La plaisanterie de Milan Kundera

La plaisanterie de Milan Kundera
( Žert)

Catégorie(s) : Littérature => Européenne non-francophone

Critiqué par Béatrice, le 3 octobre 2007 (Paris, Inscrite le 7 décembre 2002, - ans)
La note : 6 étoiles
Moyenne des notes : 8 étoiles (basée sur 11 avis)
Cote pondérée : 7 étoiles (981ème position).
Discussion(s) : 2 (Voir »)
Visites : 9 999  (depuis Novembre 2007)

Vive Trotski !

« L’optimisme est l’opium du genre humain ! L’esprit sain pue la connerie. Vive Trotski !». Ces mots sur une carte postale envoyée à la petite amie valurent à Ludvik, 20 ans, l’exclusion du Parti, le renvoi de la Faculté et l’incorporation parmi les soldats politiquement dangereux. Travail dans les mines pour trois ans. Quinze ans plus tard, toujours amer et rancuneux, Ludvik se souvient. Il en veut à ceux qui ont voté pour son exclusion.

Kundera publie La Plaisanterie en 67. L’écrivain faisait partie des réformateurs, il croyait à la perestroika. Un an plus tard l’intervention des chars soviétiques met fin au Printemps de Prague. La reforme échoue, le roman est interdit.

Dans la première moitié du roman, l’enjeu semble la critique du régime. On apprécie l’habileté de l’intrigue – Kundera devait faire en sorte que son histoire soit acceptée par la censure. Dans la deuxième moitié, la réflexion morale passe au premier plan. Par une exquise pirouette, le romancier associe la gravité et les rebondissements de vaudeville. On reconnaît la griffe.

Le contexte historique a vieilli, le bouquin a-t-il pris un coup de vieux ? A chaque lecteur sa réponse. J’associe ce récit à Une journée d’Ivan Denissovitch de Soljenitsyne, sorti en 62. Tandis que le témoignage russe reste pour moi une oeuvre majeure, je trouve le roman de Kundera un peu lourdaud.

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Tout sauf amusante …

8 étoiles

Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 4 mars 2024

Une petite polémique s’était faite jour à propos de ce roman de Milan Kundera, publié en Tchécoslovaquie en 1967, soit un an avant la reprise en main (de fer) par les camarades soviétiques, avec défilé de chars en grande pompe à Prague. La polémique portait sur le fait qu’on pouvait considérer que c’était un acte de dénonciation du régime en place, dit communiste (?!) ou – et c’est ce que soutenait Milan Kundera – qu’il s’agissait d’un roman d’amour.
Si effectivement on ne peut nier qu’il y ait des passages, des circonstances, attitudes, décrites qui sont des critiques du régime en place (qui devenait quelque peu relâché à l’époque), il s’agit sans aucun doute d’un roman d’amour, ou disons d’un roman qui parle d’amours avec ce que ces amours peuvent avoir de dérisoires, de malheureuses, de risibles aurait dit notre romancier !
Ludvik est un jeune cadre prometteur du Parti communiste et un étudiant déterminé à l’Université. Il va tout perdre en un instant, pour une bêtise, ce qu’on pourrait qualifier de mauvaise plaisanterie. Il va être radié du Parti, chassé de l’Université, devenir un quasi paria. Dire que la vengeance qu’il va longtemps ruminer est faible. Sa vengeance est devenue sa ligne directrice de vie, c’est elle qui va tout coordonner de ses actes à venir.
Et ses actes ne sont pas jolis jolis. Il est prêt à sacrifier tout ce qu’il peut juger être utile à sa vengeance et tout partira dès lors de travers. C’est la pauvre Hélène qui ne demandait qu’à retrouver un peu d’amour qui va en faire les frais, entre autres.
Mais la partie finale du roman est un feu d’artifices de révélations, de mises au clair qui permet enfin au lecteur de relier tous les fils, de trouver de la cohérence dans ce qui était plutôt fouillis jusque là et cette partie finale va montrer à Ludvik combien il a pu se tromper et se laisser aveugler par sa vengeance recuite.
Une petite lueur d’optimisme à la toute fin. Oh, toute petite la lueur, chez un Ludvik qui semble déposer les armes et revenir à la simplicité dans sa ville natale ?
Au bilan un roman très vivant, qui parait chaotique dans une première approche et qui se révèle très construit.

Triste destinée

7 étoiles

Critique de Saint Jean-Baptiste (Ottignies, Inscrit le 23 juillet 2003, 88 ans) - 15 février 2024

Kundera a intitulé son livre : La Plaisanterie. Cette plaisanterie est un trait d’esprit qui a offensé les grands inquisiteurs du régime communiste tchécoslovaque. Mais en réalité le vrai thème du roman est l’histoire d’une vie ratée, avec pour fond, le désenchantement de l’idéal communiste qui a été très probablement vécu par l’auteur.

Mais Kundera nous a dit qu’il avait écrit un roman d’amour. Je pense qu’il aurait été plus juste de dire qu’il avait écrit un roman sur le besoin d’amour, qui dans son roman, s’exprime en amour-désir et en amour-vengeance. Ce genre d’amour dévié occupe une grande part dans le roman avec des passages qui pourraient heurter le lecteur non averti. Mais d’autres réflexions, dont le livre abonde, m’ont semblé d’un plus grand intérêt : réflexions sur l’idéal communiste et le besoin d’une religion, le matérialisme et le besoin de spiritualité, la vengeance et le besoin de pardon pour vivre en harmonie avec le monde, et surtout m’a-t-il semblé, les hasards dont dépendent la plupart des destinées. Ce qui finalement en fait un livre important.

Pour la forme, La Plaisanterie est le premier roman de Kundera et ça se sent ; on a l’impression qu’en relisant son texte, il a ajouté des parenthèses et des mots en italique comme s’il craignait d’être mal compris. Et puis on sent qu’il a eu des difficultés à faire arriver ses personnages au bon endroit et au bon moment. Il a choisi la solution de facilité qui consiste à les faire parler les uns après les autres. Mais ça c’est pour la forme, le fond est intéressant et vaut la peine d’une lecture attentive. Les romans suivants de Kundera sont formellement meilleurs, mieux structurés, mieux rédigés et Kundera est assurément un grand écrivain ; toutefois, je pense que c’est d’abord comme essayiste qu’il a brillé dans les lettres françaises plutôt que comme romancier.

Le communisme est absurde

10 étoiles

Critique de Windigo (Amos, Inscrit le 11 octobre 2012, 41 ans) - 5 février 2024

Le personnage principal semble souffrir des aléas de la vie. La politique communiste de son pays, son renvoi de l'université à cause d'une carte postale, l'amour qu'il tente de trouver, mais toutes les femmes lui résistent, le travail forcé dans les mines, dont il est victime, travail qui ressemble plus à de l'esclavage, confiné dans une base militaire ayant l'apparence d'un camp de concentration... Ouf... C'est du lourd.

On rencontre par ailleurs, dans le récit, des allures de conspiration chez les étudiants d'abords, et chez les gradés de l'armée ensuite, ainsi que du ressentiment, de l'amertume et de la déception chez Ludvik.

Quinze ans plus tard, Ludvik tente de se venger à sa façon, mais ça se retournera contre lui. Le récit deviendra une histoire de dévastation profonde et dramatique. Il comprend alors que sa révolte n'était qu'illusoire. « À cet instant, j'ai compris qu'il m'était impossible de révoquer ma propre plaisanterie, quand je suis moi-même et toute ma vie inclus dans une plaisanterie beaucoup plus vaste (qui me dépasse) et totalement irrévocable. »

Il s'agit ici d'un texte puissant, magistral. C'est un plaidoyer antitotalitaire (1). L'absurdité du Parti Communiste, auquel s'est dévoué corps et âme le personnage principal, Ludvik (2), pendant son adolescence, mène à la haine de l'homme (3).

(1) : Voir la vidéo sur youtube, https://youtube.com/watch/…
(2) : Voir la vidéo sur youtube, https://youtube.com/watch/…
(3) : Voir la vidéo sur youtube, https://youtube.com/watch/…

Une sinistre plaisanterie

8 étoiles

Critique de Romur (Viroflay, Inscrit le 9 février 2008, 51 ans) - 20 juillet 2013

La première partie du roman s’ouvre avec Ludvik, revenu dans sa ville natale dans un objectif qui n’est pas très clair. Chacune des sept parties va de même être centrée sur un des protagonistes du drame, Ludvik étant le pivot.

Pour avoir écrit sous forme de boutade des propos irrespectueux à l’égard de l’idéologie officielle, celui-ci a été exclu il y a quinze ans du parti communiste, puis de l’université, envoyé en régiment disciplinaire d’où il est sorti longtemps après... Il revient, amer, son passé perdu sans retour, plein de haine vis à vis des camarades qui l’ont trahi et exclu. Il va tenter de se venger, mais n’est pas Edmond Dantes qui veut... et il va subir une nouvelle défaite qui l'amène à un début de sagesse.
A l’opposé de Ludvik, j’ai beaucoup aimé Kostka, qui mêle christianisme et socialisme dans un bouleversant cocktail d’espoir, d’humanité et de générosité, sans échapper pour autant aux échecs et aux remords.

A travers les différentes parties et les différentes voix, le lecteur progresse à la fois dans la compréhension des événements passés et dans la marche vers le dénouement, dans cette chaude journée où convergent tous les acteurs du drame.
Cette construction demande un tout petit peu de concentration pour suivre les différents personnages et les liens qui les unissent. Mais elle permet de découvrir et comprendre progressivement le degré de dévastation des existences. Kundera entrelace admirablement la critique du régime communiste, les réflexions sur l’amour, l’égoïsme, l’amitié, la relation père-fils, la trahison... Il arrive à mêler en permanence la comédie et la tragédie dans un cocktail grinçant et impitoyable qui nous laisse bien peu d’espoir.
« Tout sera oublié et rien ne sera réparé. Le rôle de la réparation (et par la vengeance et par le pardon) sera tenu par l'oubli. »

Un roman vraiment puissant !

10 étoiles

Critique de JEANLEBLEU (Orange, Inscrit le 6 mars 2005, 56 ans) - 1 août 2012

J'ai été absolument aspiré à l'intérieur de ce roman et je l'ai vécu tour à tour dans la peau de chacun des protagonistes.

L'aspect historique est vraiment très intéressant (avec 2 phases : d'abord la prise du pouvoir par les communistes en 1947/1948 en Tchécoslovaquie après la seconde guerre mondiale puis la libéralisation du milieu des années 60 devant conduire en 1968 au printemps de Prague).

Mais l'histoire n'est qu'une toile de fond à cette oeuvre. Ce qui compte vraiment pour l'auteur, à mon sens, c'est son développement d'un roman sur la complexité de l'homme au sein d'un monde complexe. Tout l'art de Kundera, à travers ce roman polyphonique, est de nous lancer des pistes de réflexions (qui nous montrent l'état de la pensée de l'auteur sur de nombreux sujets : l'amour, l'engagement, l'amitié, l"égoïsme, le sens de l'histoire, la religion, nos racines, ...) mais sans donner de conclusions définitives.

J'ai été ainsi très touché par les 4 personnages principaux (Ludvik, Jaroslav, Hélèna et Kostka) à travers lesquels j'ai pu trouver exprimé avec une grande finesse et un grand art nombre de situations, d'émotions, de pensées que j'ai pu vivre ou ressentir (par exemple : les relations entre père et fils, la description du passage de l'adolescence à l'âge adulte, la crise de la quarantaine, la transcendance grâce à l'art, le besoin de spirituel, l'absurdité du monde, l'incompréhension entre les êtres même les plus proches, l'humour que l'on peut arriver malgré tout à trouver dans toute situation, le passé et son lien avec le présent, ...).

Je me demande si, à l'instar d'Alexandre Dumas avec ses 4 mousquetaires, Milan Kundera ne se retrouve pas démultiplié dans tous ses personnage (Ludvik, le plus proche de lui, représentant son côté intellectuel un peu désabusé, Jaroslav représentant ses racines, Hélèna représentant le besoin de croire en l'amour malgré les doutes et Kostka représentant la quête spirituelle).

un chef d'oeuvre

10 étoiles

Critique de Yotoga (, Inscrite le 14 mai 2012, - ans) - 27 juin 2012

Comment une phrase peut faire basculer une vie... écrite sur une carte postale, à l'âge de 20ans et dans le système politique tchécoslovaque : est-ce un acte anodin ?
On peut se chamailler, est-ce un roman d'amour ou une critique politique...

Le style de Kundera reste toujours très simple et abordable. Pour ceux qui ne peuvent pas lire l'original en tchèque, je vous conseille l'édition française revue par l'auteur (donc celle d'après 1980), parce que la première traduction a été interprétée et le traducteur a rajouté des frifris sans fin qui ne correspondent pas du tout à l'original.

Le système de romans à plusieurs voix est maitrisé à la perfection et c'est ce que j'adore.

Citation :
"Je relevai la jupe jusqu'à dévoiler la bordure des bas et les bandes élastiques qui, sur les cuisses déjà grasses d'Héléna, évoquaient je ne sais quoi de triste et pauvre".

ce Kundera imparfait que jaime tant

9 étoiles

Critique de Maysa (, Inscrite le 25 avril 2012, 46 ans) - 25 avril 2012

oui j'y ai vu également un roman d'amour, l'amour de la Vie telle qu'elle est, sans déformation intellectuelle; une raillerie vis à vis de l'espoir et de l'optimisme qui paraissent comme des illusions d'optique fabriquées par un cerveau insatisfait... mais l'Histoire est faite tout autant de cette fatalité (ce mot n'ayant aucun sens péjoratif) que de personnages qui croient, qui espèrent et qui agissent.. peut-être est-ce là la beauté de ce livre...

"Ce roman que je tiens..."

10 étoiles

Critique de Jlc (, Inscrit le 6 décembre 2004, 80 ans) - 26 février 2012

Milan Kundera a toujours dit que « La plaisanterie » est un roman d’amour. Pourtant lors de sa parution, à la fin du printemps de Prague, la préface tonitruante qu’écrivit Aragon (« Ce roman que je tiens pour une œuvre majeure, l’un des plus grands romans de ce siècle ») le fit recevoir avant tout comme une dénonciation du régime communiste. Quarante-cinq ans plus tard, ce livre a trouvé son identité, celle que voulait lui donner son auteur. Ce n’est ni un récit historique, ni un pamphlet politique, encore moins un texte idéologique. C’est un roman, rien qu’un roman mais quel roman !

Bien sûr il est déterminé par son contexte historique. Mais il va bien au delà d’un roman de circonstances, comme allaient au delà « La guerre et la paix », « La chartreuse de Parme » ou « Les raisins de la colère » pour citer quelques-uns de mes enthousiasmes littéraires. Roman d’amour où s’enchevêtrent tous les sentiments qui tissent la trame d’une passion qui n’en fut pas une : Idéalisme, désir de plaire, fanatisme, révolte, égoïsme, intérêt, ambition, lâcheté, délation, trahison, injustice, vol du temps de vivre, jeunesse ratée, humiliation, désir de vengeance, besoin de haine. « J’ai besoin de haïr » dit Ludvik quand il s’apprête à mettre en route sa machine infernale pour se venger de celui qui l’a détruit sans se soucier de savoir s’il ne va pas à son tour broyer une femme qui ne cherchait qu’un peu d’amour. Certes nous sommes loin de l’eau de rose et d’autres harlequinades qui ne sont que des ersatz de roman. Ici l’amour est nu, cru, parfois cynique ou naïf : « Je l’aimais mais essentiellement parce qu’elle était la seule femme à mon horizon ». L’amour est souvent abîmé par le temps quand l’absence ne le fantasme pas. Des vies sont dévastées par le mensonge, la cruauté physique ou morale, l’indifférence, l’égoïsme. « La plaisanterie » est un roman dur dont le côté sinistre est peut-être accentué par son contexte historique car c’est aussi le roman d’amour de quelques humains pour un système politique qui va leur voler leur enthousiasme, leur crédulité, leurs rêves.

Ce roman qui s’étale sur quatre jours mais raconte vingt de vie se passe à un moment important dans la société tchécoslovaque lorsqu’après l’occupation nazie l’Union Soviétique met le pays à sa botte. Kundera, sans jamais être manichéen, raconte avec brio le déraillement d’un système qui bien vite quitte les rails de la raison pour devenir une tragédie grotesque où la plus insignifiante des plaisanteries prend des allures de dangereuse conspiration avec des conséquences absurdes. L’auteur garde sa distance ce qui lui permet d’instiller dans son texte ironie, satire et humour. Ainsi, lorsqu’un soldat est chargé de décorer la salle réservée aux cours d’éducation politique de la caserne, il en donne une lecture très différente selon qu’il s’adresse à ses copains ou au commandant. Et une femme nue de dos s’allant quelque part pour les soldats devient pour le chef « la bourgeoisie en train de quitter l’Histoire ». C’est d’une drôlerie jubilatoire. Autre pied de nez, Kundera raconte son histoire de quatre points de vue différents alors que nous sommes au temps de la « pensée unique », celle qu’impose le Parti. Plus sérieusement « La plaisanterie ne se contentait pas d’elle-même mais se multipliait monstrueusement en d’autres et d’autres mauvaises plaisanteries ». C’est pourquoi ce roman est profondément pessimiste et l'auteur traite ses personnages sans aucune empathie. « Une fois commis, les actes sont irréparables… le rôle de la réparation sera tenu par l’oubli » mais le régime n’oublie rien. Alors que reste-t-il ? L’amour peut-être quand il est évasion comme le fut pour Ludvik « Lucie, la déesse des brumes qui m’avait jadis privé d’elle-même » ou la foi ?

Près de cinquante ans après avoir été écrit, alors que le printemps de Prague n’est plus qu’un souvenir, vague pour beaucoup, « La plaisanterie » a résisté à l’usure du temps. Milan Kundera a écrit : « La seule chose qui nous reste face à cette inéluctable défaite qu’est la vie est d’essayer de la comprendre. C’est là la raison d’être du roman ». De ce roman en particulier. Un roman, rien qu’un roman, mais quel roman !

Roman à la fois intime et historique

7 étoiles

Critique de Minouga (, Inscrite le 19 août 2008, 76 ans) - 25 août 2010

C'est la première oeuvre de Kundera que je lis... Après avoir abordé le roman sans conviction, j'y suis entrée à fond et j'ai été profondément touchée par cette vie gâchée et l'atmosphère pesante du régime communiste. Mais j'ai surtout perçu une réflexion sur le sens de l'existence : qu'est-ce qui est apparence ? Qu'est-ce qui est vérité ? Le thème me paraît essentiel dans le parcours du héros, thème encore renforcé par la narration à plusieurs voix qui permet de percevoir les évènements sous des éclairages différents.
Un grand roman certes, mais pas particulièrement réjouissant ...

Roman d’amour ou roman historique ?

7 étoiles

Critique de Ichampas (Saint-Gille, Inscrite le 4 mars 2005, 60 ans) - 18 juin 2010

Le récit de trois jours d’une vie brisée d’un homme, à cause d’une plaisanterie, va nous permettre de revenir sur ses 20 dernières années. Trois femmes jouent un rôle majeur dans sa vie. Dans une interview Milan KUNDERA dit qu’il pensait avoir écrit un roman d’amour mais ce roman publié en 1968 est perçu par l’Europe occidentale comme un roman historique. Tout au long de ce roman, le destin tragique de Ludvik pèse un peu trop et sa lecture est parfois ennuyeuse.

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  les masques 2 Eirax 20 juin 2009 @ 12:25
  Kundera ...un peu lourdaud ? (Béatrice) 2 Saint Jean-Baptiste 6 octobre 2007 @ 14:42

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