie. Avec succès. Ainsi débuta l’édification de Santa Maria del Mar, par et pour le peuple, comme en témoignait la première pierre de l’ensemble, posée à l’endroit exact où se trouverait le maître-autel et sur laquelle, à la différence des constructions qui comptaient sur l’appui des autorités, fut seulement sculpté le blason de la paroisse : le bâtiment, avec tous ses droits, était la propriété unique et exclusive des paroissiens qui l’avaient bâti – les riches avec leur argent, les pauvres avec leur travail. "
http://users.skynet.be/pierre.bachy/…
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