Anatomie d'un crime de Elizabeth George
( What came before he shot her)
Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers
Moyenne des notes : (basée sur 5 avis)
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Criant de vérité
Anatomie d'un crime se distingue des autres romans de l'auteur que j'ai lus précédemment : il n'est plus question de crime à élucider ni de criminel à rechercher à partir d'indices que décèleraient l'enquête menée par nos deux compères de Scotland Yard.
Pour rappel, le précédent roman "Sans l'ombre d'un témoin" se terminait sur l'assassinat par balle de Lady Helen, épouse enceinte de son époux l'inspecteur Lynley.
Anatomie d'un crime, roman de 500 pages, va décrire avec minutie tout ce qui a précédé cet acte, à savoir pourquoi et comment un enfant d'à peine une dizaine d'années a pu se retrouver face à Lady Helen pour commettre l'irréparable.
Elizabeth George se livre à une étude familiale, psychologique et sociale phénoménales.
Les amateurs de polars classiques ne vont pas y trouver leurs comptes mais les amateurs de Dickens vont se délecter.
Les éditions
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Anatomie d'un crime [Texte imprimé], roman Elizabeth George traduit de l'anglais (États-Unis) par Dominique Wattwiller
de George, Elizabeth Wattwiller, Dominique (Traducteur)
Presses de la Cité / Sang d'encre (Paris)
ISBN : 9782258063310 ; 2,43 € ; 26/09/2007 ; 492 p. ; Broché
Les livres liés
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Les critiques éclairs (4)
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Un très bon roman à lire absolument
Critique de Laurent63 (AMBERT, Inscrit le 15 avril 2005, 50 ans) - 24 novembre 2009
Je ne suis pas déçu d'avoir lu ce livre, bien au contraire, j'ai apprécié sa qualité et sa richesse. Je vous recommande vivement sa lecture, pour être pris par cette atmosphère extraordinaire qui s'en dégage.
Une belle étude sociologique au héros pathétique
Critique de Ori (Kraainem, Inscrit le 27 décembre 2004, 88 ans) - 5 décembre 2008
Y sont analysés, l'itinéraire tragique du héros de 12 ans, généreux mais désemparé, désirant protéger son jeune frère et sa grande soeur des avanies que 'le milieu' leur fait subir, et la lente descente aux enfers de cet attendrissant petit bonhomme qui n'avait pourtant jamais voulu fauter ...
Le crime n'a lieu qu'aux toutes dernières pages et laisse au lecteur le sentiment d'avoir été emmené bien au-delà du polar distrayant ...
Une fois le livre refermé, l'on voue au petit héros triste une immense empathie.
Un immense Bravo à l'auteure.
Une descente dans les horreurs des banlieues
Critique de Wakayoda (, Inscrite le 12 septembre 2007, 44 ans) - 21 septembre 2008
Tous les personnages sont intrigants et dépourvus de chance. Les enfants ont vécu des choses horribles. Kendra , leur tante, ne parvient pas à leur faire relever la tête et subit de lourds échec dans son éducation même si la volonté est de les aider.
L’histoire est bien faite et ne manque pas d’attrait, néanmoins ce roman noir est beaucoup trop noir pour moi. J’ai eu beaucoup de mal à m’y plonger complètement.
C’est un ouvrage vraiment tragique. J’ai donc un avis assez partagé car la lecture m’a laissé une mauvaise impression.
Un crime disséqué à vif
Critique de BONNEAU Brice (Paris, Inscrit le 21 mars 2006, 40 ans) - 3 juin 2008
Elizabeth George est une romancière américaine, née dans l’Ohio, qui enseigna l’anglais en Californie et passa une bonne dizaine d’années à décortiquer les plus grands auteurs –Edgar Allan Poe, Agatha Christie, P.D. James- pour ses étudiants. Elle se lança dans l’écriture en 1988 avec Enquête dans le brouillard, couronné de succès et de prix internationaux de littérature policière. S’inscrivant dans la plus pure tradition britannique du roman policier, elle rassemble un duo d’enquêteurs du New Scotland Yard aux origines sociales contrastées autour d’enquêtes criminelles dans une quinzaine de polars.
Dernier né de sa plume, Anatomie d’un crime débute par une fatalité, un crime qui sera mis en scène brièvement après cinq cent pages d’une saisissante genèse. Alors que leur mère est hospitalisée en psychiatrie, que leur père est mort et que leur grand-mère qui les élève les abandonne pour retourner en Jamaïque, les trois enfants Campbell atterrissent sur le palier de leur tante Kendra. Chargée malgré elle de les élever, cette célibataire vit dans un quartier défavorisé de Londres. Tandis que Ness, la grande sœur, s’enfonce dans la drogue et Tobie, le benjamin, s’enferme dans ses troubles mentaux, Joël tente de survivre au sein d’un quartier difficile tout en protégeant son petit frère des moqueries des gamins du quartier.
A l’instar d’un médecin légiste, Elizabeth George décortique le parcours d’une jeunesse livrée à elle-même dans une population abandonnée. D’une analyse fine et intelligente, elle procède à la meilleure des autopsies criminelles de cette dérive inévitable ayant conduit au pire. L’anatomie d’un crime disséqué à vif.
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