La cathédrale de la mer de Ildefonso Falcones

La cathédrale de la mer de Ildefonso Falcones
( La catedral del mar)

Catégorie(s) : Littérature => Européenne non-francophone , Arts, loisir, vie pratique => Arts (peinture, sculpture, etc...)

Critiqué par Ondatra, le 15 avril 2008 (Tours, Inscrite le 8 juillet 2002, 43 ans)
La note : 6 étoiles
Moyenne des notes : 8 étoiles (basée sur 8 avis)
Cote pondérée : 6 étoiles (12 349ème position).
Discussion(s) : 1 (Voir »)
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Monumentale

Ce n'est pas la première fois que je lis des livres sur les batisseurs de cathédrale, et j'avoue que c'est une période qui m'interesse vraiment beaucoup !
Après les constructions en France et en Grande-Bretagne voici le récit de l'édification de la cathédrale de Barcelone ! avec tout se qui se passe autour, la vie, les grands évenements ...

Bonne lecture, et maintenant, je vais essayer d'aller la voir un jour !

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Les mille vies d'Arnau

8 étoiles

Critique de Elko (Niort, Inscrit le 23 mars 2010, 48 ans) - 30 juin 2020

Voici la vie d'Arnau Estanyol ou l'élévation sociale d'un barcelonais du XIVème siècle au rythme de la construction de la Cathédral Santa Maria del Mar.

Ce roman semble le prétexte d'une description quasi exhaustive de la Catalogne médiévale. Comme si l’auteur avait voulu aborder tous ses aspects : politique, sociétal, économique, religieux, sanitaire, ... Ainsi son malheureux héros se trouve-t-il confronté aux drames familiaux, aux iniques droits féodaux, aux discriminations sociales, à la peste, à l’Inquisition et j’en passe.
Cette impression de catalogue, de passages "obligés", ne m'a pas dérangé tant il y a à découvrir. Sans compter qu’il est toujours plaisant de voir un personnage s’arracher de sa condition et gravir les échelons de la société. Mais il m'a manqué un petit supplément d’âme et de profondeur.

Il est également difficile de ne pas penser aux Piliers de la Terre et la Cathédrale de la Mer n’a pas à rougir de la comparaison.

Droit de cuissage ?

8 étoiles

Critique de Bolcho (Bruxelles, Inscrit le 20 octobre 2001, 76 ans) - 2 septembre 2011

Assez d’accord dans l’ensemble avec les lecteurs précédents. Les personnages sont intéressants, la plongée dans le Moyen-âge l’est aussi, l’ensemble est bien structuré, bref, une lecture-plaisir quasi parfaite qui rappelle bien sûr – en aussi prenant – des romans du genre « Les piliers de la terre » de Ken Follett.
Un détail m’a toutefois perturbé ; une grande partie de l’intrigue découle d’un événement-clé : le viol d’une paysanne par son seigneur au jour de son mariage. L’auteur évoque le fameux « droit de cuissage » dont tous les historiens d’aujourd’hui nient sans cesse l’existence : c’est une fable née au XVIIIe qu’aucun document n’atteste. Falcones en rajoute une couche dans une note en postface : « Le droit de coucher avec la mariée lors de sa nuit de noces était un des droits des seigneurs sur leurs serfs qu’autorisaient les « usatges ». Y avait-t-il effectivement une sorte de droit très local concernant Barcelone ? Peu probable. Cela dit, même s’il n’y avait pas un droit au sens juridique du terme, rien n’empêchait que cela se passe à l’occasion : il n’y a pas de « droit de couchage avec les femmes de chambre » aujourd’hui, n’est-ce pas.

Belle surprise!

9 étoiles

Critique de Alex_v (, Inscrite le 23 janvier 2009, 36 ans) - 20 juillet 2011

En passant dans les rayons de mon libraire il y a peu, je suis tombée sur ce livre d'Ildefonso Falcones...

Et quelle bonne surprise que ce roman historique qui nous emporte au coeur de la Barcelone médiévale! Ne connaissant pas cette période et cette ville, j'ai pu les découvrir en suivant la vie de Arnau Estanyol avec en toile de fond la construction de la cathédrale de la mer!

Bref tout est déjà dit dans les autres commentaires!
Je le conseille fortement!!!

Captivant!

10 étoiles

Critique de Rock30 (Nimes, Inscrit le 6 juillet 2008, 61 ans) - 15 août 2010

Comment rester insensible à ce magnifique roman. On apprend sur l'histoire à travers des personnages attachants. Je me suis pris pour un des citoyens de Barcelone, pris dans le feu que génère ce livre. J'ai croisé stupéfait les inquisiteurs bénédictins dans leurs robes noires, des serfs, des nobles... Toute la grandeur de l'homme mais aussi sa grande cruauté. Lisez-le!

un beau roman historique

4 étoiles

Critique de Rhonal (lyon, Inscrit le 7 mai 2010, 57 ans) - 7 mai 2010

Construit un peu à la façon des romans égyptiens de Christian Jacq ( grandeur et décadence d'un homme au destin hors du commun) ce livre se lit assez facilement, les intrigues personnelles des personnages nous tenant en haleine.

L'auteur s'est manifestement bien renseigné sur le moyen âge catalan de l'époque de Philippe IV et les tribulations d'Arnau Estanyol sont un prétexte pour découvrir les "usages" moyenâgeux, l'économie des villes et des guerres, les petits métiers et la terrible inquisition. On en apprend aussi pas mal sur la situation des juifs en Europe à cette époque, quasi propriété du monarque qui les toléraient, en échange de fortes sommes d'argent, mais régulièrement victimes de l'ostracisme des populations.

J'ai lu le livre pour préparer le voyage que je viens de faire en Catalogne, et visiter la cathedral del mar, voir la sculpture des "bastaixos" sur les monumentales portes d'entrée fut un grand moment d'émotion.
Je trouve très sympa de coupler une lecture avec un voyage, une recherche ou un film ...

Une vie bien remplie

7 étoiles

Critique de Bernard2 (DAX, Inscrit le 13 mai 2004, 75 ans) - 27 novembre 2009

L'histoire d'Arnau Estanyol se poursuit bien après sa vie de bastaix. Il va faire fortune dans la finance (en étant cambiste). Arrêté comme hérétique (il a défendu des juifs), il devra subir un simulacre de procès.
Le livre est passionnant, mais tout de même long (600 pages). J'ai eu un peu de mal à le terminer.

Original

9 étoiles

Critique de Metcalf (, Inscrit le 5 février 2008, 51 ans) - 23 juillet 2008

Au coeur de la Barcelone médiévale, l’auteur retrace le destin étonnant d'un personnage hors du commun, d'un homme au courage inflexible, Arnaud Estanyol. Au rythme de la construction de l'église Santa Maria del Mar, chef-d'oeuvre du gothique catalan, se construit une fabuleuse épopée aux mille rebondissements.
Une histoire de chair et de pierre ! Celle d’un homme et d’une cathédrale au XIVe siècle. Le héros est un petit paysan, Arnau Estanyol, issu d’un droit de cuissage exercé par le seigneur du village, Llhorens de Bellera. Accueilli à Barcelone chez un oncle riche et une tante qui le déteste, Arnau devient bastaix (docker). Lorsqu’il n’y a pas de bateaux à décharger, il transporte une à une avec ses compagnons les pierres d’une église qui sera celle du peuple : Santa Maria del Mar, la cathédrale de la Mer, qui sera construite en moins de cinquante-six ans !
" Le barrio de la Ribera de la Mar de Barcelone devenu riche, l’ancienne église romane, où les pêcheurs et autres gens de la mer venaient vénérer leur patronne, s’avéra vite trop petite et trop pauvre pour ses prospères paroissiens. Mais l’Église barcelonaise et la monarchie consacraient alors tous les efforts économiques à la reconstruction de la cathédrale de la ville.

Unis par leur dévotion à la Vierge, les paroissiens de Santa Maria del Mar, quelle que fût leur condition, ne s’avouèrent pas vaincus devant ce manque de soutien. Par l’intermédiaire de l’archidiacre de la Mer, Bernat Llull, fraîchement nommé, ils sollicitèrent auprès des autorités ecclésiastiques l’autorisation de bâtir ce qu’ils désiraient être le plus grand monument à la Vierge Marie. Avec succès. Ainsi débuta l’édification de Santa Maria del Mar, par et pour le peuple, comme en témoignait la première pierre de l’ensemble, posée à l’endroit exact où se trouverait le maître-autel et sur laquelle, à la différence des constructions qui comptaient sur l’appui des autorités, fut seulement sculpté le blason de la paroisse : le bâtiment, avec tous ses droits, était la propriété unique et exclusive des paroissiens qui l’avaient bâti – les riches avec leur argent, les pauvres avec leur travail. "

http://users.skynet.be/pierre.bachy/…

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  Pour Ondatra - Barcelonne et les Cathédrales 2 LesieG 28 avril 2008 @ 13:50

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